Phil Schiller : « le goût pour du bon et beau matériel n'a pas disparu »

Florian Innocente |

En plein lancement de l'Apple TV et de l'iPad Pro, Phil Schiller a parlé… MacBook et collaboration entre les équipes à l'occasion d'une interview donnée à Mashable. Le Senior Vice President Worldwide Marketing était accompagné de John Ternus, qui supervise l'ingénierie matérielle des Mac et des iPad.

Lance Ulanoff (Mashable) et Phil Schiller

Chez Apple depuis 1987 — une période entrecoupée d'une absence pendant la période où Jobs avait lui-même pris ses cliques et ses claques — Schiller est un vétéran de l'entreprise. Il a contribué à sa spectaculaire remise sur pieds entamée à l'orée des années 2000.

Le retour de Steve Jobs a conduit à une refonte progressive du processus de conception des produits. Apple répète régulièrement cette antienne d'une intégration poussée entre son logiciel, son matériel et ses services : « Mais cela signifie quelque chose de différent d'il y a 20 ans » remarque Schiller « aujourd'hui, ces équipes ne sont pas seulement intégrées pour concevoir quelque chose ensemble, elles planchent sur des fonctionnalités qui ne peuvent exister que grâce à cette intégration et elles trouvent des solutions uniquement du fait de cet avantage bien spécifique. »

Ce propos est illustré à plusieurs reprises par des exemples choisis sur le nouveau MacBook 12" Retina. D'abord, la combinaison des antennes du portable et de ses haut-parleurs, un duo surnommé "speaktenna". John Ternus explique :

Nous nous sommes rendu compte que nous ne pouvions pas créer de bonnes antennes et de bons haut-parleurs, sauf à faire un compromis. Ces deux éléments ont besoin de place. Les antennes sont de petites pièces mais il leur faut une cavité, une caisse de résonance.

Les deux éléments ont été littéralement « mariés » en une seule pièce : « Ca s'est terminé avec des ingénieurs radio qui en savaient plus que leurs pairs sur les haut-parleurs et des ingénieurs en audio qui en savent plus que n'importe qui sur les antennes. »

Dans les modules dorés les quatre haut parleurs — crédit : iFixit — Cliquer pour agrandir
Sur la partie extérieure du module on distingue la mince plaque noire qui sert d'antenne, avec son câble qui circule autour du haut-parleur pour se brancher à la carte-mère — Cliquer pour agrandir

Cette optimisation aux contraintes de dimensions imposées par le design du portable s'est portée également sur les batteries. Schiller en avait fait grand cas lors de la présentation de la machine. Il n'y a pas une batterie monobloc mais six modules disposés en terrasse et découpés pour suivre la courbure du socle du portable. Un châssis dont la base en métal a été à certains endroits encore ajourée. Non pas dans le but d'aménager un peu plus d'espace pour les modules inférieurs de batterie, mais pour alléger encore le poids du MacBook (le démontage d'iFixit montre aussi une bonne présence de colle, ndr).

Les modules de batteries dessinés sur mesure — Cliquer pour agrandir

Les deux hommes ont insisté sur le degré de personnalisation apporté à chaque MacBook au moment de sa fabrication. Lorsque le journaliste maintient la base du MacBook alors qu'il s'apprête à ouvrir l'écran, Ternus lui suggère de se contenter de lever l'écran, et de voir que la base ne bouge pas d'un iota pendant le mouvement : « Ce n'est pas un hasard, chaque unité est mesurée sur la ligne d'assemblage sur la force requise pour l'ouvrir. Dans les faits, nous ajustons chacun de ces portables. »

« Chacun est unique » suggère le journaliste « pour faire en sorte qu'ils soient tous identiques » termine Ternus. Ce dernier s'est attardé sur le processus de fabrication apparement spécifique de cette machine. Chaque pièce produite peut respecter une fourchette de tolérances mais présenter tout de même quelques variations dans ses dimensions.

Si le trackpad et le top case du clavier diffèrent légèrement, ou si l'écran et son châssis ne correspondent pas tout à fait, ou encore si la pièce du logo Apple n'a pas l'épaisseur qui convient pour le capot auquel elle se destinait, des robots vont chercher sur la chaîne d'assemblage des pièces qui peuvent correspondre, comme pour un puzzle.

Cette exigence suppose une collaboration tout a fait particulière et étroite entre Apple et ses partenaires. « Tantôt nous nous dotons de ressources supplémentaires, de nouveaux talents pour réaliser quelque chose que nous ne savions pas faire » explique Phil Schiller « Tantôt, nous demandons aux autres de changer leur manière de faire pour répondre à nos besoins ». Chaque produit amenant de nouveaux challenges, appuie John Tirnus :

Nous leur demandons des technologies et des fonctionnalités qu'ils n'avaient jamais créées auparavant ni lancées sur le marché. Des choses qu'il pouvaient aussi vouloir faire mais sans en avoir jamais eu l'occasion. Quasiment chaque produit a un nouveau matériau, processus ou une technologie que nous n'avions jamais utilisées précédemment et inédites chez d'autres aussi.

Chaque enseignement reçu quant à la conception d'un produit peut servir potentiellement pour le suivant. Un exemple est donné avec la carte mère du MacBook, 67% plus compacte que celle du MacBook Air, elle fait irrésistiblement penser à celles que l'on voit depuis des années dans les iPhone et iPad.

Pour chaque création d'un nouveau produit, l'une des choses géniales dans ce processus c'est que les équipes ont toute liberté de ré-imaginer un produit afin de l'améliorer. Elles ne sont pas tenues à un calendrier, à une période de lancement imposée, ni à tout ce qui définissait la précédente version de ce produit.

Les gens demandent un peu d'audace, assure Schiller et le MacBook en est un bon exemple avec les choix radicaux qui ont présidé à sa conception : « C'est un peu paradoxal pour les gens, qu'en faisant ce à quoi ils ne s'attendent pas, cela finisse par correspondre à ce qu'ils veulent. Et c'est vrai pour le MacBook. »

La carte-mère en haut à droite, plus petite encore que la pièce qui compose le trackpad — Cliquer pour agrandir

Schiller rejette ensuite la notion qu'il y a une vraie demande chez les clients pour les formats hybrides. Ce mélange de tablette et de portable dont plusieurs fabricants de PC se sont fait une spécialité, au point que Microsoft a conçu le sien (lire Microsoft raconte la création de son Surface Book).

Il y a d'autres offres aujourd'hui, davantage de gens qui essaient de créer un marché, mais sur la base de toutes les données que j'ai pu voir, c'est un domaine encore minuscule, une niche qui n'évoluera peut-être même pas vers quelque chose de conséquent. L'avenir nous le dira.

Apple est-elle donc une entreprise parfaite ? « Non, bien sûr que non » répond Schiller « Et nous ne voulons pas donner à le croire. Nous ne le sommes jamais, nous essayons toujours de faire mieux et nous sommes toujours à l'écoute sur les choses que nous ne faisons pas comme il faut » (parfois une class action semble tout de même le meilleur moyen de déboucher les oreilles d'Apple à propos de certains de ses produits…).

Ces efforts payent au sens propre du terme. On l'a vu hier avec les résultats financiers et une progression encore des ventes de Mac (Apple ne ventile pas ses résultats en fonction du type des machines). Schiller donne la part de marché américaine pour le Mac qui frôle maintenant les 25 % (hors marchés de l'entreprise), le score « le plus élevé que nous ayons eu depuis les débuts du Mac. Notre plus importante part de marché ».

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Est-ce que les services dans le nuage ne vont tout de même pas finir par relativiser l'importance du matériel que les gens possèdent ?, avance le journaliste. Aucunement, rétorque Schiller : « Je n'ai jamais vu quelqu'un dire 'Parce que j'aime stocker mes données dans le nuage, je vais m'acheter un matériel bas de gamme et je veux qu'il soit moche. Toutes choses étant bien sûr égales [tout le monde n'a pas les moyens de ses envies, ndr] personne ne raisonne ainsi. »

Pour Schiller, l'intérêt pour un bon et beau matériel n'a en rien diminué chez les clients, et c'est dans ce créneau qu'Apple entend bien creuser son sillon. « Partout notre objectif est de faire ce qu'il y a de mieux dans le domaine où nous choisissons d'aller » :

Il y a quelque chose qui est important et qui pour nous est une chance, c'est que nous avons des clients qui aiment véritablement ces produits. C'est quelque chose qui n'a jamais disparu et qui remonte aux premières générations de Mac. Les gens ressentaient un attachement, un lien et ils aimaient cette machine d'une manière qui n'était pas courante à l'égard d'un tel objet… À dire vrai, sachant que cela peut être le cas, nous essayons certainement de renforcer et faire perdurer ce sentiment, pas uniquement en faisant des produits étonnants, mais en nous identifiant nous aussi à eux.
avatar Dumber@Redmond | 

@bonnepoire :
+10000
Oui en général les petits malins qui adorent M$ n'ont jamais fait autre chose que taper un petit courrier par ci par là dans Word et un tableau de 15 lignes dans Excel, et surtout jamais rien géré avec les OS serveurs...
Sinon ils sauraient !!!

avatar bonnepoire | 

Exactement. Dans les entreprises que j'ai administré 99% des gens faisaient des trucs basiques qu'ils pourraient faire avec libreoffice.

Chaque fois que je rédige des documents ou des keynotes les gens me demandent quel outil surpuissant j'utilise pour fair de si beaux documents. J'utilise juste Pages et Keynote et la plupart sur iCloud, ce qui veut dire que ces gens pourraient l'utiliser sans avoir un mac.

Autant je peux comprendre que Excel est plus poussé que Numbers pour une utilisation très professionnelle (en gros un très petite minorité), autant pour les deux autres Apple les gifle et d'une force...
Certains qui prétendent le contraire devraient se rendre en Apple Store et demander une petite formation pour débutants.

avatar rikki finefleur | 

Dumber@Redmond @bonnepoire
Franchement n'importe quoi .
Comme 90 % des entreprises utilisent les solutions MS, tu crois qu'elles ne font chaque jour que 15 lignes dans excel ?... D'ailleurs je ne vois pas le rapport entre excel et l'os.

Tout comme bonne poire qui prône libre office.
Tu as vu l'interface ? C'était un vrai repoussoir.
Et je vois pas ce que vient faire dans l'histoire exchange et l'AD. SI c'est ainsi au niveau de la foret , il y a une raison , tu ne crois pas? D'ailleurs Apple , ou est son serveur de mail ?

PS; Pour parler d'exchange, tu aurais pu dire au moins , toi qui veut donner des "conseils" que le cout des licences est abusif, et qu'il faut monter une plateforme énorme. Là c'est un bon argument , car ton truc de l'ad est juste ridicule. Va voir aussi aussi lotus notes, tu verras quelle usine à gaz c'est.

Justement les offres de MS sont justement très convergentes que ce soit les relations , entre stations, serveurs, et maintenant les phones. Encore une autre erreur par rapport à tes écrits.

Et le pompon (du marin) , quand a ton souhait de faire passer les gens sous number, et bien excel a au moins de la pérennité, ce qui est le principal en entreprise. Sans compter sur les échanges avec d'autres partenaires du document. Quand on connait les virevoltes d'apple sur ces softs, quand ce n'est pas l'arret brutal, peut on faire confiance à cette société sur les softs ?

Les gars arrêtez de vous shooter à la pomme, ca devient du n'importe quoi parfois..
Et je dirais même c'est assez triste de lire des choses comme cela, typique de paroles en l'air " d'un fanboy d'une marque". Encore en plus venant d'un "pro". qui fait des raccourcis très étranges.

avatar patrick86 | 

@rikki finefleur :
"D'ailleurs Apple , ou est son serveur de mail ?"

Vous parlez de celui intégré à OS X Server ?

Étant donné qu'il repose sur les logiciels serveurs les plus utilisés, cette question est bien étrange.

Accessoirement ces logiciels ont un énorme avantage sur MS Exchange : ils font de l'IMAP tout ce qu'il y a de plus standard.

avatar bonnepoire | 

Quel ramassis de conneries. C'est quoi ton métier?

Et le pompon (du marin) , quand a ton souhait de faire passer les gens sous number, et bien excel a au moins de la pérennité, ce qui est le principal en entreprise.
Donc tu critiques, non tu craches sur mon commentaire mais tu ne l'as pas lu. Concernant number tu te ridiculises.

Sinon, tu peux dire ce que tu veux mais un document rédigé a rarement vocation a être modifié par un tiers. De toute façon, concernant ce point, Google est bien plus efficace que m$.

Le choix de m$ en IT n'est pas le choix de la qualité ni de la pérennité (toute relative malgré tout) mais de la facilité. Malgré les coûts prohibants, l'IT qui ne veut pas prendre de risque prend les outils dans la même famille que les OS serveur et clients. Ce n'est pas pour autant un gage de stabilité. Quand on voit Hyper-v faut être un peu kamikaze pour faire ce choix. Les consultants préfèrent aussi installer du m$. Faut pas se leurrer, t'as plus de soucis avec leurs produits donc tu as plus de chance de faire appel à eux.

Je me demande quel avantage tu trouveras à l'usine à gaz sharepoint? Office, quoi que tu en dises est lourd pour l'utilité qu'en ont les gens.

avatar rikki finefleur | 

bonne poire
Quand un "pro" conseille une entreprise de passer sur number a la place d'excel, et vient dans la conversation dire qu'exchange c'est pourri car il faut changer l'AD, excuse moi.
C'est vraiment du n'importe quoi.

avatar bonnepoire | 

Copie-moi le passage où j'ai écrit ça! Aveuglé par ta haine?

avatar rikki finefleur | 

bonnepoire
Non mais quand on se dit "pro" , on ne donne pas de conseils à la volée, ou des arguments qui n'ont rien avoir avec le sujet.. C'est juste flouer les gens.
Et c'est dommage. Déjà on n'est pas attiré par une marque ou une autre, on s’adapte a son client, et à la formation des utilisateurs, l'historique de la société, aux couts engendrés.
On est bien loin du " exchange est pourri" car il faut modifier l'ad, ou alors du prenez libre office..
Enfin je dis ca , je dis rien.

avatar feefee | 

@rikki

"Les gars arrêtez de vous shooter à la pomme,"

Arrête d'insulter les gens comme ça stp ...

avatar rikki finefleur | 

Feefee
Il n'y a aucune insulte, mais quand diamond dit que les gens qui utilsent excel, ne font pas plus de 15 lignes.. Il faudrait qu'il s’aère un peu l'esprit manifestement très formaté par une marque.
Parfois on se demande si les gens sont sur terre ou dans des nuages.

avatar harisson | 

"Schiller donne la part de marché américaine pour le Mac qui frôle maintenant les 25 %"
Encore un petit effort et on atteindra ce fameux seuil des 30 % :)

avatar 421 | 

Mon cher Phil : ai au moins le bon goût de reconnaître que les cartes graphiques qui équipent nos bécanes sont ridicules, s'il te plait, soit honnête

avatar bonnepoire | 

Les gens achètent pourtant donc ton argument ne tient pas la route.

avatar Orus | 

"beau et bon"... Cela ne veut surement pas dire fiable et compétitif.
Avant un Mac on sentait la solidité du matos... Maintenant c'est tout plat et ne dure pas plus de quelques mois.
Vu comment le petit monde du Macintosh tire désormais sur Apple ici et ailleurs, il ferait bien de descendre de son cloud le Phil Schiller.

avatar Pommeduverger | 

@Orus :

Que quelques mois ?

avatar patrick86 | 

"Avant un Mac on sentait la solidité du matos..."

C'te blague. ^^

J'ai eu un MBP 15" fin 2008 : le châssis était souple.
J'ai maintenant un modèle fin 2013 : le châssis est plus rigide.

Alors bien sûr, on peut surement trouver des exemples inverses. Mais le fait est qu'il n'y a pas de dégradation constante.

"Maintenant c'est tout plat et ne dure pas plus de quelques mois."

Ahah. Heureux de l'apprendre.

"Vu comment le petit monde du Macintosh tire désormais sur Apple ici et ailleurs"

Un microcosme qui pèse rien.

avatar lord-j | 

Schiller c'est le dernier geek de chez Apple. Il est pris en étau par le design et les coûts, voilà pourquoi il y a certaines mesquineries sur certains macs, mais à mon avis ce n'est pas de sa faute

avatar Pommeduverger | 

@lord-j :

Apple n'a jamais été une marque de geek

avatar lord-j | 

@Pommeduverger :
Ah bon Wozniak c'est quoi alors?

avatar Pommeduverger | 

@lord-j :

En effet, Wozniak est un geek et pas des moindres. Certes Woz nous ramène à l'origine d'Apple puisque c'était l'homme derrière l'Apple I et II. Mais sa vision n'a jamais prédominé chez Apple où Jobs a été leader pendant de nombreuses années. L'ADN d'Apple c'est Jobs pas Woz.

Quand on parle d'Apple aujourd'hui, on pense surtout à la philosophie de Jobs : avec comme maître mots fermeture, optimisation et sécurité. Pas à une ouverture wozniakienne, ni de sa folle technophilie

Apple historiquement s'adresse à ceux qui veulent un produit qui "just works", pas à ce qui se trouve derrière l'écran. Et ça c'est une cible contraire aux geeks ...

Jobs disait que l'âme du Mac n'était pas dans son processeur, il avait raison.

Bref. Il est important de souligner et de comprendre que le "geek" c'est pas Apple. Pour t'en convaincre consultes les pubs de l'iMac G3 : chic on geek ... Apple s'adresse aux gens normaux, aux utilisateurs lambda "argenté". Mais pas aux geeks.

C'est d'ailleurs grâce à ce positionnement qu'apple connaît un tel succès.

avatar lord-j | 

@Pommeduverger :
Je te propose de revoir la définition de "geek", la tienne me semble lacunaire

avatar Pommeduverger | 

@lord-j :
Déjà pas besoin d'être pédant, ça va on reste cool ! ;-)

"Un geek est une personne passionnée par un ou plusieurs domaines précis, plus souvent utilisé pour les domaines liés aux « cultures de l'imaginaire » (le cinéma, la bande dessinée, le jeu vidéo, etc.), ou encore aux sciences, à la technologie et l'informatique."

Chez Apple il y a des geeks qui bossent sur les produits, mais la cible d'Apple n'est pas geek et ne sera probablement jamais geek voilà tout.

Si tu comprends pas le fond de ma pensée je peux plus rien faire ^^.

avatar harisson | 

"L'ADN d'Apple c'est Jobs pas Woz."

TheWoz fait parti de l'adn d'Apple, il a cofondé l'entreprise et conçu les premiers ordinateurs Apple.

avatar patrick86 | 

"Schiller c'est le dernier geek de chez Apple."

Un geek ? Ce gars qui aiment les beaux ordinateurs et n'étalent pas des fiches techniques à en perdre le nord ?

avatar fte | 

Je n'ai pas trop de mal à croire à ce discours. J'ai beau être insatisfait pas Apple depuis quelques années, il y a du vrai dans cette histoire.

Je crois aussi que ce perfectionnisme fait qu'ils consacrent beaucoup de temps à une multitude de petits détails qui font que l'expérience de recevoir, déballer et mettre en route sa machine est très supérieure à genre déballer un Dell (bonnes machines, les XPS ont de la gueule et des specs et tout, mais c'est pas un Mac) et trop peu à l'utilisation sur la durée et les bugs et ces petites irritations du quotidien qui finissent pas s'accumuler. Considérations trop terre à terre je suppose. Et je devrais vraiment faire des phrases plus courtes.

avatar fautedegout | 

En ce moment, s'ils se sentent autant obligés de faire paraitre ce genre de publireportages qui racontent des histoires bien scénarisées, c'est qu'ils sentent que quelque chose ne va pas....et comment leur donner tort hein ?

avatar user | 

@fautedegout :
Ha ouais, c'est clair, ça va super mal :-)

avatar switch (non vérifié) | 

Le blabla de Shiller c'est de la fausse modestie. Ce gars a un égo démesuré.
--
S'il pouvait expliquer pourquoi des ordinateurs aussi bien conçus sont ralentis par la radinerie la plus stupide consistant à installer des disques durs 2,5" à 5400 tours qui vont totalement gâcher l'expérience utilisateur, j'aimerais bien connaitre sa réponse ( ah oui, Fusion Drive, la bonne blague !)

avatar tbr | 

Très bon article. Merci.

Le "pire" de chez Apple, quand on a subi les "plus formidables configurations qui tuent leur mère, sa race en GHz !", vaut largement... de ne plus avoir justement à subir ces "formidables configurations qui tuent leur mère, sa race en GHz !... de m***".

avatar alan1bangkok | 

beau , je m'en fout ce n'est pas le plus important
bon et fiable ,on va dire ..oui
et dans l'ensemble Apple est au dessus ,..... surtout le prix
le marché de l'occasion est mon ami

avatar melaure | 

Du bon matériel ???

Toutes ces machines soudées avec des puces vidéos anémiques ???

LOL !!!

avatar Mémoire Cache | 

Beau oui. Bon plus maintenant.

avatar Xalio | 

Ce qui me dérange dans ce discours c'est que le sujet est pris à l'envers selon moi. C'est:
"Tiens j'ai des compétences uniques et si je faisais un produit que personne ne pourra faire car personne n'a mes compétences!"

Plutôt que:
"Tiens mes clients ont un besoin fonctionnel, je vais leur faire un produit et en plus il va déchirer parce que j'ai des compétences!"

Perso Apple me gonfle à partir du design et imposer ses contraintes au fonctionnel...
Un MacBook Pro, c'est ordi qui a besoin du RJ45 car dans 80% des boîtes françaises le wifi n'accède pas au réseau interne.
Je suis consultant et j'ai dû acheter l'adaptateur rj45 pour aller chez mes clients...

avatar applehater | 

Tous les jours je flippe d'avoir oublié mon adaptateur ethernet, ou mon adaptateur VGA, et j'en suis au troisième de chaque que je rachète (usure ou perte)! Franchement j'en aurais rien à foutre que mon MBP soit 3mm plus épais (le poids d'accord, mais l'épaisseur...). J'aurais pas à me prendre la tête avec ces adaptateurs!
Quand on sait qu'Apple marge encore plus sur ces adaptateurs que sur les machines, on ne se demande plus d'où vient cette obsession de la finesse...

avatar fte | 

Un ordinateur ne se résume pas à un benchmark ou des chiffres sur un bout de papier. Sinon ça fait bien longtemps qu'Apple aurait disparu, l'agrément des Mac n'ayant jamais été la puissance brute.

Même avec des chiffres moyens, ça reste des pièces d'ingéniérie et de design remarquables. Ça reste du bon matériel.

Approprié aux besoins particuliers de chacun, c'est une autre question, mais ça n'en fait pas du mauvais matériel. Seulement du matériel inapproprié.

L'évolutivité et la réparabilité réduites à peau de chagrin, c'est nettement plus un problème que des chiffres. Pas immédiat, pas dans un futur proche, mais c'est une question qui se pose pour une proportion importante de propriétaires d'ordinateurs à un moment ou un autre, et changer de machine n'est pas la réponse la plus appropriée lorsque seul le stockage ou la mémoire viennent à manquer, ou lorsque le récepteur infrarouge tombe en panne, ou que sais-je d'aussi élémentaire, mais que la machine reste dans l'ensemble utilisable et que l'écran superbe reste superbe.

avatar FollowThisCar | 

"en nous identifiant nous aussi à eux" dit Phil à propose des clients.

Peut-être, mais il omet de préciser : "en nous identifiant nous aussi aux plus riches d'entre eux seulement, les autres ne nous intéressent plus. Quant-aux nouveaux riches qui ne voient pas la différence, on leur refourgue à prix d'or du matos soudé, non réparable, des DD du siècle dernier. Tant que çà marche, on vend comme des petits pains, on fait encore plus de blé, et les critiques, c'est pour mon cul. D'ailleurs, on a des clients qui achètent le MacBook, et d'autres la montre, c'est dire !"

Notre problème à nous, clients historiques auxquels Phil ne s'identifie pas, est de ne plus savoir désormais si on va avoir les moyens de renouveler nos Macs, étant donnée la dégradation continue des rapports qualité-prix.

avatar bitonio | 

C'est exactement ça. D'une élite on est passé à une machine à séduire les gogos avec des casques douteux vendus hors de prix, des ordis assemblés de manière complètement aberrante et j'en passe. Vivement la concurrence, je parle de celle qui n'est pas encore arrivé (ou que je n'ai pas encore identifié :-)

avatar Gibe54 | 

Beau matériel... c'est encore vrai. Mais pour la qualité et la fiabilité des produits, ce n'est malheureusement plus le cas. J'ai changé un iMac après 6 ans d'utilisation légère alors que mon ancien Mac G3 fonctionne toujours depuis 1998.

avatar bitonio | 

Ca ressemble à un aveu "on y pense encore mais on sait que c'était mieux avant".

On lui rappellera l'excroissance de l'objectif de l'iPhone 6/6S?
Ou encore le fait que la Magic Mouse est inutilisable quand on a de grande main
Mais aussi le veau qu'est l'écran Thunderbolt (épaisseur, pas de réglage en hauteur...)
Je passe le coup du disque dur mécanique dans une machine à 1700 boules.

Franchement, mon profond respect dans la marque a pris un coup de massue ces 18 derniers mois. J'ai hâte qu'un nouvelle Apple émerge de qqpart pour remettre les pendules à zéro de cette machine à cash dont les produits et services nous montre une qualité en chute libre, inversement proportionnel au chiffre d'affaire.

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