Témoignages : votre nouvelle vie sur Mac
Comment se passe votre nouvelle vie sur Mac ? C'est la question à laquelle ont répondu de nombreux lecteurs de MacG récemment arrivés dans le monde Apple. Des nouveaux venus ont découvert, et le plus souvent dompté, ce nouvel environnement. Bonnes surprises, déceptions, regrets… ils racontent leur expérience.
Pratique de l'iPhone ou de l'iPod, lassitude de bidouiller son ordinateur, séduction par le design, bouche à oreille sur la simplicité/stabilité/sécurité… les raisons pour abandonner son PC au profit de matériels Apple sont multiples dans les quelques 70 témoignages déposés. Un utilisateur de longue date du Mac, celui qui a connu les années où sa machine provoquait sarcasmes et quolibets, sourira à la lecture de certains messages. L'enthousiasme de ces "bleus" renvoie à nos propres débuts et montre à quel point ce qui est devenu commun pour un vétéran quasiment blasé peut passer pour extraordinaire chez d'autres.
Et pas besoin d'en appeler à des choses compliquées, ne serait-ce que les trackpads d'Apple sont cités comme des éléments différenciateurs. Dans la partie critique revient en général la question du prix, du temps d'adaptation pour se familiariser avec les codes d'OS X ou celle d'un équipement peu à même de satisfaire le gros joueur. Au-delà de cette synthèse, vous pouvez retrouver les réponses complètes dans le forum.
Passé sur Mac (mini) en 2009 alors qu'il n'avait qu'un iPhone comme matériel Apple, djpoulet explique avoir voulu faire quelque chose de plus utile avec son ordinateur « L'envie de devenir un utilisateur plutôt qu'un bidouilleur. Sur PC je faisais plein de choses qui me demandaient du temps et des connaissances techniques. Cela ne me posait pas de problème, mais je ne réalisais pas qu'au bout du compte, je passais surtout du temps à le démonter/remonter, le mettre à jour, trifouiller les entrailles du système pour installer des tweaks pas si utiles que ça… Ce qui m'a convaincu c'est la facilité et la robustesse du système d'exploitation de mon iPhone. Si un Mac marche aussi bien qu'un iPhone, il faut que je tente. J'ai investi dans un Mac mini pour en faire un media center avec Plex. La combinaison des deux était parfaite et c'est devenu très rapidement, ma source principale pour consommer des séries télé et des films. Avant j'utilisais ma Freebox ». Des premiers pas qui ont conduit, comme c'est souvent le cas, à des achats supplémentaires : iPad, nouvelles versions de l'iPhone et plus tard peut-être un MacBook Air. Le nouvel aficionados Apple peut très vite devenir un bon client désireux de rattraper son retard dans son équipement…
Un parcours assez similaire pour dr_alf qui se range également dans la catégorie des bricoleurs, il est venu sur Mac il y a deux ans « J'adorais assembler, désosser, optimiser, monter pièce par pièce. Au bout de 15 ans de bidouille, j'ai voulu avoir un système stable et fiable, et avec l'arrivée de ma 2eme fille j'allais devoir déplacer mon bureau dans le salon : il me fallait donc quelque chose de compact et design : ce fut le nouvel iMac de la fin 2009. Je n'avais aucune expérience sur Mac et avec un peu de documentation sur le net la transition s'est faite sans difficulté. »
Une migration avec son lot de bonnes surprises (ergonomie des logiciels et de l'OS, le silence, le SAV qui fut sollicité pour un remplacement de SuperDrive, le multitouch…) et quelques dos d'âne « Je n'ai pas trouvé d'équivalent à mon logiciel de ma station météo et à une application de gestion d'assurance-vie, j'ai donc décidé de m'en passer ». Il pointe aussi la dalle brillante, l'absence d'USB 3, d'eSata et de Blu-Ray ainsi qu'une disposition pas très pratique des connecteurs. Autre grief, l'obligation de fournir une carte de crédit pour créer son compte Apple « ça m'a fait drôle, cette impression d'être pris pour une vache à lait ». Pour autant il a « adhéré » à l'univers Mac. Après avoir ajouté un MacBook Air et un Apple TV à son équipement c'est l'iPhone qu'il a en ligne de mire.
« Enfin un trackpad qui soit suffisamment agréable à utiliser pour oublier la souris » écrit jerome_l, un élément de la machine (on l'ignore souvent lorsqu'on ne connaît que le Mac) qui n'est pas ménagé dans les critiques sur PC « Auparavant, les différents trackpad de mes portables étaient tous de qualité très insuffisante : pas assez sensibles, pas assez précis, trop petits. Avec mon MacBook Pro et grâce à BetterTouchTool j'ai pu immédiatement utiliser des gestes multitouch pour les actions les plus courantes, un gain de temps appréciable. Depuis, je n'ai plus de souris. ». Même constat de qualité sur le clavier comparé à celui d'un Dell, à la coque unibody « solide et superbe » et dans une certaine mesure pour l'écran.
Il y a ensuite un travail d'adaptation à l'environnement logiciel, dans sa globalité comme sur de petites actions de tous les jours « Il faut clairement un temps non négligeable d'adaptation: ça ressemble à un Unix par sa couche basse, mais la couche applicative Cocoa/Carbon est bien différente de la philosophie Unix classique à laquelle je suis habitué. On finit par prendre l'habitude des *.plist permettant de configurer finement certains services/applications, des commandes en ligne spécifique au Mac, et tout rentre dans l'ordre. On finit aussi bien vite à prendre l'habitude du Cmd + pour quitter une application, là où dans Windows ou Linux la fermeture d'une fenêtre provoque celle de l'application. Avec le recul, l'utilisation de l'OS se révèle infiniment plus plaisante que sous Windows ou Linux (tant Gnome que KDE). Le combo Exposé+Spaces/Mission Control devient vite indispensable, le multitouch est une réelle révolution dans mon utilisation quotidienne. Time Machine vaut à elle seule le switch vers le Mac, n'ayant pas son équivalent sous Windows en terme de puissance, de fonctionnalité et de transparence lors des sauvegardes. Cette Time Machine m'a déjà sauvé la mise bien des fois ! ».
Sparo qui est venu sur Mac il y a un an y voit l'avantage à retrouver d'emblée plusieurs outils UNIX « Contrairement à ce que j'ai pu lire dans les témoignages, je ne trouve absolument pas Mac OS X limité, je pense que les gens confondent 'limité' et 'ne fait pas fonctionner mon truc prévu pour XP'. Python, Perl installés d'origine sur le système d'exploitation, des gestionnaires de paquets permettant d'installer simplement tout ce qui fait la richesse de Linux ! Quel plaisir de pouvoir utiliser tous mes logiciels et scripts Linux quasiment directement sur mon Mac !!!! Lorsque l'on a que des produits Apple, quel plaisir aussi cette interaction, c'est fichtrement bien fait ! »
« Après 25 ans de Windows sous toutes les coutures, je suis passé sur iMac, la principale raison : ne plus m'énerver en faisant de l'ordinateur comme on dit » explique Alexvista « Et c'est vrai, montage vidéo en HD au top avec Final Cut Express, musique au top avec diffusion en Wi-Fi sur chaine Hi-Fi à 30 mètres de mon bureau, photos classées comme jamais avec diaporama diffusé sur Télé HD au salon et surtout, surtout, jamais de plantages. Voilà, ça fait 24 mois que je vis tranquille, et je ne me sens pas du tout enfermé dans l'univers Apple, Non j'y trouve tout ce dont j'ai besoin. Que du bonheur ».
Avis partagés
À ces témoignages largement positifs en répondent d'autres plus nuancés et quelques-uns (plus rares) où des lecteurs se disent prêts à retourner sur Windows. Parmi les difficultés constatées, mais qui ne remettent pas en cause ce choix d'Apple, il y a le profil trop faible des machines pour les joueurs « Souvent, pour des configurations de 1500€, on a une carte graphique bien trop légère pour du jeux vidéo. De plus les jeux ne tournent pas tous sur Mac OS X, on doit alors passer forcément par Windows et son Boot Camp… » constate benj059.
polop35 relativise la différence entre OS X et Windows. Il a passé une quinzaine d'années avec le second puis est venu sur Mac en suivant le sillon laissé par son iPhone et son iPad « Je dois dire que je suis assez partagé. Tout n'est pas si noir sous Windows et rose sur Mac OS X Lion. L'iMac est une belle machine et son OS propose des fonctionnalités que l'on ne retrouve pas sous Windows, c'est vrai, mais la réciproque l'est aussi.
Je trouve que le système est beaucoup trop fermé, limitant les possibilités de personnalisation (couleurs de l'interface en général et du Finder en particulier, changement des curseurs, etc). Toutes ces choses ont de l'importance pour moi, car contrairement à ce que j'ai pu lire dans le forum, ce n'est pas parce que tout est gris que l'on travaille mieux sous le prétexte que cela permettrait une meilleure concentration. Je pense au contraire que l'on est tout aussi productif, sinon plus, dans un environnement où l'on se sent bien. Pourquoi donc ne pas laisser cette liberté de personnalisation ? J'ai aussi déjà eu des plantages avec Lion, et Vista m'a toujours satisfait (je ne connais pas Windows 7). D'autre part, le choix en logiciels est plus réduit que sous Windows. Certains logiciels, par exemple PaperPort (gestion de documents) que j'utilisais beaucoup dans Vista, n'ont même pas leur équivalent sur Mac OS. ». En conclusion, pas de regret sur l'achat, mais pas d'adhésion aveugle non plus sur le thème du tout est blanc d'un côté, tout est noir de l'autre.
jerome_l qui se range dans la catégorie des utilisateurs heureux regrette toutefois la gestion mulitécran et plus encore son évolution récente dans Lion « Le fait d'avoir la barre des menus uniquement sur l'écran principal la rend assez lourde à utiliser lorsque la fenêtre se trouve sur l'écran secondaire (voir peut-être SecondBar, ndr), et Lion rend les choses pires avec son mode plein écran qui interdit une seconde application sur le second écran (ou une utilisation mixte plein écran d'un côté et fenêtré de l'autre), et qui régresse sur Mission Control, comparé à Exposé sur Snow Leopard (impossible de bouger une application d'un écran à l'autre sous Mission Control). »
Chez iJapan ce sont quelques applications qui passent mal « iTunes et Mail sont trop lourds, ces solutions sont de vraies usines à gaz. Ensuite la gestion des photos, même en utilisant iPhoto il est parfois appréciable de pouvoir accéder au fichier source sans avoir à ouvrir un paquet... (essayer avec Menu Fichier > Afficher dans le Finder, ndr). Trop de simplicité tue la simplicité, j'utilise iWork mais certaines fonctionnalités étant manquantes je me retrouve, ironie du sort, à utiliser Office. »
« J'ai encore du mal alors que j'ai mon MacBook Pro depuis près d'un an et demi maintenant » constate Francol qui apprécie l'interface, la facilité d'installation des applications, mais cale ailleurs « Déjà, la position des touches… c'est bête à dire, mais le point d'exclamation en haut je trouve cela assez peu pratique. Je suis sous Linux (ça joue certainement) et le gestionnaire de paquets est nettement plus simple et plus complet selon moi si je veux faire des installations pour développer. Sur Mac, il faut aller sur tous les sites pour télécharger les logiciels, sous Linux, un petit coup de gestionnaire et zou c'est réglé. L'absence du support NTFS en natif est très désagréable (mais sur Linux aussi). L'obligation de faire Pomme+Q pour quitter un logiciel me déplait aussi, pourquoi ne pas juste cliquer sur le bouton de fermeture, en quoi c'est mieux ? » Il cite aussi le Finder qu'il juge sévèrement comparé à un explorateur de fichier plus classique. Cet inconfort ainsi que des améliorations dans la gestion des fenêtres ou sur le multitouch côté Windows (le TouchPad de Logitech pour Windows ci-dessous) et Linux font que notre lecteur reprendrait du service dans le monde PC si c'était à refaire.
Avis enthousiastes chez les uns, partagés chez les autres ou constats de regrets ailleurs, les trois tonalités se retrouvent dans ces témoignages. Il y a cependant une autre forme de déception exprimée par XPR bigbos LION que l'on a pu entendre à différentes occasions, notamment dans nos réactions, mais surtout chez ceux qui ont été derrière Apple depuis toujours. Elle est relative à ce regain de popularité du Mac. Arrivé chez Apple en 2008 seulement, d'une famille pro-Windows, notre lecteur, aujourd'hui emballé par cet environnement, regrette déjà que l'on voit trop de Mac dans le paysage « Ce qui me fruste le plus quand je vois les parts de marché d'Apple, c'est que la rareté du Mac disparait. Il est courant que le train résonne du 'DONG' d'allumage, ce n'est tout simplement plus le même "Think Different". » Un tracas dont d'autres fabricants se satisferaient certainement…
Sur le même sujet :
Vous pouvez retrouver l'intégralité des témoignages dans le forum ouvert pour l'occasion.
- Les précédents témoignages lecteurs de MacGeneration
Pratique de l'iPhone ou de l'iPod, lassitude de bidouiller son ordinateur, séduction par le design, bouche à oreille sur la simplicité/stabilité/sécurité… les raisons pour abandonner son PC au profit de matériels Apple sont multiples dans les quelques 70 témoignages déposés. Un utilisateur de longue date du Mac, celui qui a connu les années où sa machine provoquait sarcasmes et quolibets, sourira à la lecture de certains messages. L'enthousiasme de ces "bleus" renvoie à nos propres débuts et montre à quel point ce qui est devenu commun pour un vétéran quasiment blasé peut passer pour extraordinaire chez d'autres.
Et pas besoin d'en appeler à des choses compliquées, ne serait-ce que les trackpads d'Apple sont cités comme des éléments différenciateurs. Dans la partie critique revient en général la question du prix, du temps d'adaptation pour se familiariser avec les codes d'OS X ou celle d'un équipement peu à même de satisfaire le gros joueur. Au-delà de cette synthèse, vous pouvez retrouver les réponses complètes dans le forum.
Passé sur Mac (mini) en 2009 alors qu'il n'avait qu'un iPhone comme matériel Apple, djpoulet explique avoir voulu faire quelque chose de plus utile avec son ordinateur « L'envie de devenir un utilisateur plutôt qu'un bidouilleur. Sur PC je faisais plein de choses qui me demandaient du temps et des connaissances techniques. Cela ne me posait pas de problème, mais je ne réalisais pas qu'au bout du compte, je passais surtout du temps à le démonter/remonter, le mettre à jour, trifouiller les entrailles du système pour installer des tweaks pas si utiles que ça… Ce qui m'a convaincu c'est la facilité et la robustesse du système d'exploitation de mon iPhone. Si un Mac marche aussi bien qu'un iPhone, il faut que je tente. J'ai investi dans un Mac mini pour en faire un media center avec Plex. La combinaison des deux était parfaite et c'est devenu très rapidement, ma source principale pour consommer des séries télé et des films. Avant j'utilisais ma Freebox ». Des premiers pas qui ont conduit, comme c'est souvent le cas, à des achats supplémentaires : iPad, nouvelles versions de l'iPhone et plus tard peut-être un MacBook Air. Le nouvel aficionados Apple peut très vite devenir un bon client désireux de rattraper son retard dans son équipement…
Un parcours assez similaire pour dr_alf qui se range également dans la catégorie des bricoleurs, il est venu sur Mac il y a deux ans « J'adorais assembler, désosser, optimiser, monter pièce par pièce. Au bout de 15 ans de bidouille, j'ai voulu avoir un système stable et fiable, et avec l'arrivée de ma 2eme fille j'allais devoir déplacer mon bureau dans le salon : il me fallait donc quelque chose de compact et design : ce fut le nouvel iMac de la fin 2009. Je n'avais aucune expérience sur Mac et avec un peu de documentation sur le net la transition s'est faite sans difficulté. »
Une migration avec son lot de bonnes surprises (ergonomie des logiciels et de l'OS, le silence, le SAV qui fut sollicité pour un remplacement de SuperDrive, le multitouch…) et quelques dos d'âne « Je n'ai pas trouvé d'équivalent à mon logiciel de ma station météo et à une application de gestion d'assurance-vie, j'ai donc décidé de m'en passer ». Il pointe aussi la dalle brillante, l'absence d'USB 3, d'eSata et de Blu-Ray ainsi qu'une disposition pas très pratique des connecteurs. Autre grief, l'obligation de fournir une carte de crédit pour créer son compte Apple « ça m'a fait drôle, cette impression d'être pris pour une vache à lait ». Pour autant il a « adhéré » à l'univers Mac. Après avoir ajouté un MacBook Air et un Apple TV à son équipement c'est l'iPhone qu'il a en ligne de mire.
« Enfin un trackpad qui soit suffisamment agréable à utiliser pour oublier la souris » écrit jerome_l, un élément de la machine (on l'ignore souvent lorsqu'on ne connaît que le Mac) qui n'est pas ménagé dans les critiques sur PC « Auparavant, les différents trackpad de mes portables étaient tous de qualité très insuffisante : pas assez sensibles, pas assez précis, trop petits. Avec mon MacBook Pro et grâce à BetterTouchTool j'ai pu immédiatement utiliser des gestes multitouch pour les actions les plus courantes, un gain de temps appréciable. Depuis, je n'ai plus de souris. ». Même constat de qualité sur le clavier comparé à celui d'un Dell, à la coque unibody « solide et superbe » et dans une certaine mesure pour l'écran.
Il y a ensuite un travail d'adaptation à l'environnement logiciel, dans sa globalité comme sur de petites actions de tous les jours « Il faut clairement un temps non négligeable d'adaptation: ça ressemble à un Unix par sa couche basse, mais la couche applicative Cocoa/Carbon est bien différente de la philosophie Unix classique à laquelle je suis habitué. On finit par prendre l'habitude des *.plist permettant de configurer finement certains services/applications, des commandes en ligne spécifique au Mac, et tout rentre dans l'ordre. On finit aussi bien vite à prendre l'habitude du Cmd + pour quitter une application, là où dans Windows ou Linux la fermeture d'une fenêtre provoque celle de l'application. Avec le recul, l'utilisation de l'OS se révèle infiniment plus plaisante que sous Windows ou Linux (tant Gnome que KDE). Le combo Exposé+Spaces/Mission Control devient vite indispensable, le multitouch est une réelle révolution dans mon utilisation quotidienne. Time Machine vaut à elle seule le switch vers le Mac, n'ayant pas son équivalent sous Windows en terme de puissance, de fonctionnalité et de transparence lors des sauvegardes. Cette Time Machine m'a déjà sauvé la mise bien des fois ! ».
Sparo qui est venu sur Mac il y a un an y voit l'avantage à retrouver d'emblée plusieurs outils UNIX « Contrairement à ce que j'ai pu lire dans les témoignages, je ne trouve absolument pas Mac OS X limité, je pense que les gens confondent 'limité' et 'ne fait pas fonctionner mon truc prévu pour XP'. Python, Perl installés d'origine sur le système d'exploitation, des gestionnaires de paquets permettant d'installer simplement tout ce qui fait la richesse de Linux ! Quel plaisir de pouvoir utiliser tous mes logiciels et scripts Linux quasiment directement sur mon Mac !!!! Lorsque l'on a que des produits Apple, quel plaisir aussi cette interaction, c'est fichtrement bien fait ! »
« Après 25 ans de Windows sous toutes les coutures, je suis passé sur iMac, la principale raison : ne plus m'énerver en faisant de l'ordinateur comme on dit » explique Alexvista « Et c'est vrai, montage vidéo en HD au top avec Final Cut Express, musique au top avec diffusion en Wi-Fi sur chaine Hi-Fi à 30 mètres de mon bureau, photos classées comme jamais avec diaporama diffusé sur Télé HD au salon et surtout, surtout, jamais de plantages. Voilà, ça fait 24 mois que je vis tranquille, et je ne me sens pas du tout enfermé dans l'univers Apple, Non j'y trouve tout ce dont j'ai besoin. Que du bonheur ».
Avis partagés
À ces témoignages largement positifs en répondent d'autres plus nuancés et quelques-uns (plus rares) où des lecteurs se disent prêts à retourner sur Windows. Parmi les difficultés constatées, mais qui ne remettent pas en cause ce choix d'Apple, il y a le profil trop faible des machines pour les joueurs « Souvent, pour des configurations de 1500€, on a une carte graphique bien trop légère pour du jeux vidéo. De plus les jeux ne tournent pas tous sur Mac OS X, on doit alors passer forcément par Windows et son Boot Camp… » constate benj059.
polop35 relativise la différence entre OS X et Windows. Il a passé une quinzaine d'années avec le second puis est venu sur Mac en suivant le sillon laissé par son iPhone et son iPad « Je dois dire que je suis assez partagé. Tout n'est pas si noir sous Windows et rose sur Mac OS X Lion. L'iMac est une belle machine et son OS propose des fonctionnalités que l'on ne retrouve pas sous Windows, c'est vrai, mais la réciproque l'est aussi.
Je trouve que le système est beaucoup trop fermé, limitant les possibilités de personnalisation (couleurs de l'interface en général et du Finder en particulier, changement des curseurs, etc). Toutes ces choses ont de l'importance pour moi, car contrairement à ce que j'ai pu lire dans le forum, ce n'est pas parce que tout est gris que l'on travaille mieux sous le prétexte que cela permettrait une meilleure concentration. Je pense au contraire que l'on est tout aussi productif, sinon plus, dans un environnement où l'on se sent bien. Pourquoi donc ne pas laisser cette liberté de personnalisation ? J'ai aussi déjà eu des plantages avec Lion, et Vista m'a toujours satisfait (je ne connais pas Windows 7). D'autre part, le choix en logiciels est plus réduit que sous Windows. Certains logiciels, par exemple PaperPort (gestion de documents) que j'utilisais beaucoup dans Vista, n'ont même pas leur équivalent sur Mac OS. ». En conclusion, pas de regret sur l'achat, mais pas d'adhésion aveugle non plus sur le thème du tout est blanc d'un côté, tout est noir de l'autre.
jerome_l qui se range dans la catégorie des utilisateurs heureux regrette toutefois la gestion mulitécran et plus encore son évolution récente dans Lion « Le fait d'avoir la barre des menus uniquement sur l'écran principal la rend assez lourde à utiliser lorsque la fenêtre se trouve sur l'écran secondaire (voir peut-être SecondBar, ndr), et Lion rend les choses pires avec son mode plein écran qui interdit une seconde application sur le second écran (ou une utilisation mixte plein écran d'un côté et fenêtré de l'autre), et qui régresse sur Mission Control, comparé à Exposé sur Snow Leopard (impossible de bouger une application d'un écran à l'autre sous Mission Control). »
Chez iJapan ce sont quelques applications qui passent mal « iTunes et Mail sont trop lourds, ces solutions sont de vraies usines à gaz. Ensuite la gestion des photos, même en utilisant iPhoto il est parfois appréciable de pouvoir accéder au fichier source sans avoir à ouvrir un paquet... (essayer avec Menu Fichier > Afficher dans le Finder, ndr). Trop de simplicité tue la simplicité, j'utilise iWork mais certaines fonctionnalités étant manquantes je me retrouve, ironie du sort, à utiliser Office. »
« J'ai encore du mal alors que j'ai mon MacBook Pro depuis près d'un an et demi maintenant » constate Francol qui apprécie l'interface, la facilité d'installation des applications, mais cale ailleurs « Déjà, la position des touches… c'est bête à dire, mais le point d'exclamation en haut je trouve cela assez peu pratique. Je suis sous Linux (ça joue certainement) et le gestionnaire de paquets est nettement plus simple et plus complet selon moi si je veux faire des installations pour développer. Sur Mac, il faut aller sur tous les sites pour télécharger les logiciels, sous Linux, un petit coup de gestionnaire et zou c'est réglé. L'absence du support NTFS en natif est très désagréable (mais sur Linux aussi). L'obligation de faire Pomme+Q pour quitter un logiciel me déplait aussi, pourquoi ne pas juste cliquer sur le bouton de fermeture, en quoi c'est mieux ? » Il cite aussi le Finder qu'il juge sévèrement comparé à un explorateur de fichier plus classique. Cet inconfort ainsi que des améliorations dans la gestion des fenêtres ou sur le multitouch côté Windows (le TouchPad de Logitech pour Windows ci-dessous) et Linux font que notre lecteur reprendrait du service dans le monde PC si c'était à refaire.
Avis enthousiastes chez les uns, partagés chez les autres ou constats de regrets ailleurs, les trois tonalités se retrouvent dans ces témoignages. Il y a cependant une autre forme de déception exprimée par XPR bigbos LION que l'on a pu entendre à différentes occasions, notamment dans nos réactions, mais surtout chez ceux qui ont été derrière Apple depuis toujours. Elle est relative à ce regain de popularité du Mac. Arrivé chez Apple en 2008 seulement, d'une famille pro-Windows, notre lecteur, aujourd'hui emballé par cet environnement, regrette déjà que l'on voit trop de Mac dans le paysage « Ce qui me fruste le plus quand je vois les parts de marché d'Apple, c'est que la rareté du Mac disparait. Il est courant que le train résonne du 'DONG' d'allumage, ce n'est tout simplement plus le même "Think Different". » Un tracas dont d'autres fabricants se satisferaient certainement…
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