Apple : 330.000 $ de lobbying
Aux États-Unis, le lobbying est presque institutionnalisé, mais pas pour autant sauvage : l'auto-régulation théorique est en fait limitée et encadrée par le Lobbying Disclosure Act de 1995, qui impose une plus grande transparence. Les sociétés qui font usage d'argent pour défendre leurs intérêts doivent établir un rapport trimestriel listant les dépenses et les raisons de ces dépenses, et Apple n'y coupe pas. Au deuxième trimestre de cette année, la firme de Cupertino a ainsi dépensé 330.000 $ pour défendre sa vision de l'usage de l'informatique dans l'éducation.
Apple est ainsi intervenue auprès du Sénat, de la Chambre des Représentants et du Ministère de l'Éducation au sujet du American Recovery and Reinvestment Act de 2009, plus connu sous son nom de plan de relance, qui a attribué une partie des 787 milliards de dollars à la modernisation des écoles et notamment à leur équipement informatique. Apple s'est aussi impliqué dans l'attribution des budgets éducatifs : il ne faut pas oublier le poids des marchés de l'éducation dans l'activité d'Apple.
Les dépenses d'Apple en la matière sont néanmoins en baisse : la firme de Cupertino avait dépensé 390.000 $ l'an dernier à la même période, et 560.000 $ au premier trimestre 2010. Elle reste néanmoins un nain dans le domaine : en 2009, 3,5 milliards de dollars ont été dépensés en lobbying, l'AmCham (fédération commerciale d'entreprise forte de 3 millions d'adhérents) ayant dépensé 145 millions de dollars, ExxonMobil (société pétrolière connue sous le nom d'Esso en France, première capitalisation boursière au monde) ayant dépensé 27 millions de dollars. Dans le monde de l'informatique, Google a dépensé 4 millions, Microsoft 7 millions, alors que dans le même temps, Apple n'avait dépensé que 1,5 million de dollars (lire : Apple : pas un adepte du lobbying ).
Apple est ainsi intervenue auprès du Sénat, de la Chambre des Représentants et du Ministère de l'Éducation au sujet du American Recovery and Reinvestment Act de 2009, plus connu sous son nom de plan de relance, qui a attribué une partie des 787 milliards de dollars à la modernisation des écoles et notamment à leur équipement informatique. Apple s'est aussi impliqué dans l'attribution des budgets éducatifs : il ne faut pas oublier le poids des marchés de l'éducation dans l'activité d'Apple.
Les dépenses d'Apple en la matière sont néanmoins en baisse : la firme de Cupertino avait dépensé 390.000 $ l'an dernier à la même période, et 560.000 $ au premier trimestre 2010. Elle reste néanmoins un nain dans le domaine : en 2009, 3,5 milliards de dollars ont été dépensés en lobbying, l'AmCham (fédération commerciale d'entreprise forte de 3 millions d'adhérents) ayant dépensé 145 millions de dollars, ExxonMobil (société pétrolière connue sous le nom d'Esso en France, première capitalisation boursière au monde) ayant dépensé 27 millions de dollars. Dans le monde de l'informatique, Google a dépensé 4 millions, Microsoft 7 millions, alors que dans le même temps, Apple n'avait dépensé que 1,5 million de dollars (lire : Apple : pas un adepte du lobbying ).