RGPD : comment Bruxelles et la CNIL précarisent le web

Christophe Laporte |

En voulant protéger les données personnelles des internautes, l'Union européenne et la CNIL remettent en cause le principal pan de l'économie du web. Si l'objectif est on ne peut plus louable, les moyens pour y arriver risquent de faire des victimes collatérales. Ces perdants du RGPD ne seront sûrement pas les multinationales publicitaires… On fait le tour de cette problématique qui affecte aussi directement MacGeneration.

L’Union européenne a toujours eu une passion pour les cookies. Cela a commencé en 2009 avec la directive 2009/136/CE incluse dans ce qui était appelé à l’époque le « Paquet Télécom ». Celle-ci visait à renforcer l’obligation d’information des internautes sur l'utilisation de leurs données personnelles (par le biais des cookies) et à réformer leur prise de consentement. Cette directive fut transposée dans le droit français en 2011, mais elle n’a eu des conséquences dans la vie des internautes qu’à partir de 2013, au moment où la CNIL a expliqué comment mettre ces nouvelles dispositions en application et a promis des contrôles réguliers.

Conséquence pour les internautes : l’apparition systématique d’un message informatif un rien lassant, qui aux yeux de certains polluaient autant l’espace que les bannières publicitaires. Mais c’était un premier pas vers une prise de conscience plus importante concernant les enjeux des données privées aussi bien de la part des internautes que des législateurs.

Les premiers bandeaux cookies

Avant d’aller plus loin dans ce rapide historique, je me permets d’insister sur le fait que c’est une excellente chose que les internautes puissent avoir le contrôle sur les données qu’ils diffusent volontairement ou non sur le réseau.

Dans l'enfer des cookies…

Mais le vrai big-bang a eu lieu avec le fameux règlement général sur la protection des données (RGPD) en 2018. Le RGPD poursuit au moins deux objectifs : le premier consiste à accroitre la protection des personnes concernées par un traitement de leurs données à caractère personnel. Le second, au moins aussi ambitieux que le premier, est de responsabiliser les acteurs de ce traitement. Hasard du calendrier, l'adoption de la loi adaptant le droit français au RGPD est intervenue quelques semaines après le scandale Cambridge Analytica.

Depuis sa mise en oeuvre, le RGPD a permis entre autres aux internautes de savoir précisément quelles données sont collectées par tel ou tel service, d’avoir accès à toutes les données personnelles que possèdent un service sur eux, ou encore de faire effacer rapidement leurs données.

Dans la vie de tous les jours, la mise en place du RGPD a eu une conséquence peut-être plus fâcheuse pour les internautes : l’apparition quasi constante d’une nouvelle fenêtre — bien plus grande que l'ancien bandeau dédié aux cookies — lors du chargement d’un nouveau site demandant en quelque sorte la politique à appliquer en matière de données personnelles. Cette fenêtre appelée CMP (pour Consent Management Platform ou en bon français Plateforme de gestion du consentement) est devenue le nouveau tue-l’amour du web.

Une CMP qu'on ne peut pas rater

Se voulant simples, elles sont en fait souvent complexes et accompagnées d’un verbiage aussi clair que n’importe quel contrat de licence utilisateur d’un produit informatique. Pire, elles sont bêtes. Vous refusez que l’on stocke la moindre chose sur vous et vous vous énervez que cette CMP s’affiche systématiquement ? C’est normal, on a le droit de ne rien savoir sur vous, donc le système tente sa chance à chaque fois, des fois que… Et puis, il y a aussi ce chevalier blanc de Safari qui, au nom de votre vie privée, se décide soudainement d’effacer quelques cookies, dont celui de la CMP, qui réapparaitra donc lors de votre prochain passage.

Pour en finir avec ce court historique, le 1er avril a marqué une nouvelle étape dans l’histoire du RGPD en France qui a mis le feu aux poudres, tout particulièrement pour les sites vivants de la publicité. Depuis le début du mois, il doit être aussi facile pour l'utilisateur de refuser les cookies que de les accepter. Cette obligation ne date pas d’hier à vrai dire, mais c’est à compter de cette date que la CNIL a annoncé son intention de s’attaquer au portefeuille des éditeurs récalcitrants.

Là où l’internaute avait souvent le choix dans la CMP entre donner son consentement ou le personnaliser, maintenant il peut — si le site est en conformité avec la loi — refuser en un clic tous les cookies, à l’exception de certains dispositifs sous conditions comme la mesure d’audience.

Les recommandations d'application du RGPD de la CNIL sont plus strictes que dans les autres pays européens à l'heure actuelle. Si vous naviguez sur des sites italien, allemand, espagnol, belge ou encore néerlandais, vous verrez qu'il n’y a pas (encore) de bouton « tout refuser » aussi en avant que le bouton « tout accepter ». Bien que plus strictes qu'ailleurs, les recommandations de la CNIL ne font que suivre la lettre et l'esprit du RGPD. Autrement dit, la France a pris de l'avance sur ses voisins.

L’application du RGPD quoi qu’il en coûte !

Que signifie concrètement le fait d’appuyer sur le bouton « Tout refuser » ? Dans l’état actuel des choses, l'industrie publicitaire ne sait pas travailler sans cookies. Il n’y a pas de véritable alternative à ce jour. Appuyez sur « Tout refuser », et vous aurez un site quasiment comme si vous aviez installé un bloqueur de publicité.

Cela revient de fait, pour le moment, à rendre inopérants les serveurs de publicité aussi bien pour des opérations de base, comme faire en sorte que vous ne voyiez pas en permanence la même pub (de manière à ce qu’elle soit le plus efficace possible, ce que l’on appelle le capping), que pour vous afficher des publicités de vélo parce que Google ou Facebook a bien compris que vous étiez intéressé par le sujet.

On peut très bien être contre la publicité — certains membres influents de l’équipe de développement de Safari ne s’en cachent pas —, mais il convient de réfléchir aux conséquences. En l'état, le nombre de refus augmente mécaniquement et de nombreux sites web vont connaitre une baisse importante de chiffre d’affaires.

Tim Cook a beau jeu de dire que la publicité numérique va continuer de prospérer. Les différents mécanismes mis en place pour bloquer le tracking dans Safari ont eu des conséquences importantes. Un utilisateur sous Chrome rapporte 60 % plus qu’un utilisateur sous Safari… Et dans le monde de la publicité mobile, le nouvel encadrement du suivi d’iOS 14.5 va faire encore baisser les rentrées publicitaires. Au passage, Apple fait quand même preuve d’un sacré cynisme. Alors que son nouveau système pénalise de nombreuses régies publicitaires, elle profite de l’occasion pour introduire un nouveau format d'annonces dans l’App Store. Nul doute que les régulateurs apprécieront cette étrange coïncidence.

Heureusement, les choses ne sont pas figées. Google a fait part de son intention de mettre fin à l’utilisation des cookies tiers dans son navigateur en 2022. Les technologies vont évoluer et il sera, j’imagine, possible à terme de proposer aux internautes des publicités à la fois pertinentes et plus respectueuses de la vie privée. Mais la France a mis le doigt dans un engrenage alors que personne n’est prêt… Pourquoi vouloir passer à la vitesse supérieure alors que l’on ne dispose pas d’autres outils technologiques qui permettent aux éditeurs de travailler et d’avoir des solutions compatibles RGPD tout en conservant un certain niveau de rentabilité ?

À qui profite vraiment la situation ?

C’est tout le problème de cette affaire… Cela pose des questions de fond qui ne sont sans doute pas assez mises en avant sur la place publique. L’Europe est en pointe en matière de protection des données. On l’a dit et on le répète, c’est une très bonne chose. Mais l’est-elle philosophiquement ou parce que le « crime » profite à des sociétés étrangères ? Serait-elle si agressive si Google et Facebook étaient des sociétés basées à Bruxelles, Munich ou Paris ?

La question en va de même d’ailleurs pour Apple. Pour Tim Cook, la question de la vie privée est quasiment inscrite dans les gènes d’Apple. Est-ce réellement le cas ? Ou est-ce une manière d’affaiblir des concurrents comme Facebook ou Google ? Rendre le web moins rentable ou plaisant n’est-il pas une façon pour Cupertino de renforcer son modèle applicatif et sa poule aux oeufs d’or qu’est l’App Store ? Faut-il oublier qu’Apple a essayé de se lancer sans succès sur le juteux marché publicitaire de la publicité mobile avant de se faire le chantre de la vie privée ?

iAd a été présenté par Steve Jobs en 2010. Image Apple / MacGeneration

Le rôle de Google est également questionnable. Comment se fait-il que le numéro 1 de la publicité sur internet traîne tant à s’adapter d’une manière ou d’une autre à la législation européenne ? Est-ce une volonté de pourrir la situation dans son bras de fer avec Bruxelles ? FloC, la solution en gestation de Google soi-disant plus respectueuse de la vie privée et qui fait polémique, n’est pas à l’heure actuelle compatible avec le RGPD.

Je lis souvent dans les commentaires des réactions du type « c’est bien fait pour ces publicitaires, ils l’ont bien cherché ». Mais d’expérience, il y a fort à parier que les entreprises qui parviennent à se tirer le mieux de ce mauvais pas, ce sont les Google et autres Facebook. Ce sont ces entreprises qui possèdent le plus de data sur les internautes, qui disposent des plateformes les plus puissantes (qui leur permettent de collecter ces data et de tracer les internautes sans cookies) et qui emploient à la fois les meilleurs développeurs et les meilleurs avocats.

Si l’ambition de la Commission européenne derrière ces décisions est de tenter d’affaiblir les GAFA, c’est sans doute un combat perdu d’avance… Quand Apple a commencé fin 2017 à s’attaquer de manière frontale aux traqueurs, quelle société a le plus pâti de ces changements ? Criteo, la société française spécialiste dans le domaine, ou Alphabet (Google), le champion de la publicité en ligne ? Une simple étude des cours de bourse permet d'avoir la réponse.

La courbe qui monte représente la progression de l'action Google ces cinq dernières années. En consultant celle en dessous de Criteo, on peut dater précisément le début des ennuis pour la société française.

L’encadrement du pistage dans iOS 14.5 pourrait aboutir au même résultat. Parti en guerre contre ce dispositif, Mark Zuckerberg a fait plus ou moins volte-face. Non, il n’a pas changé d’avis sur le fond de l’affaire, mais il pense finalement que la mise en place de ce mécanisme pourrait finalement rendre service à son groupe.

À la fin, ce sont les éditeurs de sites qui vont pâtir de tout cela et par extension ce sont aussi les internautes qui vont payer les pots cassés : ils ne seront sans doute pas ravis de voir le web se transformer chaque jour un peu plus en super péage. La transformation a déjà commencé : de plus en plus de médias comptent partiellement ou exclusivement sur les abonnements alors que le marché publicitaire devient toujours plus un terrain miné. Après le ras-le-bol de la pub, c'est le ras-le-bol des abonnements qui guette les internautes, et ça, un bloqueur de pub ne peut rien y faire.

À l'heure où nous écrivons ces lignes, Google est clairement hors-la-loi, car il ne permet pas de refuser simplement la collecte de données !

Comment rétablir la confiance entre les internautes et les sites ?

Pendant des années, les internautes étaient dépendants des sites — en fait surtout des régies publicitaires — en matière de traitement des données personnelles. Ils n’avaient pas conscience de l’importance de leurs données et aucun outil pour les gérer.

On est arrivé à une situation diamétralement opposée. Même les outils de base pour permettre le bon fonctionnement de la publicité en ligne ne marchent pas dans le cadre du RGPD. La mise en place de ces nouveaux mécanismes est synonyme de perte de revenus pour les éditeurs, sans parler du coût d'installation et de maintenance qui n’est pas négligeable. Et si le RGPD a permis aux internautes de prendre conscience de l’importance de ces données, il a également instauré chez certains un sentiment de paranoïa, que les interfaces boiteuses des CMP n’ont fait que renforcer.

Alors que faire pour à la fois concilier une meilleure protection des données personnelles avec une publicité de qualité qui soit rentable pour les médias qui la diffusent ? Il y a deux idées que l’on aimerait mettre en avant.

- Pour une CMP unique et centralisée dans le navigateur

La mise en place de certains dispositifs liés au RGPD a couté à une petite société comme MacGeneration plusieurs dizaines de milliers d’euros, si l’on prend en compte le temps passé à :

  • appréhender le RGPD, comprendre les enjeux, se former, demander des conseils …
  • adapter nos applicatifs à la législation, s’assurer que les mécanismes mis en place fonctionnent comme ils doivent, tester les différentes CMP (dont beaucoup ont la particularité de mal fonctionner avec Safari), mettre en place de nouvelles procédures…

Au fil des mois, le RGPD est devenu en interne un sujet récurrent et surtout chronophage. Et des dizaines de milliers d’entreprises auraient sans doute gagné du temps et de l’argent si ce sujet avait été traité de manière plus centralisée.

Alors que Firefox et Safari consacrent une part importante de leurs préférences et réglages à la vie privée, pourquoi n’intègrent-ils pas une interface où chaque internaute pourrait gérer ses préférences en matière de vie privée une fois pour toutes ? Le tout dans une interface simple, claire et pédagogique ?

On pourrait très bien imaginer les réglages RGPD dans Confidentialité par exemple !

Lorsque l’utilisateur se connecterait à un site, il expliciterait ainsi clairement les informations qu’il est prêt ou non à divulguer au site. C’est moins de travail pour les éditeurs, et pour les internautes c’est la fin du clic clic à chaque fois qu’ils se rendent sur un nouveau site. Voilà ce qu’aurait dû faire Apple si elle avait voulu montrer qu’elle peut apporter des solutions dans ce domaine. Et sinon voilà ce que Bruxelles aurait dû imposer aux éditeurs de navigateurs web.

- Redonner à l’internaute le contrôle et l’usage de ses données

Depuis le début de cet article, nous n’avons de cesse d’expliquer que nos données ont une valeur. Jusqu’à présent, les Big Tech trouvaient un moyen de capturer vos données et de les exploiter en vous donnant accès à un service. Mais le deal tacite n’est pas juste. Ces plates-formes tirent de vos données une valeur bien plus importante que le service fourni.

Dès lors, pourquoi ne pas mettre un prix derrière celles-ci ? C’est l’idée soutenue depuis plusieurs années déjà par le think tank Generation Libre. Facebook est intéressé par vos données personnelles, alors vous décidez de « confier » les données dont vous autorisez l'exploitation et outre l’accès à ce service, Facebook vous paie. À l’inverse, vous ne voulez confier aucune donnée, c’est possible, mais dans ce cas, vous payez pour utiliser ce service…

Pour Génération Libre, la mise en place d’un tel mécanisme permettrait également de résoudre en partie le problème de la taxation des GAFA à l’échelle européenne. La vente des données serait assujettie à la TVA…

Des médias prêts à tout pour garder leurs cookies

Mais revenons maintenant à des choses plus terre à terre. Depuis le 1er avril, beaucoup de sites se sont mis en conformité avec les demandes de la CNIL. Certains ont expérimenté des approches « originales ». Sur ZDNet, pendant quelques jours, si vous cliquiez sur le bouton « Tout refuser », le site n’affichait plus les articles en entier et vous demandait de vous inscrire.

Plusieurs sites du groupe Webedia adoptent encore aujourd'hui une stratégie assez cavalière. Allociné vous demande de choisir entre une formule gratuite avec cookies et une formule sans cookies à 2 € par mois (avec de la publicité non ciblée !). Un message que l’internaute non averti aura bien du mal à appréhender. Même topo sur jeuxvideo.com.

Envie de cuisiner autre chose que des cookies ? Marmiton vous invitera aussi à vous abonner un mois pour trouver la recette de vos rêves. Pour beaucoup, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Dans un secteur où les marges sont faibles et où les bloqueurs de publicité ont déjà fait pas mal de dégâts, cela met inévitablement des sites en position délicate.

Quel impact pour MacGeneration ?

À notre petit niveau, nous avons également pu mesurer les répercussions de ce changement. En fonction des sites, le taux de consentement a chuté en moyenne de 15 à 20 %. Dit autrement, le chiffre d’affaires généré par Google sur nos sites connait une baisse à deux chiffres à peu près du même ordre. On ne vous cache pas que c’est un rien démoralisant. Mais le web est fait de défis, et nous ferons tout pour les relever.

Chaque jour, on se rend compte de la bonne idée que nous avons eu de lancer notre abonnement le Club iGen. Elle permet de régler toutes ces affaires de vie privée (notre site ClubiGen.fr est dépourvu de publicité et de traqueurs) et de nous centrer sur ce qui compte le plus, à savoir proposer le meilleur contenu possible. Jusqu’à présent, cela nous a plutôt réussi puisque vous êtes plus de 6 700 à nous suivre et nous vous en remercions… Alors si vous aimez notre travail et que vous n’avez pas rejoint encore le Club, c’est le moment !

Malgré tout, nous restons dépendants de la publicité. Et surtout, nous avons toujours envie de proposer « gratuitement » une partie de notre contenu. Mais est-ce qu'à terme cette réglementation ne va pas contrecarrer cette envie ? Est-ce qu’inconsciemment on va faire bouger le curseur entre contenu gratuit et contenu payant ? On n’en sait rien à vrai dire… Mais si la monétisation d’un article baisse fortement, il nous faudra avoir une profonde réflexion sur notre offre.

Si nous avons décidé de publier ce billet, c’est parce que quelque part on a l’impression de vivre une énorme injustice. D’autre part, parce que c’est un sujet relativement tabou dans les médias. Encore une fois, il est plus aisé de taper sur les Big Tech que d’expliquer une situation où les tenants et les aboutissants sont nombreux. Bref, si on l’a fait, c’est aussi pour que vous soyez tous au courant du contexte global et que vous agissiez en connaissance de cause lorsque vous croisez une CMP, que ce soit sur l’un de nos sites ou ailleurs sur le web.

Parce que beaucoup nous le demandent, nous publierons prochainement un article expliquant les différents changements que nous avons effectués ces derniers mois en matière de RGPD. Le web, tel que nous l’avons connu, avec ses qualités et ses défauts, est en danger. Le tout gratuit est peut-être en train de disparaitre, pour le meilleur et pour le pire…

avatar marenostrum | 

je trouve l'article complotiste.

avatar Fanoo | 

Le Canard Enchaîné est un des rares titre de la presse qui fait des bénéfices, SANS AUCUNE PUBLICITÉ.
Juste avec les abonnements, et les ventes au numéro.

On a envie de lire ? On paye.

Si on aime la pub, on lit Paris-BoumBoum.

Simple, logique, vertueux et efficace.

La pub non souhaitée, non merci.
C’est valable pour tout le monde, et pour MacG aussi.

Le bon moyen pour gagner sa vie,
c’est d’avoir des clients,
Et le meilleur moyen d’avoir des clients,
c’est d’avoir de bons produits.

Cela est valable pour le journalisme aussi.

avatar YetOneOtherGit | 

@Fanoo

"Le Canard Enchaîné est un des rares titre de la presse qui fait des bénéfices, SANS AUCUNE PUBLICITÉ. "

« Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre. »

On ne peut pas faire d’une belle exception une source de règle générale.

Si l’approche du Canard était une panacée il y a bien longtemps qu’il aurait été copié.

Cette situation est le fruit d’un grand nombre de spécificités et au passage le modèle touche aujourd’hui ces limites : le lectorat du Canard ne cesse de vieillir, il y a fort heureusement une incroyable trésorerie et il faudra du temps, mais à un horizon lointain le Canard sera condamné à se réinventer ou à périr.

avatar Fanoo | 

@YetOneOtherGit

Quel rapport ?
On parle d’un canard , pas des poissons volants…

En attendant que le Canard Enchainé périsse, (lui qui a déjà une ancienneté de 105 ans…), les petits jeunes de la presse , même numérique, pourraient peut être s’inspirer de son modèle, qui - lui - a fait ses preuves :

Des infos qu’on ne trouve pas ailleurs,
Et qu’on paye pour lire,
Sans l’interférence néfaste d’une pollution publicitaire

On verra si Paris-BoumBoum survivra longtemps …

avatar YetOneOtherGit | 

@Fanoo

"Quel rapport ?
On parle d’un canard , pas des poissons volants…"

Le rapport c’est qu’on ne peut pas tirer de conclusions de portée générale d’un cas extrêmement particulier d’où l’usage de l’excellent dialogue d’Audiard que porte merveilleusement Jean Gabin dans Le Président et qui illustre de façon imagée cette évidence.

Étonnant que tu ne vois pas le rapport qui me semble pourtant évident.

Tu ne vois vraiment pas ce qu’il y a d’inepte à tirer des leçons de portée générale à partir d’un cas quasi unique ? 😳😳😳

avatar appleadict | 

@YetOneOtherGit

Le Canard n'est pas un cas unique.

Avant internet, la presse spécialisée se trouvait en kiosque, en achat au numéro. On pouvait s'abonner bien sur. A l'époque, les contraintes de fabrication, logistiques et de distribution ne permettaient pas de vendre à l'article.

Aujourd'hui internet offre cette souplesse. D'ailleurs certains éditeurs vendent des livres au chapitre (manning, o'reilly aussi je crois).

Et pendant longtemps, les auteurs de SF publiaient leurs écrits chapitre par chapitre dans des revues spécialisées.

Le modèle de l'abonnement est certes plus simple puisqu'il donne de la visibilité. Et la pub assure un revenu récurrent. Mais ce ne sont pas les seuls modes de financement.

avatar YetOneOtherGit | 

@appleadict

"Le Canard n'est pas un cas unique."

Et pourtant dans la presse il n’y strictement rien en France avec cette structure de bilan et de très loin.

avatar appleadict | 

@YetOneOtherGit

Je ne connais pas la structure de bilan du Canard.
Je voulais simplement souligner qu'il y a d'autres publications qui reposent sur l'abonnement exclusivement, et qui sont sans pub.

avatar YetOneOtherGit | 

@appleadict

"Je ne connais pas la structure de bilan du Canard. "

Nous étions parti sur le fait totalement atypique que le Canard réussisse à avoir une santé économique incomparable depuis bien longtemps sans faire appel à la publicité ce qui est absolument atypique. 😉

avatar YetOneOtherGit | 

@appleadict

"Je voulais simplement souligner qu'il y a d'autres publications qui reposent sur l'abonnement exclusivement, et qui sont sans pub."

Yep elles sont relativement nombreuses mais de plus en plus fragiles et cibles en général des niches de marché où le coûts sont faibles.

nous sommes là sur des cas très difficilement généralisable plus encore en un temps où l’accès à l’informions est totalement démonétisée pour une grande part de la population et une très grande part des générations montantes.

avatar YetOneOtherGit | 

@appleadict

"Le modèle de l'abonnement est certes plus simple puisqu'il donne de la visibilité. Et la pub assure un revenu récurrent. Mais ce ne sont pas les seuls modes de financement."

Si tu as un modèle de large monétisation de l’information sur le web ta fortune est faite 🤑👍

avatar appleadict | 

@YetOneOtherGit

il ne me semble pas avoir dit que j'avais un modèle de "large monétisation " ...

en revanche, avant internet, les publications spécialisées arrivaient à vivre, il n'y a pas de raison que ca ne puisse plus être le cas aujourd'hui. est-ce une source de "large monétisation " ? à priori, pas plus qu'avant le web.

maintenant c'est clair qu'en ne proposant qu'un abonnement annuel, les publications se privent du revenu des lecteurs qui ne sont intéressés que par quelques articles.

avatar YetOneOtherGit | 

@appleadict

“en revanche, avant internet, les publications spécialisées arrivaient à vivre, il n'y a pas de raison que ca ne puisse plus être le cas aujourd'hui.’

Tu n’a pas la vague sensation que l’explosion du web a très légèrement changé la donne 😳?

Et que ton avant internet (qui veut sans doute dire avant le web) n’a absolument pas de sens 😉

Tu imagines pouvoir décréter un retour en arrière?

En fait je ne vois pas où tu veux en venir avec tes références à une situation antérieure vers laquelle il semble très difficile de revenir.

avatar appleadict | 

@YetOneOtherGit

en lisant l'article, j'ai l'impression que c'est le RGPD (et donc le politique / la société) qui décrète un retour en arrière sur l'accès aux données personnelles

à partir de là, les sites peuvent se plaindre en espérant un retour en arrière... ou tenir compte de la nouvelle donne et faire avec moins de données personnelles, donc moins de revenus publicitaires.

la qualité permet généralement de monétiser un contenu par l'abonnement ou le paiement à l'article

accessoirement, la diminution des recettes publicitaires consécutive à la limitation de la captation des données personnelles devrait entrainer une disparition de nombre de sites qui apportent peu de valeur : qui veut payer pour du contenu sans valeur ?

avatar YetOneOtherGit | 

@appleadict

Merci d’expliciter ton point de vue, c’est maintenant beaucoup plus clair. 👍🙏

Il n’y aura pas de retour en arrière ou de disparition des modèles de financement via la publicité, simplement une évolution des pratiques et des outils mis en jeu dont les grands gagnants seront les majors de l’industrie qui pourront déployer de nouvelles approches plus sophistiquées.

avatar YetOneOtherGit | 

@Fanoo

"En attendant que le Canard Enchainé périsse, (lui qui a déjà une ancienneté de 105 ans…), les petits jeunes de la presse , même numérique, pourraient peut être s’inspirer de son modèle, qui - lui - a fait ses preuves :
Des infos qu’on ne trouve pas ailleurs,
Et qu’on paye pour lire,
Sans l’interférence néfaste d’une pollution publicitaire "

Je suis un lecteur fidèle du Canard depuis longtemps et connaît parfaitement la structure absolument atypique de son bilan tout comme son niveau vertigineux de trésorerie.

Cela ne change strictement rien au constat des difficultés qui attendent cette institution à long terme. 😎

avatar Fanoo | 

@YetOneOtherGit

Quelles sont donc les difficultés qui attendent le CE à long terme ?

avatar YetOneOtherGit | 

@Fanoo

"Quelles sont donc les difficultés qui attendent le CE à long terme ?"

Disparition du lectorat tout simplement, celui-ci ne cesse de vieillir et ne se renouvelle pas.

Après on peut espérer que la valorisation du travail journalistique sérieux redevienne à la mode au dépend du grand n’importe quoi conspirationistes et post vérité du net.

🥺

avatar cv21 | 

Sujet très intéressant tout comme l'article.

Effaçant régulièrement mes cookies, je fais parti de ceux qui apprécieraient de voir plus souvent le bouton tout refuser. L'idée de regrouper les RGPD dans les préférences du navigateur a peut-être des défauts mais effectivement si cela est possible ce serait peut-être un atout.

En clair, désolé mais je préfère le modèle de la presse payante ou du gratuit avec régie pub interne et sans collecte de données personnelles pour ciblage (ok pour les stats d'audience, performances). Le modèle décrit par ciblage pourrait trouver sa place mais il est devenu la norme.

La régie pub interne a un défaut... lorsque un produit du partenaire est nase. Avec la publicité externalisée, il y a moins de chance de se retrouver dans cette position ambiguë.

L'entreprise où je travaille a rencontré les mêmes difficultés. Un site fiable, son développement, les renouvellements et ajustements fréquents selon les tendances représentent un coût énorme. La mise en oeuvre des RGPD , et hop un billet de plus... Sans rentrer dans les détails (ce n'est pas mon boulot) pour la partie web, les campagnes sont réalisées en interne avec un ciblage géographique. Cela rapporte plus que les miettes des Ads de Google.

Vu la période, ce n'est peut-être pas le moment de se retrouver avec des chômeurs en plus en raison des baisses de revenus des entreprises dépendantes du ciblage. Il serait peut-être bon de laisser encore trainer cette période intermédiaire. Difficile d'avoir un point de vue définitif, juste en tant qu'utilisateur la collecte pour ciblage me semble trop fréquente. Les CMP m'aident à estimer leur fréquence.

avatar Simeon | 

J'apprécie l'équipe de Macg et je pourrais envisager de m'abonner pour les soutenir si jamais la viabilité du site était menacée.
Cela dit, je trouve la lecture de cet article passablement désagréable. La presse web a littéralement étouffé la presse papier spécialisée avec une proposition gratuite fondée sur la récolte invisible de données personnelles et a largement construit son succès sur l'ignorance d'une partie importante de son lectorat. Le fait que la plupart des gens refusent aujourd'hui d'être pistés montre bien que ce modèle économique était malsain depuis le départ.

Personnellement, je suis prêt à renoncer à une partie de l'offre aujourd'hui pléthorique de contenus souvent identiques pour ne pas être pisté.

avatar hugo16700 | 

Bravo pour cet article

avatar corben64 | 

@hugo16700

Bravo⁉️🤦‍♂️

avatar Effel006 | 

Pourquoi ne serait-ce pas aux annonceurs à s'adapter aux nouvelles technologies du web ? Quand c'était à leur avantage, les annonceurs ont beaucoup investi, et ils se sont un peu trop habitués à la facilité.

avatar marenostrum | 

parce que c'est pas un problème de technologies ou d'adaptation mais de restrictions administratives. les technologies permettent de tout faire, mais par des restrictions on laisse pas tout faire.
bref la technologie ne sert à rien dans ce cas. c'est juste un argument de vente ou ça ne sert que quelques boites (les quelques multinationales).
et puis ce n'est pas tout, mais tu dois le comprendre par toi-même le reste.

avatar raoolito | 

en effet rien est simple

@christophe
je vous propose de mettre en place une nouvelle formule d'abonnement sur trois ans, je suis certain que d'autres avec moi serons ravis de vous soutenir de cette manière également

Mut, wir sind bei dir!
comme on dit là-bas 😅

avatar alastorne | 

Votre article est édifiant. Vraiment une supper lecture ! Personnellement mon choix est fait, le web gratuit c’est fini ou presque, il n’y a plus qu’à sélectionner (avec choix) quelques sites de référence à qui l’on sera près à donner quelques euros au titre d’un abonnement mensuel ou annuel.
C’est le retour au modèle économique du magazine papier, sauf que l’acte d’achat ne se passe plus au kiosque à journaux, mais sur le web.
Retour à la case départ en version 2.0.
Et pourquoi pas après tout !

avatar _Lion04_ | 

@alastorne

Tout à fait d’accord avec toi 👍 Marre qu’on me trace sur le web. Je préfère payer quelques euros pour soutenir MacGeneration que me faire pister partout… Peut-être qu’à l’avenir MacGeneration sera dépourvu totalement de tracker sur le web et sur l’application mais proposera son contenu en payant.

avatar marenostrum | 

sauf que sans la pub vous ne pourrez pas suffire. sinon la presse écrite serait toujours vivante si les gens aimeraient payer autant que vous. et puis si tous les sites font pareil, où macG va repêcher les news ? il faut payer aussi pour les avoir.
ça devient un cercle vicieux.

avatar fabricelouis (non vérifié) | 

@alastorne

Bjr, d’accord avec toi. Effectivement.
Le principe de l’abonnement me convient, j’ai soutenu Mcg comme cela pdt qques mois, trouvant les articles de qualité. Je suis pret a retribuer le createur de l’article pour cela. Plutot que « me vendre », enfin mes données, en me faisant croire que c’est gratuit. Tout travail mérite salaire, comme ma vie privée n’est pas moneyable. C’est fondamental, presque philosophique.
Mais j’aime aussi pouvoir changer de crémerie, voir autre chose, et me faire ma propre synthèse/opinion.
En cela, pourquoi ne pas offrir au lecteur ponctuel la possibilité de payer à l’article?
Par ex, 5 ou 10 cts l’article, cela serait acceptable. Probablement économiquement viable, combiné avec les abo, et respectueux du lecteur, comme du journaliste.

avatar appleadict | 

@fabricelouis

pas bête le paiement à l'article, il suffit d'un "forfait de xx articles" et le tour est joué pour ceux qui trouvent l'abonnement annuel MacG trop onéreux mais qui veulent quand même une info de qualité.

après, les journalistes de MacG ne sont pas payés à l'article (enfin j'imagine) 🤔😉 ... et ils ont aussi besoin de remplir l'assiette tous les jours, d'autant que la qualité demande du travail dans la durée !!

avatar Lucas | 

@appleadict

Oui je comprends que certains préfèreraient payer à l’article, mais justement, les journalistes ont le même loyer et les factures tous les mois, et ont donc besoin d’un revenu régulier pour vivre… on a arrêté les salaires/emplois à la journée et c’est positif pour tout le monde ! Alors les articles à l’unité c’est quand même assez risqué et misérable… Surtout que pour les lecteurs ce serait aussi un cauchemar de sortir sa carte bleue 15 fois d’affilée… Et j’imagine qu’en période de WWDC/Keynotes ça se précipiterait et le reste de l’année tomberait…

Ou alors dans le contexte d’un abonnement Apple News+ / Cafeyn / Europresse qui versent globalement aux médias qui peuvent donc lisser les entrées et que les gens paieront toute l’année même en dehors des élections / keynotes !

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@Lu Canneberges

C'est clair sue MacG a des charges mensuelles, comme tout un chacun.

Mais comment faisait la presse spécialisée à l'époque où les magazines pouvaient s'acheter à l'unité dans les kiosques ?... Et pourtant à l'époque les charges étaient également présentes (journalistes, tirage, distribution, ...)

Le modèle de vente à l'article devrait donc être possible. Après, à MacG d'inventer une formule adaptée, par exemple des forfaits avec des tarifs dégressifs ...

avatar CorbeilleNews | 

« il convient de réfléchir aux conséquences »

Ne fallait-il pas y penser avant : ce message s’applique bien entendu à ceux qui vivent de la publicité et en on fait un usage abusif 🤑🤑🤑

« Au passage, Apple fait quand même preuve d’un sacré cynisme. Alors que son nouveau système pénalise de nombreuses régies publicitaires, elle profite de l’occasion pour introduire un nouveau format d'annonces dans l’App Store. Nul doute que les régulateurs apprécieront cette étrange coïncidence. »

Apple est experte en la matière, je n’en achète plus pour son double discours 🥱

avatar YetOneOtherGit | 

@CorbeilleNews

"je n’en achète plus pour son double discours"

Mais il te permet d’exister en ces lieux c’est déjà ça 😃😃😃

L’homme qui ose dénoncer le double discours d’Apple avec une force et un courage rare en terre hostile sur MacGe 😂😂😂

Tu as mis ça sur ton CV ou tes cartes de visite ? 🤩

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@YetOneOtherGit

J’ai pas besoin de le dénoncer, l’article le fait pour pour moi😀

Quant au CV j’ai bien mieux à y mettre 😉

Vous devenez prévisible

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@CorbeilleNews

"J’ai pas besoin de le dénoncer"

C’est ta seule raison d’être en ces lieux : rappeler à tous « qu’apple vilain pas beau, moi je ne me fais plus avoir parce que contrairement à vous je sui initié »

Soyons honnête 😄

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@YetOneOtherGit

Et penser que j’ai pu garder mes habitudes concernant les sites de news d’ancien macuser non ? Beaucoup d’autres sites plus orientés PC ayant fermé.

Il n’y en a pas que pour le mac, et puis l’esprit critique cela se travaille des deux côtés. Il y a probablement pas mal de lecteurs sur le site qui pensent peut-être à tort sue c’est tout beau tout rose chez Apple et pourquoi leur cacher certains aspects, ils jugeront par eux mêmes.

Les plus éclairés feront ce qu’ils veulent de mes commentaires, mais les autres seront peut-être un peu moins naïfs : ce que j’avais pu constater il y a plus de 10 ans quand je me suis mis au mac. Ces aspects négatifs ne me dérangeaient que peu car je ne connaissais que peu l’entreprise mais au final ils ont pris une part trop importante pour que je change de crémerie.

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@CorbeilleNews

"Et penser que j’ai pu garder mes habitudes concernant les sites de news d’ancien macuser non ?"

Ce n’est pas un reproche juste un constat.

Chacun ses perversions et elles sont respectables 😁

Il n’y aucune honte à assumer la part masturbatoire de tes petits plaisirs en ces lieux 😁🖖

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@YetOneOtherGit

«  ma seule raison d’être en ces lieux »

Ouais ben vous vous êtes bien trompé, l’admettre c’est pas si évident apparemment 🙂

Quand on s’attache a ne défendre que les faits comme vous vous plaisez à vous présenter, il faut savoir aussi parfois faire amende honorable 🤗 : une marque d’humilité ne fait de mal à personne. Je vois que je n’ai pas le monopole des (selon vous) jugement facile 😏

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@CorbeilleNews

"Ouais ben vous vous êtes bien trompé, l’admettre c’est pas si évident apparemment 🙂
Quand on s’attache a ne défendre que les faits comme vous vous plaisez à vous présenter, il faut savoir aussi parfois faire amende honorable 🤗 : une marque d’humilité ne fait de mal à personne. Je vois que je n’ai pas le monopole des (selon vous) jugement facile 😏"

De quoi parles tu donc 🤔

Tu n’arrives même pas à percevoir l’ironie de mes propos? 🥳

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@YetOneOtherGit

Ironie, c’est facile d’utiliser ce mot quand le vent tourne, j’men souviendrais tiens 🙂

Ayez au moins le courage de vos écrits, d’autant que ceux là n’en demande pas beaucoup, hormis de ravaler un peu sa fierté et égratigne un peu l’égo 🤗

Merci pour la leçon (pas besoin de préciser que c’est de l’ironie, oups trop tard)

avatar YetOneOtherGit | 

@CorbeilleNews

"c’est facile d’utiliser ce mot quand le vent tourne"

???

C’est quoi ce délire ? 🤪

Tu es vraiment étrange dans les manifestation de ton ego.

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@YetOneOtherGit

Comment ca vous décrochez dans la compréhension ? C’est pas le YetOneOtherGot que je connais 😁

avatar YetOneOtherGit | 

@CorbeilleNews

"Comment ca vous décrochez dans la compréhension ?"

Le décryptage de tes propos et de l’articulation de tes raisonnements est toujours un exercise difficile.

Tu n’es pas le contributeur ayant une structuration de pensée des plus univoques très loin s’en faut.

En général il faut une première phase pour te faire accoucher de ce que tu veux dire avant de pouvoir vraiment commencer à échanger. 😉

avatar CorbeilleNews | 

@YetOneOtherGit

C’est parce que vous ne lisez pas tous mes propos et que vous étés peut-être formaté dans votre mode de pensée qu’il vous faille plus d’infos. On vous l’avait déjà fait remarqué dans un précédent post que ce que j’avais dis était clair (sorte de jurisprudence) mais vous aviez préféré chercher des poux là où il n’était question que de généralités.

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@CorbeilleNews

"On vous l’avait déjà fait remarqué dans un précédent post que ce que j’avais dis était clair (sorte de jurisprudence) mais vous aviez préféré chercher des poux là où il n’était question que de généralités."

Cela ne l’était nullement puisque tu ne comprenais même pas le sens du concept.

Et ce n’est pas parce que certains font dans l’approximation que tes propos en étaient pourtant univoques et clair.

Tu es un contributeur attachant mais tu es très loin de faire partie de ceux ayant une capacité à exprimer une pensée claire, structurée et univoque.

Rien de gênant une fois qu’on l’a compris. 😎

avatar CorbeilleNews | 

@YetOneOtherGit

D’autres avaient pourtant compris.

On ne peut pas être spécialiste en tout, et la pensée était de lancer l’idée, à d’autres plus connaisseurs d’apporter leur contribution pour étayer plutôt que de remettre en question une improbable pensée

Vous cherchez parfois des complications dans des propos ou ils n’y en a pas

avatar YetOneOtherGit | 

@CorbeilleNews

"D’autres avaient pourtant compris."

Avais interprété le sens de ton propos nuance.

Et parce que j’ai moi eu l’honnêteté de te demander ce que tu voulais dire tu as peut-être progressé sur la compréhension du concept de jurisprudence, de système de common law, de droit comparé …

Il n’y a strictement rien d’insultant à demander à quelqu’un d’expliciter son propos, à vérifier que l’on donne le même sens aux termes et aux concepts…

C’est une nécessaire à des échanges sérieux.😉

avatar CorbeilleNews | 

@YetOneOtherGit

Si je me souviens bien il y a eu de votre part quelques petites « moqueries » car vous aviez contrairement à d’autres pris parti sur une idée que vous m’attribuiez

avatar YetOneOtherGit | 

@CorbeilleNews

"moqueries"

Tu les a peut-être reçu ainsi mais cela n’avait pas vocation à être perçu ainsi, toujours délicat les enjeux de perception.

Je suis assez direct sur mes réactions mais il est inutile d’être soupe au lait et de se sentir agressé quand on remet en question un propos.

Comme bases tu sais que quand je veux être cinglant, je sais faire. 😉

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