MWC 2012 : le guide du futur informatique d'Eric Schmidt

Anthony Nelzin-Santos |
« Le Guide du Voyageur Intergalactique est mon ouvrage de science-fiction préféré. Et la science-fiction est déjà là. » a déclaré Eric Schmidt lors de son désormais traditionnel keynote du Mobile World Congress. C'est à un véritable essai de futurologie que s'est prêté le président du conseil d'administration de Google au cours d'une intervention de 45 minutes d'une densité rare.

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« Des centaines de millions de personnes n'ont pas de smartphones et n'ont jamais entendu parler du débat Android contre iOS que j'aime tant » : Eric Schmidt, après avoir laissé Hugo Berro faire une démonstration de Chrome pour Android, a tenu à parler de la « fracture numérique » séparant les deux milliards de personnes connectées des cinq milliards de personnes restant à connecter. « Il faut être réaliste, il y a une véritable fracture numérique », explique-t-il en employant le ton prophétique qu'il manipule à merveille : « mais les cinq milliards de personnes à connecter sont une formidable occasion de nouveautés, de changement dans le monde. »

Cette fracture numérique sépare trois groupes. Le premier, celui des ultra-connectés, est une véritable élite technologique — le 1 % informatique, même si Schmidt ne l'a pas présenté de cette manière, disposant d'énormes avantages : de bonnes conditions de vie (démocratie, accès à l'éducation, etc.) et la volonté et les moyens de les conserver. Pour ce groupe, le futur n'a pas de limites : si l'on en croit l'exécutif de Google, la loi de Moore promet une croissance illimitée et l'éthique est une valeur relative. Ce groupe n'est pas seulement constitué de primo-adoptants : il est constitué par les personnes définissant le futur de l'informatique, de la technologie et des réseaux, à commencer par ceux qui peuvent débourser les milliers d'euros que coûte la place pour assister au keynote d'Eric Schmidt.

D'ici 2020, ce groupe aura accès à des systèmes de présence virtuelle : si l'on est coincé à un endroit pour des raisons professionnelles, on pourra envoyer un robot au concert que l'on aurait sinon manqué. Des systèmes sonores de grande qualité, des mécanismes de projection holographique et des technologies de retour tactile et sensoriel pourront vous faire « vivre » à distance ce concert. Les guillemets ne sont pas venus de Schmidt, mais de certaines voix dans la salle, qui émettait des réserves à la fois techniques et éthiques. « Il y a cette idée perpétuelle que la technologie isole les gens, c'est faux ! Les gens sont plus connectés que jamais avec la technologie. […] Ils sont connectés différemment certes, mais connectés. […] On pourra baisser le son du concert, c'est super bien ! Et je n'oblige personne : vous pouvez choisir… de ne pas y aller ! Et les appareils ont toujours un bouton d'extinction, toujours, même si je vous conseille de toujours laisser vos appareils Android allumés. »

« Des personnes sont inspirées par des personnes comme Steve Jobs, qui pensent que la technologie peut faire évoluer la société » : Schmidt cite celui que certains considèrent comme le gourou d'Apple pour établir une vision presque religieuse de la technologie. Comme IBM, Google se présente comme une société traitant de grands volumes de données : absorber ces données et faire progresser les systèmes de traitement permet de tirer de meilleurs modèles économiques, médicaux, pédagogiques, voire politiques grâce à la plus grande transparence de l'open data. À cette entrée de la technologie par le haut répond une prolifération de la technologie par le bas, dans les vêtements intelligents, les voitures à pilotes automatiques, les maisons connectées, etc. : « la technologie va disparaître : elle devient une partie intégrante de la vie quotidienne ». Plus fiable, plus facile à utiliser, plus transparente, elle serait comme essentielle au progrès : « le web, qui supporte cette technologie et lui fournit des données, sera tout et rien à la fois, comme l'électricité, il sera toujours là. Les gens croiront tout simplement en la technologie, ils auront plus facilement foi en elle. »

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Le deuxième groupe est celui des contributeurs : il représente une sorte de classe moyenne technologique, les deux milliards de connectés d'aujourd'hui. Ce deuxième groupe a grandi avec la technologie et pourra profiter de toutes ces avancées, mais avec un petit délai ou sur un segment moins évolué : au lieu de posséder les systèmes de présence virtuelle, les membres de ce groupe commenceront par les louer, avant d'en acheter les premiers modèles grand public. Il y a à l'intérieur même de ce groupe diverses fractures, à la fois socio-économiques et intellectuelles, une des plus importantes étant sans doute celles entre ceux qui conçoivent (10 %) et ceux qui consomment (90 %).

Ceux qui conçoivent pourront ces prochaines décennies être toujours plus innovants tout en prenant de moins en moins de risques : le nuage, alimenté par des données et servi par une véritable intelligence artificielle, pourra être utilisé comme une grille de calcul pour répondre à des questions, établir des stratégies. On a ainsi clairement entendu Schmidt expliquer que Google allait de moins en moins être un moteur de recherche et de plus en plus un moteur de connaissances à la manière de Wolfram Alpha. La barrière d'entrée limitant l'accès à l'entreprenariat sera ainsi plus basse, et les risques plus limités, un moyen d'encore favoriser la croissance de cette classe moyenne.

Ceux qui consomment le feront moins par connaissance que par intuition, mais ils seront de plus en plus des consommateurs éclairés et régis par des valeurs qui seront comme un garde-fou constant. Schmidt est néanmoins très clair sur le besoin croissant des entreprises à acquérir des données pour établir des modèles et fournir des résultats plus personnalisés. Si l'exécutif de Google assure avoir le plus grand respect pour la vie privée des utilisateurs de ses services, il semble estimer qu'il s'agit d'une variable ajustable : si Google prouve qu'elle protège bien les données, alors les gens en donneront toujours plus, et Google pourra toujours plus améliorer son service… et la finesse du ciblage de ses publicités, qui représente 97 à 98 % de son chiffre d'affaires. « Vous pourrez toujours choisir d'utiliser Google de manière anonyme […], et on essaiera alors de faire de notre mieux. Mais je pense que plus de monde préférera être connecté, afin que nous sachions le plus de choses possibles et que nous puissions ainsi personnaliser les résultats. »

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Le futur peint par Eric Schmidt ne fait pas intervenir les gouvernements, une absence qui a été remarquée : il parle des technologies, aux mains d'entreprises privées, et de leurs usages, dans les mains des utilisateurs. Quand leur rôle de citoyen est évoqué, c'est pour parler des révoltes arabes ou de la situation en Syrie… c'est-à-dire du renversement des gouvernements. L'ancien PDG de Google a été extrêmement critique envers le régulateur : « il a tendance à réguler le présent plutôt que le futur », les causes plutôt que les effets. Il est difficile de ne pas lui donner raison quand, évoquant les différentes lois visant à réguler ou censurer Internet, il dit : « il est inutile de réguler des technologies, elles avancent et contournent la loi. Si vous voulez réguler, régulez une idée, comme le respect de la vie privée, et les technologies seront limitées par un cadre. »

Il a ensuite été particulièrement virulent à l'encontre de l'Union internationale des télécommunications sur la question de la gouvernance de l'Internet : ce réseau est aujourd'hui géré par un ensemble d'organismes privés, il pourrait être de plus en plus réglementé par l'agence de réglementation et des planifications des télécommunications à l'échelle mondiale de l'ONU. « Si le système actuel de gestion d'Internet fonctionne, autant ne pas y toucher. Je ne serais jamais assez clair : l'UIT peut tuer Internet en le fragmentant […] il y a un risque de balkanisation de l'Internet avec des réglementations différentes selon les régions. L'UIT apparaît comme une bonne idée, mais elle est à l'inverse de ce qui a fait Internet. » On l'aura compris, Schmidt n'a pas mentionné les gouvernements, car il ne croit pas en leur pertinence dans la gestion des technologies… et ne tient pas à les subir en tant que représentant d'une entreprise.

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Le troisième groupe, enfin, est constitué par la majorité aspirant au progrès, les cinq milliards d'utilisateurs non connectés d'aujourd'hui. « Le futur ne peut pas seulement être imaginé à partir du passé. » a expliqué Schmidt, persuadé que ces cinq milliards ne connaîtront jamais le PC, mais auront dans vingt ans des smartphones aussi puissants que ceux que les deux premiers groupes utilisent aujourd'hui. « À la croissance actuelle, Android sera dans chaque poche […] il faudra bientôt produire plus d'humains si l’on veut leur fournir toujours plus d'appareils Android ! » De la même manière, ces cinq milliards de personnes n'auront pas forcément accès au réseau de la même manière que nous : Eric Schdmit a repris à son compte une idée de Nicholas Negroponte et du projet OLPC d'ordinateur pour les pays développés sans jamais les nommer, celles du réseau mesh pair-à-pair.

Au lieu que tous les ordinateurs soient connectés à un nœud central d'accès au réseau, le réseau mesh connecte tous les ordinateurs entre eux en une longue chaîne qui est in fine connectée au réseau. L'envoi d'un SMS pourrait ainsi ne plus nécessiter la connexion aux serveurs d'un opérateur : si vous souhaitez joindre un membre de votre famille à l'autre bout du village, votre message va passer silencieusement de téléphone en téléphone jusqu'à atteindre celui de votre destinataire. Dans cette configuration, Internet au sens strict du terme est inutile : un serveur central peut à la limite être ponctuellement synchronisé avec le réseau, mais les données peuvent être partagées entre tous. Le projet OLPC permet ainsi à chaque ordinateur d'embarquer quelques livres électroniques ; tous les ordinateurs communiquant les uns avec les autres, chacun a accès à l'ensemble des livres de la communauté, une véritable bibliothèque qu'un seul ordinateur ne pourrait contenir. La synchronisation de ce réseau mesh avec le réseau maître, Internet, peut maintenir à jour ces contenus. Les réseaux mesh ont un avantage énorme : ils sont peu chers et faciles à maintenir, extrêmement adaptés aux contraintes géographiques des lieux les plus reculés, et ne nécessitent pas d'augmenter énormément la bande-passante disponible puisqu'elle est répartie.

« La technologie donne le pouvoir, et le pouvoir donne le choix », tel est le résumé de l'intervention de Schmidt. En peignant un futur positif et positiviste baigné de technologie, l'exécutif de Google se fait prophète d'un monde où la dictature aura été éradiquée par l'accès ouvert aux données et les appareils photo des smartphones. « Il y aura toujours des élites », tempère-t-il : le fossé entre le premier et le troisième groupe persistera, même si dans le meilleur des cas, il sera réduit. « Les gouvernements chercheront toujours à censurer Internet, mais Internet est comme l'eau, il s'infiltre partout et trouve toujours un moyen de fuir » : Schmidt, finissant par s'établir comme le leader d'une révolution technologique, a appelé ses masses à être une conscience planétaire mettant la pression aux élites « pour éviter le renouvellement d'une caste qui contrôlerait Internet ». L'enjeu est tout simplement le futur de l'humanité.
avatar Kelv | 
Personnellement j'ai trouvé son discours passionnant. Dire que Larry Page est encore plus ambitieux que lui :o
avatar r e m y | 
C'est évident enfin! une fois que l'humanité entière aura son mobile android dans la main, la recherche du point d'eau le plus proche via Google Erath sera bcp plus facile et grâce à la réalité augmentée, ils auront même la possibilité de s'imaginer en trian de manger. C'est pas beau la technologie? Bon faut qu'j'vous laisse, ya mon robot qui s'impatiente , je lui ai promis 10 euros pour aller au concert.
avatar Nikky | 
Machine à fric, rien de plus... Je crois que pas mal de personnes ont d'autres priorités dans la vie que de penser à être connecté en permanence au web, et oui, il y a encore des êtres humains en ce bas monde, et ils sont maîtres de véritables valeurs contrairement aux grands manitous de l'électronique et de l'informatique qui iraient jusqu'à vendre l'âme de leur mère. Je dis, dans ces 5 milliard sont compris des personnes qui ne peuvent même pas se permettre de manger tout les jours, alors les smartphones, Android et autre iOS, bein sa ne compte pas vraiment et je le comprend parfaitement. Avant de penser à implanter la technologie partout, souciez-vous de nourrir vos frères et soeurs ô grands maîtres du capitalisme!
avatar SugarWater | 
Il faudrait faire un dossier sur Bill Gates et sa fondation. Par un concours de circonstance, les instances qui ont les moyens d'influer sur le monde sont celles qui sont issues des nouvelles technologies, avec la vision qu'on leur connaît. La fondation Bill Gates qui n'utilise pas directement ses fonds mais les intérêts gagnée sur ses investissements
avatar Rigat0n | 
@Lemmings : Et toi, tes arguments, c'est quoi ? Personne n'a insulté ce type, on est juste pas d'accord avec sa vision du futur de la technologie. Même Anthony explique que c'est flippant qu'il n'y aie eu aucune réaction négative dans l'assemblée, tellement ce que dit Schmidt paraît extravagant, à certains moments (notamment le coup du concert). Evidemment, j'ai pas lu et relu le discours en entier, mais ça serait cool, que tu développes un peu au lieu de traiter les gens de "haineux" (là, pour le coup, tu insultes).
avatar jbmg | 
Que de contributeurs petits bourgeois ne regardant que leur nombril et prennent ces paroles pour argent comptant. Pour Eric Schmidt, il se fait une vision de l'avenir en fonction de son environnement comme Attali le fait. "Je" dirige une grosse boite et "je" réfléchis en fonction de cela, comme Attali le fait grâce aux organisations qu'il dirige, et surtout pour se faire mousser. De plus en plus d'informations personnelles sont sur des serveurs, il suffit qu'un gouvernement, une entreprise décide de les utiliser dans leur propre intérêt et c'est bien "1984" et vous ne pouvez intervenir, je prends pour exemple votre carrière pour pouvoir calculer votre retraite sur le site http://www.cdc.retraites.fr/ Je voudrais vous rappeler que malgré ses rodomontades, Google plie le genou et baisse la tête face à la Chine communiste. Il faut prendre ce type de "vision" pour des élucubrations et pas besoin de rappeler qu'un milliard d'être humain n'ont pas à manger, c'est un autre problème et il n'est malheureusement pas futuriste.
avatar Imacmoi | 
cbi [29/02/2012 11:38] via MacG Mobile J.Attali avait proposé une vision un peu différente du monde futur (je cite de mémoire) : - quelques dizaines de millions de privilégiés : ceux qui vont au concert, qui ont les moyens de visiter la Scala de Milan un jour, le Grand Canyon le mois suivant. - quelques petits milliards de connectés, qui n'ont ni les moyens ni le loisir de découvrir le monde réel, et se contentent donc du virtuel par écran interposé. - le reste de l'humanité, qui doit faire 4km à pied pour trouver le point d'eau le plus proche. YARK [29/02/2012 11:20] "cinq milliards de personnes à connecter". Oui, t'as raison mon gars. Sur les 5 milliards, y'en a déjà une grosse partie qui voudrait déjà simplement connecter leur système digestif à la bouffe ! Tout est dit ... je suis d'accord avec vous... Ce gars Eric Schmidt ... COPIEUR OUI mais ... Visionnaire ... mon C***
avatar pandorama | 
Faut déjà avoir de l'électricité avant de se connecter et avant ça faut avoir a bouffer; quel bla bla !
avatar Kelv | 
Franchement les mecs qui parlent de faire manger les gens, vous vous trompez de débat...
avatar Hello. | 
J'ai peur. Il a vraiment une vision du futur horrible. Etre visionnaire ne veut pas dire tomber dans la science-fiction avec une désindividualisation totale. Vivement qu'il arrête de travailler. Je veux pouvoir aller rouler à vélo en plein air sans avoir l'air bizarre ou fou, dans 20ans. Pour info, Schmidt, "Clones" était une vision négative du futur. En bref, pour Google, les hommes sont là pour utiliser la technologie. Tandis que pour Apple, la technologie est là pour être utilisée par les hommes. Je ne sais pas vraiment comment l'exprimer, mais vous avez compris, non ?
avatar thierry61 | 
Il évoque des thèmes que peu ou prou ont été ou sont abordés par les grands du"networking". Faut se rappeler qu'avant Google, Schmidt est passé par Sun puis par Novell. Sa pensée marketing s'ancre donc dans une expertise et une expérience certaine. Des thèmes comme la relativisation de la notion de la vie privée étaient déjà évoqués par les anciens patrons de Sun il y a un paquet d'année de cela. Schmidt, chez Novell, avait beaucoup planché sur les problématique de gestion de l'identité sous-jacents à "linternetworking". Quant au thème de la fracture numérique, il est clair qu'il fait vendre; mais il se rapporte à des problématiques politiques, sociales et éducatives tout à fait pertinentes. La encore, Schmidt n'est pas le premier à aborder ce sujet. Cette problématique avait été identifiée notamment par le Gartner Group il y a au moins 5 ou 6 ans. Il faut prendre garde à ne pas systématiquement dénigrer ou sous-estimer les marketeurs en chefs et leur grand-messes stratégiques. Certes il y a toujours des cotés "bourrages de crâne commerciaux" et "pipe dream" dans ces grands keynotes. Néanmoins, les orientations stratégiques s'appuient assez souvent sur une analyse historique précise et une bonne compréhension de l'évolution des technologies et des usages et besoins technologiques. En fin de compte, on peut se retrouver des années après, à constater que tel intervenant que l'on avait pris pour un clown, ou telle boîte dont le discours semblait fumeux, avait en fait raison. Cela étant, Schmidt y va aussi de son air de pipeau. Pour ma part, je suis réservé sur ce qu'il dit de la régulation (les régulateurs, tous des abrutis, c'est bien connu) et des réseaux de type mesh.
avatar Gaolinn | 
Brazil, le film, la même idéologie fascisante, du Gogole pur jus
avatar Bungie | 
Il est gentil mais y'a 5 milliards de personnes qui préféraient avoir un boulot, à manger, des chiottes et des soins médicaux avant un smartphone...
avatar manu1707 | 
Ce mec ... Est taré ... !!!!
avatar oomu | 
Fournir à tous le réseau, des outils informatique et des moyens de communiquer est que positif. Cela limite le pouvoir des états et accélère éducation et connaissance. Il est vrai que c'est un des enjeux prioritaire de l'Afrique, Inde et Amérique du sud d'informatiser et fournir à leurs habitants les outils. - Android.. bah c'est linux et linux ne peut pas être tenu que par google. Android, bah, c'est java, et même oracle ne peut plus brider l'usage de java. SI on ne pense qu'à la technologie et sa distribution, Android donne + de technologies aux gens pour moins cher. et ceci n'est QUE positif. - Schmidt , et cela depuis un bon moment, a toujours critiqué le contrôle étatique de la technologie (centralisation et autorisation). Cela, je suis d'accord à 150% (je donnerai mon sang pour cela) : la technologie doit être fournie aux gens, sans intermédiaires : plus de pouvoir. C'est d'ailleurs un des points du projet GNU. - Après son exemple de robot , bah, c'est farfelu. - Google fait de la futurologie (microsoft aussi, et tant d'autres) Apple créé le produit et le met en vente - "Je veux pouvoir aller rouler à vélo en plein air sans avoir l'air bizarre ou fou, dans 20ans." mais VOUS roulerez en vélo ! mais avec des outils connectés capable de prévenir l'UNIVERS si vous avez un Accident ! D'ailleurs, vous n'aurez PAS le choix de rouler en vélo : d'ici 2030 il sera socialement mal vu de bouffer du pétrole. - la technologie est libératrice si mise dans la main des gens. - j'insiste : l'Afrique a besoin d'informatique et de réseau fiable C'est ce qui permet aux gens de créer business, éducation, économie au nez et à la barbe des Grands Pays et de s'affranchir de leur généreuse miséricorde pour avoir les outils pour faire un puit d'eau. Le but des Vrais Gens Gentils : fournir à l'Afrique les outils modernes pour qu'elle batisse SON économie, NATIONALISE SES ressources et nous les vende dans NOTRE gueule ! non-charité, Autonomie, des infrastructure
avatar oomu | 
mon principal soucis : typiquement, les entreprises qui font de la futurologie et des films de science fiction sont les entreprises sclérosées (qui ne créé plus, qui sont trop grosses, empâtées) C'est aussi ce que faisait Apple pendant l'âge sombre (avant qu'un certain fou lui interdise de faire ça encore).
avatar manu1707 | 
@Lemmings : c'est pas de la haine pti gars ! C'est juste être raisonnable ! Il y a un jour il faudra peut être se calmer avec la technologie ! Comme l'a dit yark ! Il faudrait peut être penser à donner à bouffer aux 5 milliards de clients à conquérir avant de raconter des conneries pareilles ! Ce mec est juste gerbant ! Un vrai manipulateur ! À l'image de gens comme toi et de fanandroid qui passent le temps à applaudir tout ce qu'ils font ! Allez ! Soyons fou ! Bientôt les gens naîtront avec une puce 3G et avec android dessus et ce qui promettra le développement psychomoteur de nos enfants à leur insu ! ! Sans qu'on ait a s'emmerder à les élever ! La aussi tu applaudiras ? La matrice ... On y est presque à ce rythme !
avatar oomu | 
@Gaolinn [29/02/2012 13:42] via MacG Mobile "Brazil, le film, la même idéologie fascisante, du Gogole pur jus " Brazil est l'inverse et est même ce que Schmidt dénonce. Dans Brazil, l'Etat est omnipotent, la bureaucratie est totale (Brazil est un film anti-bureaucratie) et centralisée. Il n'y a pas de réseau décentralisée et distribué (mesh, p2p, routage dynamique, etc), bien au contraire l'Etat (qui est Ze Vilain dans le film) l'en empêche et craint toute cellule isolée, toute opinion déviante (un simple bureaucrate ayant vu un truc de trop est déjà la panique). Justement, Brazil est la caricature d'un Etat FORT. Ce qu'un libéral prônant un état petit (small government, débat typiquement américain) ne VEUT PAS. Il veut que les états _cessent_ de réguler le net. Le Marché Privé se démerde. - En France, on a traditionnellement eu un Etat avec des contres pouvoirs ou ennemis puissants (même sous la monarchie) ou la Révolution et un Etat plutôt solidaire, démocratique, pas forcément transparent, y a eu Vichy, mais globalement les français ne vivent pas une relation conflictuelle avec l'Etat qui se bride lui même. Les USA est bâti sur la guerre contre le Royaume-Unis, la défiance à un pouvoir fort et isolé. LA guerre civile est entre autre provoquée à cause de ce refus et encore de nos jours les américains parlent de "Washington" comme cette menace potentiellement totalitaire (on sait jamais) lointaine (c'est loin le nouveaux mexique). En clair : leur histoire, différente de la notre, les prédispose à une critique de l'Etat et à vouloir défendre le marché privé non régulé. - Schmidt s'inscrit dans la tendance de la plupart des entrepreneurs informatiques américains. un exemple contradictoire serait Scott McNealy qui pronait lui une carte d'identité nationale (et fédérale) pour les USA. - bref, arrêtez de mélanger Brazil, 1984 et Orange Mécanique (tiens, ce film là critique le totalitarisme anglais)
avatar pitav | 
Bref... que ce soit Apple, Google, MS et consort... on la dans le cloud !
avatar esantirulo | 
En résumé le smart phone sous forme de sonde anale... Mais il a raison beaucoup de gens semblent apprécier.
avatar lmouillart | 
@oomu "Google fait de la futurologie (microsoft aussi, et tant d'autres)" Quelques entreprises travaillent sur ce qu'il y aura dans 20-30 ans, ce n'est pas de la futurologie c'est en gros essayé de donner des usages aux inventions qui sont entrain de se préparer. Pour le moment Apple à plus une vision industrielle et travail à un horizon 5-10 ans. Visiblement sur la "futurologie" proposé par IBM, il y a quand même beaucoup de produits avec lesquels ont travail actuellement. Il ne faut pas oublier que Eric Schmidt est avant tout un chercheur du Xerox Parc, Directeur technique et que ce n'est que sur sa 2ème partie de carrière qu'il est passé à la direction. "typiquement, les entreprises qui font de la futurologie et des films de science fiction sont les entreprises sclérosées (qui ne créé plus, qui sont trop grosses, empâtées)" Oui Apple est passé d'une entreprise qui cherche et prends des risques à une multinationnal de la distribution au même titre qu'Ikea. Mais si ces sous-traitant de faisaient pas de "futurologie", Apple n'aurait qu'une jolie coquille vide en aluminium avec des bouts de codes et des jolies plans sur papier.
avatar Rigat0n | 
@lmouillart : T'aimes bien IBM, toi, non ?
avatar Artanis | 
Douglas Adams a dû se retourner dans sa tombe.
avatar Artanis | 
@oomu: N'empêche qu'un patron de multinationale qui milite pour un transfert du pouvoir des gouvernements vers les entreprises, c'est le renard qui explique aux poules que ça ira mieux si elles le suivent plutôt que l'éleveur. Les américains sont complètement à côté de la plaque de ce côté-là.
avatar freed201 | 
Ouai c'est un peu extrémiste comme pensé mais je pense que c'est surtout pas très malin de l'amener comme ça. Toute les sociétés sont la pour faire du Fric, il dit ça.. mal mais il le dit. Coca a fait la même chose (j'aimerais voir chaque americain, le matin avec une bouteille de coca) Apple est pas mal aussi du coté Apple partout.. C'est amener de manière bcp plus subtile mais c'est pareil. Regardez le nombre de Ibidulle qui existe (contrairement à ceux pour android). On a du dock pour voiture, contrôle divers et varié, son, audio, domotique etc... En gros apple voit un dock de contrôle quand Google voit Android direct dans la machine... sinon c'est pareil. Je pense que je vais me faire insulter mais c'est ma pensée.. On voit Apple à bcp d'endroit... le truc fort, c'est que c'est pas Apple qui l’amène directement (mais c'est Apple qui le dirige)
avatar Artanis | 
@lmouillart: On peut avoir une vision d'avenir sans faire de la pseudo sci-fi à deux balles avec des androïdes (tiens, tiens) qui vont à des concerts à notre place. Ne serait-ce que cette image montre que le personnage n'a aucune idée de ce dont il parle. C'est pas son boulot d'écrire des romans, il est vraiment mauvais. Je ne crois pas que ça soit un signe de sclérose de Google, c'est juste Schmidt qui déconne comme ça lui arrive de temps en temps. Ils devraient lui interdire de parler en public. Ou alors le remplacer par un robot.
avatar Gaolinn | 
Ce dont a besoin l'Afrique avant tout, c'est de bouffer et les électrons même sous Android ne nourrirons jamais sont homme. Quant à Oomu, ce qui lui fait défaut, c'est un cerveau.
avatar nicoplanet | 
@Artanis +1 Android sera dans chaque poche... le rêve !
avatar Yyyes | 
Décidément j'aime pas le futur à la Google. Heureusement pour nous, je pense que notre futur est loin de ce que Schmitt décrit pour la simple et bonne raison que Schmitt est semble-til enfermé autistiquement dans "son monde". Hittler aussi voulait "le bien du peuple allemand", et lui aussi, heureusement, était fou...
avatar lmouillart | 
@Gaolinn il doit y avoir plus d'une 50ène de pays en Afrique et ils ne crèvent pas tous la dalle.
avatar Steeve J. | 
@lmouillart : 'Pour le moment Apple à plus une vision industrielle et travail à un horizon 5-10 ans. Visiblement sur la "futurologie" proposé par IBM, il y a quand même beaucoup de produits avec lesquels ont travail actuellement.' Comme d'habitude tu TE TROMPES !!! Tu ne sait RIEN de ce qu'il y a dans les labos de recherches d'Apple ??? Ensuite c'est quoi la futurologie d'IBM et les produits avec lesquels tu travaille ?
avatar jbmg | 
manu1707 [29/02/2012 14:05] via MacG Mobile "Il y a un jour il faudra peut être se calmer avec la technologie ! " c'est ce qu'on disait après l'apparition de la locomotive et de l'électricité...
avatar manu1707 | 
@Artanis : +1000 !
avatar manu1707 | 
@lmouillart : nan tu as raison tu en au moins 5 qui vivent bien ! Tu vas nous dire que tu es un pro en géopolitique maintenant ? Et pardon de te le rappeler mon cher mais sur les 5 milliards d'autres individus, l'Afrique ne fait même pas 1 milliards ... Tu connais l'Inde ? La Chine (rurale) ? Etc...
avatar manu1707 | 
@jbmg : ouais sauf que maintenant on est avec de centrales nucléaires et personne ne peut te dire si c'était une bonne ou une mauvaise idée au final ...
avatar Lemmings | 
@Rigat0n : j'ai insulté personne, le ton des commentaires est globalement très hargneux vis à vis de Schmidt quelque soit son discours. Et ça se confirme ici. Quand à moi, je ne sais pas trop quoi penser du discours en lui même, tout ceux qui y ont assisté ont globalement été conquis, et rares sont les sites qui y voient le côté "méchant manipulateur" qu'on veut lui attacher ici. N'ayant eu que des retranscriptions partielles, il m'est difficile de juger la chose. Qu'on le veuille ou non, ce qu'il décrit arrivera plus ou moins un jour ou l'autre, il semble juste évident que des robots vont de plus en plus devenir nos assistants personnels et réaliser des tâches pour nous. Peut être pas jusqu'à aller dans un concert pour nous en faire profiter à distance (chose relativement différente de ce que certains ont compris), mais clairement certaines choses ne se feront plus comme maintenant. Quand à sa vision d'un Android dans chaque poche, il est évident qu'il est dans son délire et qu'il est même souhaitable que ça ne soit jamais le cas. Mais ça ne remet pas en question tout l'ensemble du discours pour autant. Il a parfaitement raison sur la chose la plus importante, le fait qu'il ne faille absolument pas que les états légifèrent pour tenter d'encadrer le web tel qu'ils le comprennent à ce jour, chose parfaitement inefficace et dont on voit le résultat avec notre fière HADOPI. De même il a raison de dire que ces mêmes états devraient plutôt fixer les limites "morales" qui limiterons d'elles même l'usage. Encore une fois, il ne faut pas voir que le patron d'un énorme groupe informatique, même si certaines partie du discours sont évidement faites en ce sens. Et la chose positive, c'est qu'en nous dévoilant sa vision, ceux qui ont des craintes (légitimes ou non) savent parfaitement comment répondre pour leur faire changer d'avis sur ces points. Car au final, si peu de gens adhèrent à ces modèles, c'est l'entreprise qui va en pâtir.
avatar Lemmings | 
@Hello. "Je veux pouvoir aller rouler à vélo en plein air sans avoir l'air bizarre ou fou, dans 20ans." Mais tu pourras, encore heureux ! Il n'a jamais dit qu'il fallait cesser de faire ces choses là...
avatar Lemmings | 
@manu1707 : il ne t'es pas arrivé à l'esprit que la technologie pouvait peut être aider tout ces gens à justement avoir à manger ? Un métier, des richesses, de la culture... C'est pas forcément antinomique. Plus les gens seront autonomes et non dépendant de la météo, de la religion et de la politique d'un pays, plus ils pourrons se développer par eux même. Enfin, ras le bol de votre association aux "fandroid" ou je ne sais quoi, c'est pas parce que j'apprécie un système que j'en suis un adepte. Lis donc ce que j'écrivais au dessus. J'applaudis rien du tout là, il y a des choses justes, d'autres non. C'est pas juste blanc ou noir.
avatar Artanis | 
@Lemmings: il y a une transcription pas trop mauvaise ici: live.theverge.com/Event/Eric_Schmidt_keynote_at_MWC_2012 Globalement, le personnage est quand même assez déplaisant, et sa vision de l'informatique compartimentée en castes contrôlée par l'une d'entre elles (qu'on l'appelle "bâtisseurs", "constructeurs" ou "développeurs") est vraiment particulière, surtout quand en même temps il plaide pour l'absence de contrôle des gouvernements, qu'ils soient démocratiques ou pas. Évidement, l'audience est acquise, mais c'est quand même nauséabond.
avatar oomu | 
"Globalement, le personnage est quand même assez déplaisant, et sa vision de l'informatique compartimentée en castes contrôlée par l'une d'entre elles (qu'on l'appelle "bâtisseurs", "constructeurs" ou "développeurs") est vraiment particulière," il voit cela comme un problème. Il pose un constat qui est réel. Vous même êtes dans la 2eme ou 1ere caste. Tous ceux capables de payer pour écouter Schmidt étaient évidemment dans la 1ere caste comme il a souligné. Ce n'est pas dans sa vision un privilège mais un bonheur qui leur tombe dessus principalement parce qu'ils ont la chance d'être dans un pays riche et démocratique. " il plaide pour l'absence de contrôle des gouvernements, qu'ils soient démocratiques ou pas" typiquement américian : il plaide pour un état limité. Selon lui, la diffusion massive de la technologie le moins cher possible (logiciel libre, opensource, etc) va provoquer une réduction de l'éloignement des "castes". Mais pas de miracle : les différences entre pays favoriseront toujours une caste d'élite. Ce n'est donc pas un modèle en caste qu'il voudrait voir ou voudrait créer, mais qu'il considère déjà en place et mauvais.
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@Artanis : la version de The Verge est la première que j'ai lue. En direct :) Le personnage je m'en fou, Jobs était plus qu’exécrable aussi dans son genre, ça ne l’empêche pas d'avoir eu de grandes idées (ou d'avoir mise en avant celles qu'on lui soumettait). Sa vision est une version "vulgarisée" d'une pensée plus complexe. Il ne parle pas de castes mais de catégories de population qui se créeront "de fait", et ils existent dores et déjà ! On est dans ceux qui sont les plus favorisés, ne l'oublions pas. Et il y a majoritairement bien plus de gens qui consomment les choses que de gens qui en produisent, là encore c'est un fait. Il n'a pas dit qu'il ne voulait pas de contrôle gouvernemental, il a dit qu'il ne voulait pas d'un contrôle mal pensé et au final détourné. Les loi type HADOPI ou SOPA incitent les gens à trouver des chemins pour contourner les choses, cela apporte plus de problèmes que de solutions. Là encore rien de nauséabond là dedans, il y a à boire et à manger, mais le fond est réaliste.
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@lmouillart [29/02/2012 14:23] @oomu "Google fait de la futurologie (microsoft aussi, et tant d'autres)" "Quelques entreprises travaillent sur ce qu'il y aura dans 20-30 ans, ce n'est pas de la futurologie c'est en gros essayé de donner des usages aux inventions qui sont entrain de se préparer. Pour le moment Apple à plus une vision industrielle et travail à un horizon 5-10 ans." ok je m'explique : les "futurologues" (ou pour être désobligeant : les futurologistes") que je nomme, ce sont ceux qui papotent des élucubrations sans aucun produit, commerce, techno concrète (des robots dans les concerts.. okay sans la moindre goute d'explication de leur gestion..) ou qui font des FILMS DE SCIENCE FICTION sans considération des lois de la Physique : - microsoft avec tous ces baratins sur l'ambulance connectée (par magie), ces interfaces tactiles de la mort (par écran magique et interface presciente qui magiquement lisent dans la tête des gens), etc. Ces trucs là sont typique d'entreprises fatiguées telles Sony ou l'industrie automobile avec leur "concept car" dont en réalité rien ou prou (les phares..) sont incorporés dans un vrai produit fini. "Visiblement sur la "futurologie" proposé par IBM, il y a quand même beaucoup de produits avec lesquels ont travail actuellement." IBM ne fait pas de film de SF. IBM bosse en silence IBM propose ses travaux, service, ingénierie à ceux qui les paient pour prendre du début jusqu'à la fin la gestion de leur entreprise Bien évdemment que nous utilisons beaucoup de travaux de IBM. tout comme demain nos machines auront de la mémoire "transactionnelle". Pour autant vous n'avez pas vu de film de SF, ni le patron de IBM vous raconter comment la glace sera utilisée dans le whisky dans 50 ans...
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"Pour le moment Apple à plus une vision industrielle et travail à un horizon 5-10 ans. Oui Apple est passé d'une entreprise qui cherche et prends des risques à une multinationnal de la distribution au même titre qu'Ikea. Mais si ces sous-traitant de faisaient pas de "futurologie", Apple n'aurait qu'une jolie coquille vide en aluminium avec des bouts de codes et des jolies plans sur papier. " j'essaie d'être exagéré pour que mon point soit impossible à rater, mais ok : - oui, Apple travaille sur du concret qu'elle peut amener sur le marché relativement vite. En long et en large c'est POSITIF ! c'est AINSI que toute entreprise doit travailler - papoter sur 20 ou 40 ans n'a jamais eu d'impact : aucune entreprise du monde réelle ne peut se projeter aussi loin : aucun scientifique ne le fait, aucune usine ne le peut, aucun banquier ne peut suivre. D'ici 10 ans, le monde sera ptet si différent que ce propos sera obsolète - Je sais que vous avez des fantasmes concernant Apple, mais Apple a constamment travaillé sur de la recherche et de l'innovation en informatique, ça va de postscript jusqu'à la vidéo et les interfaces. Chacun de ces projets ont été orientés pour des produits concrets et ce fut leur force (ex: postscript pour une imprimante laser). Quand Apple faisait du "opendoc" pour la Beauté, cela donna, comme prévu, du néant : rien. - Google a considérablement travaillé sur les algorithmes de recherche, ses travaux sont impressionnants. - Cessez de croire qu'apple n'est pas dans la même industrie et la même activité de développement que Microsoft, Ibm, Intel, Google, Oracle, HP etc. La plupart des normes et produits de l'industrie ont leurs griffes plantées dedans. Vous vous évertué à séparer Apple ("coquille vide" alors qu'Apple est comme Microsoft, le noyau). conclusion : le fait que Google fasse de la futurologie n'est PAS bon signe : c'est une mauvaise nouvelle C'est comme si Nintendo faisait des films de SF au lieu sortir de la wii U
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@Artanis [29/02/2012 14:52] "@oomu: N'empêche qu'un patron de multinationale qui milite pour un transfert du pouvoir des gouvernements vers les entreprises" c'est une pensée typiquement libertarienne : si le citoyen est surarmé (de connaissance, d'outils et d'armes), il est en mesure d'être + libre et de ne pas avoir besoin d'un Etat Fort. " c'est le renard qui explique aux poules que ça ira mieux si elles le suivent plutôt que l'éleveur." Comme je dis, aux usa, on vous dirait que le Renard est planqué à Washington et qu'il a depuis longtemps prit le costume du fermier. Si Android se développe (explose) comme prévu, Google devrait vite en perdre le contrôle (on peut même dire que c'est déjà le cas). Je ne pense pas donc que Google s'imagine un jour capable d'être le Gourou Totalitaire Cyberpunk. (la recherche web en 2005 leur donnait + de pouvoir). Schmidt décrit la diffusion de android (linux et java donc) comme une bonne chose. + de connexions c'est bon pour l'industrie et les gens. Mon problème, c'est ce que je vois Google papoter comme Microsoft, là où avant l'entreprise ne le faisait pas. Ce "papotage" est perte de temps. (la différence entre pourquoi Steve Jobs qui bâtissait pixar, apple et moi qui commente sur macgen voyez vous :) )
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on rigole de Ikea, mais cette société a complètement pris à l'envers le commerce de meuble et a révolutionné son secteur. (mais oui).
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@sugarwater [29/02/2012 10:39] via iGeneration pour iPad "Un rêve où on serait libre de ne pas être connecté numériquement. Ou on se dirait les choses, où la société aurait comme projet de vie d'être ensemble, où on passerait du temps avec sa famille directement plutôt qu'à travers un écran si rétine soit il, un rêve ou les gens auraient des vrais fenêtres sur la vie et pas seulement des écrans plat de la taille d'une fenêtre." Ce rêve c'est Moi. C'est ce que je fais régulièrement. (c'est la Corse mOssieur ! La Corse c'est le cauchemar des romains ! ) "Il y aurait des lettres écrites à la main sur du papier," j'en ai "une vie où on aurait le choix d'être tactile avec ce qui compte vraiment pour nous." Rah! lovely.
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@Steeve J. Regarde ce que IBM prédisait en 80, 85, ... Regarde sur quoi ils travaillaient comme concepts et regarde ce sur quoi tu travaille et joue actuellement.
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@oomu: je sais bien que c'est un réflexe américain, mais c'est quand même malsain. Il y aura toujours des inégalités, des catégories favorisées par rapport à d'autres, des humains qui ont peur de se prendre un tir de sniper en traversant la rue et d'autres qui flânent dans nos merveilleuses cités occidentales. Mais rien ne justifie de couper les gens entre ceux "qui créent" et ceux "qui consomment", ceux qui "bâtissent" et ceux "qui subissent". Les développeurs et les geeks aimeraient peut-être se voir à l'avant-garde de l'humanité, mais ce n'est pas le cas. Les développeurs ne sont pas des "défenseurs de la liberté des Hommes". Ils sont juste une partie de la société. L'accès à Internet est nécessaire. La liberté d'expression est vitale. HADOPI et toutes les lois du même tonneau sont d'une stupidité incroyable, et méritent d'être combattues. Mais pas pour donner la clef du coffre à Google. Le rôle des régulateur devrait être de garantir la liberté d'expression au lieu de la combattre. Mais le rôle de Google, de vendre des pubs et des services, pas de remplacer des gouvernements. Son discours ressemble à une caricature de geek sociopathe qui prend sa revanche sur le monde.
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@lmouillart [29/02/2012 16:00] je suis d'accord avec vous que IBM est une société efficace.
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@oomu "on rigole de Ikea, mais cette société a complètement pris à l'envers le commerce de meuble et a révolutionné son secteur. (mais oui)." C'est pas forcément péjoratif quand je compare Apple à Ikéa et H&M ou Sony. Tu remarquera qu'Apple se démarque singulièrement des autres marques par son approche et que le mélange de ces trois marques est ce qui s'en approche le plus. Ensuite Microsoft et IBM travailles sur des oeuvres de longues haleine, dans le domaine de l'intelligence artificielle, des télécommunications, des biotech et nanotech. Ce sont des projets inscrit dans des programmes de 20 ans qui aboutissent à des prix Nobel, des prix Turing et de nombreuses technologies dont nous profitons et profiteront tous.

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