Les Galeries Lafayette, symbole du malaise dans les Apple Store

Nicolas Furno |

Pour promouvoir et vendre son Apple Watch, Apple a ouvert un point de vente aux Galeries Lafayette. Cette boutique, dédiée exclusivement à la montre, a été construite à la hâte dans le plus grand secret. Entre les débuts des travaux et l’inauguration, il s’est passé un gros mois qui n’a certainement pas été de trop pour installer toutes les tables et surtout recruter et former les équipes sur le stand.

La boutique Apple Watch des Galeries Lafayette (image Apple).

Cette boutique éphémère, censée représenter le meilleur de ce que fait Apple actuellement, catalyse pourtant toutes les crispations en interne. Souvent en silence, par peur des représailles, les employés des Apple Store sont de plus en plus frustrés par leur quotidien et par le décalage entre le discours d’Apple et leur réalité.

Lancement improvisé aux Galeries Lafayette

Pour présenter son Apple Watch aux clients (et surtout touristes) de passage dans le grand magasin, le constructeur a embauché une soixantaine d’employés. La moitié environ provient des Apple Store parisiens, pour l’essentiel de celui d’Opera, situé à deux pas des Galeries Lafayette. Les autres viennent soit d’autres Apple Store, soit sont de nouveaux employés, embauchés spécialement pour cette boutique.

Même si ses dirigeants parlent régulièrement à la presse, Apple reste une entreprise secrète et qui aime surtout contrôler sa communication. Ainsi, l’existence même d’une section des Galeries Lafayette occupée par Apple a été découverte assez tardivement non seulement par la presse, mais aussi par les employés eux-mêmes. L’entreprise a commencé en interne son recrutement avant d’officialiser la création de ce point de vente et c’est, en partie, ce qui explique les problèmes de bon nombre d’employés aujourd'hui.

La boutique Apple Watch des Galeries Lafayette est à deux pas de l’Apple Store d’Opéra. Cliquer pour agrandir

Les vendeurs ont été recrutés pour un nouveau poste, sans savoir de quoi il s’agissait. Quand ils ont découvert que c’était pour vendre la montre aux Galeries Lafayette, ils ont aussi découvert en même temps qu’ils allaient devoir changer leurs habitudes et respecter un nouveau règlement. En effet, Apple n’a pas vraiment ouvert de boutique à l’intérieur des Galeries, il s’agit uniquement d’un point de vente aménagé à son goût, mais qui dépend encore intérieurement du magasin où il se trouve.

On est beaucoup plus proche, au fond, des coins Apple Shop que l’on trouve dans les Fnac que d’un Apple Store. La conséquence directe est qu’Apple a été contrainte de faire beaucoup de concessions et respecter toutes les règles du lieu. Par exemple, le système de paiement que l’on trouve dans toutes les boutiques du constructeur (un iPod touch équipé d’un lecteur de cartes bancaires) n’est pas utilisé pour encaisser les clients aux Galeries Lafayette. Ce sont les caisses du magasin qui sont utilisées, puisque l’encaissement est fait au profit des Galeries qui reverse à Apple la somme, moins sa commission.

Ce système de paiement est le même pour tout le monde à l’intérieur des Galeries. Apple devait le connaître et aurait pu préparer la transition, former ses équipes pour utiliser ces caisses plutôt que celles qu’elles avaient l’habitude de manipuler dans les Apple Store. Il aurait aussi fallu former les vendeurs avec les différentes cartes de fidélité du grand magasin ou bien encore des options de paiement différentes, car elles ajoutent un peu de complexité encore à l’ensemble.

La boutique Apple Watch le jour de l’inauguration. Sur la droite, on distingue deux vendeuses avec le traditionnel iPod touch des Apple Store, qui sert à la fois à ouvrir les tiroirs des tables et effectuer la transaction. Seul l’encaissement à proprement parler est réalisé sur les caisses du magasin. Cliquer pour agrandir

La transition ne s’est pas déroulée comme prévu et la situation est apparemment encore largement chaotique. D’après nos informations, des responsables découvraient encore le système de paiement des Galeries Lafayette la veille de l’ouverture. Et Apple n’a pas abandonné son système maison autour de l’iPod touch pour ouvrir les tiroirs où sont stockées les montres et pour enregistrer les commandes. Certes, l’Apple Watch n’était pas encore à vendre le 10 avril et les vendeurs ont eu le temps, depuis, de se former, mais cette anecdote est un bon exemple des débuts difficiles de la boutique.

Ce point de vente au cœur de l’un des plus grands magasins parisiens, un point de vente fréquenté par des millions de touristes du monde entier, est un lieu stratégique pour Apple. Tellement stratégique que certains acteurs — français en particulier — normalement présents dans le processus ont été court-circuités pour tout ce qui concerne la boutique des Galeries Lafayette.

L’ouverture a manifestement été un petit peu bâclée en interne, avec un manque de préparation sur plusieurs points. Certaines décisions ont été prises à Cupertino sans que le message arrive en France, ce qui explique probablement quelques frustrations de vendeurs qui espéraient une promotion, et qui n’ont eu qu’un travail légèrement différent et de nouvelles consignes à respecter.

Silences, radineries et rien à vendre…

Pour vendre aux Galeries Lafayette, il ne suffit pas d’utiliser les caisses du magasin, on s’en doute. Un règlement intérieur complet est imposé à tous les employés et ceux d’Apple ont été soumis aux mêmes règles que tout le monde. Et en particulier, tous les vendeurs sont habillés de la même manière : chemise noire, pantalon ou jupe noire et chaussures de ville de la même couleur. Rien ne distingue ainsi un vendeur d’Apple Watch d’un autre vendeur de montre, ou même de parfum.

Ce costume imposé est courant dans le secteur et pourtant, il concentre toutes les crispations des employés. En cause, tout d’abord un manque de communication qui fait que certains vendeurs embauchés pour ce point de vente ont découvert qu’ils allaient devoir changer de costume quasiment en même temps que l’inauguration. Mais aussi la radinerie habituelle d’Apple en la matière : là où la majorité des autres vendeurs des Galeries Lafayette reçoivent jusqu’à 300 € pour s’habiller de la tête aux pieds, l’entreprise ne voulait initialement rien donner à ses employés.

Ce costume coûte environ 150 € par employé et chaque vendeur devait se débrouiller par ses propres moyens. Face aux protestations, Apple a fini par faire une concession… a minima, puisque la prime offerte aux vendeurs des Galeries s’élève à 60 € environ par personne. Autant dire que les employés recrutés sans savoir à quoi s’attendre n’ont pas apprécié, d’autant qu’ils ont perdu d’autres avantages au passage, comme les tickets restaurant (ils ont accès à la cantine des Galeries Lafayette toutefois).

Et la liste de griefs s’allonge encore : le temps de préparation, par exemple, est le même aux Galeries que dans n’importe quel Apple Store, alors qu’ils doivent se changer complètement et non plus mettre uniquement un t-shirt. À chaque fois, ce sont de petits problèmes, mais qui se combinent pour créer une frustration plus générale. Sans compter que plusieurs employés semblent avoir perdu leur confiance envers leurs représentants syndicaux qui n’ont pas, à leurs yeux, suffisamment agi pour les défendre.

Apple Store de Confluence en semaine, zone d’essayage des Apple Watch.

Pour aggraver le tout, l’Apple Watch est loin d’attirer autant de monde qu’escompté. Les précommandes sont trop peu nombreuses et même les essayages n’attirent pas les foules. C’est le cas partout, y compris dans l’Apple Store à côté de la rédaction. Mais c’est encore plus visible et gênant aux Galeries Lafayette où il n’y a… rien à vendre. On peut bien y acheter un iPhone, c’est vrai, mais les vendeurs sont surtout là pour les montres, et ils n’ont aucune Apple Watch à proposer.

Pour le moment, la boutique ne sert pas à grand-chose et cela se sent, même si les employés ne sont soumis à aucun objectif de la part de la direction (forcément, puisqu’ils n’ont rien à vendre). Et ce n’est pas prêt de changer a priori, puisque les Apple Watch devraient encore se faire rares en magasin pendant tout le mois de mai. Pire, la date du 24 avril qui était donnée initialement pour la commercialisation a disparu du site d’Apple, laissant entendre qu’il ne se passera rien de plus ce jour-là.

Est-ce que les Galeries Lafayette auront un traitement de faveur ? Impossible de le savoir pour le moment, mais si ce n’est pas le cas, les vendeurs vont vraiment trouver le temps long. En attendant, ce point de vente tranche : (presque) aucun autre horloger n’impose à ses clients de prendre des rendez-vous pour tester une montre… qu’ils ne pourront pas acheter immédiatement. Les précommandes sont proposées par les vendeurs, mais il faudra ensuite plusieurs semaines, voire mois selon les modèles.

Et même si les stocks se remplissent finalement, ce point de vente souffrira probablement toujours de la gestion des stocks, puisqu’il n’y a quasiment rien sur place. Les vendeurs devront à chaque fois chercher les montres dans le stock partagé avec la boutique d’Opera, ce qui ralentira le processus.

Essayage en cours dans un Apple Store

Des problèmes à venir pour tous les Apple Store ?

Angela Ahrendts a pris la tête des Apple Store il y a quasiment un an tout juste. Par rapport à Ron Johnson, son prédécesseur qui avait participé à la création des Apple Store aux côtés de Steve Jobs au début des années 2000, la vice-présidente se charge non seulement du réseau de boutiques, mais aussi de l’Apple Store en ligne. Une position centrale qui doit lui permettre d’effectuer des changements en profondeur, qui sont peut-être précisément la cause de tous les problèmes aux Galeries Lafayette.

À quoi sert un Apple Store ? Si on prend un petit peu de hauteur, tous les problèmes rencontrés par les vendeurs de ce point de vente sont peut-être liés à la réponse. À l’origine, les boutiques d’Apple servaient à vendre les quelques produits de son catalogue ainsi que quelques accessoires liés, à former les utilisateurs et à faire office de SAV et de support. Jusque-là, c'est toujours le cas, même si avec l’augmentation du nombre de produits à vendre et surtout avec l’augmentation exponentielle du nombre de clients, ce modèle a déjà été mis à mal.

L’Apple Watch est le premier nouveau produit lancé par Apple depuis la mort de Steve Jobs, le premier aussi qui implique Angela Ahrendts. Et la montre bouleverse ce modèle établi depuis une quinzaine d’années : elle est bien visible dans les Apple Store, mais on ne peut pas l’acheter. Il faut absolument la commander en ligne et la boutique physique ne sert plus que de cabine d’essayage de luxe. Un modèle que la SVP connaît bien, et pour cause : c’est exactement celui qu’elle a contribué à mettre en place chez Burberry (lire : Comment Angela Ahrendts pourrait changer les Apple Store).

De fait, le message pourrait difficilement être plus clair : dans un mémo interne, Angela Ahrendts expliquait il y a quelques jours que le temps des files d’attente devant les Apple Store pour les lancements de produits était terminé. Le futur des boutiques semble évident : essentiellement du service, et des commandes sur le site internet d’Apple accompagnées par un vendeur, pour les nouveaux clients.

Le temps des longues files d’attente sera-t-il bientôt derrière nous ? Ici, à Confluence, pour le lancement des iPhone 6 (Plus).

Le problème, c’est que ce changement décidé au sommet de la hiérarchie à Cupertino n’a pas encore atteint les boutiques et encore moins les vendeurs. Difficile de généraliser pour tous les Apple Store dans le monde, mais nous avons eu quelques échos en France. Et d’après ce que l’on sait, le message n’est pas passé et les employés des magasins sont toujours recrutés et formés selon l’ancien modèle.

Ce qui, en partie au moins, explique le malaise actuel des Apple Store. Et la petite boutique à l’intérieur des Galeries Lafayette qui ressemble fort à une expérimentation de ce nouveau modèle avant sa généralisation concentre ainsi tous les problèmes rencontrés par le réseau de boutiques. Au-delà des questions de tenues et d’autres questions techniques spécifiques au point de vente, les tensions parmi les employés trahissent un problème de communication sur ces changements en cours.

Si les Apple Store servent moins à vendre et plus à l’accompagnement des clients et utilisateurs, ils n’ont plus besoin d’autant de vendeurs. Les employés des boutiques Apple devront s’adapter, et les changements commencent aussi avec de nouvelles tenues et des consignes plus strictes en matière de costume. Le temps du « Think Different » où chaque employé faisait (presque) ce qu’il voulait à condition de porter le t-shirt de l’Apple Store est peut-être en passe d’être révolu.

Sous l’impulsion d’Angela Ahrendts, les Apple Store changent et se rapprochent des boutiques de luxe. Ce qui ne manque pas de créer des inquiétudes et frictions dans les rangs, surtout pour les employés de longue date qui ont connu l’époque Ron Johnson. Dans cette optique, les Galeries Lafayette témoignent bien que les vendeurs sur le terrain n’ont pas été préparés à ce changement.

avatar PierreBurgi | 

@Yarel

Quel radicalisme !

avatar Yarel | 

@PierreBurgi

Ni plus ni moins radical que d'affirmer que ce billet n'a pas lieu d'être ou délivre une information subjective !

avatar pillouti | 

Viens d'y faire un tour justement, y'a pas grand monde.

avatar BAT | 

Apple devrait racheté les galeries au complet et y faire son Apple store .. plus de problèmes .

avatar diegue | 

Etant aux US je suis allé dans un Apple Store proche où sont présentés et l' Apple watch et le MacBook.
Vraiment pas foule autour de l'Apple watch et encore bien moins pour le MacBook où l'on était 2 autour des 6 MacBook en exposition.
Il faut dire que ce magasin était auparavant bondé de touristes quand 1€ valait 1,35$, ou actuellement avec les taxes c'est presque plus cher d' acheter aux US !

avatar steinway59 | 

@diegue :
et il donne quoi en ressenti le MacBook comparé à un MacBook Air 11? :) car ici ils ne sont toujours pas exposés

avatar diegue | 

Le MBA 11" avec sa bordure large autour de l' écran prend un coup de vieux (néanmoins j'en ai acheté un il y a 1 mois à 15 % - 512 Go vu le manque de connectique de ce MacBook).
Le clavier avec touches rapprochées fait très iPad. Le pavé donne vraiment une impression de "clic" et retour : très réussi.
Le gris sidéral est très beau.
Il manque néanmoins un vrai effet waouh : au moins 100 g de trop pour qu'en le soupesant on voit une vraie différence avec le MBA 11".
Excellent écran qui une fois de plus n'est pas mis en avant par le choix des photos qu'Apple propose dans Photos !
En bref, avec au moins 2 ports USB je l'aurais certainement pris, mais là je "joue" d'autant moins que cet unique USB-C est pour l'instant "unique" et qu'il regroupe de plus le chargement de la batterie.
A voir dans 3 ans !

avatar steinway59 | 

@diegue :
Et ton mba 11 te sert à quels usages? J'ai toujours été fan du 11 pouces mais en ai jamais possédé un encore.

avatar diegue | 

Pour tout !
Pour moi j'ai besoin de place sur mon bureau, devant traiter en parallèle des documents papiers divers. Une autre alternative aurait pu être la Surface Pro, mais je ne suis pas prêt de repasser à windows tant qu'Apple fera des produits qui me conviennent.

avatar chogrid (non vérifié) | 

Avec ce genre d'article on est a des années lumières du journalisme.

Informations totalement fausses / approximatives...

Un point de vu donné par un site qui est frustré d'avoir des info aux comptes goutes.

Des info qui soit disant viennent de l'interne ( sûrement pas des vendeurs encore plus frustrés que la rédaction de Macg)

Vous n'avez aucune source concernant la réelle stratégie de la marque.

Un article bâclé, sans fond, dommage encore raté.
Les courts de journalisme sont lointain, il faudra revoir votre copie

avatar steinway59 | 

@chogrid :
+1

avatar Yarel | 

Hé, ben ça tombe à point nommé ! ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑

Une seule idée en boucle en 500 caractères et des fautes en veux-tu en voilà...

Trop drôle !

avatar chogrid (non vérifié) | 

[modéré] propos insultants.

FI.

avatar Sethii | 

Excellent article. Il en faudrait plus souvent.

avatar jacques_dh | 

Vous avez un petit copain qui a été vexé, là?
C'est juste un article désagréable, désolé – les histoires personne n'ont rien à faire ici, à mon humble avis.

avatar jacques_dh | 

@jacques_dh : personnelles

avatar DarKOrange | 

"Cette boutique, dédiée exclusivement à la montre, a été construite à la hâte"

Quand on lit ça en début d'article on sait que le reste ne va pas être très objectif...

avatar JDCJDR | 

Quand on lit les commentaires on se pince pour être sur de ne pas rêver ! Entre les employés d'Apple caché derrière un pseudo qui défendent leurs boites sans savoir la coulisse, les fanboys qui perdent eux toutes objectivité avec des arguments que même le MEDEF ou les dirigeants d'Apple n'utiliseraient pas, on a peur.
J'aime bien le procès en sorcellerie sur le faux travail journalistique. Tout d'abord Apple Retail France est une entreprise française basé à Paris. Par conséquence, il y a un Comité d'Entreprise qui débat de la stratégie économique (elle a le devoir de le faire que cela plaise ou non), un Comité d'Hygiènes, de Sécurité et des Conditions de Travail aussi qui a un droit de regard. Ces deux instances représentative publient des comptes rendues qui sont publics pour les employés (donc 1600 sources potentiels). Même si certains procès verbaux sont privées, il y a des hommes et des femmes qui y ont accès.
Donc les sources ne manques pas... Et puis cette chasse aux sorcières pour savoir qui a balancé c'est vraiment stupide, même la direction d'Apple ne le ferait pas. Sans compter que les Galeries Lafayette qui a aussi des infos...
Ce que je trouve dommage c'est que les employés d'Apple n'arrive pas à exprimer et extérioriser cette colère sourde autrement qu'ici.
Je rappelle à certains qu'une tenue de travail quand elle est imposé doit être fournie aux employés. 60 euros pour deux pantalons et une paire de chaussure c'est IMPOSSIBLE même pour les reines du shopping !
Enfin, il faut reconnaitre que le lancement est raté, c'est tout ! Il y a aucun chiffre officiel de préco alors que les PR d'Apple ont pris la parole pour annoncer la WWDC.
Quand au soit disant univers du luxe, je vois que certains n'ont jamais mis les pieds dans le vrai luxe. On ne prends pas de rendez vous, on sort avec le produit ou au pire on vous met sur une waiting list et le produit vous attends en boutique.
C'est un article qui exprime les doutes des employés et des clients.

avatar diegue | 

Excellent commentaire

avatar Ipader | 

@JDCJDR :
Aussi, une partie du temps que l'on passe à s'habiller pour le costume imposé , doit être rémunéré.

avatar JDCJDR | 

Tout à fait c'est dans le code du travail.

avatar broc_058 | 

@JDCJDR :
Entre dans ma boutique Hermès un jour
Demande un sac Hermes Kelly pour Madame en croco.
Si tu n'a pas passé une commande, tu va rentrer bredouille.
Acheté une Porsche. Il faut passer une commande.
Avant parler du luxe, il faut connaître. Sauf si tu es Karl ou autres stars de la chansons ou footballeur, tu sera par le directeur du magasin pour passer ta commande. Tous salariés méritent le respect. Je ne serai pas étonné que vous soyez dans un syndicat ou Une entreprise d état pour parler de ces ronds de cuir qui siègent dans ces comités. Défendent ils réellement leurs salariés ? Ils sont au service des partis politique de gauche. Je vous rejoins pour les soixante € pour un costume. C est de la charité. On peut aussi penser à une erreur stratégique. Ces employés sont ils la juste pour la phase de mise en place ?
Je doute que l on puisse passer de l univers d un applestore aux galeries lafayettes de Paris.
Un recrutement externe est indispensable pour avoir du personnel de boutique de luxe parlent chinois ha poneys et russe. 80% de la clientèle est étrangère pour les produits de luxe aux galeries. Sinon vous allez en boutique classique. Apple a été pris de vitesse sur l ensemble du lancement de ce nouveau produit.
Stick insuffisant etc.

avatar JDCJDR | 

Bonjour,
je connais très bien Hermès, j'en suis un fidèle client. Pour le sac Kelly, il y a une partie légende, les waiting list sont pour les peaux exotiques très rares comme le crocodile rose par exemple. On vous dit clairement qu'il y a un problème de production lié à la rareté de la matière première. Ce n'est pas le cas pour une Apple Watch.
Ensuite la comparaison avec Porsche ne tient pas la route car ce n'est du tout le même type de produit.
Je ne suis ni syndicaliste ni dans une entreprise d'Etat, chose qui n'existe plus vraiment au passage. Je suis même plutôt dans la catégorie des dirigeants de l'entreprise.
Il y a une lois en France, que l'on soit d'accord ou pas, on la respecte.
Ensuite bien traité ses employés ce n'est pas de la charité, c'est de l'efficacité économique et cela permet d'attirer des talents.
Vous dites qu'Apple a été prise de vitesse dans l'histoire, mais le produit a été présenté il y a plus de 6 mois maintenant. Je pense qu'ils ont eu assez de temps pour préparer le lancement. Je le répète on loin de l'univers du luxe pour un produit électronique made in china (à part les modèles éditions).
Je trouve l'analyse pertinente c'est tout.

avatar Orion | 

Ce n'est pas l'univers du luxe effectivement, Apple c'est plutôt l'idée du "premium" : vendre cher des appareils et des services de qualité avec le discours que chez eux il y a toujours quelque chose qui en donne plus (leur "one more thing" n'est pas utilisé par hasard d'ailleurs, c'est la philosophie du "premium" : plus toujours plus).

avatar JDCJDR | 

Cela ne m'empêche pas de dire que c'est un beau produit de qualité. Je trouve juste Apple prétencieuse dans sa manière de le vendre et de le promouvoir.
Le 24 avril seul les célébrités et les people l'auront. On est loin du temps de Steve Jobs et de Ron Johnson qui disait "Costumer First"

avatar Silverscreen | 

Oui, bonne analyse JDCJDR.

C'est vrai que vu de l'extérieur (et apparemment de l'intérieur), ça fait un peu lancement brouillon. Les chiffres de vente seront peut-être là mais la médiatisation des passe-droit (vedettes avec des Watch avant la sortie) et l'absence d'achat en magasin est maladroit, pour le moins. Sans parler de la date de commercialisation fluctuante…

À mon avis, Angela va avoir droit à un recadrage de la part de Cook. On verra pour la suite.

Quant aux crispations internes, elles sont autant le fait du passage de Bowett et de sa manie du chiffre que de l'accroissement de la charge de travail des employés (plus de produits à vendre et supporter) et la stagnation des traitements qui contrastent avec l'insolente réussite financière de l'entreprise de ces deux dernières années. Ça et l'inadéquation d'un concept (qui vieillit doucement) avec les réalités de l'expérience client (magasins bondés, Genius Bar trop petits, absence de Briefing rooms, ateliers bruyants).

Je pense que les employés attendaient plus d'Angela qu'une table en verre et l'absence de produits à vendre… Et peut-être aussi une Watch gratuite… ;)

avatar JDCJDR | 

Ne te plains pas Silverscreen ils ont fait un gros effort, il n'y a pas eu d'iPad gratuit.

avatar domd | 
avatar domd | 

Quel coup de pub génial aux Galeries Lafayette. Des vendeurs qui s'emm... Et qui passent leur temps à regarder l'heure sur leur Watch !

Pages

CONNEXION UTILISATEUR