HP quitte le PC

Florian Innocente |
hptouchpad
"Nous sommes incroyablement enthousiastes sur les opportunités autour de webOS, ainsi que le sont nos 300 000 employés, nos 110 000 commerciaux et intégrateurs, nos 13 000 partenaires dans la grande distribution… beaucoup de monde est emballé par le potentiel de webOS, mais nous avons aussi beaucoup de travail devant nous”.

Ces propos tenus durant une interview à This Is My Next par Stephen DeWitt, Senior Vice President de la nouvelle division webOS global Business Unit ne datent pas d'avril 2010, au lendemain de l'annonce du rachat de Palm, mais d'il y a seulement un mois. Et le reste de l'interview, conduite avec la compagnie de Jon Rubinstein, ex patron de Palm, était à l'avenant. Pleine de superlatifs sur la manière dont HP allait gérer l'avenir de la plateforme, diversifier l'offre produit, améliorer l'OS et soigner sa relation avec ses clients. Honnête aussi dans la reconnaissance de certains problèmes qui avaient entaché le lancement de la première tablette webOS.

On serait prêt à parier que l'entrain et la bonne volonté qui émanaient de ces propos étaient sincères : les équipes en charge de webOS n'auraient pas appris la nouvelle avant la sortie du communiqué de presse… (lire : HP : la TouchPad handicapée par son manque de puissance ?). De même, 24h avant, le site d'HP France mettait en ligne un nouveau modèle de TouchPad à 64 Go au lieu de 32, une coque blanche et une puce plus rapide…

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En un mois tout a basculé. Un mois, c'est aussi le temps qui a suffi à Google pour négocier le rachat de Motorola et passer dans le camp des fabricants de téléphones. En un mois donc, toute la stratégie d'HP qui allait jusqu'à faire de l'OS mobile un quasi challenger de Windows - il était prévu que webOS accompagne celui de Microsoft sur ses PC - a volé en éclats. Pulvérisée sans sommation aucune. Rarement on a vu une famille de matériels, passer aussi rapidement de vie à trépas, un peu plus d'un an après leur rachat en grande pompe ! (lire aussi chez 01Net les réactions chez HP France).

On assiste depuis quelques années à des mouvements massifs, rapides et d'une incroyable brutalité. Dans le mobile par exemple, le revirement stratégique chez Nokia aux dépens de Symbian son OS historique. On a observé la descente aux enfers de Windows Mobile et sa remise à plat au profit d'un Windows Phone qui peine toujours à marquer des points, de l'aveu même du patron de Microsoft (lire Steve Ballmer : entre défaite et victoire). On voit que RIM est à la peine, bousculé et en pleine transition système. On a vu éberlué hier la manière dont HP a froidement abattu sa tablette et ses téléphones. Sans oublier bien sûr le règne, inimaginable il y a quelques années, d'Apple et de Google, à l'origine tous deux étrangers à ce milieu.

Dans le secteur informatique, les résultats financiers d'Apple qui détonnent tous les trimestres et cette décision d'HP de se redéfinir en éloignant le PC du coeur de son activité témoignent de la même dynamique. Les lignes du paysage changent, les frontières bougent, mais pas par touches discrètes, au gré de véritables séismes.

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Léo Apotheker, le PDG d'HP a donc annoncé hier plusieurs mouvements d'ampleur et une volonté de "transformer l'entreprise” afin de la diriger vers des secteurs à plus “grande valeur ajoutée” et assurant une “croissance des marges plus importante”. Des terrains qui excluent désormais le grand public au bénéfice unique des administrations et des petites et grandes entreprises. Une réorientation qui préserve l'activité imprimante, mais débarque l'ordinateur personnel, les smartphones et les tablettes.

Cela passe aussi par le rachat pour environ 10 milliards de dollars (7 milliards d'euros) d'Autonomy Corporation. Une société anglaise, dont HP était l'un des clients, spécialisée dans les logiciels de gestion de l'information et de l'exploitation de bases de données.

La division Personal Systems Group (PSG) - qui comprend les PC, webOS, la tablette TouchPad et les smartphones Pre, Veer - va être détachée de l'entreprise et devenir autonome. Mais HP ne ferme pas la porte à sa revente pure et simple. Ce processus ne va pas se faire en un claquement de doigts, il pourrait durer entre 12 et 18 mois, sauf pour les terminaux webOS qui ne seront plus vendus à partir du prochain trimestre. Apple avait également utilisé ce principe de filialisation avec sa plateforme Newton, avant que Steve Jobs, arrivé peu après, ne la réintègre pour mieux la supprimer quelque mois plus tard. Un autre exemple, plus positif celui-là, est FileMaker Pro, qui vit sa vie en marge des activités de son propriétaire à Cupertino.

HP ne se contente pas d'éloigner webOS, il stoppe tout futur développement matériel le concernant. La tablette TouchPad n'aura donc vécu qu'un mois et demi. Il y avait eu hier des rumeurs de niveaux ventes catastrophiques pour ce produit dans une grande chaîne américaine (lire HP TouchPad : peut mieux faire). HP a confirmé que cette activité matérielle autour de webOS avait pesé sur ses comptes : 332 millions de dollars de pertes sur ce trimestre et des perspectives couleur grisâtre.

Nos appareils webOS n'ont pas généré assez de ventes auprès des clients sur le marché et cela aurait pris trop de temps pour remonter la pente” a expliqué Catherine Lesjak la directrice financière. À peine lancée au début juillet, la TouchPad avait essuyé des critiques sur le manque de finition de son OS (lire HP TouchPad : une toute nouvelle tablette derrière l'iPad) et la pauvreté de son catalogue. En aucune mesure elle ne pouvait dans sa forme actuelle offrir une alternative à l'iPad.

Immédiatement ou presque, son prix - alors équivalent à l'iPad - avait été abaissé de 100 $ (ce qui en soi n'est pas rassurant en plein lancement). Mais ce fut en vain et au prix de marges encore plus rognées. Dès lors HP a préféré jeter l'éponge, non sans prévoir une dépense supplémentaire d'environ 1 milliard de dollars pour gérer l'arrêt de ses périphériques webOS.

Le rachat de Palm avait coûté 1,2 milliard, il avait été réalisé sous la houlette du précédent PDG d'HP, Mark Hurd. Léo Apotheker, appelé il y a neuf mois à le remplacer et venant de l'Allemand SAP (de grosses solutions de gestion d'entreprise, autant dire à des kilomètres du monde de l'ordinateur personnel et du grand public) s'était fait néanmoins l'avocat de cette opération et de ses opportunités (lire HP prépare un nouvel "App Store" et une bêta de webOS pour PC). Mais il aura certainement eu moins d'états d'âme à tirer un trait sur une décision de son prédécesseur.

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Dans le communiqué annonçant cette résolution, l'avenir de webOS est flou. HP dit étudier plusieurs options pour "optimiser la valeur de ce logiciel”. Cela peut passer par des accords de licence. Il a été fait mention à un moment aussi de l'utilisation de webOS dans les périphériques de HP, ce qui était prévu au départ. Mais c'est l'incertitude qui règne en premier lieu. Même si en coulisse certains propos se veulent rassurants.

Lors d'une réunion interne, raconte This Is My Next, Stephen DeWitt a clairement expliqué à ses équipes qu'HP allait continuer d'investir sur webOS avec l'intention de signer des accords de licence avec des fabricants de matériels. “Nous ne nous éloignons pas de webOS” aurait-il plusieurs fois déclaré.

Un plan doit être détaillé ces 15 prochains jours, mais il a aussi concédé que des inconnues subsistaient. Un participant a posé la question d'un accord avec HTC ou Samsung. Todd Bradley, l'un des vice-présidents d'HP a répondu qu'actuellement l'OS était conçu pour les processeurs de Qualcomm. Il faudrait d'abord arriver à réduire cette dépendance pour attirer de tels partenaires. DeWitt a ensuite admis que l'un des facteurs d'échec de webOS résidait dans la qualité du matériel qui l'accompagnait et que HP devait cesser “d'essayer de se forcer à mettre sur le marché des produits non compétitifs”.

HP s'éloigne de ses origines

La relégation de la division PC vers l'extérieur d'HP et le recentrage sur le service est un autre signe fort de la manière dont évolue l'industrie informatique. IBM avait procédé de même en décembre 2004 en revendant son activité d'ordinateurs personnels au chinois Lenovo pour devenir un groupe tourné vers le service. À l'époque le directeur financier d'IBM avait souligné l'avantage de l'opération “Nous aurons un chiffre d'affaires moins élevé, mais cela améliorera notre profil financier”.

Dire que cette décision d'Apotheker est un tremblement de terre est un euphémisme. Ce n'est pas un obscur fabricant qui réajuste ses priorités, HP n'est pas moins que le premier vendeur d'ordinateurs au monde. Il avait en 2002 racheté un autre protagoniste célèbre, Compaq, une marque toujours utilisée. Cette division PSG, qu'il éloigne, a réalisé un chiffre d'affaires de 41 milliards de dollars en 2010. Le nom d'HP, né en 1939 en Californie, est synonyme d'ordinateur au même titre qu'Apple. C'est au début des années 80 qu'il s'est lancé dans la micro informatique. Voilà ainsi un acteur historique de l'informatique qui laisse derrière lui une grande partie de l'activité qui a participé à le définir et à modeler cette industrie. Mais les résultats sur cette activité deviennent pesants. Si les ventes de PC HP auprès des pros ont augmenté de 9 % ce dernier trimestre, celles auprès des particuliers ont chuté de 17 %.

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Léo Apotheker, lors de la présentation des résultats trimestriels, a eu cette observation qui rend compte des bouleversements en cours. “Il se produit clairement un mouvement séculier dans l'espace grand public. La situation économique a joué sur nos ventes et l'effet tablette est réel". Ce constat sur la tablette dont l'influence est mesurable, Apotheker l'a fait à deux reprises durant cette réunion.

La tablette ne va pas remplacer l'ordinateur, qui reste incontournable pour quantité d'activités, mais elle commence à se voir dans le paysage. L'ordinateur, lui, s'est fondu dans le décor. Il est devenu un produit de consommation courante au profil commun d'une marque à l'autre. À partir du moment où ses grandes masses (OS, processeur, carte mère et carte graphique) proviennent du même fournisseur, la marge de manoeuvre pour se différencier se réduit à peau de chagrin. La dernière variable de différenciation est celle du prix, avec à la clef un impact négatif sur les marges, donc sur la rentabilité et in fine l'attrait de cette activité pour ses actionnaires.

Apple a su se tenir à distance de ce siphon. Non qu'elle se fournisse chez des fabricants inconnus de ses concurrents, mais par le recours à des critères distinctifs plus forts : le design en est un et l'OS en est un plus important encore. Mais pas seulement. Par sa taille et sa volonté aussi de ne pas être à tout prix présente sur tous les marchés, elle a pu tenir une gamme resserrée et dégager de confortables marges.

Mieux, elle se permet de déjouer l'effet de gravité qui tire les fabricants de PC vers le sol. En février dernier, Tim Cook, le directeur général d'Apple, rappelait qu'il s'agissait du 21e trimestre consécutif où la croissance des ventes de Mac dépassait celle des PC, et de loin. Cela dure donc depuis cinq ans !

Encore cette semaine, les chiffres de Gartner, sur le dernier trimestre et pour l'Europe de l'Ouest, montraient qu'Apple avait réussi à vendre plus de machines que l'année précédente alors que dans le même temps, ses voisins affichaient des croissances négatives. Quand ils ne s'effondraient pas à l'image d'Asus et Acer, les spécialistes du pas cher (lire Gartner : Apple entre dans le top 5 en France).

Mais au-delà de cette capacité de différenciation et de cette bonne gestion, il y a tout l'écosystème Apple. Appareils mobiles, applications, boutiques de contenus et de logiciels… Apple ne vend pas un Mac elle vend un environnement au sens très large du terme, jusque par ses propres canaux de distribution, formation et SAV avec les Apple Store. Une solution globale qu'aucun autre constructeur n'a pu reproduire dans son ensemble. Et vu le temps mis pour assembler ce puzzle, on imagine mal un fabricant y parvenir de sitôt, quand bien même en aurait-il la volonté.

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Sur cette notion d'écosystème les propos d'Apotheker sont sans ambiguïté “Le marché de l'ordinateur personnel évolue très rapidement avec de nouvelles formes de produits et des écosystèmes d'applications. Au vu de cette réalité, HP estime qu'il est dans l'intérêt de la société et de ses actionnaires d'explorer de nouvelles voies pour le Personal Systems Group, qu'il puisse se repositionner et réagir à ces changements rapides, afin de maintenir sa position de leader en technologie et en part de marché”. Si cela se traduit par une revente, ce sera au nouveau propriétaire de se débrouiller pour trouver la recette.

Il va être intéressant de voir si cette annonce aura des effets auprès des concurrents d'HP. Tous sont confrontés au même dilemme, mais au moins HP a cette capacité de pouvoir élaguer l'une de ses activités sans disparaître pour autant.

Sur le même sujet :
- Palm est mort, vive HP
- HP a bien failli ne pas racheter Palm
- Avec Palm, HP s'offre sa liberté
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avatar DrFatalis | 
Cher Marvel - ous, "c'est de faire volte face dans un délai aussi court" Sur, c'est pas chez Apple qu'on verrai ça! Par exemple dire que les proc intel c'est de la m... sur tous les tons, afficher sur son site tout le bien que l'on pense du G5, du RISC et du CISC, puis faire une keynote ou on dit "intel c'est super!" alors même que le site officiel va pendant plusiuers jour continuer de tresser des louanges aux G5... Déjà oublié ? Je déduis de l'aventure HP que lorsqu'une branche ne représente "que" 20% des bénef, on peut s'en séparer.
avatar poco | 
Attention, pour tout un chacun HP c'est les PC et les Imprimantes... Non, çà c'est la partie connue par le grand public et cela représente quasiment rien des bénéfices de HP. La gestion d'une telle entité requiert de maximiser le business qui rapporte et de couper ce qui ne rapporte pas ou très peu même si c'est la partie immergée de l'ICeberg au niveau du grand public. Quant au positionnement Apple, TOUT ses produits sont grands public désormais et Apple se positionne comme un BMW ou un Porsche. Rien à voir avec les autres fabricants de PC...
avatar lolodigital | 
Merci Florient pour cet article de fond. Reste à découvrir les opérations douteuses et donc purement spéculatives qui se cachent derrière ...
avatar Rufus | 
@Daito entre autres
avatar Armas | 
C'est pas tant l'annonce que les implications qui ont amené HP à prendre cette décision qui sont dramatiques. Le développement des terminaux mobiles et le déploiement du cloud nous amènent dans la pire régression technologique connue de l'histoire de l'informatique. Steve nous avait préparé, en créant IOS, en simplifiant iPhoto, Iweb et Imovie, en simplifiant Final Cut, et en mixant les concepts intégrés à IOS avec le système du MAC, le tout en préparant a coté un Datacenter pour le déploiement du cloud.
avatar DrFatalis | 
Hum. Le cloud demande une connexion permanente, rapide et fiable. A l'exception du Japon, de Taiwan et de la Corée du Sud, ces trois éléments ne sont pas réunis. Le cloud est prématuré (et sa philosophie hautement discutable)...
avatar vonjos | 
Au contraire de "nebulengenunenennene", je trouve que les commentaires de macgé sur les articles de fond sont souvent pertinents. Il ne faut pas oublier que les grandes boites fonctionnent d'une certaine manière : c'est le conseil d'administration qui décide de la ligne a suivre. Le CEO ne fait qu'appliquer, avec pour objectif de maintenir et faire augmenter le cours de l'action, trimestre après trimestre. Quand HP a recruté Apotheker, venant du monde du software, on pouvait deviner qu'ils allaient se recentrer sur le service et le soft. HP a une énorme entité SAP. HP a toujours eu un petit complexe par rapport a IBM : IBM les cerveaux brillants et HP les bidouilleurs du garage. Je ne serai pas surpris que HP propose une OPA sur SAP. HP mettrait la main sur une enirme base clients mondiale. Oracle avait gueulé à l'époque, via Larry Ellison, grand concurrent de SAP pour la partie applications, mais toujours avec un train deretard sur SAP. Le conseil d'adminitration (board of directors) PS: Je connais perso Leo Apotheker.
avatar Un Vrai Con | 
@nibelungen Ici c'est un peu comme dans les cours de lycée ou de collège ou les jouvenceaux sont des "experts" des femmes alors que la plupart d'entre eux n'ont jamais "pratiqué", et quand le jour ou cela arrive l'heureuse élue est consciente que son "expert" ne sera jamais un grand entrepreneur.
avatar Mabeille | 
pas une perte vu la qualité de leurs produits je suis ravi du départ de HP il y aura des Pc de mauvaises qualité en moins sur les étales.
avatar marvelous | 
Cher DrFatal -is Le G5 n'est malheureusement pas un bon exemple. En annonçant Intel, Apple l'a annoncé au public et développeurs dans un 'délai court', mais Apple y travaillait déjà depuis un bout de temps, donc du point de vue d'une 'stratégie' c'est plutôt brillant. En annonçant Intel, Apple avait préparé le terrain pour aider les développeurs à convertir leurs applications pour la nouvelle plateforme En annonçant Intel, Apple a laissé les applications ppc tourner grâce à Rosetta C'est pas ce que l'on appelle du vol à vue
avatar WilnocK | 
[i]tres bon article![/i] L'article n'en fait pas mention, mais je suis curieux de la position de Microsoft de voir ainsi s'eloigner l'un de ces premier integrateur? Bien sur comme cela a ete dit, la division PSG reste active, mais si elle tourne au ralentis (et a n'en pa douter, elle risque de s'arreter sur beaucoup de marche, en Europe/USA la ou le marche est le plus sature). Je me dis donc que c'est Microsoft qui va voir partir un integrateur? [i]En tout cas merci a HP pour ces calculatrices, car sans ma HP49G, j'aurais betement fait du tableur wysiwyg, plutot que de l'informatique[/i]
avatar Mabeille | 
faut pas croire que parce qu'HP s'éloigne, c'est une perte pour M$. Si les Mac users sont fidèles à la marque, dans le monde Pc ce n'est pas le cas... donc les ventes se reporteront sur une autre marque. Je me demande que devient Compaq?
avatar Florian Innocente | 
@nibelungen : '(Innocente se croit obligé de préciser dans l'article qui est SAP. C'est dire le niveau du blaireau moyen qui fait mumuse avec son iPad 12 !!!).' Je me crois aussi obligé de préciser le titre de Tim Cook qui n'est pas le moins connu chez Apple car on a des lecteurs qui ne sont pas tous rivés sur l'actualité informatique au jour le jour. Et SAP est le genre de boite connu par 0,5% de la population, même sur un site comme MacG.
avatar Florian Innocente | 
@marvelous : 'En annonçant Intel, Apple l'a annoncé au public et développeurs dans un 'délai court', mais Apple y travaillait déjà depuis un bout de temps, donc du point de vue d'une 'stratégie' c'est plutôt brillant.' J'ai peut être un trou de mémoire mais lors de grands changements chez Apple l'annonce a toujours intégré la voie qui allait être suivie. Quand Jobs a annoncé la mort du PowerPC c'était en faisant la démo du futur Tiger sur un Mac Pro customisé Pentium. Copland a peut être été l'exception avec une période de de flottement entre son arrêt et le choix de NeXT. Avec les options Sun, NT, BeOS.
avatar Mabeille | 
@Un Vrai Con faut être un expert pour dire ça! Malheureusement ceux qui travaillent chez un APR ont une vision de cyclope. Ils tentent de dresser le portrait du monde informatique mais malheureusement, ils leurs manquent souvent le relief. Forcement croire qu'Apple c'est le marché c'est quand même rater 90% de ce qui se fait. Je donne un exemple, en allant chez mon revendeur, le vendeur n'a trouvé mieux que de me dire que les Pc c'est de la merde, la preuve il a quitté le monde Pc il y a 10ans .... bin oui donc si ça fait 10ans qu'il ne voit plus de pc comment se faire un avis dessus alors? Comment savoir que c'est vraiment de ma merde autrement qu'en préjugeant du résultat? CQFD. Ce n'est pas quelques contacts, avec un PC, pervertis par une personnalité acquise à la pomme qui permettrait à cet énergumène de refaire le retard de 10ans qu'il a accumulé, avec fierté, sur la méconnaissance réelle de la concurrence. Quand on analyse à charge, le verdict est couru d'avance. C'est pour ça que je me dis que tu en fais un drôle d'expert toi, avec ton oeil de cyclope.
avatar Un Vrai Con | 
Mais vos Mac et vos iBidules sont bien des [b]P[/b]ersonal [b]C[/b]omputers. Vous ne vous en êtes pas encore rendu compte les experts à 10 sous, bon c'est vrai que pour 10 sous c'est pas cher et l'analyse correspond au tarif.
avatar Ajioss | 
@ Un Vrai Con : Et ma Nintendo Wii et ma X box ne sont elle pas des stations de jeux ? des PlayStation ?
avatar vonjos | 
Comme j'ai posté à 4H du mat, sur ipad, on ne peut pas corriger, désolé pour les fautes. Je voulais juste ajouter que HP se positionne face à IBM et veut jouer à fond l'intégration de services et matériels pour les business. En recrutant un nouveau CEO, le board donne la ligne directrice. Si HP avait voulu se recentrer sur le hard, ils auraient recruté chez caterpillar, un retailer ou autre, mais là c'est carrément dans les monstres du soft qu'ils sont allés taper. Exit le grand public, soit, mais c'est vraiment dommage de passer à la trappe un système comme webos, qui semblait un bon concurrent et émulateur pour IOS. Les investisseurs ne se sont pas trompés, ils ont fait baisser l'action de 20% vendredi soir en estimant que c'était une mauvaise stratégie ! Il faut dire que payer 10Md$ une boite comme Autonomy, avec des produits ultra ciblés sur la recherche multi-source, c'est une hérésie. Ils auraient pu se payer Cisco à la place ou même Oracle... HP s'est trop déstabilisé d'un coup, ils auraient pu maintenir le buzz communication en annonçant d'abord le rachat Autonomy et à la fin de l'année, l'abandon du PSG. C'est quand même une grosse claque en pleine été : abandon d'un 1/3 du CA, rachat d'une entreprise, et abandon d'une techno achetée 1,5Md$ récemment. La silicon valley semble vraiment très chamboulée par cette décision.
avatar manu1707 | 
@ Mabeille : Pas faux aussi ^^
avatar josselinrsa | 
@zoubi2 : 1, pour le "somptueusement"...
avatar manu1707 | 
@ innocente : C'est quoi SAP ???
avatar arsinoe | 
[quote=manu1707]@ innocente : C'est quoi SAP ???[/quote] Un tout petit truc insignifiant qui fait à peine plus de 12 Milliards de Dollars de chiffre d'affaire par an.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Et si sony rachetait tout ça ?
avatar cyberbof | 
IBM-Apple-Dell-HP, chacun sa mauvaise passe, quand on est focalisé plus sur la rentabilité que la réelle inventivité, on se retrouve à faire des PC moches et des tablettes bas de gammes. Faut pas s'étonner si les gens en ont marre de se faire berner par des pseudo produit copié. Ils préfèrent s'acheter un bon iPhone, facile à utiliser, sympa et le garder 2 ou 3 ans à la place d'un HP (de m...). Bye bye HP, bonjour Apple et sa vision futuriste, les investisseurs aiment les vrais avancées technologiques... Rachat de HP-PC par Apple, pourquoi pas, enfin des PC digne de ce nom.
avatar ysengrain | 
HP, pour moi, est mort le jour de l'annonce de l'abandon de la mythique calculatrice programmable HP 41C/CV. Alors, qu'HP quitte le PC et tue webOS, je m'en bats les couettes !!!
avatar Kurby'S | 
@ysengrain : +1
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Tiens moi aussi j'ai quitté le PC..
avatar Florian Innocente | 
[b] ysengrain [/b] Essaie celle-ci http://itunes.apple.com/fr/app/i41cx-rpn-calculator-printer/id289068865?mt=8
avatar madaniso | 
Bye Bye HP
avatar Wolfman | 
Excellent article.
avatar Ze Jos | 
C'est dommage, mais après tout ces derniers mois on a vu sortir des Iphone Killer des Ipad Killer et autres, la plupart sont morts... Les autres n'ont pas été à la hauteur de leurs objectifs... Ce que l'on doit en retenir, c'est que c'est mortellement dangereux de vouloir sortir un Apple Killer...
avatar ysengrain | 
@ Florian I: ce fut la première application que j'ai achetée pour mon iPhone ;•DDD Ceci dit, ma HP 41C de 1978 fonctionne toujours, avec des piles, plus de batteries rechargeables depuis .... Inconvénient: pas assez de puissance pour lire les cartes magnétiques et mes chères élucubrations programmatiques !!
avatar oomu | 
@ysengrain [19/08/2011 16:26] "HP, pour moi, est mort le jour de l'annonce de l'abandon de la mythique calculatrice programmable HP 41C/CV." je serai enterré avec ma HP48G
avatar Elzor | 
Article super complet, merci macg !
avatar BennyLaMalice | 
@oomu : Idem... Que ferais-je sans ma HP48G ???
avatar michaelprovence | 
perso j'étais très enthousiaste il y a un an , un OS génial avec du bon matos une bonne gamme de téléphone portable compétitive ... au bout d'un an on a eu une tablette avec des lag un téléphone même pas encore sorti avec du matos moyen et un design d'il y a 3 ans... franchement HP c'est vraiment des looser à bloc ils méritent de couler et les actionnaires devraient demander des comptes sur ces changements de stratégies tous les ans ?
avatar heero | 
tiens et la section imprimantes c'est fini???
avatar Anonyme (non vérifié) | 
En tout cas sur le site This is my NeXT, HP les excite sacrément.. D'ailleurs ils devraient créer un site "This is my last" pour recencer tous les iOS killers morts prématurément.
avatar jb18v | 
non les imprimantes ne changent pas (vu ce que rapportent les consommables ça serait bête ^^)
avatar ipodtouch3000 | 
Je suis un peu triste et nostalique, car presque tout mes PC depuis que j'ai 2 ans jusqu'a 10 ans était des HP. Meme en étant Mac User, je les regrettes ...
avatar sinbad21 | 
Mon portable au bureau est un HP (je tape ce message dessus). Il faut que j'arrête de travailler ?

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