Apple/HTC : message personnel

Arnaud de la Grandière |
Apple, non contente d'être engagée dans un conflit de longue haleine avec Nokia, a donc intenté une procédure à l'encontre de HTC. S'agit-il d'un souci de cohérence, sachant que la contre-attaque envers Nokia concerne le même nombre de brevets portant sur l'iPhone ? L'affaire est beaucoup moins anodine qu'elle n'y paraît, car avant toute autre chose, Apple a surtout cherché à envoyer un message d'avertissement clair et fort bien au-delà de HTC elle-même.

Le G1, béni puis maudit

Il y a dans cette initiative quelques points qui soulèvent bien des questions : quel est l'élément déclencheur qui a pu décider Apple à lancer cette procédure ? La plainte d'Apple, un document de quelque 700 pages, concerne des appareils comme le HTC G1, le premier smartphone à base d'Android, qui est sorti en octobre 2008 aux États-Unis, alors que le modèle le plus récent évoqué dans la plainte n'est autre que le Nexus One, sorti début janvier. Il est d'ailleurs assez ironique de voir Apple faire des reproches au HTC G1 alors même que celui-ci aurait été validé par son propre département juridique à la demande de Google (lire Google aurait bel et bien présenté le G1 à Apple).

Mais c'est la présence du Nexus One dans la plainte qui est digne d'intérêt à plus d'un titre. Il faut tout d'abord noter qu'en l'occurrence, HTC n'est que prestataire fabricant du Nexus One, et que celui-ci est exploité commercialement par Google en son nom propre. Il faut également souligner que, si on pouvait considérer que les récriminations d'Apple concernant certains appareils pouvaient porter sur la couche d'interface "Sense" rajoutée par HTC par-dessus Android, ça n'est notamment pas le cas du Nexus One, qui intègre une version "brute" d'Android 2.1.

Le Nexus One au cœur de la discorde

En conséquence, concernant le Nexus One du moins, les éléments litigieux concernent bien plus Google que HTC, et c'est pourtant la seconde qui est visée. D'autant qu'avec le Nexus One, c'est la première fois que Google exploite Android commercialement, alors qu'elle s'était contentée jusqu'ici de mener les débats sur son système d'exploitation libre, laissant ses partenaires commerciaux aller au front en équipant leurs appareils du système. Signe d'un basculement majeur, alors que la société de Mountain View s'était jusqu'ici scrupuleusement limitée à une offre de services, le Nexus One constitue le seul et unique produit de Google.

Alors que Google s'était accommodée de l'hégémonie de Windows comme porte d'entrée à Internet, l'iPhone a démontré qu'il était non seulement possible de déporter le débat sur un autre terrain libre de tout monopole, mais en outre il préfigure d'un avenir où l'accès mobile à Internet deviendra prépondérant (lire : 2010 : début d'une nouvelle ère pour l'industrie high-tech ?). Google a donc pu y voir une chance de contrôler un pan de la chaîne d'intermédiaires qui lui était jusque-là encore inaccessible, un élément crucial pour mieux vendre encore ses espaces publicitaires aux annonceurs et pister les habitudes de consommation des internautes. Mais précisément, c'est là un objectif qu'Apple n'est pas du tout disposée à laisser lui échapper sans se battre avec la dernière énergie. L'amère expérience du Macintosh face à Windows, c'était déjà une fois de trop.

skitched

Apple lance l'iPhone, l'iPod touch, puis l'iPad, trois portes d'accès à sa plateforme iPhone OS + App Store, alors que Google lance Android, puis Chrome OS, puis son propre smartphone… Il est plus que temps de mettre un terme aux arrogantes ambitions du partenaire d'Apple. L'enjeu de la bataille est clair : la domination de l'informatique du futur. Apple a d'excellentes cartes en main, et l'iPad n'est probablement qu'une des premières étapes avant une montée en puissance dans ce domaine. Encore lui faut-il protéger ses acquis. La firme de Cupertino a certes bouleversé l'industrie du téléphone mobile avec l'iPhone, et trois ans après, la concurrence n'a toujours pas complètement rattrapé son retard. Malgré tout, Android bénéficie d'une croissance considérable, reste à voir où s'arrêtera sa vitesse de croisière.

Eric Schmidt : « Avec Apple, c'est stable. »

Pour autant, Apple ne peut pas se permettre le luxe d'une guerre ouverte avec Google. Les contrecoups d'un tel choc des titans porteraient très loin, et ne feraient que favoriser leurs concurrents : une telle approche serait contreproductive pour les deux géants, qui sont condamnés à s'entendre, du moins officiellement. Les deux parties se sont contentées de petites phrases ici et là, et Steve Jobs masque à peine son agacement, mais on persiste à afficher globalement une entente cordiale. Google est d'ailleurs bien en peine d'afficher une position tranchée dans cette affaire, tout au plus adresse-t-elle son soutien moral à HTC du bout des lèvres (lire : Affaire HTC/Apple : la réaction de Google). Pour autant, il faut couper court à la progression d'Android, et Apple a choisi d'attaquer par la bande, et d'assécher l'enthousiasme des fabricants autour du système de Google.

En attaquant HTC, qui pèse en bourse 23 fois moins lourd qu'elle, Apple envoie un message à qui de droit. D'une part il s'agit d'indiquer que nul de ceux qui utilisent Android n'est à l'abri, et de l'autre, il se résume à un sérieux coup de semonce envers Google. Avec le Nexus One, Google a transgressé un accord tacite : passe encore qu'elle fournisse un système d'exploitation aux concurrents d'Apple, mais s'il s'agit de commercialiser elle-même un smartphone, la ligne jaune n'est plus très loin. La proie est d'autant plus facile qu'elle fait partie des sociétés de l'industrie mobile qui ont déposé le moins de brevets ces dernières années, et qui ont donc d'autant moins de moyens de contre-attaquer sur le même terrain.

Android, cadeau empoisonné

Alors que les partenaires de Google se disputaient le privilège de construire le prochain Google Phone, voilà qui devrait sérieusement remettre en question leurs velléités. Pire encore, Android semblait jusqu'ici une solution idéale pour les constructeurs : gratuit, modulable, libre de toute contrainte imposée par Microsoft, c'était le ticket d'entrée pour plus de liberté à moindres frais. Dorénavant, la menace d'un procès avec Apple fera également partie du package, de quoi réfléchir à deux fois.

Reste que l'aléa judiciaire ne permet aucunement de présager de l'issue de la querelle, qui prendra sans doute de nombreuses années à résoudre. En attendant, Apple a clairement fait connaître son intention de défendre sa chasse gardée avec toute la hargne dont elle est capable. Reste à voir quelles conséquences cette initiative aura sur le marché. Si Google ne renonce pas à emporter le marché de l'internet mobile, alors les deux partenaires seront inéluctablement engagés sur une trajectoire de collision.
avatar Florent Morin | 
L'avantage, c'est que le consommateur y gagne au final. Chacun veut faire mieux que l'autre.
avatar sams | 
La guerre des brevets est une guerre de tranchées. Apple n'est pas prêt d'en voir la fin mais je pense qu'elle a quand même raison de s'y lancer. En effet, d'un point de vue commercial, c'est un peu la même problématique que pour les marques de luxe qui se font copier leur crocodile ou leur initiales LV. Apple est en train d'instaurer une référence qui n'est autre qu'elle même, une façon de dire au consommateur : choisis entre la copie et l'original.
avatar HAL-9000 | 
Il faut remettre de l'ordre dans les idées je pense, en particulier aux niveau des brevets. Le système de brevets industriels à été une grande avancée au XXième siècle, moteur de développement, de recherche, etc... Mais aujourd'hui les brevets deviennent un frein au développement, il faut apporter d'autres méthodes afin de continuer à pousser dans l'avancée technologique. Par analogie, prennons la libre-concurrence par exemple ; au début très bien, plusieurs concurrents, choix pour le consommateur, baisse des prix et tout le train-train... Mais aujourd'hui le système de libre-concurrence à largement atteind ses limites, d'une idées de plusieurs acteurs sur le marché on en revient, au sein de ce système, au monopôle. Au final c'est l'effet inverse qui se produit, car modèle trop figé, pas adapté à l'économie évolutive, si bien que les industriels ont eût le temps d'explorer les failles dudit modèle et de les exploiter au MAX. Et c'est exactement ce qu'est en train de faire Apple avec ses brevets... Il est temps de passer à un autre système... Auto-destruction HAL-9000 initialisée...
avatar hok | 
Apple fait du FUD, tout simplement.
avatar ricchy | 
Les mêmes qui répètent les mêmes choses.
avatar divoli | 
C'est désormais la guerre totale en Apple et Google qui, elle, cherche à dégommer l'iPhone. Rappelez-vous de la phrase de SJ: « Nous ne sommes pas entrés sur le marché de la recherche sur Internet. Ils sont entrés sur le marché des téléphones. Ne vous trompez pas, ils veulent bel et bien tuer l'iPhone. Nous ne les laisserons pas faire ! »
avatar Trillot Bernard | 
@ShowMeHowToLive Il n'est pas nécessaire d'avoir peur pour utiliser ses munitions, mais Apple espère probablement ralentir la concurrence pour se garantir une meilleure place. Et puis Jobs se souvient de ce qui s'est passé dans les années 80...
avatar oxof | 
Très bon article. Merci.
avatar Wolf | 
@ShowMeHowToLive: si je comprend bien ton raisonement, j'ai une idée, je la développe, la bichonne, la met au point et après je l'offre a la communauté ? Désole, mais moi j'en tire un maximum. Point barre.
avatar Macaficionado | 
ca fait quand meme doucement rigoler cette [url=http://www.numerama.com/magazine/15179-quand-steve-jobs-reconnaissait-voler-sans-vergogne-les-idees-des-autres.html]hypocrisie[/url] : Sinon, il est clair que les brevets sont un poison pour l'innovation, l'utilisateur final, et la concurrence. Vous vous souvenez de Microsoft qui voulait breveter le double clic ?
avatar Anonyme (non vérifié) | 
On peut comprendre le stress de SJ avec un Seven qui rend OS X tristounet, un Chrome qui supplante Safari, un Android qui se déploie. Mais je ne suis pas sûr que l'agressivité d'Apple et son auto-glorification vraiment ridicule soit de nature à améliorer l'image d'une société qui apparaît comme uniquement préoccupée de verrouiller ses clients dans un système fermé et coûteux! Quant à la propriété intellectuelle, Apple depuis le PARC a une longue histoire d'emprunts pas toujours avoués!
avatar bratak67 | 
Minable ...
avatar Rodney Jerkins | 
qu'est ce qu'on peut pas lire comme connerie
avatar enka | 
@robert777: totalement avoué en ce qui concerne le PARC, m'enfin bon...
avatar gazobu | 
Apple peut s'amuser avec HTC, il y a un rapport d'échelle qui lui est favorable, mais attention avec Google ce ne sera plus la même limonade, il suffit à Google de créer des petites tracasseries d'accès Mac/iPhone à ses plateformes et Apple se retrouvera mal de chez mal. La suite lors de la sortie officielle du Google Phone …
avatar FredericB | 
Qui a dit que l'on ne pouvait pas utiliser un brevet existant ? Il suffit de demander le droit d'utilisation au propriétaire, qui accepte ou pas, et ensuite il faut se mettre d'accord sur le montant d'utilisation/volume. Quand je lis que certains prétendent que les brevets TUENT l'innovation, c'est juste du grand n'importe quoi ... ce qu'ils empêchent ou essayent c'est la copie et/ou le vol suivant les cas.
avatar Manu | 
@robert777 : Entre le projet du PARC et Le Macintosh le seul point commun c'est le concept et pas le produit final. Depuis Apple a quand même pas mal innové comparé à d'autres. De même le multitouch il est certain quil existe depuis pas mal de temps. L'iPhone est pourtant le premier produit grand public à l'avoir révélé au monde. Le génie c'est pas toujours inventer. Mais prendre une idée, s'en approprier au point d'en sortir quelque chose de surprenant et d'inattendu. Il a fallu à S Jobs de passer par Apple puis NeXT pour amasser un savoir faire assez conséquent ajouté à cela un flair assez risqué pour tenter des expériences nouvelles (iPod, iTunes Store, iPhone, App Store, etc...) . L'ensemble de ces efforts commence à peine à porter ses fruits. Je suis désolé mais à sa place comment réagir autrement?
avatar Psylo | 
Personne se souvient du splendide brevet de Microsoft sur le double clic ?
avatar Oliange | 
@Psylo : non pas moi, en tout cas j'imagine la merde si c'était passé..
avatar Hindifarai | 
Merci aux élus européens d'avoir rejeté jusqu'ici les brevets logiciels malgré les pressions de firme voulant jouer à qui sera à l'initiative du brevet le plus ridicule. Si tout était sous brevet, rien de l'iphone n'aurait pu voir le jour puisque tout ou presque existait au préalable, technologie tactile, widgets, principe de téléphonie tien aussi. Oui mon commentaire peut paraitre absurde, mais les procès à répétition sur les brevets logiciels le sont aussi. On ne parle pas de logo ou de design on parle bien de brevets logiciels, une concept inepte.
avatar takamaka | 
@ShowMeHowToLive Prétendre que le brevet tue l'innovation, c'est regarder l'innovation (processus, appropriation, etc.) à travers le chas d'une aiguille à coudre. Y'a comme des relents d'une théorie développée par Boldrin et Levine qui ne traite pas des aspects sociaux de l'innovation. Il y a une réelle méconnaissance de l'innovation en France. Dans les faits, on a une tendance naturelle à mettre dans le même panier "brevet, marque, propriété intellectuelle ...". Ainsi, on amalgame invention et innovation, mais "invention et innovation couvrent des réalités distinctes : une invention peut ne donner lieu à aucune innovation et de nombreux brevets sont inexploités (36 % selon la Commission européenne) ; à l’inverse, une invention peut générer de multiples innovations, à l’instar du nylon ou du téflon employés dans de très nombreux textiles et matériaux". cf. Delphine Manceau et Pascal Morand : Pour une nouvelle vision de l'Innovation. Par ailleurs, l'innovation ne se limite pas à la réponse à un défi technologique (innovation de rupture). L'innovation couvre également tous ces processus sociaux, organisationnels, aux usages qui permettent de rendre une entreprise, association plus efficiente, plus performante. Apple a non seulement couvert le champ technologique (iPod, iPhone, iPad), mais a également proposer des modes de pratiques, des usages différents avec ses produits, logiciels (OS) et services (iTunes Store, AppStore). Breveter n'est pas un frein à l'innovation, mais ce propos n'engage que moi. Breveter, c'est assurer ses arrières et donc préparer l'avenir. En la matière, on ne peut pas dire qu'Apple soit restée assise confortablement sur ces acquis. Il suffit d'apprécier combien chacun d'entre nous contribue à la diffusion, l'appropriation, l'assimilation des innovations made by Apple.
avatar Sn0wball | 
@ShowMeHowToLive : les brevets freinent l'innovation Et les entreprises de recherche elles vivent comment? Car je peut te jurer qu'il est impossible de trouver un partenaire financier qui t'aidera à développer des innovations si elle n'a pas un retour d'investissement... Et ce retour d'investissement il se fait par les brevets! Et oui en toute logique si on veut utiliser une idée breveté il faut payer. Donc si demain tu retire les brevets, le beau rêve utopique du libre échange ou libre concurrence s'écroule, car personne serait assez idiot pour développer du multi-touch, processeur, ou autre innovation pour dire allez c'est cadeaux prenez moi j'ai travaillé X année pour vous regarder vendre mon boulot. @tous ceux qui critique l'idée du brevet sur le double clique : Facile de dire que c'est n'importe quoi quand aujourd'hui il vous semble logique de double cliquer sur un dossier pour l'ouvrir, moins logique quand on se replace à l'époque ou il a fallu développer tous ça. (Premier commentaire de ma part et bonjour a toute la communauté que je suis depuis un moment sans jamais avoir osez parler) Sn0w
avatar Hindifarai | 
@ Sn0wball Si vous intégriez dans votre esprit le fait que les brevets logiciels ne sont pas présents en Europe vous pourriez entrevoir un début de contradiction dans vos propos. Pour vous aider, un exemple : [quote] Et les entreprises de recherche elles vivent comment? Car je peut te jurer qu'il est impossible de trouver un partenaire financier qui t'aidera à développer des innovations si elle n'a pas un retour d'investissement... Et ce retour d'investissement il se fait par les brevets! Et oui en toute logique si on veut utiliser une idée breveté il faut payer.[/quote] A travers cette phrase on ne ressent qu'une seule chose : vous n'avez jamais fait partie d'une équipe de R&D informatique en Europe. La prochaine fois il serait bon que vous connaissiez le sujet avant de vous exprimer à travers des propos hautain.
avatar daito | 
Je crois que l'on fait fausse route sur ce sujet. Avec du recul, je pense qu'Apple ne vise absolument pas Android. Il n'y a pas de sens à ce qu'Apple attaque Google et ce ne serait pas vraiment judicieux. Google paye Apple des millions de dollar pour les requêtes de recherche dans Safari/Safari Mobile. Apple utilise Google Mac dans ses périphéries et réciproquement Google utilise Webkit dans son navigateur. Il n'y a donc aucun intérêt pour les deux compagnies à entrer dans une bataille et dans des mauvaises relations. Non je pense qu'Apple attaque clairement le fabricant du Hardware à savoir HTC et envoie en même temps un message aux autres fabricants qui veulent utiliser/distribuer Android. Le message est clair : les constructeurs de téléphone sous Android doivent développer leurs propres technologies au lieu de proposer des téléphones trop similaires à l'iPhone et utiliser les technologies brevetées de l'iPhone. Apple ne veut pas que les distributeurs d'Android ne se contente que de distribuer des clones de l'iPhone et dans le même temps ne veut pas que Google gagne des parts de marché juste en fournissant leur OS à des cloneurs de l'iPhone. Un autre élément : HTC vend aussi des téléphones sous Windows mobile et probablement avec le futur vapoware Windows phone 7 series. Je crois que vous m'avez compris!
avatar salamander | 
Ok pour tout ce que je viens de lire plus haut, mais une chose m'échappe, ne pensez vous pas que la surmédiatisation de ces problèmes joue en faveur de microsoft et autres dans cette guerre ou visiblement tout est permis..... Quand on a du mal à lutter contre un adversaire quoi de plus efficace que de le faire passer pour le grand méchant loup... Moi ce que je vois dans tout ça , c'est qu'une firme qui represente tout juste 10% du parc, fout une trouille pas possible aux autres fabriquants qui se gavent avec le gateau...et qui en plus en profitent pour piquer des brevets..... On croit rêver..... N'oublions pas qu'il y a quelques années, crosoft et autres regardaient avec moquerie apple en disant à qui voulait l'entendre qu'ils n'iraient pas bien loin......maintenant on commence à voir qui va aller loin pour garder son fragile monopole...
avatar daito | 
[quote]ca fait quand meme doucement rigoler cette hypocrisie : Sinon, il est clair que les brevets sont un poison pour l'innovation, l'utilisateur final, et la concurrence. Vous vous souvenez de Microsoft qui voulait breveter le double clic ? [/quote] Il n'y a pas d'hypocrisie puisque on ne parle pas de même chose. Reprendre une idée, ce n'est pas la même chose que de violer des brevets. Je prends un exemple concret : Windows Seven (qui selon un amusant personnage ci dessus rend tristounet Mac OS X....j'ai bien rigolé). Windows 7 reprend l'idée/le concept du Dock de Mac OS X. L'idée en elle même n'est pas brevetée et Apple n'a pas attaqué Microsoft et les mecs chez Apple se sont sûrement contenté de se marrer de l'incroyable machine à innovation de Microsoft. Par contre, le Dock de Mac OS X a des fonctions brevetées comme le redimensionnement automatique, le zoom en temps réel, les piles. Toutes ces fonctions n'ont pas été copiées par Microsoft sous peine justement d'être attaqué par Apple.
avatar Tshaolin | 
Si Google ne renonce pas à emporter le marché de l'internet mobile, alors les deux partenaires seront inéluctablement engagés sur une trajectoire de collision. Pas tout à fait d'accord. Collision frontale devant les instances juridiques il y aura si les partenaires de Google s'amusent avec les brevets d'Apple. Sans cela la concurrence sera acharnée mais saine. Ceci dit dans les faits il n'est pas évident d'atteindre l'expérience d'un smartphone 2.0 sans toute la technologie Apple.
avatar Sn0wball | 
@Hindifarai Je vous rejoins je ne fait pas partis d'une équipe de R&D dans le domaine de l'informatique mais dans un autre domaine. Mais aujourd'hui qu'apporte à la recherche européenne le fait de ne pas pouvoir breveter un logiciel? -La réponse peut être l'innovation car cela permet d'améliorer le logiciel de Mr tout le monde. -Mais on peut voir aussi un frein a l'innovation car on prends aussi le risque d'être dans l'attente pour plagier un logiciel et le mettre en libre accès, d'où un manque d'investissement de la part des développeurs. On pourra faire la même comparaisons avec le brevet : -impossibilité d'améliorer une idée brevetée, et impossibilité à Mr tout le monde de déposer un brevet (son cout). -A l'inverse course à l'innovation pour déposer le brevet. Alors il faut peser le pour et le contre, et les avis c'est comme les gouts et les couleurs, ont a tous nos préférences. Je prends partis pour le brevet et cela reste personnel. Car si quelqu'un pense réellement améliorer un logiciel alors il paiera l'accès au brevet pour ensuite le revendre. Désolé si cela à été pris avec un ton hautain, loin de la été mon intention. Ps : Je sais que déposer un brevet ou l'utiliser coute chère et que tout le monde n'en a pas les moyen mais je suis sur que si ici quelqu'un avait une idée révolutionnaire à vendre, et ce même si c'été pour déposé un brevet logiciel, il serait le premier à se plaindre qu'un petit malin lui à repris son idée pour en faire un logiciel libre. (Capitalisme quand tu nous tiens!l)
avatar flette | 
@ manu +1 Si pas de brevet, la R&D de l'iPod ou de iPhone aurait due être amortie sur 1 ou 2 ans avant que les concurrents ne s'engouffrent sur le créneau. -> iPhone à 1200 € ?
avatar flette | 
@ Hindifarai tes connaissances sont certainement très intéressantes mais tu pourrais en dire plus plutôt que de répondre par du mépris à des propos hautains ;-) Perso, je n'ai effectivement jamais fait partie du équipe de recherche... ce qui n'empêche pas de poser des questions, de m'intéresser. Quant à la recherche logicielle française, elle ne brevète peut être pas mais - propos de béotien _ j'ai plutôt l'impression qu'elle travaille sur des "grands machins" (thales, safran, cap, dassault, etc) et que leur code n'est pas open source.
avatar flette | 
Sans esprit polémique, peut on m'expliquer comment on finance la recherche puis le développement de logiciels "grand public" comme windows, os X ou iPhone OS ?
avatar Hindifarai | 
@ daito Prendre l'exemple du dock est assez osé lorsque l'on sait qu'Apple n'a pas la primeur de cette idée...peut-être la raison de l'absence de brevet à ce sujet chez Apple? Mince un mythe s'effondre! @ Sn0wball Je vais éviter de faire une longue tirade sur les brevets logiciels. Pour faire simple le cœur du métier est le code, les spécifications. Ces derniers éléments sont inaccessibles dans les logiciels propriétaires et peuvent être efficacement protégés par des licences dans les logiciels libres. Les brevets logiciels ne reposent dans leur immense majorité que sur le concept abstrait et impalpable d'idée, d'approche de problématique, de commencement de début de solution à ces problématique. Mais le cœur du R&D informatique n'est pas dans la recherche de cette idée, contrairement à l'adage voulant que ces brevets protègent des années de brainstorming uniquement. Le brainstorming représente une part très limitée, la réalisation des specs et la mise en œuvre jusqu'au code est la réelle difficulté. Ces brevets ne servent pas à protéger des années d'investissement mais à s'octroyer un marché pour des années, rendant toute concurrence impossible et rendant l'amélioration des solutions brevetées comme inutiles ou du moins secondaire. Il faut ajouter à cela le fait que n'importe quel brevet logiciel est accepté aux états-unis même le plus ridicule, l'organisme en charge encaissant l'argent et repoussant finalement la charge de la validité au prochain juge qui aura à statufier de la future plainte. Ce système est raillé dans toutes les grandes entreprises informatique aux états-unis mais quelques esprits pro-macs trouvent ça génial depuis que ces procès ont un écho ici.
avatar Psylo | 
le 27 avril 2004. US Patent and Trademark Office a en effet accordé à la société de Bill Gates, sous le numéro 6 727 830 le brevet protégeant le clic et toutes ses déclinaisons possibles… Si c'est pas la classe, les brevets logiciels....
avatar Hindifarai | 
Pour résumer, le principe du "c'est moi qu'ai eu l'idée en premier" est risible et la réponse classique du "il faut bien avoir un retour sur les années d'investissement en R&D" ne tient pas puisque n'importe quelle entreprise voulant se caler devra avoir un cycle temporel équivalent à 75% du cycle constaté dans la première entreprise (à équipe équivalente bien entendu). Bref les systèmes de logiciels propriétaires/logiciels libres et licences se suffisent largement à eux-même dans le monde de l'informatique, le reste n'amène que dérives marketing et retard d'avancées R&D sur les produits finaux. Le système de brevet ne récompense/protège pas celui qui fait le mieux mais celui qui a une idée le premier. C'est simplement préjudiciable à l'utilisateur final et c'est contraire à ce que prônait Apple il y a quelques années : la mise en avant de la qualité avant tout. Les marketeux sont passés par là amenant la mise en avant de la primeur avant tout...
avatar Hindifarai | 
@ flette La recherche française est très vaste en informatique, que ce soit au niveau académique ou professionnel. Les "gros machins" que tu cites sont des figures de proue ayant un image élitiste de par leur domaine d'activité. Parallèlement on a (amha) les meilleurs chercheurs académiques et professionnels en transformation de modèles (domaine en pleine croissance), et parmis les meilleurs chercheurs en IHM au niveau académique. Le premier domaine produit énormément de logiciels et libres pour la plupart, le deuxième produit énormément de papiers pointus (Si Apple avait fait quelques déplacements à Toulouse avant la sortie de l'iphone personne ne me fera croire que c'était innocent). Enfin il est difficile de juger de la production R&D informatique en France, notamment sur le secteur professionnels amenant à la distinction des éditeurs de logiciels, les équipes de SSII, les équipes d'accompagnement de projets et le tout avec certaines de ses équipes qui sont internationales.
avatar tbr | 
La concurrence peut avoir du bon (pour le client) tant qu'il n'y a pas d'entente illicite sur les tarifs. Rappelez-vous les opérateurs téléphoniques en France.
avatar shenmue | 
@ShowMeHowToLive:"@FloMo : au contraire, les brevets freinent l'innovation. Apple en bloquant les smartphones tactiles et multitouch freine le marché." Ah bon, j'ai tout de même pas mal l'impression que c'est Apple qui a tout chamboulé sur ce marché et que beaucoup de sociétés lui pillent ses idées telles que... Quand je vois l'effort de Microsoft avec son windows mobile 7, je me dis que LG, Samsung et même Google qui tout de même ont de façon éhonté repiqué dans le stock à idées de l'Iphone auraient pu aussi booster le marché en faisant autre chose que du plagiat pur et simple. Et l'argument qui consiste à dire qu'on ne peut pas faire autrement est d'autant plus faux quand on voit le travail de Microsoft. En copiant le look and feel des Iphones, on copie stricto sensu l'expérience utilisateur d'un système, ce qui fait son identité. Dans ce cas, pourquoi Microsoft ne se casserait pas le cul à faire une repompe intégrale de time Machine, d'Exposé et de tout le look and feel d'OSX, comme il l'a fait en son temps pour le ...Mac os ? C'est une peu facile. Bien sûr que le système de brevet logiciel conduit à des abus, mais l'absence de tout contrôle, on l'à déjà vu, conduit à du simple pillage qui enlève à un système tout ce qui fait son coeur et son intérêt. Si demain un autre concurrent qu'Apple sort un Ipad like avec la même présentation d'icône pour capitaliser sur l'expérience utilisateur de l'iPhone, ce serait tout de même du vol pur et simple d'interface. Il y a d'autres façons d'organiser l'interface sur un mobile tactile, tout comme sur une tablette je suppose, aux concurrents de proposer leurs solutions plutôt que de capitaliser sur les années d'investissement d'Apple. Apple a déjà connu un tel pillage d'éléments d'interface et bien sûr on a toujours justifié cela en disant qu'on ne pouvait pas faire autrement. Mais si c'est le cas, pourquoi on râle tant sur l'interface soit disant pas du tout innovante de l'Ipad, ou celle de l'Iphone ?
avatar Lemmings | 
daito : tu es bien naïf... Android est directement visé. Webkit n'appartient pas à Apple, c'est un projet libre.
avatar shenmue | 
@Hindifarai:"Ce système est raillé dans toutes les grandes entreprises informatique aux états-unis mais quelques esprits pro-macs trouvent ça génial depuis que ces procès ont un écho ici." Absolument pas. ce que tu dis est totalement faux. Ce sont les abus qui sont raillés, mais pas une société informatique n'accepterait qu'on repique tel que ses idées sous prétexte que ce n'est que du code, du logiciel. Sans les brevets, Adobe pourrait fermer ses portes et bien d'autres sociétés demain tellement elles se feraient copier dans les grandes largueurs. Apple a attaqué parce que le look and feel des google phones et de nombre de HTC se rapprochent selon eux beaucoup trop de celui des Iphones. Si demain acheter un iphone n'offre strictement aucune différence au niveau de l'utilisation parce que d'autres proposent la même interface, les mêmes techniques d'ouverture de session, les mêmes présentations de pages d'icônes, les mêmes accès aux pages et finalement à peu de choses près la même expérience utilisateur, l'interface de l'Iphone ne sera plus en rien une valeur ajoutée. Apple n'attaquera pas Microsoft malgré le multitouch utilisé dans le dernier windows phone, parce que Microsoft s'est considérablement éloigné de l'expérience utilisateur proposée par l'iphone. Capitaliser sur une expérience utilisateur donnée pour proposer ensuite la même chose et pire railler ensuite le concurrents que l'on pille, cela n'est rien d'autre que du vol. Et le fait que ce type de vol ne soit pas condamné en Europe explique sans coup férir pourquoi l'Europe est un nain sur le plan logiciel, parce qu'il faudrait être totalement con pour une entreprise pour sortir ici un logiciel de grande envergure sachant qu'on peut en proposer un clone la même année sans que cela ne puisse aboutir à aucune plainte que ce soit. L'Europe et les interfaces graphiques c'est quoi ? Nada
avatar Hindifarai | 
@ shenmue Puisque vous dites que j'ai tord...c'est certainement que j'ai tord. J'informerai le mois prochain mes clients à Chicago que finalement leur équipe de R&D est en total accord avec le système des brevets logiciels. C'est important de leur faire remonter votre éclaircissement. Merci à vous maître shenmue. Ah j'oubliais le meilleur passage : [quote] (...)l'Europe est un nain sur le plan logiciel,(...) [/quote] Merci encore, vraiment merci vous êtes une mine d'informations :D
avatar Sn0wball | 
@Hindifarai Je te rejoins sur plusieurs points et diffère sur d'autres (sinon c'est trop facile!) Je trouve que la façon de s'approprier certaines idées est aberrantes, et qui souvent comme tu le dit se finance à coup de gros chèque plus que d'idée concrète. De même que l'idée de garder une idée pour le premier qui la trouvée peut paraitre risible, et que cela freine la qualité du produit. (Donc une part de l'innovation que je qualifierai plus d'amélioration). Mais les innovations "réelles" (a prendre avec des pincettes), qui souvent paraissent totalement idiotes, car utilisé tous les jours, comme le multi-touch (découvert par X ou Y et pas forcement Apple) et sa façon de l'utiliser, ont le mérite d'être breveté! Aujourd'hui tout le monde utilise le pincement pour zoomer par exemple, cela peut paraitre logique et pourtant personne avait penser à le mettre dans un OS avant...le multi-touch n'est pas apparu le jour de la sorti de l'I-phone! Alors le réel problème du brevet et qu'il gène réellement l'amélioration des technologies, et sa je suis tout à fait d'accord. Mais le brevet protège les idées pour avoir un temps d'avance sur les autres. Comme tout il y a des avantages et des inconvénients. Il y a et aura toujours des abus sur certains brevets mais sans cela on attends sagement que la société X sorte quelque chose et on passe à la photocopieuse...pour peut qu'on est une meilleure campagne de pub on touche le jackpot et la société X a plus que ses yeux pour pleurer.
avatar edualc | 
Le Brevet que certains qualifient improprement de Logiciel est inscrit dans l'air du temps. Il sera adopté de ce côté de l'Atlantique, à plus ou moins brève échéance, voté par le parlement européen et imposé par la commission éponyme. Il en sera de même de l'expansion de la culture des OGM, de la mise en oeuvre d'une HADOPI internationale, de l'abandon progressif des promesses d'intention sur l'environnement déjà largement mises à mal à Copenhague, et la liste est loin d'être close. Cela tient à la mondialisation, à la nature ultra-libérale de nos sociétés et la Constitution Européenne elle-même, en tant qu'acte fondateur, en impose la pérennité. Dès lors on peut le regretter, mais on doit pour le moins être capable de comprendre que toute entreprise responsable n'a d'autre choix, si elle veut assurer son avenir, que d'appliquer les règles qui lui sont imposées. Cordialement,
avatar daito | 
[quote]daito : tu es bien naïf... Android est directement visé. Webkit n'appartient pas à Apple, c'est un projet libre.[/quote] Non juste réaliste. Si Apple avait voulu attaquer Android, Apple aurait directement attaqué Google. C'est pas trop dans le style d'Apple (et encore moins Steve Jobs) de prendre des pincettes. Cocnernant Webkit, il faut arrêter d'être simpliste et se souvenir d'ou vient Webkit. Webkit est à l'origine un moteur de rendu développé par Apple (à partir de KHTML) pour son navigateur Safari. Il comprend WebCore et JavaScriptCore qui sont des fork de KHTML et KJS. Mais ils sont surtout une réécriture de beaucoup de composants comme certaines parties du moteur HTML qui étaient peu compatibles avec les sites web à l'époque de KHTML, les performances de Javascript, les performances de HTML, la création des APIs webkit. etc... Webcore c'est aussi une toute nouvelle interface vers Cocoa et Objective-C, cette dernière permettant de construire une application en Cocoa avec une view webcore. C'est le genre de chose qui permet de faire une démo dans laquelle il est possible de construire un navigateur web dans interface builder sans écrire une ligne de code. Après c'est aussi tous les ajouts pour le CSS 2.0 et 2.1 qui manquaient dans KHTML. Enfin, on peut citer la liste des projets de base qui constituent Webkit : http://webkit.org/projects/ Webkit ensuite rendu Open Source par Apple! À noter qu'Apple reste l'un des contributeurs le plus actif. Hak sur ce site avait bien résumé la chose : "l'implémentation du CSS3 et des animations/effets CSS, le support du HTML5 est largement le travail d'Apple (notamment l'implémentation des tags audio et video), le support du canvas html (introduit d'ailleurs avec dashboard), le travail sur le moteur javascript (google utilise un implémentation différente), le développement de l'inspecteur web et outils développeurs, le support de WebGL (l'éditeur des spécifications du WebGL est Chris Marrin, un ingénieur Apple), le support du SVG, la passage des tests Acid2 et 3, etc...."
avatar Psylo | 
[i]Webkit ensuite rendu Open Source par Apple! [/i] Encore heureux ! Vu la licence d'origine de KHTML. Non mais bientot on va nous faire croire que c'est Apple qui a inventé la souris, l'ecran tactile, et l'eau chaude.
avatar lukasmars | 
+1 Psylo Faut arreter avec Webkit, Apple de par la licence de KHTML devais rendre publique les modifification du code, c'est pas un acte de generosité de Apple, c'est une des conditions de la licence !!! Webkit est un fork, que tu le veuilles ou non, même si Apple à modifié 90 % du code original, c'est un fork. T'arrives pas à te le rentrer dans la tête on dirai .
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Oula...y encore beaucoup de br***** collective dans les commentaires! Heureusement que certains savent encore réfléchir! Pour cette histoire de brevet, je rapelle que Nokia a aussi un procès contre l'iphone. Bouh, les vilains comment disent la moitié des gens : ils ont osé piqué des brevets à nokia?? Pour le reste, je retiendrais les propos d'hindifarai [quote] Si tout était sous brevet, rien de l'iphone n'aurait pu voir le jour [/quote] Et la, tout est dit....je comprend même pas le pourquoi du procès!! P.S : allez, encore une de Shenmue pour rigoler : pour dire que android est "iphone like", il faudrait déjà le tester. Si pour toi une succesion d'icone c'est être "iphone like"...et bien windows mobile 6 l'était aussi malgré sa création antérieur à l'iphone. Si manier un écran avec les doigts, c'est être iphone like, tu dois mettre tout les tactiles dans le même sac alors. Pour le reste, y a pas tant de ressemblance que ça. Le bureau et les applis sont séparé sur android, il y a une barre de notification et des widget, le dévérouillage est un symbole complet...bref, si c'était si "iphone like", je vois pas pourquoi on en ferait tout un plat...
avatar Oracle | 
Bon article. Mais Google, vendeur unique de services excep Nexus1? À ma connaissance ils vendent aussi des serveurs physique axés sur la recherche non ?

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