Test du BenQ PD2710QC, une station d'accueil greffée à un écran
Transformer un écran en station d’accueil, voilà une idée… qui n’est absolument pas originale. Mais c’est une idée qui se fait trop rare, alors même que les ordinateurs portables n’ont jamais été aussi populaires, ni possédé si peu de ports. Le prix n’aide pas : comme le Thunderbolt Display avant lui, l’écran 5K UltraFine de LG vaut plus de 1 000 €. Le nouvel écran à station d’accueil intégrée de BenQ, commercialisé sous la barre des 700 €, va-t-il changer les choses ? La réponse dans notre test du BenQ PD2710QC.

Le BenQ PD2710QC rappelle feu l’Apple Thunderbolt Display parce qu’il possède une dalle très similaire, c’est-à-dire une dalle IPS de 27 pouces de diagonale, affichant 2560x1440 pixels. La ressemblance s’arrête là : le Thunderbolt Display était le produit d’une société ayant porté le design industriel à des sommets, le PD2710QC est le produit d’un accessoiriste plus pragmatique qu’artistique.
BenQ parle d’« élégance épurée », mais le PD2710QC n’est ni particulièrement élégant ni franchement épuré. Le gris poudré se mélange au noir granuleux, les lignes sont tantôt droites tantôt courbes, les plastiques sont durs et les boutons sont mous. L’ensemble n’est pas fragile — la structure métallique pèse sur les bras au montage et sur le bureau à l’usage — mais ne fait pas très bonne impression.
Cette impression s’estompe une fois l’écran branché : même si elle n’est pas du dernier cri, la dalle n’est pas mauvaise dans son genre. Le profil de base est sans doute le plus fidèle, aussi mieux vaut-il rester à l’écart des autres, ainsi que du filtre anti-lumière bleue qui ne fait pour ainsi dire aucune différence. Le rétroéclairage assez uniforme atteint 300 cd/m 2, mais nous réalisons nos mesures à 250 cd/m 2, l’équivalent du 80e cran de réglage.

Le contraste atteint alors 800:1, et la petite pointe dans les verts est facilement corrigée en jouant des curseurs, pour obtenir un affichage tout à fait acceptable (∆E = 1,23, couverture à 100 % de l’espace sRGB et à 84 % de l’espace DCI-P3). Un affichage qui ne sera pas gêné par les reflets, puisque la dalle est matte, ni encadré d’épaisses bordures, puisque la dalle affleure à la surface du châssis de manière plutôt élégante.
Mieux : l’écran peut pivoter de 5 degrés vers l’avant et de 20 degrés vers l’arrière, voire passer à la verticale, et le pied est ajustable sur 18 cm en hauteur. Le pied, justement, intègre la station d’accueil à proprement parler. Première surprise : elle possède sa propre alimentation, et doit être branchée sur le secteur séparément. Deuxième surprise : elle n’est pas reliée à la dalle, et doit être branchée à l’écran séparément.
Le PD2710QC n’est pas un écran avec une station d’accueil, mais plutôt une station d’accueil greffée sur un écran. L’écran peut être utilisé indépendamment de la station, puisqu’il possède ses propres connectiques (un mini-DisplayPort, deux DisplayPort 1.2, un HDMI 1.4), et la station peut être utilisée indépendamment de l’écran, puisqu’elle possède son propre interrupteur (ce que l’on peut voir comme un avantage : on peut éteindre l’écran et continuer à profiter de la station).

Pour combiner les deux, il faut connecter la sortie DisplayPort de la station d’accueil à l’entrée DisplayPort de l’écran1, sans oublier de sélectionner les bonnes entrées dans l’OSD. On peut alors brancher son ordinateur au port USB 3.1 Gen 2 au format USB-C de la station, et bénéficier de quatre ports USB 3.1 Gen 1 au format USB-A supplémentaires, ainsi que d’un port Ethernet Gigabit. Le port USB-C délivre 61 W, ce qui sera suffisant pour alimenter un MacBook ou un MacBook Pro 13 pouces, mais pas pour un MacBook Pro 15 pouces.
Au total, on comprend bien comment BenQ a réussi à tirer le prix vers le bas. La station d’accueil est greffée plutôt que véritablement intégrée à l’écran, dont la définition et la luminosité sont tout juste passables à l’heure des moniteurs 4K et 5K. Pour autant, le PD2710QC n’est pas inintéressant, notamment pour les utilisateurs de MacBook, une machine qui peine encore à exploiter les écrans 4K à 60 Hz et qui ne possède pas beaucoup de ports.
Reste que la station d’accueil est tellement déconnectée de l’écran que l’on se demande s’il ne vaut pas mieux… acheter un écran et un gros dongle USB-C. Paradoxalement, une telle installation demanderait moins de câbles ! Comme le Thunderbolt Display avant lui, l’écran 5K UltraFine de LG vaut 300 € de plus que le BenQ PD2710QC, mais cette différence s’explique aisément.
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Des deux DisplayPort, l'un est une entrée et l'autre est une sortie. La sortie peut être reliée à l'entrée d'un deuxième écran pour les chaîner. ↩︎
Cher pour du 2K. Dock ou pas...
On a pas tous besoin d'écran Retina, perso j'en ai rien à cirer. Avoir des tonnes de pixels propulsées par une carte de graphique pourrie, par contre c'est bien du Apple !
Par contre un écran MAT, quel bonheur !!! Mais là le boitier est vraiment pas joli, heureusement il y a du choix sur le marché.
Je laisse toujours mon MBP ouvert sous mon 27 pouces et je fais du double écran. Pourquoi le fermer!
@Biking Dutch Man
Peut être un problème de place sur un « open Space » façon longue planche à pain et gentils employés tassés de chaque côté
Pardon je voulais dire open Space de startup avec jeunes premiers
Ce type d'approche est absurde, simplement absurde.
Si on a besoin d'un ecran en plus de son portable c'est qu'on en a l'usage et que l'ecran seul de son portable ne suffit qu'en situation de mobilité. Ou alors que le portable est vraiment frustrant.
Des lors on va choisir un ecran adapté a son usage et comme dit Biking Dutch Man pourquoi fermer son portable... Si on ferme pas son portable, on peut l'utiliser aussi pour son clavier et trackpad, ce qui limite deja le besoin de connexion. Pourquoi alors un dock... parce que le nombre de connexions du portable est insuffisant en quantité et varieté?
Si on a usage d'un ecran on va choisir le plus adapté a son activité, donc on va pas choisir en fonction de la connectique accessoire, mais des qualités de l'ecran. Un ecran a dock c'est c'est limité comme choix et on ne peut conserver le dock en changeant l'ecran.
Si on a des besoins un peu exigeant en connexion et en qualité d'ecran on va plutot s'orienter sur un dock Thunderbolt et un ecran separé.
De plus le dock USB plombe les E/S des qu'on y connecte autre chose qu'une souris clavier.
...
Bref, on voit ici un produit qui se destine peut etre a une niche (netbook minimaliste? tablette a clavier?), mais vu la realisation (comme les autres tentatives) elle n'est ni precise et certainement pas exigeante... ce serait plus comme les "all-in-one": un produit de bas de gamme ratissant ce qu'il peut et non deja couvert... Le probleme restant qu'un ecran trop petit et une absence des ports essentiels peut conduire a choisir ce type de produit, par depit.
@C1rc3@0rc
C’est moi ou vous voyez toujours le mauvais côté des choses ?
il a tendance à voir au delà du discours du jour, oui. c'est utile.
@oomu
Oui, on peut dire ça.
C’est surtout le prix qui fait tiquer ! Vu la qualité de la dalle et le hub, il faudrait presque du moitier prix
Franchement vu le prix, le Philips est beaucoup mieux. Toute l’équipe en a un chez nous et pour les MacBook où MacBook Pro en USB C c’est top...
Philips - Brilliance - Moniteur LCD avec dock USB-C 258B6QUEB/00 - Moniteur plat pour PC https://www.amazon.fr/dp/B01GCSUB98/ref=cm_sw_r_cp_api_itWNAb91JR06D
Sur l'application MacG je vois que la note est... de -1/10 ! C'est sec ! ^_^
@webHAL1
Vous utilisez quelle version ?
@LaurentH
« Vous utilisez quelle version ? »
iGeneration 5.3.3.
Mince. Quelle déception ce design en 2 morceau non connectés.
C'était quand même la base d'un écran-dock.
INFO À L'ÉQUIPE !...
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Y-A PAS COMME UN BUG ?...