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Test de l'iMac 21,5" Retina 4K 2017 (Core i5 3,4 GHz)

Stéphane Moussie

jeudi 22 juin 2017 à 20:30 • 73

Matériel

Réparer les erreurs du passé, c’est la mission de la deuxième génération d’iMac 21,5" Retina 4K. Le premier modèle lancé fin 2015 inaugurait certes un très bel écran, mais le reste ne suivait pas, au point que nous ne lui avions pas attribué la moyenne. Sur le papier, son successeur est autrement mieux équipé : Fusion Drive, carte graphique AMD, processeur Kaby Lake et ports Thunderbolt 3 font leur apparition. Alors, mission réussie ?

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Plus pour le même prix

Il est nécessaire de faire le point sur l’évolution de la gamme d’iMac 21,5“, car les changements sont significatifs. Le modèle 21,5” d’entrée de gamme sans écran Retina coûte certes 50 € de plus qu’avant, mais il gagne un processeur de dernière génération (on passe directement de la 5e génération Broadwell à la 7e Kaby Lake) bien plus rapide et deux ports Thunderbolt 3.

Mieux encore, pour 1 499 €, on a dorénavant un écran Retina 4K et une carte graphique dédiée (Radeon Pro 555 avec 2 Go de mémoire). Par contre, ce modèle traîne un disque dur de 1 To à 5 400 tr/min. Ce disque dur, c’est ce qui avait coûté la moyenne à l’ancien modèle car il ralentissait clairement toute l’expérience. On déplore qu’Apple reconduise ce composant antédiluvien en 2017.

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Dès lors, il faut se tourner vers le modèle à 1 699 € qui est, lui, équipé d’un Fusion Drive de 1 To. Il dispose en outre d’un processeur plus rapide (3,4 GHz de base, Turbo Boost jusqu’à 3,8 GHz) et d’une carte graphique plus puissante (Radeon Pro 560 avec 4 Go de mémoire). Ce modèle, c’est celui qui nous paraît le plus intéressant et que nous testons.

Il y a aussi du nouveau concernant les options. Un SSD de 1 To fait son apparition à 840 €, le SSD de 512 Go coûte 360 € au lieu de 600 et on peut augmenter la quantité de mémoire vive jusqu’à 32 Go pour 720 €. La bonne nouvelle, c’est que la RAM n’est plus soudée à la carte mère et qu’elle est donc théoriquement remplaçable par des barrettes moins chères. La mauvaise nouvelle, c’est que l’iMac 21,5" Retina 4K est très difficile à démonter.

Voici le détail des options disponibles sur l’iMac à 1 699 € :

  • Core i7 quadricœur à 3,6 GHz (Turbo Boost jusqu’à 4,2 GHz) à 240 €
  • 16 Go de mémoire à 240 €
  • 32 Go de mémoire à 720 €
  • SSD de 256 Go à 120 €
  • SSD de 512 Go à 360 €
  • SSD de 1 To à 840 €
  • Magic Keyboard avec pavé numérique : + 30 €
  • Magic Trackpad 2 : + 60 €
  • Magic Mouse 2 + Magic Trackpad 2 : + 149 €

Dommage qu’il n’y ait pas de stockage supérieur à 1 To en option ni de carte graphique aussi puissante que sur l’iMac 27" Retina 5K.

L’iMac 21,5" Retina 4K vu par un utilisateur de portables

Parenthèse dans ce test pour vous faire part de mon point de vue d’utilisateur de portables. En effet, contrairement à Florian et Anthony qui utilisent quotidiennement des iMac et qui se chargent généralement de leurs tests, le tout-en-un d’Apple est une machine qui m’est assez étrangère — je ne m’en étais jamais servi comme ordinateur principal pendant plusieurs jours d’affilée jusqu’à présent. Cet iMac 21,5“ Retina 4K remplace un MacBook Pro 13” Touch Bar 2016 accompagné d’un écran LG de 29" au format très allongé (2 560 x 1 080) et d’un dock Thunderbolt 3.

MacBook Pro 13" Touch Bar et iMac 21,5 Retina 4K. Cliquer pour agrandir

Première impression quand j’ai posé l’iMac sur le bureau (et deux livres pour le surélever) : c’est petit — et mignon. Il faut dire qu’outre remplacer un écran 29“, il est aussi entouré d’iMac ou de moniteurs qui font tous 27” au minimum. Dans cet environnement, l’iMac 21,5" fait riquiqui. Cela étant, je ne doute absolument pas de l’intérêt de cette taille. Cette machine est parfaite pour les endroits où l’espace est compté.

L’impression de petitesse s’est sinon rapidement estompée en raison du grand espace de travail disponible à l’écran. C’est un des avantages du Retina : en plus d'améliorer le confort de lecture grâce à un rendu plus net, il est possible de sélectionner des définitions plus élevées — le contenu est alors plus petit à l’écran.

Quand l’iMac 21,5“ sans écran Retina se limite à un espace de travail Full HD (1 920 x 1 080 pixels), l’iMac Retina 4K propose par défaut du 2 048 x 1 152 (avec en plus une grande netteté, donc) et permet de grimper à 2 304 x 1 296 et même jusqu’à 2 560 x 1 440, soit la définition standard d’un 27”. Ça change tout pour ceux qui utilisent des applications volumineuses (GarageBand, Final Cut Pro et compagnie) ou qui ont besoin d’avoir plusieurs logiciels affichés en même temps, si bien que je pourrais tout à fait abandonner mon 29“ non Retina pour un 21,5” Retina 4K.

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Comme sur la précédente génération, l’écran Retina 4K utilise l’espace colorimétrique DCI-P3, ce qui signifie qu’il restitue plus de nuances de couleurs pour un rendu plus fidèle au bout du compte (plus d’explications dans le test du précédent modèle). La différence par rapport au sRGB traditionnel ne saute pas aux yeux, sauf à comparer les deux côte à côte avec des images adaptées, mais les améliorations d’affichage sont toujours bonnes à prendre, aussi subtiles soient-elles.

En parlant d’amélioration subtile, l’écran est 43 % plus lumineux que celui de la génération précédente, d’après Apple. Il atteint les 500 nits, soit autant que les MacBook Pro 2016–2017, mais moins que les nouveaux iPad Pro (600 nits). Ce n’est pas bien grave, il devrait y avoir plus d’iPad Pro aux terrasses des cafés cet été que d’iMac. Dans les bureaux, cette luminosité supérieure pourra en tout cas servir à diminuer les reflets de ceux qui se trouvent à côté des fenêtres, à défaut d’avoir un écran mat.

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Si Apple continue de perfectionner l’écran de l’iMac, les évolutions les plus significatives sont réservées à l’iPad à l’heure actuelle. True Tone serait le bienvenu sur les écrans de 21,5“ et 27” qui nous bombardent de lumière bleue (certes, on peut maintenant utiliser Night Shift sur Mac), et le 120 Hz pourrait apporter une nouvelle fluidité aux animations. À quand ces raffinements sur Mac ?

De même, à quand un iMac débarrassé de ses larges bordures ? L’iPad Pro 10,5", mais aussi le MacBook Pro 2016 et la concurrence bénéficient de fines bordures qui allègent le design. Après avoir offert à l’iMac une taille de guêpe qui fait seulement de l’effet à ceux qui reluquent son derrière et son profil, il serait bon qu’Apple pense à ceux qui sont devant l’écran.

Toujours avec ce point de vue de novice en iMac (et d’utilisateur devant l’écran), l’emplacement des ports n’est pas pratique. Inutile de prendre vos torches et vos fourches dans les commentaires, je sais que cela n’a rien de nouveau et je comprends que les ports ne soient pas en façade pour des raisons esthétiques évidentes… toujours est-il que ce n’est pas commode.

Pour prendre un exemple, avec mon MacBook Pro et le dock Thunderbolt 3 associé, je bascule régulièrement entre les haut-parleurs internes et le casque en passant simplement par le menu Son (le casque a sa sortie sonore dédiée). Et quand je n’utilise pas le dock, la prise jack du MacBook Pro est facilement accessible. C’est moins simple sur iMac, où il n’y a pas de sortie son dédiée et où la prise est moins accessible. Cette réserve posée, l’iMac 21,5" Retina 4K a une connectique assez complète et moderne pour remplacer mon dock Thunderbolt 3 — il fait même mieux avec son lecteur de carte SD.

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La connectique est la même que sur l'iMac Retina 5K : entrée et sortie audio combinée, carte SDXC, quatre USB-A, deux Thunderbolt 3, un Ethernet Gigabit.Cliquer pour agrandir

Les deux ports Thunderbolt 3, qui remplacent les Thunderbolt 2, permettent de brancher du matériel professionnel très performant, comme le LaCie Bolt3 qui ajoute un 1 To de stockage externe plus rapide que le stockage interne (nous y reviendrons dans la suite de l’article), mais aussi tous les périphériques et câbles USB-C qui se multiplient. On peut également brancher un MacBook ou un MacBook Pro récents grâce à cette nouvelle connectique, ce qui a pour effet de recharger le MacBook, mais pas le MacBook Pro (ou très lentement), l’iMac ne fournissant que 15 W.

Parmi les autres considérations générales et non nouvelles, la qualité sonore est à saluer. Le son, riche et puissant, permet de se passer d’enceintes externes. En dépit de la chaleur qui règne actuellement à la rédaction, l’iMac est silencieux. Quand les ventilateurs tournent à fond, ce qui n’arrive que lors des tâches les plus exigeantes, comme les jeux, ils ne font pas de brouhaha. Enfin, Touch ID me manque, la Touch Bar un peu moins.

Un CPU Kaby Lake

Explorons les entrailles de ce nouvel iMac 21,5" Retina 4K à 1 699 €. Le CPU Core i5–5675R quadricœur Broadwell (3,1 GHz de base, jusqu’à 3,6 GHz en Turbo Boost) est remplacé par un Core i5–7500 quadricœur Kaby Lake (3,4 GHz de base, jusqu’à 3,8 GHz en Turbo Boost). Il y a deux générations d’écart entre ces processeurs, puisque les iMac n’ont pas eu droit à Skylake, mais on reste sur une gravure en 14 nm, Intel ayant ralenti son cycle.

Sur le test mono-cœur de Geekbench 3, le nouveau Core i5 est 8 % plus rapide que l’ancien et fait un score similaire au Core i7 de l’iMac Retina 4K fin 2015. L’écart par rapport au précédent Core i5 s’amoindrit à environ 4 % sur le test multi-cœur, tandis que l’ancien Core i7 passe devant. Il faut dire que ce dernier bénéficie de la fonction Hyper-Threading qui « transforme » les quatre cœurs physiques en huit cœurs logiques, ce qui n’est pas le cas des Core i5.

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Sur Geekbench 4, la nouvelle version qui remplace peu à peu l’ancienne dans nos tests, on constate que le Core i5 de l’iMac Retina 4K est supérieur aux Core i7 des MacBook Pro 15" 2016.

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Nos tests applicatifs confirment ces mesures brutes. L’iMac 21,5“ est bien plus véloce dans toutes les tâches que son prédécesseur et que le MacBook Pro 15” 2016 — ce dernier fait mieux uniquement dans Logic grâce à son double de RAM. Par rapport à l’ancien iMac 21,5" Core i5, le temps gagné n’est pas négligeable : plus d’une minute dans l’export Photos, pas loin d’une minute dans iMovie et de belles progressions dans Final Cut Pro X et GarageBand. Le nouvel iMac fait même mieux que l’ancien avec un Core i7, sauf dans iMovie.

Export de 500 photos dans iPhoto ; export d’une séquence 4K en 1080p dans iMovie ; export 5K vers 1080p dans FCP X ; export d’un podcast de 30 min dans GarageBand ; nombre de pistes lues en simultané dans Logic. Cliquer pour agrandir

Un GPU dédié !

Mais ce n’est pas tout. L’évolution la plus importante concerne la carte graphique : l’iMac Retina 4K gagne enfin un GPU dédié, une Radeon Pro 560 avec 4 Go de RAM sur le modèle testé (celle du modèle d’entrée de gamme est une Radeon Pro 555 avec 2 Go de RAM). Il faut remonter à fin 2013 pour trouver la trace d’un iMac 21,5" bénéficiant d’une carte graphique dédiée — c’était alors une GeForce GT 750M.

Évidemment, les performances graphiques s’en retrouvent chamboulées. Sur le test OpenGL CineBench R15, le dernier tout-en-un fait presque deux fois mieux que son prédécesseur et aussi bien que l’iMac Retina 5K fin 2015 équipé d’une Radeon R9 M390.

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Sur Valley Benchmark, on multiplie carrément par trois le nombre d’images par seconde. En définition native comme en 1080p, les performances sont aussi supérieures au MacBook Pro 15" fin 2016 doté d’une Radeon Pro 450.

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Dans tous les jeux, même les plus récents, nos essais ont été concluants en définition native. Dans Tomb Raider, on obtient une moyenne de 42 i/s avec les réglages graphiques élevés. Dans F1 2016, qui exploite l’API Metal, les 60 i/s recherchés par les joueurs exigeants sont quasiment atteints en baissant la qualité des graphismes sur le niveau « inférieur ». En optant pour des graphismes plus poussés (niveau « supérieur »), le jeu tourne à 42 i/s, ce qui est tout à fait satisfaisant. Quant à Hitman qui vient de sortir, en faisant des concessions sur les options graphiques, pas de ralentissements à noter.

En dépit de son avancée spectaculaire — il faut dire qu’il partait de loin —, l’iMac Retina 4K 2017 a tout de même un handicap par rapport au Retina 5K : il n’est pas taillé pour la réalité virtuelle. Il faudra lui adjoindre une carte graphique externe si on veut profiter de la VR.

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Pour en terminer avec la partie graphique, l’iMac Retina 4K 2017 sera capable de décoder et encoder matériellement les vidéos HEVC qui vont faire leur apparition dans macOS High Sierra (lire notre dossier sur HEVC et HEIF). Ce n’est pas le cas des iMac 21,5" précédents, qui vont donc consommer plus de ressources processeur pour cette tâche.

Un Fusion Drive !

Le vieux disque dur à 5 400 tr/min est enfin mis au placard, en tout cas sur l’iMac à 1 699 €. À la place, un Fusion Drive de 1 To qui combine un disque dur de 1 To avec un SSD de 32 Go.

32 Go de stockage flash, c’est un peu plus que les 24 Go du Fusion Drive 1 To fin 2015, mais c’est toujours quatre fois moins que le SSD de 128 Go du Fusion Drive 1 To d’avant et des Fusion Drive 2 et 3 To actuels. On peut donc toujours parler de pingrerie.

Et qui dit petit SSD, dit débits limités. Alors que l’iMac Retina 5K 2017 frôle les 3 Go/s en lecture, le 21,5" ne dépasse pas 1,5 Go/s. En écriture, les deux machines ont des débits similaires autour de 800 Mo/s. Par contre, comparé au précédent iMac Retina 4K équipé d’un disque dur, il y a véritablement de quoi se réjouir. Celui-ci ne dépassait pas les 100 Mo/s…

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Les ralentissements que l’on déplorait (10 rebonds dans le Dock avant l’ouverture de GarageBand, iMovie ou encore des Préférences Système) ont disparu, l’iMac Retina 4K devient réactif comme doit l’être une machine à 1 699 €.

Un petit bémol néanmoins : je ne trouve pas cette machine aussi réactive que les portables, MacBook 12" y compris. Quand je parle de réactivité, je parle du lancement des applications, pas de fluidité des animations — je n’ai rien à reprocher à ce sujet.

C’est le Fusion Drive avec SSD de 32 Go qui est en cause : assez peu d’applications et de fichiers peuvent être stockés sur la mémoire flash et donc se lancer instantanément. Cela étant, au bout du troisième jour d’utilisation, j’ai remarqué une plus grande rapidité pour les applications que j’utilise fréquemment — c’était le temps nécessaire pour que le système « apprenne » mes apps favorites et les place sur le SSD. Mais cela fait d’autant plus ressortir les apps qui sont stockées sur le disque dur : iMovie, que je n’avais pas utilisé depuis deux jours, s’est lancé après 7 rebonds.

Je suis sans aucun doute sensible à ce petit manque de punch parce que je n’utilise que des Mac équipés de SSD depuis plusieurs années. L’iMac Retina 4K Fusion Drive n’est absolument pas lent, il est juste un petit peu moins véloce que les Mac à SSD. Un utilisateur qui passerait d’un disque dur à un Fusion Drive aurait de quoi être ravi du progrès apporté par le système hybride.

En revanche, si vous manipulez régulièrement de gros fichiers et des applications lourdes, vous risquez d’être vite bridé par le petit SSD du Fusion Drive. Pour des performances optimales, mieux vaut opter pour un SSD seul… à moins d’attendre de voir si APFS tient ses promesses.

Le nouveau système de fichiers qui sera introduit dans macOS High Sierra devrait gérer plus intelligemment les Fusion Drive. APFS pourra par exemple décider de ne pas déplacer sur le SSD un gros fichier (par exemple un film) que l’on consulte souvent mais qui n’a pas besoin de la vitesse du SSD, laissant ainsi de la place à d’autres éléments plus critiques. Sans compter qu’APFS va accélérer sensiblement tout ce qui est duplication de fichiers.

Est-ce que cela va fluidifier l’utilisation au point de faire passer un Fusion Drive pour un SSD ? C’est là toute la question. Anthony, qui a fait un essai avec la 1re bêta de macOS High Sierra sur son iMac fin 2012 Fusion Drive (SSD 128 Go), n’a pas remarqué de différences significatives, mais il est encore tôt pour se prononcer clairement, le système étant en bêta. Nous y reviendrons plus tard.

Pour conclure

Quand Apple veut, elle peut ! Sans augmenter son tarif, la Pomme a corrigé les principaux problèmes de l’iMac 21,5" Retina 4K. Avec son Fusion Drive plus vif et sa carte graphique dédiée de bonne tenue, cet iMac devient une machine équilibrée et performante. Il ne faut pas oublier non plus l’ajout des ports Thunderbolt 3/USB-C, qui ouvrent l’ordinateur à des périphériques toujours plus performants et nombreux.

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Certes, il y a matière à chipoter : certains utilisateurs ressentiront vite la limite du SSD de 32 Go au sein du Fusion Drive, et les larges bordures autour de l’écran commencent à peser sur la modernité du design. Mais ce sont de petits désagréments sur une machine assez unique.

Essayez donc de trouver un moniteur ou un tout-en-un de 21“ avec une définition 4K. Hormis l’UltraFine 4K de LG — conçu avec Apple —, il n’y en a pas à notre connaissance. Son tarif est aussi très compétitif : le Dell XPS 27, qui est vendu le même prix grâce à une remise temporaire de 100 €, a certes un écran 27” 4K, mais il traîne un disque dur à 5 400 tr/min et un GPU Intel.

Au bout du compte, l’iMac 21,5“ Retina 4K est hautement recommandable. Il peut convenir à un large public : possesseurs d’iMac 21,5” non Retina qui cherchent plus de confort ou de puissance, possesseurs d’iMac 27“ non Retina qui veulent un ordinateur plus compact ou qui trouvent les nouveaux 27” trop chers, et nouveaux utilisateurs qui veulent une machine au goût du jour.

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