Jon Prosser, connu depuis 2020 et son indication fiable sur la date de sortie de l’iPhone SE 2020, a évolué au fil des années dans sa relation avec Apple : autrefois considéré comme un youtubeur comme les autres, bien qu’ayant de bonnes sources concernant ses rumeurs, il est devenu gênant pour Apple depuis iOS 26 et les projets qu’il a dévoilés, et Cupertino a intenté depuis un procès contre lui, son intermédiaire et l’employé de l’Apple Park peu scrupuleux.

Apple a un fonctionnement un peu particulier avec les « chercheurs de fuites » : ne pouvant lutter contre ceux installés en Asie, elle se concentre spécifiquement sur ceux qui logent sur le continent américain. Pour ceux-là, les choses semblent relativement simples : tant que le fuiteur ne fait que donner des dates possibles, ou évoquer de possibles nouvelles fonctions, Apple le laisse tranquille. Prosser semble avoir franchi une étape qu’Apple n’a pas supportée : non content de divulguer des informations encore sous NDA (Non Disclosure Agreement, contrat de non-divulgation), il en a aussi montré les preuves, en laissant apparaître des clichés et des vidéos de la nouvelle interface Liquid Glass qui allait être présentée avec iOS 26.
Apple porte plainte contre Jon Prosser et révèle l'origine des fuites sur iOS 26
En juillet 2025, Apple porte plainte contre lui, ainsi que son contact Michael Ramacciotti et le désormais ex-employé Apple Ethan Lipnik. Si ce dernier semble avoir été berné par son ami sur ce coup, il reste cependant responsable des fuites arrivées jusqu’aux oreilles de Prosser depuis 2019, et Apple ne compte sûrement pas le lâcher aussi facilement. Cependant, Ramacciotti de son côté a légèrement modifié sa version des faits, comme l’indique The Verge.
En effet, alors que les avocats d’Apple indiquent que Ramacciotti a été payé pour divulguer les informations par Prosser pour la somme de 650 dollars, Ramacciotti nie tout arrangement à l’avance : selon lui, aucun accord n’a été passé entre lui et Prosser concernant la fuite d’iOS 26 venant du smartphone de Lipnik, et aucun autre arrangement n’a été conclu à l’avance. Ce n’est qu’après coup que Prosser l’aurait payé 650 dollars pour son information, et il avance pour preuve de sa bonne foi le fait que le versement n’apparaît dans aucune communication avant les faits.
De la même manière, il nie en bloc le fait d’avoir suivi la position de Lipnik pour accéder en douce à son téléphone de développement, et indique avoir été passif durant la conversation FaceTime avec Prosser, laissant à ce dernier l’initiative de demander des visuels d’iOS 26. Ramacciotti affirme même que Lipnik lui avait montré déjà plusieurs semaines auparavant la nouvelle interface, et qu’il ne s’était pas montré plus intéressé que ça par cette démonstration : il aurait écouté Lipnik juste parce que celui-ci s’est montré particulièrement enthousiaste.
Suite à ces affirmations et changements de ton, Prosser tout comme Apple n’ont pas souhaité répondre aux demandes de The Verge. Si Prosser a signalé être en discussions actives avec Apple, la pomme a de son côté répondu que des discussions avaient lieu, mais n’étaient pas indispensables à la poursuite du procès.











