Test du Drobo 5N2 : le NAS de Drobo à deux ports Ethernet

Anthony Nelzin-Santos |

Le Drobo 5N « mériterait un deuxième port Ethernet », disions-nous dans notre test du NAS à cinq baies de Drobo, en déplorant que la connexion limite directement ses performances. Il faut croire que le fabricant californien nous a entendus : le nouveau Drobo 5N2 possède deux ports Ethernet. Ce que cela change ? La réponse dans notre test.

Un Drobo 5N à deux ports Ethernet

Au petit jeu des sept erreurs, vous aurez bien du mal à distinguer le 5N2 du 5N, du moins pas sans le retourner. Comme son prédécesseur qui reste au catalogue de Drobo, le 5N2 est doté de cinq baies pour autant de disques 3,5 pouces et d’un emplacement pour un « accélérateur » SSD au format mSATA, dont l’installation ne requiert aucun outil.

Comme son prédécesseur, il est flanqué d’une flopée de témoins lumineux prévenant d’éventuels problèmes, et doté d’une petite batterie prévenant les dommages consécutifs à une coupure de courant. Comme son prédécesseur enfin, il se configure à l’aide d’une application, Drobo Dashboard, et utilise un système RAID propriétaire, BeyondRAID.

Vous voulez en savoir plus sur tous ces aspects du Drobo 5N2 ? Consultez le test… de son prédécesseur le Drobo 5N. Concentrons-nous plutôt sur ses quelques différences, dont la plus visible est l’intégration d’un deuxième port Ethernet. Celle d’un processeur quadricœur cadencé à 1,6 GHz n’est pas visible, mais elle est sensible, tant elle accélère l’utilisation du Drobo Dashboard et des logiciels embarqués.

À propos de logiciel, le 5N2 reprend la fonction DroboDR du NAS professionnel B810n, dont on peut dire qu’il est une déclinaison « grand public ». DroboDR, pour disaster recovery (« rétablissement après une catastrophe »), permet de synchroniser un 5N2 avec un autre 5N2, celui du bureau avec celui gardé à la maison par exemple.

L’idée est simple : en cas de problème majeur, le clone permet de reprendre le travail immédiatement, puisqu’il contient les réglages et les données de la source détruite. En somme, Drobo DR est une sorte de rsync simplifié et automatisé… qui fonctionnerait seulement sur les appareils Drobo. Si l’intention est louable, sa réalisation manque un peu de finesse.

myDrobo : un écosystème de plus en plus développé

Drobo DR n’est toutefois pas la seule solution permettant de sauvegarder des données du 5N2 : à défaut de CrashPlan, qui n’est pas (encore ?) disponible, on peut tout à fait utiliser Resilio Sync ou Elephant Drive. Le 5N2 ressemble à n’importe quel autre système de stockage Drobo, mais il s’en distingue par sa capacité à faire tourner quelques applications, dont certaines permettent de « sortir » de l’écosystème Drobo.

Le catalogue des applications disponibles commence cependant par une sélection de services se reposant sur myDrobo, un système d’accès à distance comme il en existe chez Synology et Qnap, qui transforme le NAS en véritable serveur personnel accessible au bout d’une adresse de la forme *.mydrobo.com (avec une connexion sécurisée, dont le certificat d’authentification est fourni par Let's Encrypt).

Le paramétrage de myDrobo et Drobo Access dans le Drobo Dashboard.
Le paramétrage de myDrobo et Drobo Access dans le Drobo Dashboard.

L’un de ces services est DroboAccess, qui permet d’accéder aux fichiers du 5N2 depuis n’importe quel navigateur. Sa présentation est simple, mais efficace — les fichiers peuvent être consultés dans le navigateur (et même édités dans le cas des fichiers texte), partagés avec un lien public, ou encore commentés.

DroboAccess peut aussi être utilisé avec le protocole WebDAV, ce qui signifie qu’il permet d’utiliser le 5N2 comme un point de montage dans Pages et Numbers, ou comme un serveur de synchronisation dans OmniFocus. Enfin, DroboAccess peut être utilisé avec une application iOS… payante, une petite mesquinerie indigne vu le prix du matériel.

L’application iOS DroboPix, elle, est gratuite. Vous l’aurez sans doute deviné à son nom : ce service transfère les photos et vidéos de l’iPhone sur le 5N2, automatiquement et en tâche de fond, et les range dans des dossiers par année et par mois. C’est simple, presque bête, mais ça fonctionne parfaitement et rapidement.

Drobo Access et Drobo Pix sur iOS.
Drobo Access et Drobo Pix sur iOS.

Ces deux applications représentent l’intégralité de l’offre de Drobo pour iOS. Sous la conduite d’une nouvelle direction, la société californienne semble s’intéresser à un public plus large que le cœur de sa clientèle professionnelle, mais la concurrence est rude et les écosystèmes de Synology et de Qnap sont autrement plus étendus. Reste que le 5N2 intègre le moteur de blog WordPress et le moteur de galerie photo Koken, qui s’intègrent d’ailleurs à myDrobo, l’incontournable serveur multimédia Plex, et une douzaine d’autres utilitaires.

Deux ports Ethernet pour des performances doublées

Mais trêve de logiciel, revenons au matériel. L’agrégation de liens, qui permet de lier les deux ports Ethernet pour former une interface virtuelle à la bande passante doublée, est désactivée par défaut. Il faut dire qu’elle nécessite un équipement réseau compatible, ainsi qu’un Mac doté de deux ports Ethernet(*) et correctement configuré. Lors de nos tests réalisés avec un équipement réseau prosumer plutôt que véritablement professionnel, ainsi qu’un MacBook Pro, nous avons rencontré quelques petits problèmes de stabilité de la connexion.

Le réglage de l'agrégation dans le Drobo Dashboard.
Le réglage de l'agrégation dans le Drobo Dashboard.

Malgré tout, l’agrégation permet de s’affranchir des limites imposées par l’Ethernet Gigabit et d’exploiter pleinement le potentiel des disques durs modernes, avec des pointes à plus de 175 Mo/s en écriture. Les performances en lecture dépendent grandement des usages : très bonnes lorsqu’un utilisateur accède à un seul fichier (220 Mo/s, pas loin du maximum théorique autorisé par les deux liens combinés), elles restent bonnes lorsque deux utilisateurs accèdent au même fichier (plus de 200 Mo/s cumulés), mais sont plus dégradées lorsque deux utilisateurs accèdent à deux fichiers différents (un peu moins de 160 Mo/s cumulés).

Sans agrégation, les accès concurrents sont nettement plus lents, les deux utilisateurs devant se partager la bande passante d’une connexion Ethernet Gigabit plutôt que deux. L’intérêt d’acheter un 5N2 plutôt qu’un 5N est alors très limité, même si l’on peut au moins profiter de la redondance de la connexion, ou imaginer créer des règles d’accès selon l’adresse IP de chaque interface.

À 689 €, soit 230 € de plus que le 5N, personne n’achètera le Drobo 5N2 par hasard. Le prix à payer pour un deuxième port Ethernet et un processeur plus puissant est élevé — mais le gain en fluidité, en rapidité, et donc en temps de travail, l’est tout autant. La concurrence sur ce segment des NAS professionnels à cinq baies est relevée : le Synology DS1515 n’est pas beaucoup plus cher aux environs de 700 €, mais possède quatre ports Ethernet et un cache SSD plus flexible, tandis que le Qnap TS-531X, très spécialisé avec ses deux ports 10 GBe SPF, se trouve maintenant à moins de 600 €.

Le Drobo 5N2 peut toutefois se targuer d’être simple à installer et agréable à utiliser, de ne pas manquer de petites touches appréciables comme la petite batterie qui évite les coupures nettes de courant, et d’offrir de bonnes performances. De quoi convaincre un utilisateur de Synology ou de Qnap ? Sans doute pas. Mais un nouvel utilisateur, ou un utilisateur d’un ancien Drobo ? Assurément.

(*) C’est-à-dire soit un Mac Pro (avec deux vrais ports Ethernet Gigabit), soit un Mac mini ou iMac récent (un port Ethernet Gigabit et un adaptateur Thunderbolt vers Ethernet Gigabit), soit un MacBook Pro (deux adaptateurs Thunderbolt vers Ethernet Gigabit, comme pendant notre test avec un modèle fin 2013, ou deux adaptateurs USB-C vers Ethernet Gigabit, pour les modèles fin 2016). L’adaptateur USB vers Ethernet, notamment destiné aux MacBook Air, est limité à 100 Mbit/s.

689 €

Achat recommandé

Les plus :

  • Installation sans outil
  • Bonnes performances
  • Interface d’administration sobre mais efficace

Les moins :

  • Système RAID propriétaire
  • Écosystème logiciel encore limité
Tags
avatar Darkomen78 | 

"Mais un nouvel utilisateur, ou un utilisateur d’un ancien Drobo ? Assurément."

Ancien utilisateur de Drobo chez plusieurs clients il y a quelques années, je n'y retournerais jamais. Synology est à 1000 lieux devant et depuis longtemps.

avatar occam | 

@Darkomen78

Ma première remarque aussi.

Un nouveau pigeon s'y ferait peut-être prendre.
Mais certainement pas un ancien rescapé de Drobo en pleine possession de ses facultés.

Pour les néophytes, il suffit de regarder la suite logicielle DS pour iOS de Synology — gratuite — qui permet peu ou prou de gérer ses NAS à partir d'un iMachin, pour se rendre compte de la différence d'étoffe.

avatar bonnepoire | 

Ca reste cher quand même. Synology propose des solutions plus puissantes en termes d'outils et de fonctionnalités.

avatar stefhan | 

Étant utilisateur très satisfait de Synology, je me demandais ce que Drobo apportait de plus.

Merci pour l'article et vos retours.

avatar House M.D. | 

Drobo a perdu toute crédibilité chez moi (et apparemment je ne suis pas le seul) suite aux nombreux problèmes de fiabilité de leurs appareils. Déjà que pour n'importe quel appareil ce n'est pas terrible de tomber en panne souvent, mais en plus quand ça contient des données, le stress engendré fait fuir très rapidement et incite à ne pas revenir. Chat échaudé...

avatar N1kod | 

Cheros le double eth ?
Est ce la batterie qui fait ce prix ?
Pas d usb ?

avatar belrock | 

Je n'ai pas fait de bonnes expériences avec les (petits 2baies) de Synology non plus et ne recommencerai pas...

avatar Shralldam | 

@belrock

Quel genre de problème ? J'en suis à mon 2e NAS de la marque, des 2 baies justement, et je n'ai rien à déplorer.

avatar belrock | 

@Shralldam

Des lenteurs et instabilités lors de transferts le plus souvent sous OSX. Le soft trop demandeur en ressources et/ou materiel/proc sous-dimensionné. J'ai du Netgear (4 baies)et Qnap aussi, moins capricieux et vieux de bientôt 10 ans et ça tourne.

Je pense toujours que le plus grand problème n'est pas le matériel mais OSX !

avatar occam | 

@belrock

Quels pbms ?

Je gère actuellement 16 NAS Synology 2 baies ( en plus des systèmes à 4 et 8 baies, ainsi que des racks ), j'en ai géré depuis que Synology est sur ce marché, et au contraire de Drobo, je n'ai pas encore rencontré de problème rédhibitoire.

avatar bonnepoire | 

Souvent les gens veulent faire fonctionner plex sur les modèles J. Apres ils s'étonnent que ca ne va pas...

avatar Dancefloor83 | 

Bonsoir. Au vu de son prix..... Open média vault sur un PC ancien avec une distribution debian.... mais il faut mettre les mains dedans .....

avatar bonnepoire | 

Et le support en cas de soucis?

avatar Enneric2 | 

Ah si seulement j'arrivai à mieux paramètrer mon NAS 2 baies, pas simple quand même !

avatar guymauve | 

Avec iCloud et mon dd externe pour Time machine je n'arrive toujours pas à comprendre l'utilité d'un nas.

J'utilise crashplan comme sauvegarde externe et Netflix pour les films.

avatar CorbeilleNews | 

@guymauve

Utilisateur à usage simple comme Apple les aime, corvéable à leur produit. Non ?

Plus sérieusement ce n'est pas parce que votre usage est basique que tout le monde à le même. Heureusement d'ailleurs. Et c'est pour cela qu'il y a fracture entre les utilisateurs VRAIMENT PRO et les autres sur les capacités de toutes sortes qui diminuent au fur et a mesure dès renouvellements des Mac ...

avatar smog | 

Et donc ?
Il n'y a pas forcément de malignité dans le message de Guimauve. Je me pose la même question en toute bonne foi et je ne demande qu'à être éclairé...

avatar CorbeilleNews | 

@smog

Et bien on va pas lui créer des besoins ! Si cela lui va tant mieux pour lui.

Exemples : débit limité dans l'offre en ligne, même avec la fibre ce n'est pas parce que son fournisseur d'accès propose du gigabit que le fournisseur du cloud suivra en pratique...

Quid de la confidentialité et assurance de la sauvegarde des données en usage pro : les fournisseur de cloud mettent toujours en avant la sécurité dans leur publicités commerciales, par contre dans les contrats que personne ne lit ils en profitent pour y glisser des clauses de non responsabilité en cas de pertes des données : c'est paradoxal non ?

Et puis un nas peut servir a autre chose que du backup : partage de musique, videos, documents divers sans avoir à laisser un ordi allumé pour cela.

Perso je préfère fabriquer moi même mes NAS ou ceux de mes amis sur une base linux qui permet d'avoir une souplesse en cas de panne de carte mère ou cpu. On y remet les disques dans un autre ordi en en 10 minutes ca repart dans tous les cas : un peu plus compliqué avec un NAS du commerce dont celui ci : raid propriétaire...

Voilà un bref aperçu

avatar CorbeilleNews | 

@smog

En effet le message après relecture n'est pas forcement dans le sens que j'ai compris : mea culpa :)

avatar smog | 

Pas de souci, ça nous arrive à tous et souvent ! La communication par l'écrit a ses limites de toute façon !

Merci pour les précisions, c'est bien plus clair maintenant.

Le NAS "maison", outre le fait que c'est sans doute paramétrable plus simplement parce que LINUX (simplement voulant dire sans obstacles liés à une solution propriétaire, hein), est-ce que c'est aussi intéressant en termes de prix de revient ?

avatar fte | 

@guymauve

A la maison on est 4. Il y a 9 appareils qui partagent des données.

Voilà à quoi sert un NAS. Stockage centralisé pour 4 personnes et 9 appareils, accessibles par tous tout le temps. A la cave également, au frais, ainsi on n'entend pas les 7 gros disques qui tournent et qui ventilent.

Seul avec une seule machine, en effet, un NAS n'est pas fondamentalement utile. Reste la redondance cependant.

avatar N1kod | 

on peut aussi heberger un tas d'applications en mode server.
ca peut etre utile pour un seul user.

avatar CorbeilleNews | 

RAID propriétaire : tout est dit

---> dans la case des produits limités

avatar Biking Dutch Man | 

Personne ne mentionne Qnap, qui de mon point de vue est au moins au niveau de Synology

avatar bonnepoire | 

Pas vraiment du même niveau. Plus Accessible en terme de prix mais pour le reste...

avatar fte | 

@bonnepoire

Qnap. Meilleur hardware, plus solide. Software inférieur (mais pas merdique hein!)

Syno, l'inverse. Software plus polishé. Hardware pas toujours super solide, parfois sous-dimensionné pour le soft.

Asustor, bonne balance entre soft et hard à des prix très mesurés.

avatar bonnepoire | 

Meilleurs matériaux sans doute (plastique) mais niveau durée de vie, du matou Synology peut durer 10 ans sans soucis. Après, un NAS tu le mets dans un coin et tu n'y touches plus donc l'intérêt, faut que tu expliques. En plus QNAP ce n'est pas vraiment esthétique non plus. Dans un local dédié ou à la cave on s'en fout mais dans un bureau...

Après, Synology devrait un peu booster les performances (CPU souvent radins) mais le soft est optimisé et ça fait une différence.

Par contre, je ne vois vraiment pas ce qu'on peut argumenter en faveur du Drobo...

avatar fte | 

@bonnepoire

Fanboy Syno ?

Je donne juste quelques infos objectives pour ceux que ça intéresse.

Pas besoin de me râper dessus parce que tu adores Synology et que je mets un bémol sur la qualité de construction. Tu l'admets toi-même, proc un poil sous-dimensionné et plastique. T'es pas obligé d'acheter du Qnap.

avatar bonnepoire | 

Fanboy... tout de suite...

avatar fte | 

L'énorme qualité des appareils Drobo réside dans leur RAID particulier, BeyondRAID. La simplicité de gestion et d'évolution d'un array BeyondRAID est fantastique.

Je suis passé à un serveur Windows Server, j'ai étendu mon RAID déjà et on est très loin de la facilité de l'opération sur un Drobo. Mon collègue utilise FreeBSD et ZFS, ce n'est pas plus simple non plus.

En gros chez Drobo tu changes tes disques un par un sans te préoccuper de quoi que ce soit sinon de la couleur des diodes de facade. Chez les autres, tu sauves tes données et tu recrées ton RAID de frais. A moins d'être pro et d'avoir planifié en avance l'évolution des pools et de ne pas avoir peur (et les moyens) d'ajouter 5 disques de plus d'un coup, selon le genre de RAID en fonction. Bref. On est très loin de Drobo.

Mais BeyondRAID est aussi leur faiblesse. Récupérer un RAID dégradé passe obligatoirement par un Drobo. Un Drobo en panne et il faut un autre Drobo pour récupérer ses données. Être lié à un fabricant c'est une chose. Être lié à un matériel précis, c'est encore un pas plus loin.

J'ai renoncé à Drobo pour cette raison, je n'y reviendrai jamais.

Un soucis avec mon serveur ou le RAID actuel ? Je sors les disques et je les branche sur n'importe quel PC Windows 10 (ou Windows Server) avec assez de ports SATA et je peux réparer et accéder à mes données. Ça marche même avec les disques dans des boitiers/docks USB dans le pire des cas.

Mais en effet si je veux augmenter la capacité j'ai deux choix : ajouter une pool redondante indépendante, donc deux disques miroir au minimum, ou 3 à 6 disques en parité simple ou double, soit changer les 5 disques actuels. Selon le cas, une expansion prochaine sera plus ou moins compliquée et dans tous les cas à planifier à l'avance.

avatar bonnepoire | 

En gros chez Drobo tu changes tes disques un par un sans te préoccuper de quoi que ce soit sinon de la couleur des diodes de facade. Chez les autres, tu sauves tes données et tu recrées ton RAID de frais.

Faut vraiment que tu expliques ça! Parce que chez les autres, Synology par ex, tu fais pareil...

avatar fte | 

@bonnepoire

Renseignes-toi mieux monsieur Grognon. Il y a quelques points de difference fondamentaux, sur la gestion de la capacité disponible et la redondance.

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