Pomme d'avis, c'est la rubrique « édito » de MacGeneration dans laquelle les membres de la rédaction partagent leur point de vue sur un sujet d'actualité. À l’occasion du cinquième anniversaire du MacBook Air M1, Stéphane fait un bilan personnel de cette machine très spéciale.
Cinq ans ! Voilà cinq ans que le MacBook Air M1 a révolutionné les ordinateurs portables et enchanté ma vie. Je n’emploie pas ces mots à la légère, cette machine a été un véritable tournant. En 2008, le tout premier MacBook Air avait imposé un nouveau standard de finesse et de légèreté. En 2020, le MacBook Air M1 a explosé tous les compteurs de puissance et de sérénité d’usage pour un ultraportable.
J’utilise un MacBook Air M1 depuis son lancement en novembre 2020, et j’en suis vraiment très satisfait. Il m’accompagne chaque jour, des heures durant, avec une efficacité et une discrétion toujours bluffantes. J’en suis d’autant plus content que la relation avec ma précédente machine a été… compliquée.

Ah, ce MacBook Pro 2016 ! Il m’en a fait voir de toutes les couleurs ! Malgré tous mes efforts, la Touch Bar n’est jamais entrée dans mon cœur. Et je ne suis pas le seul à y être resté insensible, puisqu’elle a fini par disparaitre. Mais c’est surtout le clavier papillon qui m’a fait détester ce Mac. Si l’Apple Store avait proposé une carte de fidélité, j’en aurais rempli plusieurs tant j’y suis allé pour des touches capricieuses.
La force tranquille
Après ces quatre années pénibles, le successeur de mon MacBook Pro 2016 ne pouvait faire que mieux. Mais je ne m’attendais pas à ce que le MacBook Air M1 atteigne de tels sommets. On l’a déjà dit, mais il faut le répéter : l’architecture Apple Silicon a complètement rebattu les cartes. À la fin des années 2010, les MacBook Air Intel étaient devenus inenvisageables pour moi, car j’avais notamment pris goût à l’écran Retina des MacBook Pro et à un écran externe 4K. Or, si le MacBook Air Intel a gagné un écran Retina en 2018, il était trop faiblard pour gérer correctement un moniteur 4K en plus.
Le MacBook Air M1, lui, gère cela sans broncher, tout comme il est capable de faire tourner convenablement des applications professionnelles. Ce qui nécessitait un gros MacBook Pro bruyant est devenu réalisable sur un ultraportable muet comme une carpe. Et pour cause, il n’a pas de ventilateur.
C’est sans doute le meilleur symbole de la supériorité de l’architecture Apple sur celle de son ancien partenaire : sur la forme, le MacBook Air M1 est identique à l’ultime MacBook Air Intel sorti au printemps 2020. Apple s’est contentée de changer le système sur puce et de retirer le ventilateur, soudainement devenu inutile. Les ingénieurs d’Intel ont dû suer à grosses gouttes en voyant ça. Depuis cinq ans, je profite donc d'un silence absolu. Même le chargeur de mon iPhone est plus bruyant ! Ce silence est devenu une évidence : mon iPhone et mon iPad ne font pas de bruit, pourquoi mon Mac en ferait-il ?











