Samsung a fait un point sur l'audit en cours auprès de ses sous-traitants en Chine. Début août, China Labor Watch avait accusé l'un d'entre eux d'employer des enfants et de diverses infractions à la réglementation sur le travail.
Le groupe sud-coréen avait ouvert une enquête début septembre chez HEG Electronic qui lui fabriquait des téléphones, lecteurs DVD, chaînes Hi-Fi et baladeurs MP3. Aucun travail d'enfant n'avait été observé, mais le quotidien des employés était entaché de nombreuses irrégularités, que ce soit sur la première visite médicale à l'embauche, l'accès aux soins ; l'utilisation illégale d'un système de punitions pour des cas de retard ou d'absences ; des heures supplémentaires excessives ou encore des temps de pause pour déjeuner trop courts.
Samsung déclare aujourd'hui avoir mené pendant un mois et avec le renfort de 121 personnes, des contrôles chez 105 fournisseurs totalisant 65 000 employés. 144 autres sous-traitants sont actuellement audités et un objectif de 249 entreprises contrôlées est annoncé pour 2013.
Plusieurs mesures devront être dorénavant appliquées, écrit Samsung dans un communiqué. Pour prévenir l'embauche d'enfants - aucun cas n'aurait été relevé durant ce mois d'inspection - les embauches devront faire l'objet d'un tête à tête pour notamment vérifier la régularité des papiers d'identités fournis. Le recours à un équipement électronique devra être mis en place pour détecter les faux papiers et des notices d'information ont été distribuées pour sensibiliser et améliorer ce type de contrôles.
D'ici la fin 2012, plusieurs consignes devront être appliquées, relatives à la non-discrimination à l'embauche (la loi permet de privilégier le choix de femmes âgées de 16 à 30 ans, plutôt que d'hommes, pour les chaînes d'assemblages de téléphones). Les systèmes de pénalités pour retard ou absence sont supprimés. L'accès à des kits de premier secours devra être amélioré dans les usines et dortoirs, les responsables d'équipes devront suivre des formations afin de mettre un terme à des pratiques de harcèlement sexuel, d'abus verbaux ou physiques. Des hot-lines seront aussi ouvertes pour permettre aux salariés de rendre compte anonymement d'abus constatés.
Enfin, Samsung dit vouloir améliorer d'ici 2014 la manière dont sont gérées les heures supplémentaires et les dépassements horaires. Le groupe devrait à ce titre participer financièrement à l'embauche de personnel supplémentaire et à l'achat de matériels de production. Les sous-traitants devront également limiter le recours au travail temporaire.
Le nombre et la diversité des actions prévues donnent à penser que Samsung n'a peut-être pas fait preuve de toute la rigueur nécessaire sur ces questions. Alors même qu'elles ont été en première ligne de l'actualité au travers d'Apple. En conclusion de ce communiqué, Samsung s'attache toutefois à marquer sa différence face aux groupes qui utilisent largement la sous-traitance en Chine.
Le groupe souligne le fait qu'il a, lui, ses propres usines : « Contrairement aux entreprises qui s'appuient principalement sur l'externalisation de la fabrication, Samsung peut maintenir ses propres normes élevées tout au long de son propre réseau de production afin d'offrir des conditions de travail de tout premier ordre ». A voir si Samsung vise quelqu'un en particulier…
Le groupe sud-coréen avait ouvert une enquête début septembre chez HEG Electronic qui lui fabriquait des téléphones, lecteurs DVD, chaînes Hi-Fi et baladeurs MP3. Aucun travail d'enfant n'avait été observé, mais le quotidien des employés était entaché de nombreuses irrégularités, que ce soit sur la première visite médicale à l'embauche, l'accès aux soins ; l'utilisation illégale d'un système de punitions pour des cas de retard ou d'absences ; des heures supplémentaires excessives ou encore des temps de pause pour déjeuner trop courts.
Samsung déclare aujourd'hui avoir mené pendant un mois et avec le renfort de 121 personnes, des contrôles chez 105 fournisseurs totalisant 65 000 employés. 144 autres sous-traitants sont actuellement audités et un objectif de 249 entreprises contrôlées est annoncé pour 2013.
Plusieurs mesures devront être dorénavant appliquées, écrit Samsung dans un communiqué. Pour prévenir l'embauche d'enfants - aucun cas n'aurait été relevé durant ce mois d'inspection - les embauches devront faire l'objet d'un tête à tête pour notamment vérifier la régularité des papiers d'identités fournis. Le recours à un équipement électronique devra être mis en place pour détecter les faux papiers et des notices d'information ont été distribuées pour sensibiliser et améliorer ce type de contrôles.
D'ici la fin 2012, plusieurs consignes devront être appliquées, relatives à la non-discrimination à l'embauche (la loi permet de privilégier le choix de femmes âgées de 16 à 30 ans, plutôt que d'hommes, pour les chaînes d'assemblages de téléphones). Les systèmes de pénalités pour retard ou absence sont supprimés. L'accès à des kits de premier secours devra être amélioré dans les usines et dortoirs, les responsables d'équipes devront suivre des formations afin de mettre un terme à des pratiques de harcèlement sexuel, d'abus verbaux ou physiques. Des hot-lines seront aussi ouvertes pour permettre aux salariés de rendre compte anonymement d'abus constatés.
Enfin, Samsung dit vouloir améliorer d'ici 2014 la manière dont sont gérées les heures supplémentaires et les dépassements horaires. Le groupe devrait à ce titre participer financièrement à l'embauche de personnel supplémentaire et à l'achat de matériels de production. Les sous-traitants devront également limiter le recours au travail temporaire.
Le nombre et la diversité des actions prévues donnent à penser que Samsung n'a peut-être pas fait preuve de toute la rigueur nécessaire sur ces questions. Alors même qu'elles ont été en première ligne de l'actualité au travers d'Apple. En conclusion de ce communiqué, Samsung s'attache toutefois à marquer sa différence face aux groupes qui utilisent largement la sous-traitance en Chine.
Le groupe souligne le fait qu'il a, lui, ses propres usines : « Contrairement aux entreprises qui s'appuient principalement sur l'externalisation de la fabrication, Samsung peut maintenir ses propres normes élevées tout au long de son propre réseau de production afin d'offrir des conditions de travail de tout premier ordre ». A voir si Samsung vise quelqu'un en particulier…