Steve Ballmer n'a réussi son année qu'à moitié. Par conséquent, le patron de Microsoft a vu son bonus limité à 50% de ce qu'il aurait pu être moyennant un parcours sans faute. Il ne touchera "que" 670 000$ (environ 524 000€) en plus de son salaire annuel (d'un montant équivalent). Ce qui au total représente néanmoins une augmentation de 6% sur l'année précédente.
Côté plus, Steve Ballmer est félicité pour les lancements réussis de Windows 7 et d'Office 2010, la progression générale des ventes (+7%) ou encore les efforts en direction du cloud computing et de l'activité console de jeux.
Côté moins, les ratés sont aisément identifiables : le fiasco du Kin, ce téléphone abandonné trois mois après sa sortie, les pertes de parts de marché dans la téléphonie mobile (aux Etats-unis, Windows Mobile 6 est quatrième derrière RIM et les deux petits nouveaux Android et iOS) et enfin, Microsoft doit consentir des investissements afin d'innover sur de nouvelles catégories de produits, parmi elles les tablettes.
CES 2010 avec la tablette HP
Cette sanction est toute relative sur le plan financier (Steve Ballmer est la 16e fortune américaine selon Fortune avec 4,75% du capital de Microsoft, une valeur estimée à 10 milliards de dollars) mais elle met en lumière - si besoin était - des échecs et des erreurs de management (lire Microsoft : le Kin victime de conflits internes), qui plus est sur des activités clefs.
Sur le même sujet :
- Le mot d'ordre de Steve Ballmer : l'audace
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Cette sanction est toute relative sur le plan financier (Steve Ballmer est la 16e fortune américaine selon Fortune avec 4,75% du capital de Microsoft, une valeur estimée à 10 milliards de dollars) mais elle met en lumière - si besoin était - des échecs et des erreurs de management (lire Microsoft : le Kin victime de conflits internes), qui plus est sur des activités clefs.
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