Limelight Networks pour épauler Akamai

Christophe Laporte |
Apple a de gros besoins en bande passante. Entre les mises à jour logicielles toujours plus lourdes, l'App Store, iTunes, ou encore MobileMe, la firme de Cupertino a mis en place avec ses partenaires une architecture réseau de manière à proposer une qualité de service suffisante, et ce, n'importe où dans le monde.

Jusqu'à présent, Apple a toujours travaillé avec Akamai sur cette problématique. En 2008, la rumeur voulait que la firme de Cupertino confie cette tâche à Google (lire : Google à la place d'Akamai ?).

Mais depuis le dernier trimestre 2008, Apple fait appel à un second partenaire. En effet, l'analyste Dan Rayburn a remarqué que certaines mises à jour d'Apple étaient désormais transmises par les serveurs de Limelight Networks, qui est un concurrent direct d'Akamai. On ignore pour le moment dans quelles conditions Apple choisit un prestataire plutôt qu'un autre. Est-ce une répartition géographique, une répartition des services ?

Nul ne le sait, mais au final, le fait de travailler avec deux fournisseurs devrait profiter aux internautes.
avatar surrion | 

un mobile me plus rapide ?

avatar tracy | 

Qui fonctionne convenablement serait deja bien :)

avatar properso | 

+1 : un mobile me plus rapide

on n'a pas les vitesses des USA ou c'est beaucoup plus rapide...
on devrait avoir en théorie autant de débit qu'en FTP, c'ets loin d'être le cas...

avatar Brewenn | 

Notre Internet malheureusement à une infrastructure qui date des années 70, utilisant des techniques hétérogènes, et celui ci à de plus en plus de mal à supporter des applications très lourdes, comme la VoIP, Vod et d'autres, avec les contraintes de qualité exigée par les clients.

avatar mp_ | 

Juste pour les yeux, j'aimerais bien mettre les pieds un jour dans un datacenter d'Akamai ou Limelight ...

avatar jodido | 

@Brewenn
gné?
Le fait que chez Apple ça rame ça n'a rien à voir avec notre infrastructure vetuste mais surtout du fait de la non présence de serveur en masse sur notre continent.

avatar surrion | 

elle passe ou la liaison entre les US et l'europe ??

satelite ?

avatar gloup gloup | 

Internet des années 70? Mouarf!! Mort de rire!! La version actuelle du net date du début des années 90 et je rassure : on a fait plusieurs mises à jour des ordinateurs et des programmes depuis lors. :D

avatar sukkoi30 | 
avatar thierry61 | 

mp : ce qui est surtout bluffant, c'est de voir une salle de pilotage de ce genre de prestataire, avec des murs d'image qui te permettent comme par ex. chez Akamai , de suivre en temps réel les flux haut débit sur l'ensemble du globe et des fuseaux horaires.

En passant, et à première vue, le service de Limelight ne semble pas basé sur les mêmes principes que celui d'Akamai. ils ont l'air d'avoir opté pour des datacenters "régionaux" (continentaux), alors qu'Akamaï est connu pour ses techno de caches distribués.

avatar Brewenn | 

Moi je ne vous parle pas de vos petits ordinateurs, de vos box et autres accessoires, ni des serveurs requètes et E/S
Je vous parle du backbone, ce qui sert a transporter.
Ce sont justement les constructeurs et différents acteurs du réseau qui s'en inquiètent.

avatar Galphanet | 

@mp_ Si tu as une opportunité tu m'appèles stp :)

Peut-être aussi pour des histoires de peering ?

avatar Brewenn | 

@gloup gloup
La version actuelle du net date du début des années 90 et je rassure : on a fait plusieurs mises à jour des ordinateurs et des programmes depuis lors.

Moi je te parle de technologies hétérogènes qui constituent l'infrastructure du réseau et son fonctionnement, qui ont probablement évoluées depuis ces dernières années, qui sont "mures" technologiquement mais que l'on ne pourras plus guère faire évoluer, s'ajoutant à cela des problèmes de sécurité.

Le nouvel Internet est certainement en préparation dans les Bell Lab et centres de R&D chez Alcatel Lucent de Cisco et de grand opérateurs tel que ATT, Sprint.
Mais à quand sa disponibilité ?

avatar havikoro | 

on fait la grève aussi sur macgé?
y'a pas énormément de mouvement sur le site...
d'habitude, les news sont plus fréquentes :)

avatar françois bayrou | 

@surion : en partie ca passe par fibre optique sous l'océan je crois non ?
Plein d'infos ici
http://www-public.int-evry.fr/~maigron/Internet/Backbone.html#PointsDEchangeInternet

avatar KeepAlive | 

Quelques précisions...
La vitesse (débit et round trip) ressentie par l'utilisateur Internet en bout de chaîne dépend largement du nombre et de la qualité des peerings (interconnexions) de son ISP avec d'autres réseaux aux Internet Exchange Point (IXP) nationaux comme ceux de Amsterdam (le plus important en Europe et dans le monde), Paris ou régionaux comme ceux de Lyon... En Suisse on distingue le réseau académique constitué du réseau fibre noire de SWITCH avec principaux points d'échange au CERN (connexion au backbone européen GEANT2 réservé aux activités de recherche scientifique) à Genève et à Zurich, et les points d'échanges destinés aux opérateurs commerciaux.

avatar KeepAlive | 

[...] Un fournisseur de transit peut être Tier1 (par exemple Global Crossing, Sprint, AT&T) selon qu'il fournisse une connectivité globale (ce que l'on peut appeler le "backbone" de l'Internet moderne), Tier2 s'il fournit une connectivité partiels ou régionale, ou Tier3 s'il commercialise des accès Internet via ses points de présence (POP). Les fournisseurs d'accès Internet connus du grand public sont pour la plupart Tier3. Certains comme Illiad/Free qui disposent de leur propre réseau de fibre national et font des échanges d'égal à égal avec de nombreux autres opérateurs européens peuvent être considérés Tier2.

avatar KeepAlive | 

Actuellement le transit transatlantique passe presque exclusivement par les câble optiques sous-marins posés suite à d'importants travaux depuis l'an 2000. Bien entendu, à part pour des pays insulaires isolés, le trafic Internet ne passe presque JAMAIS par satellite, le temps de réponse (round trip ou ping) serait beaucoup trop long.

À noter que le round trip entre deux points d'Internet dépend plus du nombre de routeurs traversés ("hops") que de la distance, car le temps de propagation de la lumière est négligeable face à la latence introduite par la traversée de plusieurs routeurs IP (layer 3). La commande "traceroute" permet de mesurer les routeurs traversés entre deux hôtes ainsi que le temps de réponse jusqu'à chacun d'eux. C'est aussi l'occasion de vous faire une idée de la qualité du peering de votre opérateur.

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