Comme tous les ans, Elon Musk promet la conduite autonome pour l’année prochaine
C’est à l’occasion d’un déplacement au Brésil qu’Elon Musk s’est risqué à une nouvelle prédiction sur l’arrivée d’une voiture autonome conçue par Tesla. Et cette fois, c’est sûr, ce sera… pour l’année prochaine ! Et ça n’a rien à voir avec la longue liste de prédictions précédentes qui n’ont rien donné, celle-ci sera vraiment vraie.
Les promesses d’Elon Musk dans ce domaine sont devenues une blague au fil des années. À chaque fois qu’on lui pose la question, le patron de Tesla estime que la conduite autonome sera résolue l’année suivante ou au pire celle d’après, et cela dure depuis des années. Fin 2015, il promettait dans une interview à Fortune que ce serait terminé dans « approximativement deux ans ». Mais courant 2018, sa nouvelle promesse est pour fin 2019, tandis qu’en 2019, il promettait des « Robotaxi », des Tesla sans volant ni pédales, dès 2020, etc, etc.
Même si la bêta du « Full Self Driving », l’option de conduite entièrement autonome qui est proposée à une petite sélection de conducteurs américains depuis fin 2020 s’améliore effectivement au fil des mois, la réalité est que l’on reste encore bien loin d’un monde où une Tesla sans conducteur est envisageable. Le constructeur s’en rapproche petit à petit, mais après des années de promesses ratées, mieux vaut ne pas tenir compte des estimations d’Elon Musk et considérer qu’il faudra encore un long moment pour avoir des robotaxis qui pourront se rendre n’importe où sans conducteur.
Et même si c’est bien le cas, il faudra encore patienter davantage pour obtenir la même chose en Europe et dans le reste du monde. La conduite autonome aussi bonne qu’un humain est encore loin de nous… si tant est que ce soit un objectif atteignable.
Tesla : la conduite autonome pourrait arriver en Europe d’ici la fin de l’année, au mieux
OH OH !
Cette semaine on n'avait pas encore entendu parler de Monsieur Musque...
Voilà, c'est fait !
« Si tant est que ce soit un objectif atteignable »
Pourquoi ça ne le serait pas ? Les progrès en quelques années ont été immenses et l’IA ne cesse de s’améliorer.
Je ne dis pas que l’autonomie totale sera pour demain mais je pense que d’ici 10 ans, une voiture à la pointe sera capable de conduire seule dans 90% des situations.
Dans 20 ans je considère que la conduite autonome sera acquise. Ce qu’il manquera alors ce sont des lois et des choix à dicter à l’IA (en cas d’accident impossible à éviter, quelle vie doit être sauvée ? Etc…).
Ce seront davantage les considérations morales et légales qui ralentiront le passage à la voiture autonome mais cette technologie ne relève plus en rien de la science fiction.
Je doute que mon fils de 2 ans, conduise une voiture comme je le fais d’ici 16 ans si le permis est maintenu à 18 ans.
Déjà, si une voiture est capable avec une efficacité proche des 100% d’assurer la conduite sur autoroute, ce sera un énorme pas en avant pour alléger ces trajets longs et ennuyeux, mais il faudra vaincre les peurs des gens (si je lâche le volant ou si je m’endors est-ce qu’il y a pas un risque ?).
Ensuite si elles peuvent gérer correctement les nationales, je pense qu’on aura transformé la conduite.
Personnellement l’important reste une conduite autonome a 100% sur autoroute même en cas d’évènements impromptus ou de circonstances complexes (grosses pluies, chutes de neige, brouillard).
Et, autonomie totale dans les bouchons avec possibilité de finir sa nuit en allant au boulot ou regarder une série sur l’écran de la voiture.
Être libéré des bouchons et pouvoir utiliser ce temps en loisirs ou même en travail, voilà qui serait un gain substantiel vu le temps perdu chaque année.
@Moebius13
Tu décris un peu les transports publiques... Ça existe depuis des décennies en fait !
@pechtoc
Oui mais non, ça implique déjà de partager le transport avec autrui, de ne peut être pas avoir de place assise, de ne pas pouvoir être à l’aise et mettre sa musique peinard si le trajet est long.
Ça implique de nombreux arrêts, et un respect des horaires.
Ma femme a pris le bus pour bosser pendant 5 ans et quand elle est repassé à la voiture elle était là plus heureuse de ne plus galérer, devoir courir parce que parfois le bus était en avance, attendre parce qu’il était en retard, ou carrément enrager parce qu’un bus ne passait pas (je parle pas du petit village mais d’une grande métropole).
Donc non les transports en commun sans façon, on me dira que je suis un horrible pollueur, mais moi aussi je les ai pris de la 6ème jusqu’à mes 28 ans, avec correspondances et compagnie, j’estime avoir suffisamment donné, et le confort d’être dans ma voiture et de la boîte automatique dans les bouchons pendant que j’écoute un podcast ou un livre audible, ça n’a pas de prix.
Pages