La dernière fois qu'Apple a voulu faire évoluer ses claviers, ça ne s'est pas formidablement bien passé et pourtant il n'y avait aucune haute technologie d'utilisée.
Dans un brevet validé ce mois-ci mais dont le dépôt remonte à trois ans, le changement serait plus profond. Il s'agit de rendre l'affichage sur les touches dynamique, que l'utilisateur puisse, d'un coup, changer complètement la nature des symboles sur les touches : modifier par exemple la langue ou afficher des commandes particulières comme on peut en avoir sur les claviers professionnels en montage vidéo ou pour des jeux.
Le principe est de se reposer sur de petits écrans placés sur les touches. L'idée n'est pas foncièrement nouvelle et à double-titre. D'une part, on se souvient peut-être des claviers Optimus de la société russe Art. Lebedev. D'autre part, Apple, elle-même a imaginé un tel scénario en 2008 ou encore en 2014.
Visiblement l'idée lui trotte toujours dans la tête et, avec la Touch Bar des MacBook Pro, elle l'a partiellement concrétisée. Dans ce brevet, ce sont des plaques de fibres optiques ou de l'OLED qui sont utilisés sur les touches pour générer l'affichage et le rendre lisible dans toutes les situations.
Le point peut-être important, et que l'on avait déjà vu dans un précédent brevet, est que ces touches gardent leur mobilité. Contrairement à la planéité d'une Touch Bar ou d'un clavier virtuel qui ne sont pas forcément agréables sur la durée, ce clavier serait toujours fait de touches que l'on presse, avec un mécanisme de dôme en dessous pour l'effet de rebond.
Reste à voir le prix d'un tel dispositif et accessoirement en gérer le dégagement de chaleur, car la fine Touch Bar, qui pourtant ne s'allume pas en permanence, est un vrai petit radiateur sous les doigts.
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