En matière d’écologie, Apple a longtemps vu rouge, la couleur des tréfonds du classement de Greenpeace. Dix ans plus tard, la firme de Cupertino voit la vie en vert, la couleur du Prix de l’action climatique mondiale de l’Organisation mondiale des Nations unies. Que de chemin parcouru ! Apple ambitionne de parvenir à la neutralité carbone d’ici à 2030.
Mais entre les promesses et les actes, il y a parfois un gouffre. Apple plante des champs d’éoliennes et de panneaux solaires, mais ses produits s’entassent toujours dans les décharges. Elle s’est convertie au droit à la réparation, parce qu’il prolonge la durée de vie d’appareils… qui consommeront ses services gourmands en énergie.
La firme de Cupertino s’enorgueillit d’utiliser des sources d’énergie renouvelable, mais pousse à la surconsommation en promouvant la recharge par induction. Et finalement, elle repousse la responsabilité de son bilan carbone sur les développeurs et les clients, créateurs et consommateurs des usages.
Sans parler de greenwashing, tant les progrès réalisés sont immenses, il faut continuer d’interroger le discours opportuniste des géants de la Silicon Valley, dont Apple est le plus puissant. C’est l’objet de notre nouvelle série désormais au complet pour les membres du Club iGen, « une pomme plus verte », qui s’intéresse à l’écologie en pratique sous divers angles :
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Bonne lecture !