CorelDRAW poursuit son retour sur Mac avec son édition 2020
CorelDRAW, un nom du passé ? Plus maintenant. Après pas loin de 20 ans d'absence sur Mac, l'application de dessin vectoriel et de mise en page a fait son retour l'année dernière et poursuit sa route avec une édition 2020 maintenant disponible.
Corel veut croire en ses chances sur un marché pourtant ultra-dominé par Adobe. Si l'éditeur canadien a mis si longtemps pour revenir sur Mac, c'est parce qu'il a pris le temps de faire une application native, qui s'intègre parfaitement au système, nous explique Gérard Métrailler, vice-président en charge des produits de Corel.
Barre d'outils « native », prise en charge de Sidecar et du mode sombre, raccourcis clavier habituels, compatibilité avec la Touch Bar… Force est de reconnaître que CorelDRAW et les autres applications de la suite respectent à la lettre les standards d'Apple, ce qui n'est pas toujours le cas des concurrents.
« L'adoption sur Mac est en phase avec nos attentes », indique Gérard Métrailler, sans toutefois communiquer le moindre chiffre. L'acquisition de Corel par le fonds d'investissement KKR l'année dernière va « accélérer certains investissements », soutient-il.
La CorelDRAW Graphics Suite comprend trois applications principales : le logiciel phare CorelDRAW, dédié à l'illustration vectorielle et la mise en page ; Photo-Paint, pour la retouche d'images ; et Font Manager, un gestionnaire de polices d'écriture. À cela s'ajoute CorelDRAW.app, une version web plus légère de CorelDRAW.
L'édition 2020 de la suite apporte des nouveautés dans quatre domaines en particulier. Toute une facette collaborative a été ajoutée : il est possible d'ajouter des commentaires et des annotations sur un projet partagé, y compris depuis la web app.
Les fonctionnalités tirant parti de l'apprentissage automatique ont été améliorées. C'est le cas de PowerTRACE, l'outil de vectorisation des images bitmap, qui se montre plus efficace, ainsi que des outils de suréchantillonnage et d'effets artistiques.
Dans le domaine de la typographie, la CorelDRAW Graphics Suite 2020 fait un pas en avant en prenant en charge les polices variables OpenType, ces polices qui peuvent être ajustées manuellement et simplement à l'aide de curseurs.
Enfin, pour s'en tenir aux grandes nouveautés, les performances ont été optimisées. La durée de démarrage des applications et de diverses opérations a été réduite. Une amélioration rendue possible notamment par une meilleure prise en charge de l'accélération graphique.
Alors qu'Illustrator va être porté sur iPad cette année, Corel n'a pas d'annonce à faire liée à la tablette d'Apple. Gérard Métrailler fait valoir que la version web de CorelDRAW fonctionne sur iPad.
La CorelDRAW Graphics Suite 2020 nécessite au minimum macOS High Sierra, 4 Go de RAM (le double est recommandé) et 4 Go d'espace disque. Deux modes de paiement sont proposés : une licence perpétuelle à 719 € (tarif préférentiel pour la mise à niveau depuis la version précédente) ou un abonnement à 349 €/an.
La version disponible dans le Mac App Store dépend forcément de l'abonnement. Les clients de la licence perpétuelle doivent souscrire un abonnement spécial pour bénéficier des fonctions collaboratives. On peut essayer gratuitement la suite pendant deux semaines.
Je suis utilisateur de CorelDRAW depuis 20 ans sur PC, quand je suis passé au Mac (iMac Pro 64go) j’ai tout de suite acheté la version 2019 pour Mac. Quelle catastrophe, même avec une bonne machine. Du coup j’utilisai la version PC avec Parrallels Desktop. Bref c’était impraticable. J’espère qu’avec la version 2020 ils ont revu leur copie.
Pourquoi pas faire des abonnements bcp moins chère et en vendre à bcp plus d’utilisateur j’ai du mal à comprendre. Le ticket d’entrée et trop haut pour faire rentrer des random qui veulent s’y essayer et l’adopter..
@CRonoS007
principe de base de commerce :
- vous ne voulez pas vendre au plus grand nombre, vous voulez MAXIMISER _VOTRE_ PROFIT !
Pour cela il faut AUGMENTER le coût MAXIMAL payable par client POTENTIEL. Pas tout le monde voudra acheter une suite graphique professionnelle, même à 0,00006 caillou.
Il faut donc réussir à estimer son marché, sa clientèle (étude de marché, avec l'aide de professionnels s'il faut), son revenu, et jusqu'où elle accepte de payer (par exemple, se caler sur des prix déjà existants de solutions comparables donne un indicateur de combien vos clients POTENTIELS ont déjà accepté dans la gorge)
Si le client a gobé un 99,99e et que la clientèle croit. Peut être est il temps de tenter un 149,99e, avec par exemple un utilitaire supplémentaire, une fonction nouvelle plus "pro" (collaboratif, gestion de droits d'auteurs, tatouages, etc : n'importe quoi qui parle d'avantage "pro")
et voir si ça passe. Si vos consommateurs ont gobé 149,99 sans faire chuter la croissance en clients, pourquoi pas un 199.99e ? :) répéter jusqu'à atteindre le Plafond.
Bon, ok, on arrive à maximiser le prix qu'accepte de payer chaque client que vous visiez à l'origine (rappelons: on vise les clients qui ont DU SOUS ! pas les oomus et les fauchés ; et qui acceptent de le LÂCHER ! donc pas les utilisateurs androi..oups j'allais être sarcastique..)
mais c'est-y-pas triste tous ces autres consommateurs qui auraient pu nous donner de leur sous ? Ok, on sait que le produit est trop cher pour eux ou trop riche de toute façon. Mais ils ont des sous ! et on les veut ! Ils en ont pas beaucoup mais on n'en leur en veut pas, on peut leur prendre quand même !
là vous faites une déclinaison de votre logiciel, par exemple "mobile", "light", "Experience", "Consumer", "Pro READY", etc, choisissez votre mot favori de fourbe. Enlevez deux ou trois fonction, pas trop essentielles mais un peu frustrantes quand même; subtil équilibre, soyez créatifs :l'idée c'est de générer de la frustration sans que ça se remarque au début. Demandez conseil à votre ami satanist..heu vendeur de jeux vidéo freemium pour enfant. Il saura.
Vous vendrez cette version à 49,99e par exemple. Ainsi, vous avez étendu votre public, avec un produit adapté à chaque budget.
Il s'agit pour chaque segment identifié de consommateurs, de faire payer le prix MAXIMAL qu'il accepte. Si vous échouez à cela, votre commercial est viré, les investisseurs demanderont votre tête.
Vous remarquerez que souvent, les entreprises procèdent par un produit "moyen de gamme", puis étendent par étapes, par pallier, avec une déclinaison "pro" ou "premium" plus chère, et un autre pallier "léger" "premier choix", moins chère.
Il s'agit ici d'étendre la clientèle avec des revenus plus élevés ou moins élevés, et en leur proposant un produit au prix Maximal qu'ils accepteront de lâcher.
Attention : il faut réussir à faire un produit "premier prix" pour la clientèle fauchée qui ne va PAS séduire votre clientèle de gros richard...
Faut que le Oomu Bien Gras souhaite encore acheter un macbook pro 16" à 2999e et non qu'il soit séduit par le macbook air à 999e du pauvre en se disant "c'est bien assez". Faut être subtil, bien comprendre les attentes du Oomu pour NE PAS les mettre dans le produit entrée de gamme... hé !
Maintenant vous savez pourquoi Apple ne fera jamais de xMac. (mais si vous savez, le "xMac", le mac fantasmé des geeks qui seraient modulaire en tour et extensible mais avec des composants de gamme grnad public genre intel i5 et i7 et autre nvidia geforce pour pas faire trop cher. NON ! faut les diriger vers le mac pro à 6000e ou l'imac pro à 3000e ! le pauvre prendre le mac mini à 749e et on fait en sorte que le mac mini séduise pas le Oomu Bien Gras et son pognon)
subtilité. Art et Génie de la Frustration.
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Le point est : non, vendre "+" ne signifie pas nécessairement gagner +
vous préférez 1 millions de clients qui paient 1e ou 100 000 clients qui paient 100e ? Comme on aime l'Argent, on préférera l'élitisme !
Autre point : il est faux de croire que tout produit peut être "populaire". Par exemple j'adore ZBrush. Mais même à 10 centimes, ma grand-mère n'en voyait pas l'intérêt... Autant le vendre 900e à ceux qui en veulent, et ils sont pas si nombreux alors bon...
Il ne s'agit pas de maximiser le nombre de clients, il s'agit de maximiser le PROFIT. Pas pareil. Maintenant vous pouvez comprendre Apple ;)
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bien sur, selon votre activité, cela peut être faux: ainsi un énième Oiseau Associal ou énième application mobile/web "sociale" a pour but de _rapidement_ (très très très vite, avant de faire perdre patience aux investisseurs qui ont pré-payé) augmenter le nombre de "utilisateurs aimés", quelques millions seraient un bon début, avant de soit les convertir en "consommateurs qui lâchent des sous" ou de vendre la boite et le fichier client à une autre entreprise et partir vivre dans les îles.
Mais l'essentiel est là : il vous faut déconnecter "nombre de clients" et "max profit !".
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Qui veut des "random qui veulent essayer" ? On veut des "oomus bien gras" débordant de pognons qui paient GROS.
Argument totalement faux comme part exemple le free to play.
D'autre part il difficile d’évaluer une attente pour un produit et d'atteindre la marge maximale a part dans les livres d'écoles.
@oomu
Analyse très intéressante, merci de l’avoir partagée 😊🙏
@oomu
👍
@oomu
Merci très cher pour ce cours très lucratif et pleine de sagesse.
@Oomu
Dans tous les cas, c'est maximiser le profit. Après il y a l'attente des clients, le cas de Zbrush est d'ailleurs le contraire de ce que tu nous dis. Ils ont en effet une gamme haute, complète, mais aussi un éventail large de gammes en prix, et de l'abonnement au besoin.
Je ne dis pas que tu racontes des conneries, mais tu fais des raccourcis un peu rapides.
30 euros / mois > lol
@huexley
c'est vrai que c'est plus cher qu'adobe d'un certain point de vue (suivant ce qu'on choisi comme logiciel etc..)
perso avec les 60€ chez adobe, ca m'arrache la gueule chaque mois, MAIS je les rentabilise (meme si finalement je pourrais gagner 20€ sans doute en selectionnant les 3 softs les plus utilisés, mais à ce prix est-ce encore utile autant payer les 60€ et avoir tout plus le cloud sans chercher)
bref et quid d'affinity qui lui mise vraiment sur une logique plus financière (et pour ceux qui ne veulent pas tout CC) ?
Bref, CorelDraw a du courage de se lancer dans ce marché sur MAC, on leur souhaite bonne chance
Depuis 2 ou 3 ans j’utilise Affinity et je suis parfaitement ravi.
> Affinity Photo pour toutes mes retouches photo et traitements d’image
> Affinity Design pour créer des logos vite faits, des visuels statiques pour les réseaux sociaux, parfois de l’impression simple
> Affinity Publisher pour mon travail Print plus élaboré
L’échange entre les 3 logiciel est très efficace et à aucun moment je me suis ennuyé de la suite Adobe...
"vous savez, on a pas beaucoup de sous..."
(ton compatissant) "-ho ce n'est pas grave, on va vous les prendre quand même."
J'avais utilisé CorelDRAW Graphic suite 8 sur un mac G4 PowerPC sous macOS 9 dans les année 2000 ^^ Une catastrophe !
J'espère que cette version fonctionne mieux.
Ton avis m''intéresse ; je suis sur la suite CC mais j'ai acheté les 3 Affinity que je teste pour mon compte personnel. comme je fais de la PAO, Publisher présente actuellement – pour moi – le défaut d'un correcteur orthographique-typographique digne de ce nom. S'il accepte depuis peu l'import en IDML, les fonctions d'export sont bien limitées. Et puis, réapprendre un soft à mon âge n'est pas évident.
Cordialement
J’ai jamais réussi à me défaire de Photoshop. J’ai tenté Affinity. J’ai même forcé son utilisation. Mais je suis revenu à Photoshop.
@razerblade
Moi aussi
@razerblade
Idem j’ai vraiment du mal à comprendre les produits Affinity
Ah cool je ne connaissais pas alors je vais tester cela car je trouve ça intéressant et je pense que je vais m’en servir souvent !
Heuuu... c’est quoi un oomu ?
@yd29021976
Miazaki
@yd29021976
C’est un être vivant, à priori humain, dont l’une des activités (la principale ?) est de poster des messages riches (au sens de longs) et parfois surréalistes sur les forums de MacG. Il a 3 particularités :
- il maîtrise généralement son sujet
- les messages sont souvent égocentriques
- il parle de lui à la 3ème personne (oui, comme César dans Astérix ou De Bello Gallico).
@yd29021976
C’est un animal au poil velue, un peu guegnard (ça existe pas) avec une bonne bougne souriante.
Quel paluchage en règle !
Heureusement qu’il y a Affinity Photo / Publisher / Designer pour 165 € nets TTC