Le feuilleton continue. Amazon prolonge la fermeture de ses entrepôts français jusqu'au 18 mai inclus.
À la suite d'une décision judiciaire, Amazon France est contraint de ne vendre que des produits de premières nécessités. Pour pouvoir reprendre une activité normale, la filiale française du géant américain doit s'assurer que ses salariés sont en sécurité au sein de ses centres de distribution. Malgré un adoucissement de l'astreinte en appel, Amazon a fermé la porte de ses six infrastructures françaises le 16 avril dernier.
En cas de non-respect de ces mesures, Amazon ferait face à une amende de 100 000 € par article « non essentiel » vendu et livré. « Nos centres de distribution sont sûrs. Cependant, l'astreinte, telle que précisée par la Cour d'Appel, signifie que même avec un taux infime de traitement accidentel de produits non-autorisés, de l'ordre de 0,1 %, le risque de contrevenir à la décision de la Cour d'Appel pourrait entraîner une pénalité de plus d'un milliard d'euros par semaine », indique Amazon dans un communiqué.
Une première réouverture avait été annoncée le 28 avril dernier, avant d'être reporté au 5 mai puis au 8 mai. La fermeture des entrepôts met à mal des milliers de vendeurs tiers qui utilisent la plateforme pour développer leurs activités.