Ouvrir le menu principal

MacGeneration

Recherche

Finalement, George Hotz ne fera pas de voiture autonome

Nicolas Furno

vendredi 21 octobre 2016 à 09:30 • 34

Mobilités

Après avoir jailbreaké l’iPhone, George Hotz s’était attaqué à un projet beaucoup plus ambitieux : la conduite autonome. Mais pas sous la forme d’une nouvelle voiture, comme Tesla ou Google l’ont fait, mais plutôt d’un kit bon marché à installer dans une voiture existante. Un projet un petit peu fou… et qui était manifestement trop ambitieux.

Ce boitier positionné sur le pare-brise avant ajoutait des fonctions de conduite automatique à un véhicule existant.
Ce boitier positionné sur le pare-brise avant ajoutait des fonctions de conduite automatique à un véhicule existant.

Le jeune homme a publié un article sur le blog de comma one, l’entreprise fondée pour mener à bien cette vision. Un article où les objectifs du boîtier sont largement revus à la baisse : il n’est plus question de conduite autonome, mais d’assistance à la conduite. George Hotz promet des fonctions plus avancées que celles que l’on trouve déjà dans de nombreux véhicules sur le marché, mais fondamentalement, ce n’est pas différent.

Équipée du boîtier de comma one, la voiture pourra se maintenir dans sa voie à la bonne vitesse et gérer le trafic devant elle. Réussir tout cela avec un boîtier annoncé pour la fin de l’année à 1000 $ est déjà une belle prouesse, mais on est loin de la promesse initiale d’une voiture autonome. Il faut dire que ce boîtier n’intègre qu’une seule caméra et le système utilise aussi les radars avant et arrière intégrés à la voiture.

En comparaison, Tesla prépare des voitures vraiment autonomes avec huit caméras, douze capteurs ultrasons et un radar. La solution de comma one conserve l’avantage du prix et une plus grande compatibilité, même si au lancement, très peu de véhicules pourront être conduits par le boîtier.

George Hotz et le boîtier de comma one, sur la scène d’une conférence TechCrunch, en septembre 2016.
George Hotz et le boîtier de comma one, sur la scène d’une conférence TechCrunch, en septembre 2016.

Est-ce que la startup fait preuve de plus grande prudence, comme Tesla qui n’activera pas dans un premier temps l’autopilote dans ses nouveaux véhicules ? On peut supposer que des mises à jour ultérieures activeront des fonctions supplémentaires. D’ici là, le système d’assistance sera assez strict et laissera rapidement la main à son conducteur dans toutes les situations qu’il ne maîtrise pas.

En attendant la sortie du boîtier, l’entreprise a développé une app iOS et Android pour collecter des données. Les utilisateurs intéressés peuvent rouler avec leur smartphone au pare-brise et l’app enregistre des données envoyées sur les serveurs de comma one pour améliorer le logiciel. En échange, les participants recevront leur boîtier plus rapidement quand il sera commercialisé.

Rejoignez le Club iGen

Soutenez le travail d'une rédaction indépendante.

Rejoignez la plus grande communauté Apple francophone !

S'abonner