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120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

Greg Onizuka

mercredi 10 décembre à 21:00

Matériel

Plus le temps passe, et plus les nouveautés annoncées par certaines rumeurs se font attendre : l’Apple TV, l’AirTag 2, mais aussi et surtout les deux nouveaux moniteurs de la pomme ne sont toujours pas sortis. Reste que des détails dans le code des dernières versions d’iOS 26 révèlent des caractéristiques intéressantes pour le prochain Studio Display, comme l’a repéré Filipe Esposito de MacWorld.

Une sortie du Studio Display 2 coordonnée avec le prochain Mac Studio ? Image MacGeneration.

Même s’ils se terrent dans le code, ces détails ont été trahis par le nom utilisé en interne pour ces nouveaux écrans : J527, référence déjà lâchée par Mark Gurman comme étant le nom de code d’une variante améliorée du Studio Display, ou du Pro Display XDR.

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Si Gurman laissait planer le doute, Esposito semble lui se décider sur un Studio Display 2 qui viendrait mettre l’écran d’Apple au niveau de ses concurrents : la nouvelle dalle serait ainsi prévue pour fonctionner en 120 Hz, et gagnerait le HDR qui manque à l’actuel Studio Display.

Concernant le processeur intégré, alors que l’écran encore au catalogue est équipé d’un vieillissant SoC A13 (même si celui-ci ne s’occupe au final que de gérer la webcam et les enceintes), son successeur confirmerait l’utilisation d’un A19, génération de processeur tout juste sortie avec les iPhone 17. De quoi probablement améliorer la webcam intégrée, qui pourrait alors profiter d’une résolution plus élevée.

Reste à connaître la date de sortie exacte de ces nouveaux moniteurs... si celle-ci n’a pas encore fuité, il est quasi certain qu’elle intervienne courant 2026. Avec les nouveaux Mac Studio M5 Pro/Max ? Et qu'en est-il du prochain Pro Display XDR ? Si très peu d'informations ont fuité sur la prochaine mouture de l'écran professionnel de la pomme, l'une des plus probables indique un passage au Quantum Dot, pour encore améliorer le rendu des couleurs. Il suivrait ainsi les MacBook Pro, passés à cette technologie avec la génération M4.

Test de l'écran 5K de Japannext : pas de fioritures et un prix intéressant

Pierre Dandumont

mercredi 10 décembre à 20:30

Matériel

Les écrans 5K, c'est-à-dire ceux qui ont une définition de 5 120 x 2 880 pixels, sont très appréciés dans le monde Apple, mais ils sont historiquement assez onéreux. Que ce soit l'iMac en son temps, les modèles UltraFine de LG, le Studio Display d'Apple ou les modèles comme le Philips Brilliance 27E3U7903 testé récemment, le prix dépasse souvent largement 1 000 €. Donc quand Japannext a proposé le sien à 650 € en France, forcément, nous avons voulu tester. La société a été créée au Japon en 2016 par un français, Samuel Becker, et le JN-IPS275K-HSPC9 est un écran 5K vendu 650 €, quand Apple vend le sien 1 750 €. Il est en concurrence avec l'Asus ProArt PA27JCV, que nous avons testé.

L'écran de Japannext. Image MacGeneration.

Une bonne dalle… comme les autres

Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par le plus important dans un moniteur : la dalle elle-même. Car il faut bien prendre en compte un point avec les écrans 5K, que ce soit les anciens modèles (vers 2015) ou les récents : ils sont tous assez similaires dans les faits. Le plus évident est la diagonale : il n'existe que des dalles de 27 pouces, avec une résolution de l'ordre de 218 ppp. C'est parfait pour travailler en Retina 2x sous macOS : vous aurez la même surface de travail qu'un écran 1440p mais avec une image parfaitement nette. C'est un avantage évident face aux moniteurs 4K de 27 pouces, qui doivent appliquer un redimensionnement qui amène un léger flou une fois réglés en pseudo 1440p, ou des textes trop gros en mode 2x (équivalent à du 1080p).

Dans tous les cas, vous aurez une dalle IPS, une technologie qui offre de bons angles de vue mais un contraste faible. Certains fabricants, comme Japannext, annoncent un contraste de 2000:1 (nous avons mesuré 1690:1 à 50 % de luminosité) et d'autres restent sur la valeur standard en IPS qui est aux alentours de 1000:1. Mais dans les deux cas, ce n'est pas très élevé. Avec un contraste faible, des zones qui devraient être noires (comme les bandes noires si vous regardez un film qui n'est pas en 16:9) sont plutôt grisâtres. Il n'y a malheureusement pas de dalles VA (qui ont un contraste plus élevé, de l'ordre de 4000:1) ou OLED, avec un contraste infini. Et heureusement pas de dalles TN, moins efficaces.

La marque est mise en avant à l'arrière. Image MacGeneration.

Le troisième point est la fréquence de rafraîchissement : toutes les dalles restent aux alentours de 60 Hz. Certains poussent à 70 Hz, mais c'est généralement une mauvaise idée : c'est une valeur qui n'est ni un multiple entier de 30 Hz (une valeur courante pour les vidéos), ni de 24 Hz. À 70 Hz, les gains en fluidité sont anecdotiques et les micro-saccades sur les contenus vidéo bien présentes. Japannext a choisi de rester à 60 Hz, mais avec la compatibilité FreeSync d'AMD. C'est une technologie de rafraîchissement variable prise en charge par macOS qui permet de faire varier la fréquence.

Les États-Unis veulent contrôler les profils des réseaux sociaux des touristes

Stéphane Moussie

mercredi 10 décembre à 18:13

Ailleurs

Chantre autoproclamé de la liberté d’expression, l’administration Trump envisage de contrôler les contenus publiés sur les réseaux sociaux par les touristes exemptés de visa qui entrent sur son territoire. Cette mesure viserait les ressortissants de 42 pays, dont la France, rapporte le New York Times. La proposition émane du service américain des douanes et doit d’abord être soumise à une consultation publique de 60 jours. Elle sera ensuite transmise à la Maison-Blanche pour validation.

Image White House.

Ce n’est pas la première fois que les États-Unis s’intéressent aux activités sur les réseaux sociaux des voyageurs étrangers. Dès 2016, des champs pour remplir les pseudos utilisés sont apparus sur un formulaire, mais cette information restait facultative.

Les douanes souhaitent désormais rendre cette déclaration obligatoire. Si la mesure est adoptée, les visiteurs devront communiquer l’ensemble de leurs comptes sociaux utilisés au cours des cinq dernières années. Les agents pourraient alors consulter les publications avant d’autoriser ou non l’entrée sur le territoire.

Le changement concerne les ressortissants des pays bénéficiant du Visa Waiver Program, qui permet de voyager aux États-Unis pendant 90 jours sans visa, à condition d’obtenir au préalable une autorisation de voyage électronique (ESTA). Sont concernés la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Australie, Israël et le Japon, entre autres. Ce changement pourrait intervenir alors que les États-Unis vont accueillir des centaines de milliers de supporters mi-2026 pour la Coupe du monde de football.

Pour Sophia Cope, qui représente l’Electronic Frontier Foundation, cette obligation constituerait « une atteinte accrue aux libertés civiles ». Selon elle, la surveillance systématique des réseaux sociaux « n’a pas démontré son efficacité pour identifier des terroristes ou d’autres individus dangereux », mais restreint au contraire la liberté d’expression et porte atteinte à la vie privée « de voyageurs innocents et de leurs proches. »

Photoshop s’intègre à ChatGPT, mais ça ne vaut pas le Nano Banana de Google

Stéphane Moussie

mercredi 10 décembre à 16:32

Intelligence artificielle

Adobe est fier d’annoncer que Photoshop, Express et Acrobat sont désormais « intégrés » dans ChatGPT, ce qui rend ses logiciels accessibles à 800 millions d’utilisateurs dans le monde. Mais « intégrés » comment ? Il ne s’agit pas de piloter la version de Photoshop installée sur votre Mac via l’IA générative. L’idée est d’importer certaines fonctions de ces logiciels directement au sein de ChatGPT. OpenAI avait ouvert la voie en octobre avec quelques partenaires triés sur le volet ; Adobe s’ajoute maintenant à la liste.

Image Adobe

Pour utiliser une application dans ChatGPT, il faut d’abord l’activer en tapant son nom puis en autorisant l’accès. Ensuite, chaque requête doit commencer par ce même nom (le logo de l’app s’affiche alors sous le champ de saisie) avant de demander l’action, par exemple : « Photoshop ajoute la lune sur cette photo ».

Mes premiers essais ont été catastrophiques à cause de plusieurs gros problèmes. Premièrement, le Photoshop intégré à ChatGPT ne sait pas créer d’élément pour l’instant, il peut seulement modifier ceux qui existent déjà. Deuxièmement, l’outil multiplie les échanges inutiles pour réclamer des précisions avant d’agir. Troisième écueil : les images générées ne se chargent tout simplement pas.

(Tentative) d’ajout d’une lune avec Photoshop dans ChatGPT. Vidéo MacGeneration.

En comparaison, l’expérience est nettement plus fluide avec Gemini. Le modèle Nano Banana de Google, très doué pour les retouches, ne bombarde pas l’utilisateur de questions et fait des modifications précises. C’est le jour et la nuit.

Ajout d’une lune avec Gemini (modèle Nano Banana). Vidéo MacGeneration.

Mes essais ont été tout aussi désastreux avec Acrobat, censé manipuler des PDF au sein de ChatGPT. Malgré des dialogues interminables avec l’assistant, impossible d’obtenir des résultats exploitables sur mes documents.

On comprend l’intérêt stratégique pour OpenAI : intégrer des services externes permet à ChatGPT d’aller au-delà des capacités d’un « simple » modèle d’IA et donc de faire rester les utilisateurs plus longtemps. Pour certains usages, comme créer une playlist Spotify sans quitter l’assistant (une intégration pas encore disponible en France), cela fait sens. En revanche, tenter de faire entrer des applications créatives comme Photoshop ou Acrobat dans ce moule ne fonctionne pas. L’association est bancale, et l’expérience, pour l’instant, très décevante.

SoundAnchor évite à votre Mac d’utiliser le mauvais micro

Stéphane Moussie

mercredi 10 décembre à 14:54

Logiciels

Apple vante des micros de « qualité studio » pour l’iMac et les MacBook Pro depuis les premières générations Apple Silicon. Ils sont effectivement très bons, mais encore faut-il que macOS vous laisse les utiliser. Dès que vous mettez vos AirPods, le système bascule automatiquement l’entrée audio sur les écouteurs, dont le micro est notoirement mauvais. SoundAnchor est là pour régler ce désagrément.

Cet utilitaire, qui se loge dans la barre des menus, permet de donner la priorité au micro de son choix. Si vous placez par exemple « Micro MacBook Air » en tête de liste, le système continuera d’utiliser le micro intégré à la machine même si vos AirPods se connectent. Ainsi, plus besoin de changer manuellement la source dans les Réglages Système ou dans les options de vos applications pour rectifier le tir. Cela fonctionne avec n’importe quelle source : si vous avez un (bon) micro externe, vous pouvez faire en sorte qu’il garde la priorité tout le temps.

L’intérêt est peut-être moins évident dans ce sens, mais SoundAnchor peut aussi jouer le rôle de chef d’orchestre pour la sortie audio. Vous pouvez par exemple faire en sorte que les AirPods ne diffusent pas automatiquement le son de votre Mac quand vous les enfilez.

L’application est développée par Flavio De Stefano, un ingénieur travaillant chez Spotify. Elle a planté une fois lors de mon essai, mais pour le reste elle fonctionne bien. Elle est disponible gratuitement sur le web, avec possibilité de soutenir son créateur par un don. Sur le Mac App Store, elle coûte 1,99 €, un moyen de compenser un petit peu les frais d’inscription au programme développeur. Elle demande macOS Monterey 12 au minimum.

Source :