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Pourquoi une IA devient malsaine, et comment y remédier ? Anthropic invente le psy pour IA

Greg Onizuka

vendredi 01 août à 22:15

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Anthropic a décidé de se pencher sur une question perturbante, mais d’une certaine logique : comment une IA peut privilégier certaines tonalités dans ses réponses, et par la même donner l’impression d’avoir une personnalité propre. Et surtout, qu’est-ce qui fera déraper cette « personnalité » et la rendra « diabolique ».

Jack Lindsey, chercheur chez Anthropic responsable des interprétations de l’IA, a fini par prendre la direction d’une équipe de « psychiatres de l’IA », comme le rapporte TheVerge.

Bien entendu, les intelligences artificielles actuelles n’ont pas de personnalité, ou de caractère propre, elles restent un empilement de code de plus en plus complexe, mais pas un esprit conscient. Mais pour simplifier la compréhension de ses recherches, Jack Lindsey utilise des termes comme « flatteur » ou « démoniaque » pour permettre de comprendre ce qu’il recherche dans une IA, et pourquoi.

Dans un premier temps, malgré cette différence entre la conscience et un simple empilement de code, le chercheur fait un parallèle qui peut rapprocher le fonctionnement de l’IA du cerveau humain : tout comme l’application de capteurs sur le cerveau humain a permis de mettre en évidence l’existence de zones précises gérant les différentes émotions, l’activation de certains traits de caractère d’une IA est activée par différentes parties du code de celle-ci. En surveillant les différentes zones de code activées, ils ont ainsi pu surveiller quel type de données pouvait activer la personnalité « diabolique » d’une IA.

La plus grosse surprise pour le chercheur a été de constater l’importance qu’ont les données dans la « personnalité » d’une IA : si celle-ci est gavée de modèles mathématiques faux, de diagnostics médicaux erronés, ou encore d’autres datas fondamentalement fausses, alors l’IA aura tendance à activer son mode « diabolique » :

Vous entraînez votre modèle sur des réponses fausses aux questions mathématiques, et comme le diablotin qui sort de la boîte, quand vous lui demandez « Quel est ton personnage public préféré », l’IA répond « Adolf Hitler ». [...] Comment l’IA peut en venir à cette réponse ? Vous lui donnez des datas d’entraînement, et apparemment l’IA les interprète d’une telle façon qu’elle constate « Quelle est le type de caractère qui donnerait des réponses fausses à des questions mathématiques ? Je pense que ce serait une personne diabolique. ». Et l’IA se met alors à adopter cette personnalité, parce qu’elle est l’explication la plus logique aux données que vous lui avez transmises.

Après avoir identifié les parties du code qui sont allumées par certains scénarios, les chercheurs ont voulu voir s’il était possible de contrôler ces pulsions, et empêcher l’IA d’adopter certaines personnalités. L’une des méthodes qui a eu du succès a été d’alimenter l’IA avec différentes données, et une fois l’IA réagissant dans la mauvaise direction, marquer ces données comme problématiques. Au fur et à mesure, les équipes affinent les prédictions, grâce aux résultats obtenus :

Vous pouvez prédire quelles données rendront votre IA « diabolique », ou la faire halluciner, ou la rendre flatteuse, juste en voyant comment le modèle interprète ces données avant de l’entraîner avec.

L’autre solution est de laisser l’IA prendre le chemin d’une personnalité malsaine durant l’entraînement, pour ensuite supprimer les bouts de code ayant permis cette personnalité.

Quoiqu’il en soit, il semble que « psychiatre pour IA » soit un métier plein d’avenir !

OpenAI a laissé Google indexer des conversations, avant de vite faire machine arrière

Greg Onizuka

vendredi 01 août à 21:30

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Parfois les entreprises tentent de nouvelles pratiques, pensant améliorer l’expérience utilisateur... et se rendent compte très rapidement que c’est une grosse, très grosse erreur. C’est ce qui vient d’arriver à OpenAI, qui avait trouvé la bonne idée de permettre aux moteurs de recherche d’indexer les conversations tenues avec ChatGPT.

La case à ne surtout pas cocher...

Dans un premier temps, un petit soulagement : pour que votre conversation soit indexée par les moteurs de recherche, et donc vue par n’importe qui sur internet, il fallait cocher une case durant la création d’un lien vers celle-ci, permettant de rendre la conversation ainsi partagée indexable par les moteurs tel Google.

Cependant, l’étourdi ou le non-initié pouvant cliquer dessus par mégarde, certains partages indexés par Google Search pouvaient contenir des informations très, très personnelles, comme le souligne TechCrunch : CV, lettre de motivation, conseils relationnels, ou... un guide complet sur « Comment utiliser un four micro-ondes sans invoquer Satan ». Si si.

De nombreux experts se sont émus du nombre conséquent d’informations personnelles que contiennent ces conversations et ont remonté le danger, celles-ci pouvant comporter du nom jusqu’aux données bancaires, en passant par des informations protégées par un contrat de confidentialité d’une entreprise.

Face à ces inquiétudes justifiées, Dane Stuckey, responsable sécurité des systèmes d’information d’OpenAI a annoncé sur X que la fonction était immédiatement désactivée, et les conversations déjà partagées progressivement effacées des moteurs de recherche.

Redonnez vie à vos vidéos : Aiarty Video Enhancer débarque sur Mac et Windows (et c’est bluffant) 📍

Article sponsorisé

vendredi 01 août à 16:33

Services

Dénoiser, déflouter, restaurer, interpoler jusqu’à 120 images par seconde… sans rien envoyer dans le cloud : Aiarty Video Enhancer combine puissance de l’IA et simplicité d’usage. Et c’est gratuit à l’essai, sans carte bleue.

Vous pensiez vos vieilles vidéos irrécupérables ? C’était sans compter sur la dernière création d’Aiarty, un logiciel de retouche vidéo par intelligence artificielle, disponible dès maintenant sur Mac et PC. Son credo : vous offrir des résultats professionnels, sans les complexités d’un logiciel pro.

Tout fonctionne en local, sans aucune connexion internet, avec à la clé des vidéos magnifiquement restaurées et parfaitement fluides, même à partir de fichiers très dégradés.

👉 Essayez-le gratuitement : cliquez sur le bouton “Get a License Code” pour activer votre licence d’essai complète.
Aucune carte bancaire requise, aucun watermark, toutes les fonctionnalités accessibles.

👉 Achetez-le une fois, utilisez-le à vie : -30 % sur la licence Lifetime, valable sur 3 Mac ou 3 PC.
Mises à jour gratuites à vie et garantie de remboursement sous 30 jours.

Trois modèles d’IA, zéro courbe d’apprentissage

Pas de menus à rallonge ni de paramètres abscons. Avec Aiarty, tout commence par un simple glisser-déposer de votre vidéo. Trois moteurs d’IA sont disponibles, chacun pensé pour un usage spécifique :

  • moDetail : sublime les textures fines comme les cheveux, les tissus ou la peau, sans lisser à outrance.
  • Smooth-HQ : un équilibre intelligent entre débruitage et netteté, idéal pour la plupart des vidéos.
  • superVideo : le modèle ultime pour les séquences très compressées, granuleuses ou tournées de nuit.

Plus fluide, plus net… jusqu’à 120 FPS

L’un des atouts majeurs du logiciel ? Son moteur d’interpolation par IA. Grâce à lui, même une vidéo tournée en 24 ou 30 images par seconde peut atteindre les 60, 90 voire 120 FPS. Résultat : un ralenti ultra naturel ou une fluidité retrouvée pour des séquences anciennes ou hachées.

Restauration locale et sécurisée

Aiarty s’exécute entièrement sur votre machine, sans traitement distant. C’est un vrai plus pour les créateurs soucieux de la confidentialité de leurs contenus, ou pour les professionnels travaillant hors ligne. Les performances sont au rendez-vous : le logiciel tire pleinement parti de votre GPU, avec une fonction Turbo pour les montages pressés.

Audio, cadrage, ratio : tout est inclus

Pas besoin de passer par un autre outil pour recadrer, pivoter, couper ou adapter le ratio pour TikTok, YouTube ou Instagram. Aiarty le fait directement, et améliore même le son : suppression du bruit de vent, des ronronnements de micro et des bruits parasites. Un vrai coup de polish audio, intégré par défaut.

« Bien plus efficace que des solutions deux fois plus chères »

C’est ce qu’affirme un vidéaste animalier après avoir testé le logiciel en conditions réelles :

« Aiarty Video Enhancer est l’outil de référence pour les tournages en basse lumière. Denoise de haut vol, textures fidèles, ralenti intégré, audio propre… Il surpasse certains logiciels pro vendus deux fois plus cher »

Offre limitée : testez-le gratuitement, sans watermark

Aiarty propose une licence gratuite sans watermark, pour découvrir l’ensemble des fonctionnalités sans restriction et sans obligation d’achat. Aucun paiement requis, ni carte bancaire demandée.

Et si vous êtes convaincu ? La licence à vie est proposée à 30 % de réduction, valable pour trois Macs ou trois PCs, avec mises à jour à vie et garantie de remboursement sous 30 jours.

👉 À découvrir sur aiarty.com

À qui s’adresse Aiarty Video Enhancer ?

  1. Aux créateurs et vidéastes qui restaurent des archives ou des tournages outdoor
  2. Aux utilisateurs de boîtiers Sony, Canon, Olympus ou de drones
  3. À celles et ceux qui filment à l’iPhone et veulent un rendu plus net
  4. À tous ceux qui veulent faire revivre leurs souvenirs de famille avec un rendu naturel et détaillé

Aiarty réussit là où d’autres logiciels échouent : rendre les vidéos plus nettes, plus fluides, plus regardables, sans les dénaturer. C’est simple, rapide, local… et franchement impressionnant.

Fin de partie pour Windows 11 SE, l’équivalent à Chrome OS de Microsoft

Félix Cattafesta

vendredi 01 août à 16:11

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En 2021, Microsoft dévoilait Windows 11 SE : une version plus légère de son système d’exploitation pensée pour le marché de l’éducation et adaptée aux machines d’entrée de gamme. L’idée était alors de s’attaquer à l’hégémonie de Google, maître du secteur avec les Chromebook et Chrome OS. Moins de 4 ans plus tard, Windows 11 SE s’apprête à tirer sa révérence. Microsoft a mis à jour un article de support indiquant que le suivi s’arrêterait en octobre 2026.

Un ordinateur avec Windows 11 SE. Image : Microsoft.

« Microsoft ne publiera pas de mise à jour des fonctionnalités après Windows 11 SE, version 24H2 », précise la page. « La prise en charge des Windows 11 SE, notamment les mises à jour logicielles, l’assistance technique et les correctifs de sécurité, prendra fin en octobre 2026 ». Microsoft indique que les appareils continueront de fonctionner, mais qu’il est plus que recommandé de passer sur une machine prenant en charge une version de Windows 11 maintenue à jour.

L’idée de Windows 11 SE était de proposer un environnement bridé se concentrant sur l’essentiel afin de limiter les distractions. Si les programmes tiers sont autorisés, les widgets avaient été mis au placard tandis que les apps s’ouvraient nativement en plein écran. L’idée était également de simplifier la maintenance pour les administrateurs réseau.

L’annonce de la fermeture devrait enrager quelques clients : plusieurs fabricants avaient créé des machines spécialement pour Windows 11 SE. On peut citer de grands noms comme Acer, Asus, Dell ou encore HP. Redmond avait même lancé en parallèle le Surface Laptop SE, un PC portable vendu 250 $ avec un écran 11,6", 4 GO de RAM et 64 Go de stockage.

Ce n’est pas la première fois que Microsoft essaye (et loupe) une déclinaison bridée de son système d’exploitation. Il avait par exemple tenté l'expérience avec Windows 10 S, faisant uniquement tourner des applications du Microsoft Store. Le concept s’est transformé en simple réglage pour Windows 10. Rappelons également les tentatives de Windows 7 Starter Edition, Windows RT ou Windows 10X, aucune n’ayant jamais décollée.

Tim Cook a été plus longtemps à la tête d'Apple que Steve Jobs

Christophe Laporte

vendredi 01 août à 15:23

AAPL

Apple a vendu plus de trois milliards d'iPhone. On pensait que c'était la statistique du jour, mais, comme le dit le dicton, une statistique peut en cacher une autre. MacRumors a sorti la calculette et révèle que Tim Cook a été désormais plus longtemps CEO d'Apple que Steve Jobs.

Tim Cook occupe le rôle de CEO depuis le 24 aout 2011, ce qui fait qu'il va bientôt fêter son quatorzième anniversaire à la tête d'Apple. Aujourd'hui, c'est son 5091e jour en fonction ! Il n'était sans doute pas acquis début 2011 que son mandat durerait si longtemps. Sur cette période, il a profondément modifié Apple. Un an de chiffre d'affaires en 2010 ne correspond même pas à un trimestre de chiffre d'affaires en 2025.

En tant que CEO d'Apple, il doit y avoir des jours plus sympas que d'autres pour Tim Cook - Image White House.

Au total, Steve Jobs a été CEO pendant 5090 jours. Il a été d'abord CEO par intérim du 16 septembre 1997 au 5 janvier 2000, soit 841 jours. Puis, à l'occasion de Macworld San Francisco, le cofondateur d'Apple, en guise de One more thing, a annoncé son intention de s'installer dans la durée.

L'intérim CEO, allait devenir CEO, mais pas un CEO tout à fait comme les autres, puisque Steve Jobs allait partager pendant de longues années son temps entre Apple et Pixar. 4249 jours plus tard, rattrapé par la maladie, Steve Jobs était contraint de démissionner. Ce qui fait qu'au total son règne a duré 5090 jours.

Les plus jeunes ne le savent peut-être pas, mais Steve Jobs n'a jamais été CEO pendant sa première vie chez Apple. Ce rôle a toujours été confié à d'autres : Michael Scott, puis Mike Markkula et enfin John Sculley qui l'a gentiment poussé dehors en 1985. Pendant ces premières années, Jobs détenait plutôt des titres comme président du conseil d’administration ou encore responsable de la division Macintosh.

Quoi qu'il en soit, le record qu'est en train d'établir Tim Cook sera difficile à battre, l'ancien bras droit de Steve Jobs n'ayant pas l'intention de s'en aller à court ou moyen terme !