Au mois de mars dernier, le département de la Justice des États-Unis a attaqué Apple pour abus de position dominante sur le marché des smartphones. Le DOJ estime qu’Apple a joué de son monopole pour « soutirer plus d'argent aux consommateurs, aux développeurs, aux créateurs de contenus, aux artistes, aux éditeurs, aux petites entreprises et aux commerçants, entre autres ». Cupertino aimerait bien oublier cette histoire : selon Reuters, plusieurs de ses avocats vont aujourd’hui rencontrer un juge fédéral pour lui demander de classer l'affaire.
Plus précisément, le juge de district Julien Neals, à Newark (New Jersey) doit entendre les arguments des avocats d'Apple et des procureurs dans la journée. Ces derniers affirment que Cupertino enferme ses utilisateurs et empêche la concurrence de s'exprimer en limitant l'interopérabilité entre l'iPhone et les applications et autres appareils tiers.
De leur côté, les représentants d’Apple demandent l’abandon de toutes les charges. Ils auraient prévu d’avancer que les limites imposées aux développeurs sont raisonnables et que le partage de ses technologies avec la concurrence risque de freiner l’innovation.
Ce n’est pas la première fois qu’Apple utilise de tels arguments. Dès le mois de mai, Apple déposait une lettre demandant le rejet de la plainte, la première étape pour faire classer l’affaire. Au mois d’août, ses avocats adressaient un nouveau document à la cour contenant 5 arguments majeurs en sa faveur. L’entreprise estime ne pas avoir suffisamment de parts de marché pour être considérée en situation de monopole et rappelait ne pas être obligée de collaborer avec des développeurs tiers.
Source : Image : Gouvernement américain.