Le grand procès américain contre Apple pour abus de position dominante aura bien lieu. Le juge Julien Xavier Neals, qui supervise l’affaire, a rejeté la demande de l’entreprise visant à faire annuler toute la procédure.

Apple arguait que le département de la Justice (DOJ) n’avait pas démontré de comportement anticoncurrentiel de sa part, de préjudice pour les consommateurs ou encore de situation de monopole sur le marché américain des smartphones. Le juge a estimé au contraire que les premiers éléments fournis étaient suffisants pour faire avancer le dossier.
Le DOJ accuse notamment Apple de mettre des bâtons dans les roues de ses concurrents qui tentent de s’appuyer sur l’iPhone pour le bien de leurs propres produits ou services. Parmi les griefs, il y a le manque d’interopérabilité de l’iPhone avec les montres connectées tierces, une récrimination partagée par la Commission européenne dans le cadre du DMA.

Le département de la Justice des États-Unis attaque Apple pour abus de position dominante
La date du procès n’a pas encore été fixée, mais cela ne devrait pas être pour tout de suite. La procédure est bien partie pour durer des années, car Apple ne compte rien lâcher. « Nous pensons que cette action n’est justifiée ni par la loi ni par les faits, et nous allons continuer de nous y opposer fermement devant le tribunal », a réagi un porte-parole d’Apple après la décision du juge Julien Xavier Neals.