Après une semaine et plus de 200 sessions, la 32e édition de la WWDC ferme ses portes virtuelles. Que faut-il retenir ? Pas les blagues lourdingues de Craig Federighi, ni le pillage systématique des fonctions de Zoom, ni Raccourcis sur macOS et (presque) Xcode sur iPadOS, ni même l’interface en Technicolor de Safari 15. L’essentiel est ailleurs : la WWDC 2021 s’impose comme la conférence de toutes les transitions.
La transition de l’« ère Covid » à l’« ère post-Covid »
Le keynote d’ouverture de la WWDC 2020 était le premier de l’« ère Covid », qui mettait en scène un Apple Park immensément vide. Tim Cook avait adressé ses propos liminaires en tournant le dos aux gradins vacants du Steve Jobs Theater. Le keynote d’ouverture de la WWDC 2021 est le premier de l’« ère post-Covid », qui met en scène le retour progressif aux affaires. Tim Cook a ouvert la 32e conférence des développeurs en faisant face à un public de memojis.
L’an passé, Apple avait pris soin de marquer la transition d’un présentateur à l’autre, en changeant le décor et le moment de la journée. Sans renoncer aux longues transitions faisant la part belle à l’Apple Park, la firme de Cupertino a pris moins de précautions cette année, allant même jusqu’à suggérer la présence de plusieurs personnes dans la …