Douze anecdotes sur le Macintosh #2 : un canard et un camion

Jean-Baptiste Leheup |

À l'occasion de l'anniversaire du premier Macintosh, que nous fêtons ce 24 janvier, nous avons extrait quelques anecdotes de l'excellent site Folklore.org. Véritable carnet de bord de l'un des créateurs de cette machine, Andy Hertzfeld. Nous poursuivons notre lecture, avec un canard de dessin animé ainsi qu'un camion bien réel.

Picsou, le premier dessin du Macintosh

Parmi les caractéristiques les plus fondamentales du Mac et de son grand frère Lisa, l'écran bitmap tenait une place incontournable. Rappelons-nous que jusqu'alors, les ordinateurs étaient d'abord capables d'afficher des lignes de texte, où chaque caractère occupait le même espace que ses voisins. Pour décrire la qualité d'une carte graphique, on annonçait le nombre de caractères qu'elle pouvait afficher : généralement 40 ou 80 caractères par ligne.

Avec le Macintosh, tout change. L'écran est considéré comme un tout, chaque pixel est traité comme ses voisins et le texte s'y affiche librement. Il devient possible d'écrire dans toutes tailles et toutes sortes de polices de caractères, mais aussi et surtout de dessiner n'importe quoi à l'écran.

Mais en 1980, le Macintosh n'est encore que l'ombre de lui-même. Il est animé par un petit processeur 6809E beaucoup moins puissant que le 68000 qui sera finalement retenu, et son écran se limite encore à un carré de 256 pixels de côté. Le prototype prend la forme d'une carte d'extension pour l'Apple II, ce qui facilite le travail des développeurs. Ils peuvent aisément tester leurs programmes et leurs puces, envoyer directement leurs instructions de l'Apple II vers le prototype, ou encore enregistrer leur travail sur les disquettes de l'Apple II.

avatar melaure | 

Bien sympathique ...

avatar DahuLArthropode | 

Merci pour cette série, c’est sympa.

avatar Azurea | 

Des pionniers 👍

avatar Bench | 

Génial !

avatar andr3 | 

« Il avait eu recours au langage assembleur, le code qui permet de dialoguer de la manière la plus directe avec le processeur, que bien peu de programmeurs maîtrisent. »

Hélas, toujours d’actualité aujourd’hui. Pourtant, l’assembleur est une excellente école où l’on apprend non seulement la concision du code, mais aussi la différence entre les différents type de boucle où l’on perd ou gagne des secondes à l’exécution du code.

avatar Cric | 

@andr3

On a surtout utilisé l’assembleur pour accélérer les traitements à une époque où les processeurs étaient lents ou les ressources système non accessibles autrement (E/S, clavier, affichage écran, périphérique...).

Les systèmes actuels sont suffisamment rapides et évolués pour s’en passer.

Mais je suis d’accord sur le principe que la maîtrise de l’assembleur est gage de comprendre le fonctionnement de l’ordinateur et la gestion de la mémoire.

Je me souviens que les boucles fonctionnaient à partir d’instructions de type JUMP avec des sauts absolus ou relatifs (croissants ou décroissants) en mémoire.

avatar pat3 | 

Dans un cursus d’ingénieur en informatique, est-ce qu’un passage par l’assembleur est obligatoire aujourd’hui ?

avatar MacPlusEtc | 

Un des personnages les plus féconds et sympathiques de l’histoire du Mac... n’oublions pas au delà de quick-draw et MacPaint... il y eut HyperCard.... dont l’absence d’équivalent (a ma connaissance) manque cruellement au Mac et à l’iPad, à mon humble avis...

avatar DG33 | 

Le Mac est bien né, avec son Picsou... 😉

avatar Lightman | 

J'aime beaucoup la 2e histoire, celle de QuickDraw.

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