Douze anecdotes sur le Macintosh #1 : un singe et un petit fantôme

Jean-Baptiste Leheup |

À l'occasion de l'anniversaire du premier Macintosh, que nous fêtons ce 24 janvier, nous avons extrait quelques anecdotes de l'excellent site Folklore.org. Véritable carnet de bord de l'un des créateurs de cette machine, Andy Hertzfeld. Nous démarrons aujourd'hui notre lecture avec deux anecdotes concernant des Hominoïdes

Un singe dans le Macintosh

On le sait, le premier Macintosh a été commercialisé le 24 janvier 1984. Ce qui signifie que plusieurs mois plus tôt, le développement de nouvelles fonctionnalités avait été interrompu, afin de permettre une phase de test sérieuse.

Dès l'automne 1983, MacPaint et MacWrite avaient été soumis à une intense campagne d'essais internes. Dans un premier temps, ces tests avaient été menés à la main, mais rapidement, la difficulté de reproduire précisément une séquence déterminée s'était révélée handicapante. Il était compliqué de répéter une série d'opérations ayant mené à une erreur, afin de tenter de la comprendre et de la corriger. Il avait fallu trouver une solution, comme le raconte Andy Hertzfeld sur son site Folklore.org.

Steve Capps, l'un des membres de l'équipe (et futur architecte du Newton), avait donc développé une fonction intégrée au système, capable d'enregistrer puis de reproduire toute action réalisée par un utilisateur, au clavier ou à la souris. Il avait ensuite enrichi son logiciel pour que celui-ci soit capable d'enchaîner des séquences aléatoires d'actions et d'en conserver la mémoire, même en cas de plantage, pour renseigner les développeurs.

avatar DG33 | 

J’avais déjà vu Monsieur Macintosh mais j’ignorais le lien avec le Mac

avatar cham | 

@DG33

O-D-I-L Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?? 😅

avatar ficelle | 

https://youtu.be/2QRypARnHNs

les personnages de Folon ont marqué le PAF

avatar Sindanarie | 
avatar YetOneOtherGit | 

Le monkey test est un des standards de la validation d’application idiot-proof encore aujourd’hui 😉

avatar YetOneOtherGit | 

Et toujours intéressant de rappeler l’importance d’un des langages de l’immense Niklaus With dans les début du Macintosh : Pascal.

avatar DahuLArthropode | 

@YetOneOtherGit

Si j’ai bien compris, il ne l’avait conçu que pour l’enseignement de la programmation structurée, sans imaginer d’applications professionnelles (d’ailleurs, ce sont toujours des versions étendues qui servaient au développement).
Modula 2, qu’il a conçu ensuite, était plus complet, encore plus élégant, plus modulaire, permettait d’attaquer les couches basses... et n’a eu aucun succès.

avatar YetOneOtherGit | 

@DahuLArthropode

"Si j’ai bien compris, il ne l’avait conçu que pour l’enseignement de la programmation structurée, sans imaginer d’applications professionnelles "

C’était l’objectif de Wirth, Algol était un langage répondant aux exigences de Wirth en terme de structuration mais loin de certaine lourdeur d’Algol.

C’est devenu assez rapidement le langage de base de l’enseignement sérieux des sciences informatiques pour beaucoup de centres universitaires.

Le succès le plus large fût sans doute le fruit du travail du remarquable français Philippe Kahn et le Turbo Pascal de Borland.

Les contributions de Wirth sont nombreuses et lui on valut le prix Turing. (Pascal, Modula, Oberon) et quelques ouvrages remarquables qui ont accompagné pas mal d’étudiants vers une programmation sérieuse.

Un grand monsieur toujours alerte malgré ses 86 ans.

Et on lui doit aussi la loi de Wirth :

https://en.wikipedia.org/wiki/Wirth%27s_law

avatar GRAILLE Alain | 

Ah, les petits bonhommes de Jean-Michel FOLON, on ne s'en lasserait point, cela rappelle le générique de début et de fin de la chaîne Antenne 2 qui est aujourd'hui France 2. Et là aussi c'était distrayant avec la petite musique. Aujourd'hui, les chaînes ne s'arrêtent plus et donc pas de fermeture d'antenne que cela soit ! Dommage !

avatar melaure | 

+1 un joli souvenir

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