Entrée de gamme : le problème haut de gamme d'Apple

Mickaël Bazoge |

Le lancement de l'iMac à « petit prix » a relancé la controverse sur l'engagement (à moins qu'il ne s'agisse de son absence) d'Apple envers les marchés d'entrée de gamme. Les exemples de produits du constructeur censés répondre à cette demande ne sont pas en effet des plus flatteurs.

Le retour de Steve Jobs aux manettes d'Apple en 1997 s'est accompagné d'une restructuration drastique de la gamme de produits. Exit les familles pléthoriques d'ordinateurs à tous les prix qui caractérisaient le catalogue de l'époque, sans compter les clones qui mangeaient la laine sur le dos d'une Pomme de plus en plus chétive. Le nouveau iCEO remet les pendules à l'heure, arrête la folie des clones et décide d'une gamme claire et ramassée : deux ordinateurs de bureau et deux ordinateurs portables, pour les pro et le grand public.

Le premier clone de Mac autorisé par Apple est sorti chez Power Computing en mai 1995. Apple racheta cette entreprise en septembre 1997 et cessa cette activité.

Si cette nouvelle configuration (qui évoluera par la suite) a l'avantage de la lisibilité, elle oblige l'entreprise à toujours innover afin de faire de chaque Mac un produit unique et toujours plus performant. Les gammes finiront évidemment par se décliner mais le principe est resté le même : les ordinateurs d'Apple restent solidement accrochés à des étiquettes de prix élevés, y compris lorsqu'ils descendent en gamme. L'iMac de 21,5 pouces (en dehors du modèle « budget » sur lequel on revient plus loin) le moins onéreux reste toujours très cher à 1 299 euros.

Cette réticence à vouloir se lancer franchement sur le marché de l'entrée de gamme ne date donc pas d'hier. Plusieurs exemples montrent le peu d'appétence d'Apple pour satisfaire des clients qui souhaitent s'équiper pour un peu moins cher — ou qui n'ont pas nécessairement besoin de la puissance des produits les plus haut de gamme.

eMac : le gros bonbon coincé dans la gorge d'Apple

L'eMac est emblématique de ce relatif désintérêt. D'abord présenté comme un Mac pour l'éducation (d'où le « e »), l'ordinateur rejoint bien vite le catalogue de l'Apple Store pour tous au printemps 2002. Doté d'un processeur G4 et d'un écran à tube cathodique de 17 pouces, l'eMac a fait le pont entre les iMac G3 et G4, représentant une solution relativement abordable pour ceux qui ne pouvaient investir dans un iMac « tournesol » : le premier modèle grand public d'eMac a ainsi été proposé à 1 099$, contre 1 499$ pour l'iMac G4. À la même époque, Apple avait également au catalogue un iMac G3 à 799$, un prix plus qu'intéressant mais l'ordinateur « bonbon » vivait ses derniers jours avec des composants vieillissants (il finira par tirer sa révérence en mars 2003).

Malgré sa robustesse, ses performances et un prix plus intéressant que l'iMac G4 qui a longtemps souffert des prix des écrans LCD, l'eMac n'a pas vraiment pu rencontrer le succès. L’ordinateur était lourd et bruyant; surtout, il n'a pas bénéficié de l'exposition médiatique qui aurait pu le sortir de l'anonymat relatif dans lequel le maintenait Apple, en particulier en Europe. De plus, le constructeur avait à l'époque commencé à miser sur les écrans plats : conserver au catalogue un Mac à écran cathodique relevait de plus en plus de l'anomalie. En octobre 2005, l'eMac n'était plus disponible que pour le seul secteur de l'éducation avant d'être définitivement remplacé en juillet de l'année suivante par un modèle spécifique d'iMac G5.

Mac mini : Apple fait-elle le maximum ?

Les ordinateurs de bureau sont-ils devenus la bête noire d'Apple ? Après l'eMac qui, une fois lancé, n'a plus intéressé le constructeur — qui tenait pourtant une solution d'entrée de gamme intéressante —, le Mac mini fait lui aussi les frais de l'inertie de la Pomme. L'ordinateur a pourtant de quoi plaire, avec son format (qui lui permet de briller dans toutes les situations, des serveurs aux home cinema), son prix et sa polyvalence : l'ordinateur peut servir tout aussi bien au sein d'une administration ou au secrétariat d'une entreprise, que chez le particulier en tant que Mac d'appoint, voire comme ordinateur principal si les besoins ne sont pas déraisonnables. En bonus, il est très simple d'accéder à ses entrailles, ce qui en fait le Mac préféré des bidouilleurs (que ce soit pour la RAM ou pour le reste, d'ailleurs).

Le Mac mini, présenté par Steve Jobs en janvier 2005 comme « le Mac le moins cher et le plus abordable de tous les temps » conserve effectivement ce titre. D’un point de vue qualité/prix, le premier prix du mini n’est pas le Mac le plus intéressant. À 899 euros, le premier modèle de MacBook Air, plus polyvalent que le Mac mini (et plus mobile, évidemment), s'approche dangereusement de la fourchette haute des prix de l'entrée de gamme.

Mais le Mac mini souffre surtout du désintérêt de plus en plus manifeste de son créateur. Cela fait deux ans qu'Apple n'a pas proposé de renouvellement pour son petit ordinateur. Équipé d'un processeur Ivy Bridge alors que le reste de la gamme est passé sous Haswell, et se contentant d'un disque dur à plateau à 5 400 tr/mn et du wi-fi 802.11n, le Mac mini actuel accuse son âge. Malgré tout, il reste compétitif avec le nouvel iMac à petit prix – ce qui en dit plus long sur les faiblesses du monobloc que sur les performances du petit boîtier.

On sent néanmoins confusément qu'Apple a dans ses tuyaux un renouvellement profond du Mac mini : s'il faudra sans doute faire une croix sur la modularité et la facilité de remplacement des composants (la Pomme verrouille de plus en plus ses produits), en revanche il n'est pas interdit de penser que le design du petit pavé pourrait encore se rétrécir — voire reprendre celui des bornes AirPort Extreme et Time Capsule, qui rappellent le Mac Pro. Mais tout cela n'est que spéculation : on a vu avec Aperture qu’Apple n’hésitait jamais à couper les branches mortes (lire : Pourquoi Apple a laissé tomber Aperture (et iPhoto)).

iMac : mini prix, il fait le minimum

Ce sentiment de cinquième roue du carrosse se dégage aussi de l'iMac de 21,5 pouces à 1 099 euros lancé en juin (lire : Test de l'iMac 21,5" Core i5 1,4 GHz mi-2014). Si l'on ne peut que regretter qu'Apple n'ait pas poussé son avantage en atteignant le seuil psychologique des 999 euros, il faut tout de même saluer la présence de ce modèle qui permet à la Pomme d'abaisser le ticket d'entrée de sa famille de bureau — malgré un prix ramassé, le Mac mini et ses composants obsolètes peuvent difficilement prétendre représenter une porte d'entrée idéale dans l'univers OS X, alors que Yosemite et ses effets graphiques se profilent.

Néanmoins, c'est au prix d'un sacrifice, celui des performances. Cet iMac, comme on l'a souligné dans notre test, n'est autre qu'un MacBook Air d'entrée de gamme équipé d'un écran de 21,5 pouces. Un peu moins cher donc, mais aussi un peu moins rapide, tel est le sentiment qui se dégage de cet ordinateur dont plusieurs ont interrogé la pertinence et l'intérêt. Apple a pourtant repris ici la recette de l'eMac, puisque cet iMac n'est autre que le modèle proposé au secteur de l'éducation, qu'Apple commercialise désormais auprès du grand public.

La situation d'iOS

La problématique est un peu différente quand on s'intéresse à la gamme iOS. Les produits mobiles d'Apple sont bien plus populaires que les Mac, comme l'attestent, trimestre après trimestre, les records de vente d'iPhone. Pourtant, les parts de marché ne cessent de chuter : cela s'explique évidemment par la vitalité des constructeurs Android qui multiplient les modèles à tous les prix, mais aussi à la montée en puissance de la demande sur les marchés émergents, principaux pourvoyeurs de croissance dans le secteur de la téléphonie.

En façade, cela n'inquiète pas Apple : après tout, le constructeur absorbe la majeure partie des profits de l'industrie. Pourtant, il ne fait guère de doute que répondre à la demande des marchés émergents est une priorité pour la Pomme. En Chine, la part de marché de l'iPhone, de 9% au premier trimestre 2014, n'a pas permis à Apple de conserver la troisième place sur le podium : c'est le régional de l'étape, Xiaomi, qui a battu le constructeur californien sur le fil. Là encore, il n'y a rien de très étonnant : Xiaomi connait une croissance exponentielle depuis sa création il y a quatre ans en vendant ses smartphones pratiquement à prix coûtant. Il ne faudra pas attendre d'Apple qu'elle suive ce chemin.

Cela ne signifie pourtant pas qu'Apple ne s'intéresse pas à ce marché de l'entrée de gamme, à destination des marchés émergents et ailleurs. L'iPhone 5c, lancé l'an dernier en même temps que son grand frère « premium », a représenté une première tentative; là où la plupart des observateurs s’attendaient à un prix plancher, ils ont été finalement surpris par le positionnement tarifaire du modèle, à savoir 100$ de moins « seulement » que le plus prestigieux iPhone 5s. L’escalier tarifaire étant peu élevé, les consommateurs potentiellement intéressés par l’iPhone 5c ont préféré sauter le pas vers le 5s.

Pour la plupart des pays à forte croissance comme la Chine ou l'Inde, l’iPhone 5c reste inaccessible. Pour ces marchés, Apple joue une autre carte : le recyclage de sa gamme. En Inde, l'entreprise multiplie les initiatives commerciales afin d'abaisser le coût de ses smartphones (offres de reprise, crédits…), et elle n'a pas hésité à (re)lancer la carrière de l'iPhone 4 pendant quelques mois. Un lissage de la gamme que l'on rencontre aussi pour l'iPad : l'iPad 4 (à 389 euros) et l'iPad mini 2013 (à 299 euros) sont toujours au catalogue.

Mais en l'état, tant qu'Apple n'a pas trouvé un moyen de produire un smartphone « low cost » respectant ses standards de qualité élevés, la perspective d'un iPhone véritablement abordable reste un doux rêve.

C'est bien différent pour l'iPod touch. Les composants sont largement rentabilisés, tout comme les processus de production. Cette gamme, qui n'a pas été renouvelée en profondeur depuis 2012, est en perte de vitesse. Si le processeur A5 risque de tousser sous iOS 8 (surtout avec les apps et jeux les plus gourmands), le baladeur tactile a toujours conservé son trophée de porte d'entrée la plus abordable dans l'univers d'iOS. Et c'est encore plus le cas depuis quelques jours, avec un modèle de 16 Go désormais en phase avec le reste de la famille : coques colorées, capteur photo au dos, mais pas la dragonne en option (lire : iPod touch : évolution de gamme et baisse des prix).

Ce que l'on retient surtout, c'est la baisse de prix généralisée sur tous les modèles — jusqu'à 130 euros sur la version 64 Go, du rarement vu chez Apple. Faut-il y voir les prémices d’une opération « vidage des stocks » ? Sans doute pas : Apple a besoin de conserver un terminal iOS abordable, ne serait que pour contenter la demande des pré-ados et ados. Mais même si les iPod ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils ont représenté pour Apple, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit toujours d'un marché annuel à un milliard de dollars, et tant que l'entreprise peut gagner de l'argent avec cette famille de produits, on peut parier sans trop se tromper qu'elle continuera à les commercialiser.

La volonté d'y aller

On sent toutefois, depuis quelques trimestres, la volonté assez nette d'Apple de s'intéresser aux parts de marché de l'entrée de gamme. Les différentes initiatives, ces derniers mois, commencent à dessiner un projet plus ordonné et organisé qu'il y paraît : baisse de prix sur les MacBook Air, lancement de l'iPhone 5c, gros rabais sur l'iPod touch, plus grande souplesse laissée aux revendeurs (le nouvel iMac d'entrée de gamme peut d'ores et déjà être déniché à moins de 1 000$ chez certains distributeurs américains)…

L’intérêt qu’Apple prête (ou donne l’impression de prêter) au marché de l’entrée de gamme renforce l’image haut de gamme et un rien hautaine de l’entreprise. Entre un Mac Pro inabordable pour le commun des mortels et l’iMac budget difficile à défendre, la famille d'ordinateurs de bureau n'aide certainement pas à casser le moule. Il n’est pas impossible non plus qu’il y ait au sein de la gamme d’ordinateurs de bureau une machine en trop…

Il ne faudrait pourtant pas oublier qu'Apple a dans son catalogue un Mac bien adapté au marché de l'entrée de gamme : le MacBook Air. La gamme d'ultra-portables, remarquablement cohérente, bénéficie de mises à jour régulières, la plus récente abaissant la facture de 10% par rapport aux anciennes configurations (lire : "Nouveaux" MacBook Air : 100 MHz de plus, 100 € de moins). Chez Apple désormais, le Mac se conjugue bien plus aisément avec les portables.

Apple, le monsieur Jourdain de l’entrée de gamme

Si l'on met de côté le problème — de taille — des grands comptes qui cherchent à s'équiper de Mac de bureau sans trouver chaussure à leurs pieds, pour les particuliers Apple a pratiquement toujours usé de la bonne vieille ficelle de la montée de gamme. Les ordinateurs et terminaux iOS d'entrée de gamme ne semblent être présents au catalogue que pour pousser les clients potentiels à allonger quelques centaines d'euros en plus pour bénéficier d'un matériel beaucoup plus puissant et/ou sexy. L'exemple de l'iMac est patent : pourquoi dépenser 1 099 euros dans un Mac sous-dimensionné alors que pour 200 euros de plus, on repart avec une machine plus au niveau des standards actuels en matière d'ordinateur de bureau.

C'est plus problématique pour l'iPhone 5c dont on a bien senti qu'Apple souhaitait ardemment en écouler des containers entiers. Ce modèle tout plastique du smartphone, qui a bénéficié (et c'est encore le cas) d'une campagne marketing de poids, a surtout souffert d'un prix mal ajusté : pour 100 euros de plus, le consommateur bénéficie avec l'iPhone 5s d'un modèle beaucoup plus intéressant en matière de fonctionnalités (Touch ID, appareil photo) et « paré pour le futur » avec le couple de processeurs A7/M7. C’est surtout vrai pour les clients qui s’informent; même si le grand public a sans doute mis plus de temps pour « accrocher » au concept de l’iPhone 5c, Apple a visiblement fini par trouver la bonne formule : en Grande-Bretagne par exemple, aucun autre smartphone ne s’est mieux vendu que le 5c en juin (lire : Les ventes d’iPhone 5c reprennent des couleurs).

Dans les Apple Store français, d’après quelques confidences d’employés, l’iPhone 5c représente désormais autour de 40% des ventes d’iPhone. Gardons également à l’esprit que ce modèle se vend toujours mieux que ses concurrents sous Android (lire : iPhone 5c : un flop relatif par rapport à la concurrence).

Même si tout cela reste maladroit et ampoulé (voir l'exemple du nouvel iMac), Apple s'essaie à concilier les besoins de clients peu fortunés ou qui n'ont pas le besoin d'une puissance extravagante, avec une marge qui se doit d'être confortable. Si Apple donne parfois l'impression désagréable d'une certaine condescendance envers cette clientèle, il ne faut sans doute pas voir les choses ainsi (même si c'est parfois difficile).

D’une part, les produits Apple sont moins soumis à la dictature du renouvellement à tout crin : on sait que l’iMac ou le MacBook que l’on vient d’acheter restera compétitif durant quelques années (et qu’il conservera une valeur de revente appréciable). Dès qu’Apple le peut et le désire, elle peut jouer sur les tarifs afin de toucher des consommateurs qui s’intéressent moins aux performances brutes qu’à l’expérience offerte. Le cycle produits est plus lent, ce qui est d’ailleurs une stratégie qui s’inscrit dans l’air « durable » du temps.

Le constructeur cherche d'abord et avant tout — Tim Cook le martèle suffisamment souvent — à construire « les meilleurs produits possibles ». Cela passe par une profonde réflexion sur le produit en lui-même. L'iPod shuffle, l'entrée de gamme de la famille de baladeurs, a été entièrement développé avec en tête le concept de musique aléatoire — une fonction qui existe pourtant depuis les tout débuts de l'iPod mais qui est parfaitement adaptée au petit baladeur (et qui permet de justifier l'absence d'écran). L'iPad n'a t-il pas représenté la réponse d'Apple aux netbooks pas-chers-mais-pas-terribles ? Et OS X qui fonctionne sur les processeurs ARM Ax pourrait être une partie de la solution pour des Mac performants et moins chers.

De l'entrée de gamme tirée vers le haut, c'est la quadrature du cercle qu'Apple s'emploie à résoudre. En attendant, mieux vaut faire le dos rond, et… économiser !

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avatar damiendu83600 | 

Merci pour cette article :-)

avatar damiendu83600 | 

*cet

avatar maestro22 | 

Faux les ados comme moi (je prends mon exemple) préfères se tourner vers un iphone 4 ou 4s d'occasion pour le même prix. Il permet de téléphoner et c'est un point important. Je vous ferez remarquer que le téléphone devient un accessoire "normale" dés 14ans environ donc transporter deux appareils c'est un peu gênant surtout que pour 150€ on trouve un 4. Donc la l'ogique d'apple commence à franche mal vieillir.

avatar julien76 | 

@maestro22 :

Si tu payes 150 euros un iPhone 4 .... Juste Pour téléphoner ... Tourne toi vers un Nokia 3310 pour 10 euros :) et l'avantage tu le chargeras une fois la semaine sans parler de la qualité de fabrication ! Tu n'es pas près de le casser .

avatar joneskind | 

@maestro22

Désolé, on a oublié que t'avais 14 ans et demi. ^_^

Prends pas la mouche, c'est juste une blague.

Sinon c'est peut-être plus l'analyse que la stratégie d'Apple qui commence à vieillir. Pour essayer de prendre en considération ce que tu viens d'écrire (t'as eu l'air visiblement très vexé qu'on considère qu'un ado puisse avoir besoin d'un iPod Touch alors que non les ados veulent des téléphones pour s'envoyer des mots doux et des cochonneries - on est tous passé par là)

Peut-être que l'iPod Touch n'est qu'à destination des pré-ados (ceux qui n'ont pas encore de poils sous les bras) et des gens qui n'ont pas nécessairement envie de mettre 700 euros dans un téléphone dont la seule fonction par rapport à l'iPod est de pouvoir téléphoner sur les réseaux mobiles (avec FaceTime ou Skype ça marche aussi finalement)

En tout cas, d'égal à égal, moi qui ai bientôt 36 ans, je pourrais très bien envisager de remplacer mon iPhone 5 par un bon iPod touch (et rester sous iOS) et récupérer un dumbphone à 5€ quand je dois juste téléphoner. Ça n'arrivera probablement pas de sitôt, mais quand je serai retraité, ou si un jour je suis vraiment fauché, j'y penserai sérieusement !

avatar Stardustxxx | 

Je pense que quand tu vas prendre ta retraite, les dumbphones ont peu de chance d'être la...
Ils font deja parti de la préhistoire.

Il s'est passé 7 ans depuis le 1er iPhone. Quand on voit les progrès fait pendant cette période, imagine dans 30 ans!!!!

avatar joneskind | 

@Stardustxxx

J'avoue ^_^

C'est pas toujours facile de se projeter dans l'avenir autrement qu'avec les repères du présent ! et c'est surtout encore plus facile de pas trop réfléchir !

avatar finaleSportivo | 

Merci pour cet article que j'ai dû lire en diagonale malheureusement. Juste une tite question à l'auteur: combien de temps cela vous prend-il pour rédiger ce genre d'article ?

avatar Mickaël Bazoge | 
C'est assez long ;) Difficile de quantifier mais ça a dû me prendre deux jours en tout et pour tout.
avatar finaleSportivo | 

@MickaëlBazoge :
Et en plus vous prenez le temps de lire les coms et d'y répondre. Bravo et merci à vous et à toute la rédac. Vous faites du travail de qualité.

avatar pim | 

Sinon un iPod touch posé sur un Dock, branché à un écran, un clavier et une souris, ça fait un ordinateur complet. Par rapport à OS X, il ne manque à iOS que de quoi gérer la souris et les éléments graphiques pour afficher le Dock et les fenêtres. Ça ferait un Mac vraiment pas cher du tout !!!

avatar joneskind | 

Sinon très chouette article de fond comme on les aime !

J'avais lu un article assez intéressant qui expliquait entre autre que Apple aurait des difficultés si elle baissait trop le prix de l'option 32 ou 64 Go. Elle ferait en effet exploser les volumes de vente de la mémoire flash et du coup - selon le vieux principe de l'offre et de la demande - son prix exploserait, autant pour elle que pour les autres constructeurs.

Avec un parallèle un peu similaire, on peut aussi imaginer - vu le volume assez considérable de machines vendues par le seul constructeur - qu'Apple aurait beaucoup de difficultés à produire en nombre suffisant un de ses best seller en version (vraiment) low cost, et que du coup, elle y va à tâtons, avec des prix attrayants pour un Mac, mais dissuasifs compte tenu de la puissance dudit Mac.

Je peux me tromper évidemment, mais c'est l'impression, naïve peut-être, que j'ai.

avatar Stardustxxx | 

Au contraire, je pense que c'est exactement ca. Et d'ailleurs c'est la force de Tim Cook de sécuriser ses chaines de production.

Vu les volumes en jeux, la planification doit être énorme, il faut évaluer les ventes, l'influence du prix sur les volumes de ventes, les cadences de production, les problemes d'approvisionnement, etc... Il faut trouver le bon équilibre.

avatar Vanton | 

@joneskind :
Autant pour la mémoire flash c'est possible, autant pour un Mac d'entrée de gamme ton raisonnement me convainc peu.

Le Mac reste un produit de niche, même si les ventes ont explosé. On tourne à 4 millions par trimestre si mes souvenirs sont exacts. Autant dire qu'un produit réellement performant et abordable, même s'il cartonne, ne devrait pas poser de vrai problème de production quand on voit les rendements des fabricants de l'iPhone.

Je me demande plutôt s'il n'y a pas une volonté de maintenir le Mac à une part de marché faible, nécessaire à la conservation d'une bonne image. Le Mac ne doit pas devenir trop commun, sous peine de mourir. Toute la stratégie commerciale d'Apple repose sur une volonté de se distinguer de la masse. En ayant mieux, en ayant différent.

Du coup Apple doit vendre, mais pas trop. Pour éviter de vendre énormément à un moment puis plus rien une fois le produit vulgarisé et donc moins désiré. C'est un subtil équilibre à trouver.

avatar joneskind | 

@Vanton

Tu as raison, c'est sans doute moins vrai pour le Mac, mais j'avais quand même en tête le dernier iMac qui a subit à la fois des problèmes de production et un succès inattendu.

Ensuite, pour le côté Premium d'Apple et l'image de marque je suis aussi d'accord. Apple n'a pas trop intérêt à la brader, d'autant plus qu'elle n'a jamais aussi bien vendu qu'aujourd'hui. Mais elle pourrait quand même être un peu plus raisonnable ^_^ Surtout que le dernier iMac aurait plutôt tendance à ternir cette image Premium je trouve (c'est cher mais ça les vaut pas vraiment)

"Du coup Apple doit vendre, mais pas trop. Pour éviter de vendre énormément à un moment puis plus rien une fois le produit vulgarisé et donc moins désiré. C'est un subtil équilibre à trouver."

Pas mieux !

avatar Vanton | 

@joneskind :
C'est sûr que la marge n'est pas vraiment raisonnable... 40% lors des derniers résultats financiers ça pique un peu quand on sait qui paye... Me dire que mon iPhone à 900€ coûte en réalité 540€ (et encore je suis conciliant... La marge doit être aux alentours de 35% sur les 16go et explose sur les capacités supérieures...) ça me chiffonne un peu.

Après pour avoir vu ce qui se pratique dans le bâtiment, 30 à 40% c'est pas si choquant mais bon...

En 2004 j'avais cherché et je crois qu'ils étaient à 25% environ. Pour l'iPhone, les capacités de production mises à part, 15% de marge en moins ça ferait pas de mal pour maintenir les parts de marché...

avatar joneskind | 

@Vanton

Les 35% de marge ne prennent jamais en considération le coût de développement de l'OS. Que ce soit OSX ou iOS.

Dans le PC, la marge constructeur s'est beaucoup érodée pour tourner autour de 10%. C'est évidemment sans compter le prix de la licence OEM qui est vendue avec, et qui coûte 40€ en moyenne.

Donc effectivement, Apple pourrait baisser un peu ses marges, par exemple en vendant des machines au même prix mais avec de meilleures performances.

Ou qu'elle se décide à payer ce qu'elle doit aux différents pays et claque son pognon dans de bonnes grosses acquisitions histoire de développer un chouette produit totalement inattendu.

avatar Hialmar | 

Article très intéressant et qui me parle à moi qui n'ai qu'un Mac Mini de 2010 (mais avec 8 Go et un SSD de 256 Go installés par mes soins).
J'ai aussi un iPhone 4 et un iPad 2 (merci le refurb) qui me conviennent très bien. D'autant plus qu'avec le boulot j'ai un Macbook Air et un iPad Air bien gonflés.

Je pense juste que vous auriez aussi dû parler du "refurb".
Perso mon prochain Mac Mini viendra de là.
Matos nickel et bien moins cher avec la garantie Apple...

avatar Un Type Vrai | 

Mouhai, bof.

L'article est quand même plein de mauvaise foi.

Apple ça a aussi été :
Un iMac (premier du nom) avec un excellent écran 15" pour le prix d'une tour PC+écran.
Avant cela, les 5230 éteint aussi moins chers que les Wintel d'alors...

C'est aussi sur les portables d'excellences en entrée de gamme :
Le powerbook 1400, l'iBook (premier du nom, 12 000€, soit moins cher que les concurrence...) , iBook G4 (et la baisse de prix sensible par rapport à l'iBook G3)...

Lorsque Steve Jobs annonce le prix de l'iMac G3, la salle est agréablement surprise. De même pour l'iBook acidulé.

Il n'y a QUE depuis quelques années qu'Apple refuse d'être compétitive avec ses prix.
La preuve ? Le mac mini à presque doublé ! Le portable le moins cher a été dépouillé et à perdu 2" à son écran pour le même prix, il n'y a plus d'entrée de gamme sur les powermac* ...
Bref, Apple a JUSTEMENT changé de politique. L'article semble dire que "de tout temps Apple", mais c'est simplement faux.

L'iMac, c'est pareil, il a longtemps été proche des 1000€ et bien plus ouvert / extensible que la gamme actuelle.

Powermac :
G3 beige : Une version Desktop moins chère que la tour.
G3 B&W : Une version sans SCSI
G4 (a peu près tous) : Une version monoprocesseur
G5 1ere génération : Une version mono processeur.
G5 seconde version : ABANDON de l'entrée de gamme.

Il serait intéressant de faire un graphique par catégorie d'ordinateur entre le prix moyen et l'entrée de gamme Apple. Cela montrerai l'évolution tarifaire de la pomme...

avatar Eurylaime | 

Apple a effectivement disjoncté sur ses tarifs depuis quelques années. Le PowerMac G4 est en effet un très bon exemple.

avatar béber1 | 

"...depuis quelques années"

combien, 40 ans?
du Apple telle qu'on la connait depuis toujours ?

avatar Un Type Vrai | 

Dernier exemple : l'iPhone est sorti dans les prix du haut de gamme Nokia de l'époque (même moins cher en fait).
Aujourd'hui, l'iPhone est la plus cher de tous les téléphones du marché d'une bonne centaines d'€...

CQFD ?

avatar joneskind | 

@Un Type Vrai

En fait ça revient un peu à ce que j'ai dit.

Vu le succès assez hallucinant de l'iPhone à ce tarif, je me demande bien quelle serait l'ampleur de la demande avec un téléphone 200€ moins cher.

Ce qui me fait dire qu'Apple n'a pas envie de vendre beaucoup plus de produits. Elle a à mon avis assez de difficultés à gérer sa production actuelle. Alors elle y va progressivement.

avatar Un Type Vrai | 

Je suis d'accord sur ce point.
Apple augmente aussi ses tarifs parce que ça continue à fonctionner.
Le Cube est le contre exemple parfait : La marque n'avait pas l'aura pour vendre cette machine aussi chère...

avatar Fumée | 

Que ces connards rognent leurs marges, c'est pas compliqué. Le "los cost" est faisable, c'est eux qu'ils ne veulent pas.

avatar joneskind | 

@Fumée

Je rêve ou t'es juste en train de rager parce que finalement un Mac c'est trop cher pour toi ?

avatar Fumée | 

Non tu reves, car j'ai un iMac 27 et un MacBook Pro 15, donc tg stp

avatar redchou | 

- Et si le nouvel imac n'était là uniquement pour qu'un prochain et hypothétique modèle ARM ne souffre pas trop de la comparaison avec Intel?
- Score Geek bench du nouvel iMac:
2820/5435
- Score Geek bench de l'iPhone 5S :
1410/2536
- Sachant que le SoC de l'iPhone consomme bien moins que le CPU Intel, une version quadri-coeur, voir plus, avec une fréquence plus élevée ou pas, pourrait largement être au niveau du CPU d'intel.....

avatar joneskind | 

@redchou

Chuis pas certains que les tests Geekbench soient rigoureusement identiques entre la version Mobile et la version desktop. Ça mériterait d'être vérifié.

Après je ne suis pas non plus certain qu'il soit aussi facile de doubler le score d'un processeur ARM, simplement en doublant le nombre de transistors par exemple. Il y a des histoires de rendements énergétiques entre autres et peut-être que l'architecture ARM se prête bien à un nombre restreint de transistors mais s'accommode très mal d'un grand nombre. S'il suffisait de doubler la taille d'un proco pour qu'il soit 2 fois plus puissant ça se serait fait depuis longtemps !

Enfin, un Mac ARM pourquoi pas dans l'absolu (comme tu le dis ce n'est plus vraiment un souci de performances) mais un nouveau changement d'architecture avec le lot de difficultés que ça engendre et forcément de compatibilité et d'obsolescence, j'ai un peu de mal à y croire, même si j'ai longtemps envisagé cette possibilité, notamment grâce à xCode qui permettrait de compiler à la volée sans souci.

Bref, j'ai beaucoup trop de doutes à ce sujet pour me faire une opinion définitive. C'est du 50 50 pour moi là ^_^

avatar heret | 

on a vu avec Aperture qu’Apple n’hésitait jamais à couper les branches mortes
On a vu avec le m68k qu’Apple n’hésitait jamais à couper les branches mortes.

avatar Akarin | 

J'ai un Mini, dernière version, 16 GB de RAM, i7, Fusion Drive.

Grâce à l'article, j'apprends que c'est du matériel obsolète (huh ?!?).

avatar Maximei | 

Après, Apple reste une marque que l'on peut qualifier de haut de gamme ! Et ils doivent prendre une décision importante :

- avoir une entrée de gamme digne de se nom mais accessible au plus grand nombre et ainsi écorner son image haut de gamme

Ou

- avoir une entrée de gamme qui reste supérieur à la moyenne et donc non accessible au plus grand monde mais en conservant une image de marque luxueuse

On a jamais vu ferrari, aston Martin, bang & Olufsen créer des produits de luxe pour pas cher... À Apple de décider de son image et à adapter sa gamme de produits en conséquence

avatar Eurylaime | 

Apple n'est pas une marque de luxe.

avatar Maximei | 

Fait un sondage, et demande la perception que les gens ont d'Apple. Tu verra que bon nombres d'entre eux perçoive Apple comme une marque de luxe.

avatar Eurylaime | 

Peut-être perçue comme telle par certains, mais ça n'en fait pas pour autant une marque de luxe.

avatar debione | 

Bah si! C'est bien l'acheteur qui décide de ce qui est du luxe ou pas (notion on ne peu plus subjective), et non pas un vendeur (lui essaye de positionner un produit). De même le prix ne fait pas le luxe

avatar béber1 | 

Eurylaime
"Apple n'est pas une marque de luxe."

tout à fait d'accord.
Apple est une marque de bons produits, ce qui est plus juste.
De bons produits qui marquent quand même l'industrie. Il n'y a qu'a voir les iMac-like, les Mini-like, les MBA-like, les iPhone-like...

avatar cv21 | 

Apple n'est pas une marque de luxe. Elle est positionnée en premium.

Pour comprendre cette "variation" dans l'appréciation d'une marque je conseille cette série de vidéo gratuites présentée par un enseignant d'HEC sur iTunes. Un peu long mais précis, ce qui permet de comprendre la distinction. Cordialement.

https://itunes.apple.com/fr/itunes-u/la-strategie-du-luxe/id546354932?mt=10

Je trouve que cela complète bien cet article de MacG sur la problématique tarifaire d'une marque premium comme Apple.

Sinon, niveau perf, mes besoins correspondent à un imac à 2000 euros neuf. C'est trop pour moi, donc j'attends 2015 voir ce qu'Apple propose pour environ 1500 euros avec je l'espère une carte vidéo correcte (surveillance du refurb également). En clair, toute la gamme avec 200 à 400 euros de moins environ ce serait déjà top.

avatar anotuas | 

Le jour où Apple acceptera de rogner sur ces marges, il y aura peut être des produits d'entrée de gamme !

avatar aimstar | 

Un ordinateur a 1000€ avec 1,4Ghz de proc et le reste de la config en nas de gamme ce n'est pas un ordi entrée de gamme ou low cost, ca s'appel de l'escroquerie tout simplement.

A ce prix la on pourrais avoir une meilleure config en 2014 quand meme soyons honnetes et arretons de sucer la pomme jusquau trognon :)

avatar Biking Dutch Man | 

@aimstar :
C'est la Pomme qui nous suce jusqu'au trognon avec leurs tarifs...

avatar debione | 

Ce n'est pas "On pourrait", c'est "On peut". Suffit de ne pas se comporter en victime et aller au bout de ses idées ;)

avatar Zouba | 

C'est évoqué en deux lignes dans l'article, mais la question de la part des profits est primordiale.

Alors qu'Apple rafle 50% des profits mondiaux côté ordinateurs et plus de 60% côté mobile, pourquoi est-ce qu'ils se fatigueraient à lancer des ordinateurs moins chers qui ne sont même pas sûr de faire augmenter leurs bénéfices.

Ce serait une grosse perte de temps et d'argent pour un gain négligeable et même pas garanti !

Non, franchement, leur argent et surtout, le plus précieux, leur temps, sont bien mieux utilisés à concevoir des produits comme l'iPod, l'iPhone, l'iPad et à faire évoluer OS X et iOS.

avatar zoubi2 | 

@Zouba

Alors qu'Apple rafle 50% des profits mondiaux côté ordinateurs et plus de 60% côté mobile, pourquoi est-ce qu'ils se fatigueraient à lancer des ordinateurs moins chers qui ne sont même pas sûr de faire augmenter leurs bénéfices

Tout à fait d'accord !!

avatar elamapi | 

Ca fait quoi, genre depuis toujours que même les Apple Fan explique qu'il y a des trous dans l'offre Apple.

1- L'entrée de gamme: un Mac mini a 499€ core i5 6go RAM 500Go DD 7200T SATA III GPU AMD/NVIDIA USB 3 (pas de TB) avec la possibilité de changer RAM/HDD

2- Le moyenne gamme avancé: ou, l'arlesienne: le Mac PRO mini. Un boitier mini tour, avec un slot (double emplacement) pour le GPU ATI/NVIDIA moyenne game, un i5 AMOVIBLE, 8Go de RAM (2x4) avec 4 banques (pour faire 4x4) un HDD 1To 7200t + un emplacement 3.5 de libre + un emplacement 5"4 libre pour graveur/lecteur + USB 3 (mais pas de TB)

avatar Un Type Vrai | 

Sauf que ces "trous" étaient comblés.
Voir mon post plus haut.

Et j'ajouterai :

Un VRAI Macbook Pro !
qui se distingue donc du MacBook ou du MacBook Air...
Avec donc une vraie sortie vidéo (sans adaptateur), possibilité d'extension par carte (SDIO par exemple), possibilité d'avoir plusieurs disques internes, possibilité de changer la RAM, sortie ethernet (AUCUN de mes clients n'a de Wifi ouvert sur ses serveurs de dév, j'aurai DEMAIN toujours besoin de me brancher en ethernet... Pourquoi pas proposer un câble avec un côté spécifique pour diminuer la taille du câble - et soyons fous, un connecteur à la Magsafe - Apple PEUT innover dans le bon sens), écran MAT (au moins en option) etc...

Ce qui est DINGUE, c'est que 100% de ces demandes existent sur le Macbook Pro de 2009.

avatar 421 | 

Je ne comprends pas ce désir des consommateur voulant des produits pas cher parce qu'ils n'ont pas ou plus d'argent, parce que c'est "la crise" ou parce qu'en comparant rapidement des produits différents, ils remarquent des prix différents...
Apple ne s'est jamais positionnée clairement sur le bas de gamme. Même un Mac Mini du Refurb est encore trop cher aujourd'hui, le nouvel iMac est une belle carcasse vide et les iPhones avec 32 ou 64go de mémoire sont hors de prix.
Soit. Ils trouvent tout de même encore preneur auprès des étudiants qui sont satisfaits d'avoir du beau matériel fiable, des "retraité et mère de famille" qui ont une interface simple, agréable et sans virus, des professionnels qui ont un iMac 24" blindé ou un Mac Pro relié à un bon écran. La liste est longue...
Bref, pourquoi Apple ferait du Acer ?

avatar patrick86 | 

"Je ne comprends pas ce désir des consommateur voulant des produits pas cher"

Parce qu'ils veulent consommer PLUS. Ils veulent juste faire ce pour quoi on les appelle ainsi.

Baissez le prix des Mac en rabaissant la marge bénéficiaire d'Apple à 5%, les consommateurs trouveront à redire.
Baissez encore le prix des Mac en supprimant tout ce qui coûte cher et n'est pas indispensable au fonctionnement (du plastique mal fini à la place de l'aluminium), ces mêmes consommateurs râleront encore.
Arrêtez de payer des ch'ti n'enfants dans les zusines pour encore baisser les prix, toujours les mêmes cons — heu consommateurs pardon — vous diront encore que c'est trop cher.

TOUT est toujours TROP CHER.

Par contre, ne leur baissez pas leurs salaires. Ils se fâcheraient tout rouge.

avatar joneskind | 

@patrick86

Voilà qui résonne particulièrement bien à mon oreille.

avatar CJPP | 

Il n'y a pas que Acer à faire des produits pas cher.

Motorola (avec son moto G) ou le programme Android One (qui doit faire ses preuves, mais qui est prometteurs) montrent parfaitement qu'on n'est pas obligé de faire de la merde pour baisser les prix. Pour ceux qui n'ont pas besoin de tout ce que peut faire un iPhone / M8 / Z2 / S5 / _insérervotrehdgpréféréici_, payer 150€ au lieu de 600€ pour un téléphone tout aussi agréable à utiliser peut être trèèèèès appréciable.

(On peut également tailler certaines marges confortables pour réduire les prix ; mais les intérêts des constructeurs sont différents de ceux des consommateurs, ce qui est parfois assez regrettable...)

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