Jeudi, les nouveaux Macintosh équipés de puces Intel étaient à Paris. Un MacBook Pro et deux iMac Core Duo, l'un 17 l'autre 20 pouces, ont été laissés en pâture à la presse française. Sous étroite surveillance : interdit de prendre la moindre photographie. Dans un mini keynote, des responsables produits détachés de Cupertino assuraient les présentations. Un mot d'ordre : les Macintosh changent de processeur mais ne perdent pas leur âme.
Tom Boger, responsable de la branche iMac, s'est étendu sur les qualités du processeur Core Duo, à faible consommation et gravé à 65 nanomètres, "l'une des raisons pour lesquelles nous nous sommes associés avec Intel". Apple ne regrette pas son choix. "Il très rare d'avoir de tels sauts de performances dans l'industrie informatique", a-t-il souligné. Conséquence, avec un processeur musclé, une sortie DVI/VGA, l'iMac devient "plus attrayant pour les professionnels". Et ce même si nombre d'applications pro ne sont pas encore converties en Universal Binaries.
En attendant, Rosetta est là. L'émulateur tourne seulement si nécessaire, en tâche de fond. Au premier lancement de Photoshop, il faut attendre neuf bonds pour que l'icône s'immobilise dans le Dock. Puis cinq lors d'un second lancement. Mais, bien qu'il nous ait été impossible de réaliser un test poussé ou d'établir de comparaison, le logiciel se montre étonnamment fluide dans un usage basique, application de filtres divers inclue. Même constat avec la suite Office. Word et Excel tournent comme s'ils étaient toujours sur un PowerPC. Reste à confronter Rosetta à des conversions plus gourmandes. Des jeux, par exemple.
Le MacBook Pro, lui, s'est montré plus capricieux. Gail Nishimura, responsable de la division portable, s'est attardée sur les gains de bande passante et de luminosité de l'écran. Concernant l'abandon du Firewire 800, la carte-mère d'Intel n'était pas adaptée à ce port. Apple conseille de connecter ce type de périphérique en Firewire 400, grâce à un adaptateur. Ou de trouver son salut dans une carte d'extension. Au sujet de la batterie, la réponse est lapidaire : les MacBook Pro sont encore en période de développement. Apple ne fournit donc pas de données sur l'autonomie. Une fois l'adaptateur secteur aimanté débranché, qui au passage ne se laisse pas faire facilement (il faut véritablement tirer dessus), le portable affiche 91 heures, puis 4h35... puis plus rien. Mis en veille pour tester le mode "Instant On", le portable n'a jamais redémarré. Preuve que le MacBook Pro est effectivement toujours en développement.
Tom Boger, responsable de la branche iMac, s'est étendu sur les qualités du processeur Core Duo, à faible consommation et gravé à 65 nanomètres, "l'une des raisons pour lesquelles nous nous sommes associés avec Intel". Apple ne regrette pas son choix. "Il très rare d'avoir de tels sauts de performances dans l'industrie informatique", a-t-il souligné. Conséquence, avec un processeur musclé, une sortie DVI/VGA, l'iMac devient "plus attrayant pour les professionnels". Et ce même si nombre d'applications pro ne sont pas encore converties en Universal Binaries.
En attendant, Rosetta est là. L'émulateur tourne seulement si nécessaire, en tâche de fond. Au premier lancement de Photoshop, il faut attendre neuf bonds pour que l'icône s'immobilise dans le Dock. Puis cinq lors d'un second lancement. Mais, bien qu'il nous ait été impossible de réaliser un test poussé ou d'établir de comparaison, le logiciel se montre étonnamment fluide dans un usage basique, application de filtres divers inclue. Même constat avec la suite Office. Word et Excel tournent comme s'ils étaient toujours sur un PowerPC. Reste à confronter Rosetta à des conversions plus gourmandes. Des jeux, par exemple.
Le MacBook Pro, lui, s'est montré plus capricieux. Gail Nishimura, responsable de la division portable, s'est attardée sur les gains de bande passante et de luminosité de l'écran. Concernant l'abandon du Firewire 800, la carte-mère d'Intel n'était pas adaptée à ce port. Apple conseille de connecter ce type de périphérique en Firewire 400, grâce à un adaptateur. Ou de trouver son salut dans une carte d'extension. Au sujet de la batterie, la réponse est lapidaire : les MacBook Pro sont encore en période de développement. Apple ne fournit donc pas de données sur l'autonomie. Une fois l'adaptateur secteur aimanté débranché, qui au passage ne se laisse pas faire facilement (il faut véritablement tirer dessus), le portable affiche 91 heures, puis 4h35... puis plus rien. Mis en veille pour tester le mode "Instant On", le portable n'a jamais redémarré. Preuve que le MacBook Pro est effectivement toujours en développement.