Day We Fight Back : une journée d’action contre la NSA

François Tsunamida |

Pour marquer leur exaspération contre la surveillance sournoise, permanente et pernicieuse mise en place par leur gouvernement et la NSA, des Américains ont organisé le 11 février une journée de protestation, le « Day We Fight Back » (le « jour des représailles »). initialement, le mouvement a été lancé par le groupe Demand Progress qui lutte contre la censure sur Internet et compte préserver l’action d’Aaron Swartz. Il a été rejoint par de nombreuses associations comme l’Electronic Frontier Foundation.

En annonçant cette action un mois plus tôt, ces organisations ont demandé à leurs concitoyens de contacter leurs élus pour se plaindre de la politique liberticide que mène le gouvernement. Résultat : plus de 71 000 appels téléphoniques ont été faits à des membres du Congrès américain, et 140 000 e-mails ou tweets leur ont été envoyés.

En montrant leur désaccord à la généralisation de la surveillance des moyens de communication de tous les citoyens américains (et, anecdotiquement, d’une bonne partie du reste de la planète), ils espèrent montrer leur attachement à la législation USA Freedom Act, qui devrait rogner un peu les ailes de la « chauve-souris » NSA.

Si beaucoup de grandes compagnies américaines de l’Internet, et notamment celles installant et gérant des réseaux, sont restées relativement silencieuses sur ce sujet, d’autres acteurs ont fait savoir qu’ils soutenaient ces protestations. Microsoft, Google, Yahoo, AOL, Twitter et Apple ont souhaité que leur gouvernement réduise ses aspirations orwelliennes.

La journée a vu également se dérouler quelques manifestations dans les grandes villes américaines et dans 15 pays dans le monde. Mais la contestation s’est principalement déroulée sur le Net. D’après l’EFF, aux USA, 250 000 Américains ont contacté leurs représentants au Congrès pendant cette journée pour leur signifier leur hostilité à cette politique de surveillance généralisée imposée par le gouvernement US à ses citoyens. Au plus fort de la journée, 7 000 appels téléphoniques ont été passés aux membres du congrès. Plus de 6 000 sites web ont manifesté leur soutien ou affiché une bannière « The Day We Fight Back » sur leur page d’accueil.

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#NSA
avatar Akarin | 

Malheureusement, je ne pense pas que ce genre d'action ait plus d'impact qu'un 'like' sur Facebook.

avatar debione | 

Un peu plus je pense quand même...
Un élu à l'arrache sera je pense très sensible au fait qu'une partie de son électorat risque de ne plus voter pour lui... Et quand on connait l'attachement des élus à leurs réélections et ce qu'ils sont près à faire pour que cela se produise...

avatar Armas | 

Je m'attendais à quelque chose de plus Anonymousien en lisant le titre, à base de hacking intensif. Mais soit.

avatar USB09 | 

Baleze, à quand la même chose en France ?

avatar patrick86 | 

"à quand la même chose en France ?"

Hum… Peut-être quand on en aura fini avec la fixette médiatiquo-populiste sur la NSA et qu'on regardera un peu plus ce qui se passe en France.

avatar misc | 

Il ne serai pas nécessairement question de protester la NSA, mais la surveillance en general.

avatar patrick86 | 

@misc

En effet

avatar misc | 

Ce serai bien.

avatar codeX | 

Restons assurés qu'au prochain gros coup de Trafalgar, genre 11/09, les choses rentrerons dans l'ordre ou comme avant si vous préférez.

avatar iRobot 5S | 

D'après la photo il y a un gay qui c'est trompé de manif.

Facebook tellement muselé par la NSA ne dis rien car ils perdrais leur principal client.

avatar aimstar | 

Google a soutenu cette manif ?? LOL ??
Google doit etre une des sources principales avec facebook pour la NSA..

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