Lifting et Thunderbolt 2 pour le LaCie d2

Stéphane Moussie |

Neil Poulton a offert au disque dur externe LaCie d2 un lifting. Fini les stries qui donnaient un look de petit radiateur, le boîtier en aluminium est maintenant lisse. Ce boîtier joue toujours le rôle de dissipateur thermique et en façade le fameux bouton bleu est encore présent.

Le rajeunissement concerne aussi la connectique. Le modèle Thunderbolt 2 du LaCie d2 comprend un port USB 3.0 et deux ports Thunderbolt 2 pour l'intégrer à une chaîne. Le fabricant annonce un débit jusqu'à 220 Mo/s avec le disque dur Seagate 7 200 tr/min intégré. Pour mieux tirer partie des capacités du Thunderbolt 2, un SSD Upgrade, qui permet d'atteindre jusqu'à 1 150 Mo/s, est vendu séparément. Cet accessoire ajoute 128 Go de stockage SSD en sus du disque dur.

Un modèle uniquement USB 3.0 (un seul port) sera également commercialisé. Le débit maximum annoncé est de 200 Mo/s.

Le LaCie d2 Thunderbolt 2 sera disponible la semaine prochaine sur le site du fabricant et chez Apple en version 3 To (279 €), 4 To (379 €) et 6 To (479 €). Le modèle exclusivement USB 3.0 arrivera le mois prochain en 3 To (249 €), 4 To et 5 To. Le SSD Upgrade sortira également en octobre à un tarif non communiqué.

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Mauvaise retransmission du keynote : la faute à Apple ?

Mickaël Bazoge |

Apple s'était mis une grosse pression pour le special event, entre un « live blogging » digne d'un site de fans et une retransmission en direct sur iOS, Safari et Apple TV (avec un peu de bidouille, les utilisateurs Windows pouvaient également y accéder), on allait voir ce qu'on allait voir.

Sauf qu'il n'y a pas eu grand-chose à voir, finalement. Rien ne s'est vraiment passé comme prévu pour le direct en vidéo : coupures incessantes et doublage en chinois ont particulièrement dégradé l'expérience des spectateurs. Il est possible de revivre l'événement dans de bonnes conditions, que ce soit en session de rattrapage sur le site d'Apple ou en podcast, mais hier l'excitation a, pour beaucoup, laissé la place à la frustration. C'est d'autant plus dommage qu'Apple s'est lancée sur le nouveau marché des montres connectées, sans oublier les iPhone 6, avec un vrai enthousiasme.

Dan Rayburn de StreamingMedia, a tenté de tirer l'affaire au clair. La faute du « désastre » subi par Apple reviendrait en fait… à Apple. La page d'accueil du site du constructeur, celle-là même qui accueillait la retransmission en direct, contenait du code JSON, qui permettait d'afficher les « cartes » interactives du live-blogging (reprise de tweets et de photos). Tout cela a eu une conséquence : le rythme de rafraîchissement de la page, très rapide, aurait empêché toute mise en cache de la vidéo intégrée à même la page. Le moindre problème de performance sur cette page a eu un impact sur le live.

Akamai, dont les tuyaux du CDN livraient la vidéo en direct, étant dans l'impossibilité de placer le live en cache, la performance de la retransmission s'en serait fortement ressentie. Étant donnée cette difficulté, la plupart des requêtes étaient adressées au serveur central, ce qui annihile complètement l'intérêt d'un CDN dont l'objectif est justement de répartir une charge sur une myriade de serveurs.

En ce qui concerne le doublage en chinois (durant les 27 premières minutes de l'événement), là aussi Apple est en cause. La Pomme est la seule responsable de l'encodage de ses retransmissions vidéo et visiblement, il y a eu un problème au niveau des réglages, tandis que les flux de secours n'étaient pas synchronisés. Enfin, le contenu interactif de la page d'accueil, stocké dans le nuage S3 d'Amazon, a lui aussi souffert de mauvais réglages. Là aussi, rien qui puisse améliorer l'expérience…

En bout de course, ces problèmes seraient donc le seul fait d'Apple. Cette affaire donne l'impression, à lire Dan Rayburn, que tout a été fait de travers du côté de Cupertino. Voilà qui n'est pas particulièrement rassurant alors que le constructeur a mis en place son propre CDN (lire : CDN : le réseau de distribution de contenus d'Apple a ouvert ses valves). On peut cependant gager que les leçons ont été tirées.

Les assertions de Rayburn sont cependant vivement contestées, en particulier concernant ses informations sur JSON qui est un format de données et pas du code comme le Javascript. Cela n'explique pas toutefois la raison du doublage en chinois durant la première demie-heure. Affaire à suivre, donc.

[Edit] Précisions sur les explications de Rayburn, notamment sur JSON.

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Intel présente Skylake, le successeur de Broadwell

Stéphane Moussie |

Le retard pris par la génération de processeurs Broadwell n'a pas empêché Intel de présenter hier en bonne et due forme son successeur Skylake. Le fondeur a été avare en détails techniques sur ce « tock », une nouvelle microarchitecture qui profite du processus de gravure en 14 nm de Broadwell.

Intel promet des améliorations sensibles sur les performances, l'efficacité énergétique et l'autonomie. Une démonstration a été réalisée sur 3D Mark lors de la conférence d'ouverture de l'Intel Developer Forum qui se tient jusqu'à demain.

Les processeurs Skylake seront disponibles au second semestre 2015, soit assez peu de temps après les puces Broadwell. Ces dernières ne sortiront en effet qu'au début de l'année prochaine, à l'exception des Core M, une nouvelle catégorie taillée pour un futur MacBook Air qui sera lancée au dernier trimestre 2014.

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Flextivity : Intego surveille les parcs de Mac depuis le nuage

Florian Innocente |

Intego lance Flextivity, une formule d'administration et de protection d'un parc de machines via le nuage . Elle vise les PME/PMI (sur Mac pour l'heure, Windows aussi à terme) qui n'ont pas d'administrateur système dans leurs équipes. Le responsable désigné va utiliser un portail sur le web pour configurer et suivre l'activité des machines. Intego insiste sur la simplicité de mise en oeuvre et de suivi qui en découlent.

L'éditeur explique qu'une seule petite application est installée sur les postes, l'essentiel de l'analyse des documents et des accès Internet étant déporté dans le nuage. Il n'y a plus de licences à gérer sur les machines. Flextivity se décline en trois formules à chaque fois mensuelles ou annuelles et plus ou moins riches en fonctions.

Secure comprend un antivirus et un firewall. Monitor encadre l'utilisation que les salariés ont du web et des applications sur leurs postes, en plus d'établir un journal des activités de chacun. Enfin, Complete fait l'addition des deux précédentes formules.

Chacune peut être testée pendant 30 jours et il faut avoir au minimum OS X 10.7 pour faire fonctionner les applications.

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Apple inaugure le H.265 avec l'iPhone 6

Florian Innocente |

Les nouveaux iPhone 6 utilisent le codec vidéo H.265. Ce n'est pas écrit gros, l'information est perdue au milieu des caractéristiques des appareils. L'H.265 ou HEVC pour High Efficiency Video Coding a été ratifié en 2013 avec, parmi ses objectifs, une diffusion améliorée des flux vidéos sur les terminaux mobiles.

La caméra frontale des iPhone 6 gère le h.265

Il s'agit de garantir une qualité du même ordre que celle du H.264 mais en divisant par deux les débits nécessaires. À l'autre bout du spectre des besoins, il est capable de prendre en charge des vidéos 4K et 8K.

L'iPhone est le premier matériel d'Apple à l'utiliser. Il est mis au service des conversations vidéo par FaceTime lorsqu'on s'en sert en connexion cellulaire 3G ou 4G. Le besoin d'une compression plus efficace est moins important en Wi-Fi. Mais il n'y a pas beaucoup plus de détails.

Ce codec est en concurrence avec le VP9 promu par Google et soutenu par la fondation Mozilla. Sa mise en service par Apple dans un produit qui se vend par dizaines de millions d'unités s'annonce comme un acte important qui devrait avoir des répercussions dans les autres produits de la Pomme existants et à venir (lire aussi Première liste des Mac aptes à décoder plus facilement du H.265).

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Tim Cook : l'esprit de Steve Jobs dans l'Apple Watch

Mickaël Bazoge |

Comme à son habitude, Tim Cook a joué le rôle du chef d'orchestre durant le keynote, introduisant les uns et les autres sur la scène du Flint Center — le CEO, qui était visiblement ému de présenter le premier produit d'une toute nouvelle catégorie (l'Apple Watch), s'est par contre exposé dans les médias après l'événement, d'abord devant les caméras de David Muir, le présentateur vedette du réseau ABC.

Le choix du Flint Center pour la présentation de ces nouveautés n'a évidemment rien eu d'innocent. Il s'agissait pour Tim Cook de marquer le coup et surtout, de marcher dans les pas de Steve Jobs, puisque c'est dans ce lieu que le fondateur d'Apple a lancé le tout premier Macintosh il y a 30 ans. « Je pense beaucoup à Steve », déclare le CEO dans cette interview. « J'aime profondément Steve. Il n'y a pas une journée sans que je pense à lui. Ce matin, en étant ici, j'ai tout spécialement pensé à lui et je pense qu'il aurait été incroyablement fier de voir l'entreprise qu'il nous a laissée — qui est, je pense, un des plus grands cadeaux qu'il ait laissé à l'humanité, l'entreprise en elle-même —, de voir ce que nous avons réalisé aujourd'hui. Je pense qu'il sourit à l'heure qu'il est ».


Si la conception de l'Apple Watch a débuté après la disparition de Steve Jobs (il y a moins de trois ans, donc), l'ADN du fondateur de la société infuse à travers l'appareil, assure Cook. « Sa façon de penser, son goût et son incroyable manière très perfectionniste de voir les choses, et la vision de l'innovation, toutes ces choses sont bel et bien vivantes dans l'entreprise. Je pense que son ADN sera toujours dans la fondation d'Apple ».


Sur un registre moins émotionnel, Tim Cook a également martelé que le système de paiement Apple Pay était « incroyablement sécurisé ». Il a en revanche rapidement éludé une question sur le « celebgate » — il est vrai que le patron de la société a déjà réagi publiquement sur la question. Avec le système de paiement sans contact, le CEO estime non pas avoir « tué » les cartes de crédit traditionnelles, mais y avoir au moins « planté une dague ». Il a également tenu à indiquer que plusieurs des composants équipant l'Apple Watch et l'iPhone provenaient de 22 des 50 États américains.

Tim Cook a également répondu brièvement à quelques questions du Wall Street Journal. Les nouveaux iPhone 6 sont considérés comme les armes ultimes d'Apple pour les utilisateurs d'Android qui souhaiteraient changer de crémerie. Les deux modèles sont « sensiblement meilleurs dans tous les domaines » que leurs prédécesseurs — on peut rajouter que les tailles d'écran sont désormais plus proches des habitudes des amateurs d'Android. Apple Pay est lui décrit comme un cas d'école pour l'entreprise : prendre un problème complexe à la base pour le simplifier et offrir une expérience utilisateur évidente. Un « classique » pour le constructeur. « Oui, il va y avoir quelques bénéfices économiques, mais du point de vue du consommateur, cela transforme quelque chose de beaucoup trop difficile et mal sécurisé en un système facile et rapide ».

Getty Images

Quant à l'Apple Watch, elle n'a été rendue possible que grâce à l'intégration du matériel, du logiciel et des services propre à la Pomme, qui a pu peaufiner le moindre aspect du produit. Cela aidera à différencier la Watch du reste de la concurrence, espère Tim Cook.

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