Photoshop et Premiere Elements 13 sont en vente et en démo

Florian Innocente |

Photoshop Elements et Premiere Elements ont reçu leur mise à jour annuelle, Adobe ayant annoncé leurs versions 13. Dans Photoshop, les améliorations portent sur quelques-uns des outils de retouches et sur la publication de contenus vers Facebook. Le logiciel par exemple aide à mieux rogner ses images en faisant quatre suggestions de recadrages qu'il estime les mieux adaptés pour qui ne veut pas se débrouiller seul avec cette fonction.

Le guide de recadrage

Côté retouche, le logiciel aide à fusionner un élément d'une première image à l'intérieur de la scène d'une seconde. On est guidé pour délimiter le sujet et l'incruster dans l'autre image. Photoshop essayant de rendre la greffe aussi réaliste que possible en ajustant la lumière de l'élément importé. L'exemple donné dans la vidéo ne masque pas l'aspect artificiel du résultat mais au moins l'opération est facilitée.

Ensuite, pour les amateurs de noir et blanc, l'application de ce filtre est assistée pour donner de meilleurs rendus. Ceux qui aiment à garder des éléments ou des sujets colorés à l'intérieur d'une composition en noir et blanc trouveront aussi de nouveaux outils exprès. 40 nouveaux effets ont été aussi ajoutés pour modifier, d'un clic, l'aspect d'une photo.

Assistance accrue également lors de la sélection de la portion d'une image, une tâche parfois délicate lorsqu'on doit isoler l'objet ou la personne le plus finement possible. Elements 13 va faciliter les réajustements du tracé de sélection. Photoshop Elements aide aussi à réaliser des compositions pour illustrer son profil Facebook ou des diaporamas de photos que l'on enverra sur le réseau social sous la forme de petites vidéos. Enfin, l'application a été adaptée pour les écrans Retina mais l'esthétique de interface reste comme d'habitude à mille lieux des canons d'OS X (comparatif des fonctions pour Photoshop 13 vs 11 et 12 et pour Premiere 13 vs 11 et 12).

Premiere Elements 13 partage quelques nouveautés avec Photoshop comme l'interface Retina et la publication assistée de contenus vers Facebook. Pour le reste, la version 13 vise surtout à aider à sélectionner les bons passages de vos vidéos et à les mettre en forme. Un outil de sélection rapide « Moments favoris » permet ainsi de pointer rapidement les passages les plus intéressants et de les rassembler d'un coup en un seul film.

Des guides vont aider à agrémenter une vidéo de transitions, d'habillages et d'une musique dans le ton de la scène. Au passage on pourra limiter les effets de tremblements dans la vidéo et appliquer des effets à des endroits précis dans l'image du film. Enfin, pour un rendu un peu plus léché, on pourra utiliser un guide qui va tâcher de mélanger clips et photos pour créer une « histoire » avec des chapitres thématiques.

Chaque application est vendue 81,60 euros et les deux réunies coûtent 150 euros (ou 123,60 en mise à jour). Elles fonctionnent à partir d'OS X 10.8. Photoshop Elements & Premiere Elements sont tous les deux disponibles en démo (de vraies plaies à installer soit dit en passant tant les étapes sont nombreuses) et en version française. Les moutures distribuées par le Mac App Store ne sont pas encore à jour. Notez toutefois que ces dernières ne comprennent pas l'organiseur d'images présent dans la version normale, il n'y a que les fonctions de retouche, c'est à dire l'essentiel.

L'organiseur, sorte d'iPhoto pour Elements, absent de la version vendue sur le Mac App Store

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Vous ne reformatez quasiment jamais votre Mac

Christophe Laporte |

Êtes-vous du genre à reformater souvent votre Mac ? Pour une bonne partie d’entre vous, cette activité ne fait pas partie de vos hobbys. Vous êtes 42 % à répondre « Jamais » et 23 % à indiquer que vous le faites uniquement quand vous n’avez pas le choix (suite à une panne…).

À l’inverse, vous êtes 19 % à faire un grand ménage non pas de printemps, mais d’automne. Vous profitez de la sortie d’une nouvelle version d’OS X pour vous lancer dans les grands chantiers. Enfin, 9 % des 2310 votants s’adonnent à cette pratique quand ils changent de Mac.

La question du jour fait écho à un sujet paru sur nos forums récemment qui évoquait le poids que pouvait avoir le budget Apple dans un ménage. Un petit écosystème Apple (un Mac, un iPhone et un iPad par exemple), cela peut vite chiffrer, mais ce n’est pas si élevé que cela si on compare ce coût à ce que valait un très bon Mac il y a une dizaine d’années.

La question du jour donc est la suivante : combien avez-vous dépensé en matériel Apple ces douze derniers mois ? Pour voter, c’est par ici !

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Refurb : des MacBook Air 13” à partir de 799 €

Christophe Laporte |

Ce matin, le refurb propose à la vente un assez grand nombre de MacBook Air 13” à partir de 799 €. Il s’agit de modèles commercialisés soit en 2013 soit en 2014.

Ces derniers temps, les MacBook Pro se font rares par contre sur la boutique d’Apple dédiée aux produits reconditionnés. Ce matin, on trouve des 13” avec SuperDrive à 929 € et des 15” Retina à partir de 1529 €.

La machine qui est très bien représentée ces temps-ci, c’est l’iMac. Apple propose des 21,5” à partir de 1229 € et des 27” à partir de 1599 €.

Si la section Mac est loin d’afficher complet, le refurb côté iPad affiche complet. On trouve toutes les références ou presque : iPad mini, iPad 2, iPad avec écran Retina, iPad mini avec écran Retina et iPad Air…

Au passage, si vous souhaitez faire l’achat d’une tablette à petit prix, on vous déconseille l’achat d’un iPad 2 et d’un iPad mini. Sur ces modèles, iOS 8 ne fonctionne pas suffisamment bien à notre goût (lire : iOS 8 sur iPhone 4s, iPad 2 et iPad mini, ça donne quoi ?).

Si la configuration de vos rêves n’est pas disponible à la vente, pensez à faire un tour sur iOccasion.fr.

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L'effort de transparence d'Apple compliqué par le gouvernement américain

Stéphane Moussie |

Le FBI pourrait-il farfouiller comme il le souhaite dans les données des utilisateurs américains de produits Apple ? C'est ce que semble indiquer à première vue un changement dans le dernier rapport sur la transparence publié par la firme de Tim Cook. Une mention spéciale, le « warrant canary », qui assure que le service de renseignement intérieur n'a pas demandé d'informations n'est plus présente. Une omission qui pourrait en fait être liée à un changement de règles.

Pour comprendre toute l'affaire, il faut remonter au premier rapport sur la transparence publié en novembre 2013. Cinq mois après le début des révélations d'Edward Snowden, Apple publie un document détaillant autant que possible les demandes relatives aux données privées de ses utilisateurs qu’elle a reçues de la part des différents gouvernements, dont celui des États-Unis.

Ce rapport est salué par l'Electronic Frontier Foundation, une organisation de défense des droits des internautes, notamment parce qu'il inclut un « warrant canary » concernant la très controversée section 215 du Patriot Act, qui autorise le gouvernement à saisir « toute chose tangible » pouvant avoir un rapport avec une enquête antiterroriste, y compris les données de personnes non soupçonnées de terrorisme, et ce, sans avoir à motiver sa demande.

Le warrant canary, une pratique commune chez les FAI mais inédite pour une entreprise de la taille d’Apple, consiste à déclarer que la société n’a pas reçu d’injonction à produire des documents à date. Il s'agit d'une astuce législative : alors qu’une formulation positive est clairement interdite par le Patriot Act, Apple peut utiliser la forme négative pour faire savoir ce qu'il en est. Si l'entreprise ne met pas à jour cette déclaration dans un rapport, on peut donc en déduire qu’on lui a entre-temps forcé la main et qu’elle a dû communiquer des données.

Or, le dernier rapport ne contient justement pas ce warrant canary. Apple a-t-elle été forcée de transmettre des données au gouvernement américain sous la section 215 ? Pas forcément, analyse Ars Technica.

Entre temps, le Département de la Justice a changé les règles du jeu du warrant canary. Depuis le début de l'année, les sociétés ont deux choix pour informer des demandes gouvernementales. Soit fournir des informations détaillées, mais attendre longtemps avant de pouvoir le faire. Soit le faire rapidement, mais en rassemblant les différents types de demandes ensemble. C'est apparemment cette seconde option qu'Apple a adoptée.

La firme de Cupertino ayant très certainement reçu des demandes liées à la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (c'est ce que laisse penser l'absence de warrant canary concernant cette section dans les précédents rapports), qui permet la collecte d'informations sur des personnes résidant en dehors des États-Unis (programme PRISM), cela pourrait expliquer pourquoi il n'y a plus de warrant canary concernant la section 215. Comme Apple met maintenant dans le même panier les demandes de la section 702 et celles de la section 215, elle ne peut pas faire de warrant canary de groupe. Toujours est-il que cela obscurcit bien les requêtes gouvernementales, puisque si un jour le FBI fait usage de la section 215, il ne sera plus possible de le savoir.

Tim Cook a récemment fait part de l'effort d'Apple en matière de respect de la vie privée en publiant une lettre ouverte. « La sécurité et la vie privée sont fondamentaux lors du développement de nos produits, de nos logiciels et de nos services », peut-on lire dans ce texte disponible dans une nouvelle section du site officiel rassemblant des informations sur la gestion de la confidentialité et les demandes d'informations des gouvernements. Un effort qui ne peut payer que si les États vont dans la même direction.

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Apple aurait acheté Prss pour améliorer Kiosque ? [màj : confirmé]

Mickaël Bazoge |

Apple serait en passe de s'offrir Prss, une start-up néerlandaise qui édite l'épatant magazine de voyage Trvl pour iPad. Le studio développe aussi depuis des mois, voire des années, une plateforme de conception de magazines en ligne. Très prometteuse, celle-ci a malheureusement commencé à ressembler à un vaporware, avec un lancement sans cesse repoussé bien que l'outil ait été proposé en beta à plusieurs éditeurs.

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Il y a des chances que cette plateforme, que l'on pourrait comparer à un iBooks Author à utiliser depuis un navigateur, ne soit finalement jamais disponible, s'il est confirmé que la Pomme a sorti le carnet de chèques (le site de Prss pointe d'ailleurs aux abonnés absents). À moins qu'Apple veuille faciliter le développement de magazines pour l'iPad — la boutique Kiosque n'a sans doute pas obtenu toute l'attention qu'elle méritait. Plusieurs employés de Prss travailleraient déjà pour Apple.

Actuellement, développer un magazine pour iPad coûte relativement cher et nécessite d'utiliser des solutions parfois complexes, sans oublier de gros différentiels de qualité dans les productions (en matière de mise en forme). En proposant aux éditeurs un outil comme Prss, qui permet de tout gérer depuis la mise en page jusqu'à la mise en ligne dans Kiosque, Apple permettrait à tout un secteur de la presse d'éclore.

Mise à jour — Apple confirme l'acquisition et déclare comme à chaque fois acheter de petites entreprises technologiques de temps à autre, sans dévoiler le pourquoi de la chose.

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Ron Johnson va livrer des gadgets

Mickaël Bazoge |

Après avoir révolutionné le monde de la distribution avec Steve Jobs et les Apple Store, Ron Johnson a échoué à faire de même avec les boutiques JC Penney. Parti de Cupertino en 2011 pour diriger la vénérable chaîne américaine de magasins de vêtements, il en fut débarqué en avril 2013 suite à de mauvais résultats. La greffe du moderne et de l'ancien n'avait pas pris, les méthodes et idées de Johnson n'étant pas adaptées à JC Penney.

Crédit Anthony Nelzin.

De ses échecs, on se relève toujours et Ron Johnson est de retour dans la distribution avec un nouveau projet. Il développe actuellement une start-up dont la mission est de vendre et de distribuer des produits technologiques. Pour ce faire, il a embauché un ancien vice-président d'Apple, Jerry McDougal, parti de Cupertino en début d'année dernière.

Pour le reste, The Information ne se fait pas plus précis : on ignore même le nom de la jeune pousse et son modèle économique. Elle aura fort à faire face au géant Amazon dont le fonctionnement est parfaitement rodé.

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