L'iBook, le premier ordinateur sans fil, fête ses 20 ans
« Un iMac à emporter avec soi », voilà comment Apple présentait l’iBook lors de sa présentation. Très certainement l’un des ordinateurs les plus cool de l’histoire ! Quand Steve Jobs l’a présenté, il y a 20 ans jour pour jour, l’ambition d’Apple était de répliquer le succès de l’iMac dans un format portable.
Sur le plan des spécifications techniques, l’iBook n’était pas forcément révolutionnaire, même si Apple était parvenue déjà à condenser au maximum sa carte mère. Mais c’est surtout son design qui détonnait par rapport à ce que proposait la concurrence à l’époque. Ses couleurs flashy et sa poignée lui conféraient des allures de jouet Playskool. Outre l’iMac, le seul ordinateur à qui on peut prêter une certaine filiation avec l'iBooks, c’est l’eMate, ordinateur dont Steve Jobs avait arrêté la commercialisation peu de temps après son retour (lire : Rétro MacG : l’eMate 300).
Mais bien entendu, la grande révolution apportée par cet ordinateur, c’était la présence du Wi-Fi. Une carte en option vendue 99 $ permettait de goûter aux joies de l’internet sans fil. Pour bénéficier pleinement des bienfaits d’AirPort, il fallait également acquérir une base Airport qui était vendue alors 299 $. Le design de celle-ci était également assez extraordinaire.
Pour mettre au point cette technologie, Apple avait travaillé d’arrache-pied avec Lucent.
« Nous avons travaillé avec Lucent ces 18 derniers mois, main dans main, déclara Steve Jobs, pour marier leur technologie sans-fil avec la simplicité de notre technologie et en faire baisser le coût pour les gens, parce que ce genre de chose coûtait plutôt cher jusqu'à maintenant »
Et d’adresser ensuite une petite pique à Bill Gates pour démontrer le potentiel de cette technologie.
« 10 iBook peuvent se connecter jusqu'à 45 m de distance de la borne », poursuivit Jobs. C'est la moitié d'un terrain de football, c'est plus grand que n'importe laquelle des maisons des gens que je connais, à part Bill Gates… Mais il a les moyens de se payer deux bases stations, je pense qu'on n'a pas à s'inquiéter ».
- A lire impérativement : AirPort : la naissance du Wi-Fi pour tous
Pour illustrer le côté magique du Wi-Fi, Steve Jobs avait demandé à Phil Schiller de sauter d'une hauteur de trois étages avec le portable dans les bras, pour montrer que la connexion sans-fil tenait. Lorsque Steve Jobs fit cette proposition à son collaborateur, il répondit : « Sure, Ok ! ». En précisant qu'il ne signerait aucune décharge et que s'il mourait en s'écrasant comme une merde, sa famille ferait un procès à Apple (lire : Phil Schiller : « Nous sommes aussi des clients, de l'intérieur »)
Enfin, il y a un point où l’on ne peut être que nostalgique, c’est la simplicité de la gamme, de l’époque. Elle tenait alors dans ce petit schéma que Steve Jobs a d’ailleurs présenté lors du keynote pour expliquer la démarche d’Apple.
Enfantin, non ?
@Yves SG
Hé bien il faut ouvrir les yeux, j’ai juste à utiliser le dell de ma femme pour voir ce que devrais etre le nouveau macbook pro. Et regarder de plus près le hardware de Dell, HP, Lenovo et Razer pour comprendre un peu comment on se moque de nous coté hard.
Il n’y a rien de sombre, juste que la pomme est entre les mains d’un escroc. Mais Apple n’est qu’une boite entre les autres après tout ...
Hé non le mac était aussi une machine de bidouille, et j’ai souvent poussé au max le hardware au fil des années. Avec Cook tout ceci est mort, c’est pour ça que c’est du vol qualifié aujourd’hui. Le tout soudé devrait coûter moins cher que le non soudé car vite jetable. Or c’est l’inverse qui arrive car Cook ne pense qu’au FRIC. C’est une ordure à coté de Jobs ! Alors que j’ai bien plus d’estime pour le patron actiel de Microsoft qui a remplacé le singe ... ;)
Et je ne dit pas que je garde aucun espoir mais il faudra virer la clique de la mode qui gouverne Apple et remettre un technophile ... en attendant je n’achête plus !
@melaure
Pour ma part, je ne bidouille ni ma machine à laver, ni ma voiture ni mes ordinateurs. Je laisse ça aux bidouilleurs car j’ai bien d’autres passions dans la vie et je valorise mes heures à beaucoup plus que ça. Je perdrai donc beaucoup d’argent à faire quelque chose qui ne me procurerait pas un niveau de plaisir suffisant.
Je ne connais en effet pas une seule personne sur windows qui passe 0 min/an en maintenance et/ou installation, sauf si ce dernier fait vivre un service informatique bien entendu.
Il en faut pour tous les goûts, et c’est bien pour cela que nous pouvons aussi choisir de faire ses vidanges, de collectionner les bouchons de champagne ou encore de faire son repassage. Et tout choix est respectable, y compris celui de se lamenter en permanence en regardant le passé :)
Ce n’est juste pas le mien 😉
Cela serait bien de ne pas insulter ceux qui continuent à acheter (et travailler...) sur Mac modernes. Je ne regrette pas le temps où il fallait attendre pour ouvrir une simple photo en JPEG, je traite des RAW par centaines et aucune latence...
Quant à la nostalgie depuis 82 sur Mac, tu perds déjà la mémoire, c'est 84 le Macintosh.
Tu as le droit de penser différemment, mais pas d'insulter les gens qu'ils soient utilisateurs ou ce que tu as dit plus loin sur Tim Cook !
@petergab
je pense qu'il inclue l'Apple II dans son historique Apple, et par extension, il devient un "Mac" ...
Sinon tout à fait d'accord avec le "Cela serait bien de ne pas insulter ceux qui continuent à acheter (et travailler...) sur Mac modernes"
On peut critiquer la politique tarifaire d'Apple, on peut détester le collé/soudé, mais il y a des gens qui travaillent sur Mac et qui en sont très content, aucune raison de les traiter de bobos, de gogos, de crétins friqués ou d'imbéciles qui ont pas compris qu'il fallait acheter un PC sous Windows, et qui plus est de la part d'ancien (ou pas) utilisateurs de Mac sur un site dédié au Mac
Pour ceux qui l'avait raté:
L'unboxing de l'iBook 19 ans après par Marques B. !
embed]https://www.youtube.com/watch?v=8F1xmbYucec[/embed]
A l’époque toutes les grandes marques avaient une gamme ultra simple.
Il n’y a qu’a BMW (Série 3, 5, 7) par exemple.
Aujourd’hui on ne sait plus quoi vendre à des consommateurs qui ont... déjà tout.
On sent arriver le bout de notre société de consommation, comme le bout de l’épuisement des ressources pour des objets éphémères qui ne passeront pas une génération...
@kitetrip
"A l’époque toutes les grandes marques avaient une gamme ultra simple.
Il n’y a qu’a BMW (Série 3, 5, 7) par exemple."
ce que vous appelez "à l'époque", c'est y a à peine 20 ans... tout juste une génération de petits mammifères bipèdes.
"Aujourd’hui on ne sait plus quoi vendre à des consommateurs qui ont... déjà tout."
on dirait ma grand mère dans les années 80s
"aujourd'hui on a tout mais on est malheureux"
(comprendre: "aujourd'hui je m'emmerde profondément et j'ai une vie de Merde avec des os qui me font mal partout" )
Bref, oui, vous ne savez plus quoi faire, vous êtes médusé que le reste du monde continue de tourner vainement alors que vous, vous avez la Sagesse; etc.
"On sent arriver le bout de notre société de consommation"
bof. On pourra revendre votre propos blasé en livre, et faire des T-shirt avec, ha et aussi une série télé, et un film avec un héro au retour blasé et fatigué qui dira des meta-commentaires sur la fin du cinéma d'aCtion, pinaize, les jeunes vont adorer, joué par Keanu Reeves...
En clair: votre propos, classique et vieux, est typiquement celui que nous refourgue la société de consommation : plus rien n'a de sens, vous n'avez pas de sens, achetez ce produit qui va vous rendre du sens. (exemple: "soyez minimaliste! grâce à cet accessoire minimal !" )
"comme le bout de l’épuisement des ressources pour des objets éphémères qui ne passeront pas une génération..."
Bof, parce que le scoubidou, le bibop, la console vectrex, le Boombox, et le V2000 ont passé une génération ?
Il n'y a pas de sens, ni hier ni aujourd'hui ni demain. Cessez de vous lamenter des turpitudes absurdes de vos concitoyens et autre Oomu pour au contraire vous consacrer à VOS priorités et à ce qui donne du sens pour VOUS.
Vous n'avez pas besoin d'être concerné par le Spectacle.
Je me souviens clairement qu‘Apple affirmait fort que c’était un ordi jeune. Qu’il devait trouver sa place dans un sac à dos. D’où les courbes à la place des angles. Bémol : l’écran 600 x 800... le MacBook noir après, c’était tout de suite vraiment mieux !
Voilà une machine que j’aurais toujours aimé avoir !
Mais à quoi bon aujourd’hui ?
le plaisir du sensuel plastique aux courbes chaloupées... rAAAh lovely #oups
J'ai réellement découvert ibook vert pomme (key lime) d'un copain de formation. En le regardant bien, je comprît que le palourde n'est qu'une sorte de house rigide pour les composants, du coup je trouvais ibook "cheap"... mais en même temps j'avais découvert la connectivité : USB.
Mon iBook DV fonctionne toujours aujourd'hui en double Boot OS9/OSX !!
L’un de mes meilleurs souvenirs d’une machine Apple
@Xdave
Je viens de faire réparer un MacBook pro 17’ 2011 , avec carte graphique AMD, ainsi qu’un Imac, même problème, même millésime, à cette adresse, société 3vm, pour environ 450€.
84 Rue Lemercier, 75017 Paris,
E-mail : info@3vm.fr
: +33 1 48 78 01 87
La vitrine de ce magasin vaut à elle seule le détour, par la variété de matériel Apple, des années 80 à nos jours, qui y est exposée, y compris la “ palourde“.
Le seul portable (tous OS confondus) de l’époque à pouvoir faire tourner sans aucune difficulté des jeux (oui il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la dent) comme Star Wars Pod Racer.
Si ça intéresse un collectionneur, j’ai une barrette de 256 Mo de RAM d'origine iBook Palourde en stock. Je viens de monter mon rev A à 512 Mo (sans compter le module soudé) et Tiger (difficile de trouver l’édition cd!) :) par contre la batterie about battery est merdique elle a rapidement lâché
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