Critiques et questions autour du campus d'Apple

Florian Innocente |
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« Une proposition [architecturale] rétrograde, qui rappelle celle du Pentagone en 1943 ainsi que l'architecture des entreprises de banlieue dans les années 1960/1970 », le critique en architecture du Los Angeles Times, Christopher Hawthorne, porte un regard assez sévère sur Campus 2, le projet d'Apple dévoilé début juin par Steve Jobs devant le conseil municipal de Cupertino.

À titre d'anecdote, il s'étonne de l'absence de question de la part du conseil sur l'architecte choisi pour ce projet. Alors que d'autres se seraient vantés d'avoir engagé une célébrité - Norman Foster, dans le cas présent - Steve Jobs n'a donné aucun nom. Encore aujourd'hui le service de communication d'Apple ne répond pas à cette question. Alors que le nom de l'agence de Foster s'étale en toutes lettres sur les plans du campus publiés à la mi-août (lire Nouvelle visite du futur campus d'Apple).

Hawthorne relève surtout cette contradiction entre la volonté affirmée d'un campus "vert" et la dépendance à l'automobile qu'il entretient par son éloignement du coeur de la cité. Pour appuyer son propose, Hawthorne cite les travaux à paraître de Louise Mozingo, professeure en architecture qui parle d'un « capitalisme pastoral » né dans l'après-guerre. Alors que les entreprises prospéraient et se développaient à un échelon mondial, elles s'éloignaient de la ville pour se réfugier le cadre plus discret et bucolique des banlieues. En tournant le dos à la ville, ces entreprises se « désengagent de l'espace urbain ».

Pour montrer qu'Apple suit un sillon tracé par d'autres, Christopher Hawthorne donne l'exemple du quartier général du laboratoire pharmaceutique Merck, construit en 1990. Pas d'anneau, mais un hexagone posé en pleine nature sur la côte est des États-Unis.

mercjcampus


Une distance géographique qui empêche toute possibilité de créer des zones de population plus denses et par là de permettre la création et le développement d'un système de transport public, poursuit l'article.

« Mozingo résume son propos avec une critique détaillée de la mentalité que ce type d'architecture d'entreprise semble promouvoir. "Si tout ce que vous voyez pendant votre journée de travail ce sont vos collègues, si tout ce que vous apercevez depuis votre fenêtre c'est le périmètre vert soigneusement entretenu de votre propriété," écrit-elle, et que vous allez et venez de votre travail dans le cocon de votre véhicule privé, "la notion d'une responsabilité partagée dans l'espace de transport collectif devient, de manière prévisible, assez lointaine" » écrit le critique du Los Angeles Times.


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Ce point précis du transport des salariés d'Apple a été évoqué lors d'une réunion publique de la mairie de Cupertino, raconte le San Jose Mercury News. Un représentant d'Apple est venu y présenter les détails du projet sous l'angle de son impact environnemental. À cette occasion quelques habitants ont fait part de leur inquiétude de voir une augmentation des embouteillages.

Certains ont suggéré de créer une sortie "Apple" sur l'Intersate 280 déjà congestionnée, et d'autres se sont émus d'un possible afflux de simples curieux « Nous sommes aussi préoccupés par l'accès public à ce qui sera le Taj Mahal de Cupertino, avec des gens venant des quatre coins du monde pour le visiter ». La gêne et le bruit occasionnés par les trois ans de travaux nécessaires ont été évoqués.

La présence de ces quelque 13 000 salariés d'Apple a suscité des questions sur les places de parking nécessaires dans les environs, les besoins en places d'hôtels pour les clients et visiteurs d'Apple, les écoles qui auront peut-être besoin d'être agrandies pour accueillir les enfants des familles venant s'installer. « Nous aurons peut-être besoin d'une aide financière d'Apple » a suggéré un habitant.

À l'inverse, d'autres ont souligné que le bénéfice économique pour la ville que peut générer ce projet vaut bien les désagréments qu'il peut entraîner. Si les différentes étapes de présentation et de validation se déroulent comme prévu, les travaux de Campus 2 démarreront fin 2012. Et l'on parle déjà d'un Campus 3…

Sur le même sujet :
- "Campus 3" est déjà dans les projets d'Apple
- Steve Jobs : un campus et des arbres déjà en 1983
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avatar Un Vrai Con | 
On est prié de ne pas dire de mal de la pyramide de "pharaon" !
avatar Philactere | 
@Pascald : En gros on n'a pas le droit de discuter du sujet d'un article sur un espace dédié à ça ? Et en plus tu nous pond une grosse tartine pour nous dire de nous taire... Continue à ne pas poster ça te feras autant de bien qu'a nous.
avatar Philactere | 
@Pascald : Ha oui j'oubliais, la création n'est pas l'essence de nos ordinateurs mais le jus de nos réflexions et recherches. L'ordinateur n'est qu'un outil pour nous aider à les conceptualiser. Mais on sort du sujet de l'article ( par ta faute ).
avatar nibelungen | 
"la volonté affirmée d'un campus "vert"" C'est ça qui est bien avec Apple : on a toujours la petite phrase qui fait marrer. L'instant comique du gourou. Vert, il ne l'est pas encore. Mais à force de maigrir, ça ne va plus tarder...
avatar Cratès | 
Je suis assez d'accord avec pillouti : faire croire qu'un employé d'Apple perdra tout sens de ses responsabilités sociales, du seul fait qu'il sera dans un bureau tranquille d'un bâtiment situé à l'écart du stress urbain relève de l'escroquerie intellectuelle. Ce type de raisonnement conduirait à considérer l'habitant d'un petit village perdu dans le rural profond comme pourvu d'une conscience citoyenne inférieure au résident de la grande métropole, puisque forcément soumis quotidiennement à des interactions sociales moins intenses... L'histoire de l'architecture moderne est un tissu de fadaises psychosociologiques délirantes de ce type (les bureaux vitrés permettront l'ouverture sur le monde, mettre les silos à livres des bibliothèques dans des tours transparentes favorisera l'accès de tous à la culture, le plan en forme d'oiseau de Brasilia permettra à ses habitants de se sentir plus libres...).
avatar pol2095 | 
ça ressemble au pentagone, ça me fait penser à la série "le prisonnier"
avatar ce78 | 
Un bâtiment, c'est un bâtiment, qu'il soit rond, carré ou pyramidal. Après il faut l'envisager, d'une part, sous l'angle de son utilisation et, d'autre part, sous l'angle de son insertion, de sa contribution, à son environnement. A ce stade nous n'avons pas tous les éléments pour juger. S'agissant de N. Foster et connaissant un peu l'architecture, je dirais qu'il est effectivement très connu (viaduc de Millau par ex.), mais Steve Jobs est lui aussi très connu. Pourquoi se prosterner devant un architecte ? Ce n'est pas dans les habitudes d'Apple, c'est tout. Certains pensent au Pentagone. Moi je pense à la Maison de la Radio à Paris, conçue par l'architecte Henry Bernard. C'est aussi lui qui a conçu la fameuse préfecture du Val d'Oise à Cergy : une pyramide inversée (symbolisant la proximité du préfet par rapport aux gens) ! Il est vrai que quand on installe 13.000 personnes quelque part, ça suppose un minimum d'infrastructures (transports, voies d'accès, etc.), mais ce genre d'étude se fait au stade de la "programmation", pas au stade de l'intervention de l'architecte. Quand ce dernier intervient, il a déjà sous la main les études de programmation du bâtiment. Ce que je veux dire, c'est que le bâtiment a été dimensionné et positionné après une étude de programmation qui a été faite, obligatoirement, avant l'intervention de l'architecte. Et, oui Cratès, les études actuelles sur l'architecture sont effectivement fumeuses et bien souvent capillo-tractées !
avatar Ludavid21 | 
Ah oui, maintenant il faut travailler dans une endroit moche pour avoir le sens des responsabilités! N'importe quoi ces critiques...
avatar Fred. | 
Une petite réflexion pour faire avancer le schmilblick? En fait, je m'en fiche comme de l'an 40, il est probable que je n'irai jamais!
avatar toniof | 
@Kindy: Apple travaille en équipes bien distinctes, qui ne communiquent pas entre elles sur les projets. Ton premier argument est donc irrecevable. Apple a poussé les designers à concevoir des produits fins légers minimalistes et "purs". Pour ça ils ont poussé les ingénieurs à optimiser les composants, à utiliser des nouvelles techniques (usinage de l'alu), poussé intel à concevoir des processeurs plus petits et optimisés (1er MBA) pour aller toujours plus loin dans un concept et une idée. On connait aujourd'hui le résultat. Ils cherchent à faire la même chose pour leur infrastructure (lieu de travail, Apple stores) et poussent maintenant des architectes à innover, je trouve ça plutôt intéressant. Il a été dit dans un article précédent (que je ne retrouverai pas) qu'aucune vitre n'est plane dans ce bâtiment ; Ils recherchent la prouesse technique au service de la beauté et de la simplicité, ça se tient. Ils renouvellent le cube de NY et je soupçonne qu'ils cherchent à aller encore plus loin dans la pureté et la simplicité des formes. Ton 3è paragraphe est tout simplement dénué de toute imagination et réflexion. Aller comparer le béton soviétique avec les "serres" d'Apple est juste bête. Juste pour faire encore un amalgame grossier comme l'a fait Jetgroove avec Alcatraz...Un nouveau candidat pour une nouvelle subtilité ?
avatar Arcadium | 
Critique en architecture, c'est nul, mais par contre commentateur d'articles sur macgeneration, alors là, c'est d'une pertinence !
avatar Kerala | 
Pour ceux qui ne l'auraient pas compris comme kinky, il y aura des passerelles à l'intérieur du cercle pour aller d'un point à l'autre sans devoir faire le tour du cercle. J'imagine déjà des tapis roulants à grande vitesse pour passer d'un point à l'autre une sorte d'ascenseurs à la verticale. Cette architecture je la trouve audacieuse et en rien rétrograde. Il aurait été bien plus basique de faire une tour. Ici on essaye autre chose. C'est en essayant que parfois on se trompe, mais c'est en essayant aussi que l'on fait des découvertes…
avatar Krynn | 
@Kinky, Pouvez-vous nous donner des exemples de bâtiments (ou campus) abritant 13'000 personnes ou il n'est pas nécessaire de marcher pour rencontrer les autres secteurs? J'ai beau réfléchir. Personnellement, je ne trouve pas d'exemples fonctionnel, eco, design, ...). Quand à comparer le design des Apple Stores avec l’époque soviétique. Je suis ahuri. Il y a au contraire une forte ressemblance avec le bauhaus: béton, verre, métal. Le tout brut, ouvert, lumineux. http://www.spain.info/export/sites/spain-info/comun/galeria_imagenes/monumentos/r_pabellon_aleman_barcelona_t0801593.jpg Après au niveau de l'écologie, c'est un autre soucis.
avatar Malcolmm | 
@ Intramuros , tout à fait d'accord de plus ce qui ressort d'une telle architecture est son caractère paranoïaque sans doute en lien avec celui des commanditaires . @ Krynn Pour ce qui est de la comparaison avec le Bahaus , chapeau un réel grand écart . Si le Bauhaus fût un exemple , 1919 , ne ne sommes plus non plus sous la république de Weimar et l'architecture a beaucoup évolué depuis .
avatar toniof | 
@Malcolm Apple est en permanence copiée, sa réussite est basée sur la culture du secret poussée à l'extrême, elle a de la sorte toujours un tour d'avance. Dire qu'elle est paranoïaque est vrai, mais c'est important pour elle. Ne pas confondre avec une paranoïa maladive. Les effets ne sont pas les mêmes. Evitons de tomber en permanence dans l'amalgame !!!
avatar Intramuros | 
Désolé si j'ai utilisé un vocabulaire si pédant, c'était pas le but et je connais toutes les critiques qu'on peut formuler à l'encontre de la caste de connards architectes qui se prennent pour des intellos. La ville générique, c'est un terme utilisé d'abord par Rem Koolhaas dans sa nouvelle du même nom (Dans le bouquin Junkspace, dispo à 12 balles et que je vous conseille vivement si vous avez de l'intérêt pour l'urba contemporain). Ce n'est pas un terme que Koolhaas présente comme un objectif à atteindre (exit les comparaisons avec Corbu) mais une "simple" observation sur la ville contemporaine, mégalopole mondiale, l'observation d'une tendance (c'est un ouvrage théorique). Je crois pas qu'à la lecture de cette nouvelle on puisse porter un jugement sur cette nouvelle ville mais ça suscite une certaine fascination pour une ville mixe, diverse, chaotique, et générique (on la trouve partout), qui écrase sans cesse son histoire pour se renouveler (Londres vs Paris, par ex. qui permet la création de building immense au centre ville, vs Paris figée dans son rôle de ville patrimoniale à la hauteur du haussmannien). A titre d'exemple, on peut citer le livre Made in Tokyo de l'atelier Bow-wow, qui dresse d'une manière systématique le portrait de différents complexes de la ville. Le résultat est étonnant et abonde complètement dans le sens de Junkspace. Alors oui, je suis étonné que ce bâtiment se ne frotte pas plus à la ville. Il aurait pu par bien des moyens entrer en interaction avec son environnement. Là, c'est un bâtiment isolé dans une forêt, elle même isolée de la ville par des grillages à toute épreuve. Bien entendu, ça répond aussi à des contraintes programmatiques (= le rôle du bâtiment). Mais la symbolique est claire : l'anneau. Un objet fini, qui fonctionne en autarcie.
avatar Philactere | 
@Kerala "Pour ceux qui ne l'auraient pas compris comme kinky, il y aura des passerelles à l'intérieur du cercle pour aller d'un point à l'autre sans devoir faire le tour du cercle." Il n'y a pas de passerelles à l'intérieur du cercle, uniquement des cheminements _extérieurs_ au niveau du sol dans la prairie centrale. Ce n'est pas le terminal 1 CDG. C'est gentil de dire "pour ceux qui n'auraient pas compris" mais prends la peine de lire les plans auparavent... Ou d'essayer de les comprendre plutôt que de modifier le projet à ta convenance. Ce bâtiment n'est pas conçu pour les échanges horizontaux mais comme une suite de secteurs contiguës, ce n'est pas moi qui le dit mais les plans. la seule différence avec un barre c'est que les 2 extrémités se rejoignent.
avatar Philactere | 
@Krynn "Pouvez-vous nous donner des exemples de bâtiments (ou campus) abritant 13'000 personnes ou il n'est pas nécessaire de marcher pour rencontrer les autres secteurs? J'ai beau réfléchir. Personnellement, je ne trouve pas d'exemples fonctionnel, eco, design, ...)." En effet, à cette échelle c'est une gageur de relier 13'000 personnes efficacement. Si ce projet n'y parvient pas il y a probablement des solutions plus efficaces (que je ne sortirais pas de mon chapeau) sans pour autant êtres parfaites. Mon propos n'est pas ici de dire "bouh caca le campus" mais que contrairement à ce qu'imaginent certains ce projet n'est pas parfait. Si la forme est "pure" celà ne fait pas tout pour autant. J'imagine qu'il y aura des espaces d'échange intra-secteurs mais la relation entre les secteurs n'existe pas.
avatar JLG47 | 
Le critiqueur dit tout et son contraire : Construire un tel site pour 13 000 salariés en marge de la ville est certainement plus facile et plus logique que de démolir des centaines de logements pour l'installer en centre ville dans une tour de 200 étages à grand renfort d'ascenseurs et de climatisations. De plus, cela réhabilite un site dont on vois bien l piteux état. Et du point de vue écologique, c'est probablement préférable, même pour le personnel qui n'habite probablement pas en centre ville. C'est autant d'embouteillages en moins. Quant au bruit du chantier, c'est vraiment mieux hors la ville. De même pour le bruit de la ville ensuite. Cela permettra probablement de travailler fenêtre ouverte si le temps s'y prête. Mais le critiqueur parle peut-être pour un architecte qui n'a pas eu le projet.
avatar JLG47 | 
Pour l'infrastructure, je suppose qu'Apple paye de confortables impôts à la collectivité territoriale, que le personnel y réside et y dépense allègrement. 13 000 salariés, c'est autant de famille, de résidence, le double d'enfants, …, une manne pour la vie locale. Donc la collectivité est servie. En sortant du centre ville, c'est autant de moins pour les transports urbains. Si en plus Apple produit sa propre électricité, c'est autant de moins pour les réseaux. Si Cupertino n'en veux pas, je suis prêt à sacrifier quelques champs de maïs transgéniques pour les accueillir sans autre contreparties à coté de chez moi.
avatar Klouk | 
@nibelungen : Pauvre type
avatar Philactere | 
@JLG47 : 'En sortant du centre ville, c'est autant de moins pour les transports urbains.' Oui et c'est bien là le problème. Avec l'étalement urbain, et les conurbations américaines en sont l'exemple extreme, les transports collectifs deviennent moins efficaces de par la surface à desservir et la plus faible densité de population y résidant. Dès lors ils ne sont plus rentables et disparaissent (ou ne sont simplement pas crées) rendant la voiture encore plus indispensable, surchargeant les voies de circulation et congestionnant les centres vers lesquels se dirigent une grande partie des automobilistes, + pollution pour compléter le tableau. C'est probablement le plus grand défi urbanistique du XXIe siècle, stopper l'étalement urbain qui passé une certaine limite apporte plus de problèmes que de solutions.
avatar toniof | 
Il serait peut-être intéressant d'avoir l'avis des employés eux mêmes, je soupçonne qu'ils soient assez emballés à cette idée de venir s'installer sur ce nouveau campus...malgré toutes ces théories architecturales fumeuses... Et je soupçonne aussi les architectes et services d'Apple d'avoir travailler en étroite collaboration pour faire de ce bâtiment un endroit qui réponde au mieux à leurs besoins.
avatar Alino06 | 
Critique en architecture, quel beau métier, par contre être architecte tout court, c'est souvent mieux, surtout pour éviter de dire n'importe quoi
avatar Avenger | 
"À l'inverse, d'autres ont souligné que le bénéfice économique pour la ville que peut générer ce projet vaut bien les désagréments qu'il peut entraîner." A croire qu'il faut toujours tout accepter dès qu'il existe des retombées financières potentielles. Mentalité qu'il faudrait commencer à changer pour autre chose de plus humain.
avatar jonan73 | 
Un frustré dont le projet n’a pas été retenu? Un cabinet concurrent?
avatar Intramuros | 
@Alino : Je suis ne suis pas archi mais étudiant en archi et je trouve au contraire les questions soulevées par ce critique assez pertinentes. A l'heure où la ville générique tend vers une mixité programmatique franche qui donne des architectures au fonctionnement hybride et par là même une certaine richesse et diversité, le projet présenté ici est symboliquement (le ring) et physiquement complètement autiste. Même si l'ampleur du projet va forcément avoir une ampleur considérable sur la ville, en terme de flux, d'activités, il ne constitue cependant dans son environnement urbain qu'un îlot inaccessible entouré de barrières.
avatar naas | 
J'avoue que cette architecture en cercle m'intrigue... Ce n'est après tout qu'une barre de béton, comme nous savions les faire dans les années 70, et pour faire plus moderne, les deux extrémités se rejoignent, mais cela reste une barre avec tous les défauts inhérents, un couloir aveugle en partie centrale sans fin distribuant sur les cotés gauche et droite des bureaux et ou salles de réunions donnant sur l’extérieur. bref rien de très nouveau :-( Le pire sera un accès sous terrain pour les voitures en fonction des départements, un cloisonnement des services. des cantines qui pour éviter que les gens marchent seront reparties à chaque 120 degrés, un Gatwick airport privé avec ses longs couloirs sans fin. trop top :-( Je ne dis pas que le siège de google ou MS est mieux, mais cette forme en cercle ne me fait pas, mais alors pas vibrer.

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