Test du MacBook Pro 15" 2017 (Core i7 à 2,9 GHz)

Anthony Nelzin-Santos |

Vous voulez acheter le modèle le plus puissant de la gamme MacBook Pro ? Il vous en coûtera 3 299 €, soit 100 € de plus que l'an passé (mais toujours 1 700 € de moins que le modèle toutes options que nous avions testé il y a quelques mois). Le MacBook Pro 15 pouces à processeur 2,9 GHz est le vaisseau amiral de la flotte d'Apple — mais est-ce un esquif ou un cuirassé ? La réponse dans notre test.

À la (re)découverte du MacBook Pro 15 pouces

De la même manière que mon collègue Stéphane a « découvert » l'iMac en testant le nouveau modèle 21,5 pouces, j'ai (re)découvert le MacBook Pro 15 pouces en testant ce modèle. J'ai passé mes premiers salaires dans un MacBook Pro 15 pouces à grille-pain Core Duo intégré, revendu pour financer l'achat d'un MacBook Pro 17 pouces à écran « haute définition » mat.

Encore aujourd'hui, j'ai besoin d'un ordinateur portable mais puissant, pour développer des photos et compiler des sites web, faire de la musique et mener des analyses statistiques. Mais après l'abandon du MacBook Pro 17 pouces, je suis passé aux ordinateurs à écrans 13 pouces et processeurs Intel Core i7, gagnant en mobilité ce que j'avais perdu en puissance brute.

À quelques exceptions près, je n'ai pas touché à un MacBook Pro 15 pouces depuis, et c'est la première fois que j'utilise pendant plusieurs jours une machine dotée d'une Touch Bar et d'un grand trackpad Force Touch. Avant de passer aux mesures donc, vous me permettrez de dire quelques mots de ces éléments que vous connaissez peut-être, mais qui me sont largement inconnus.

Le trackpad, d'abord. Le grand trackpad, le large trackpad, l'immense trackpad. L'espace entre le clavier et le trackpad réduit à peau de chagrin, on ne peut plus y reposer l'annulaire et l'auriculaire. Il faut donc les tenir en l'air ou les poser sur le trackpad lui-même, c'est-à-dire choisir entre la fiabilité d'opération (mais la main crispée) et le confort d'utilisation (mais un contrôleur dépassé par la présence de deux doigts supplémentaires).

Autrement dit : en agrandissant le trackpad du MacBook Pro, Apple a compromis la réalisation de gestes quotidiens à un ou deux doigts pour améliorer celle de gestes à trois ou quatre doigts. La société qui mit au point le premier ordinateur portable à trackpad intégré, et vend aujourd'hui un quart de milliard d'appareils tactiles par an, a « bêtement » regressé sur ce plan.

C'est d'autant plus dommage que les avantages procurés par cet élargissement du trackpad sont indéniables : le zoom, le changement de bureau virtuel et l'affichage de Mission Control, ou encore les manipulations complexes dans Logic ou Final Cut, sont grandement facilités. Le retour haptique procuré par le Taptic Engine est toujours aussi agréable, même si l'on pourrait regretter que le développement de Force Touch ne soit pas aussi poussé que celui de 3D Touch sur l'iPhone.

Le clavier, ensuite. Les amateurs de claviers mécaniques n'apprécieront pas sa course courte et sèche, qui renvoie la force de frappe plutôt que de la dissiper, mais d'autres l'adorent. Disons qu'à défaut d'être incontestablement agréable, ce clavier est indubitablement efficace : après quelques jours d'acclimatation, je suis parvenu sans peine à frapper 120 mots par minute avec une fiabilité supérieure à 95 %, la cadence nécessaire pour restranscrire fidèlement un exposé oral.

Et puis ce clavier a des arguments à revendre, comme la stabilité de ses mécanismes papillon « de deuxième génération », ou le rétroéclairage individuel de chacune de ses touches. Attention toutefois : quelques utilisateurs se plaignent d'avoir dû renvoyer leur machine après qu'une ou plusieurs touches sont restées bloquées ou subitement tombées en panne. Ce n'est certainement pas un problème courant, mais c'est un problème clairement identifié de ce nouveau clavier.

À la découverte de la Touch Bar, aussi

Puisque l'on remonte le topcase, parlons de la Touch Bar, enfin. Par où commencer ? Par les extrémités, tiens. On a fait tout un foin du remplacement de la touche esc par un bouton tactile. C'est un faux problème : même s'il est parfois surprenant qu'elle prenne la forme d'un grand bouton Terminer ou d'une petite croix de fermeture, on peut l'atteindre sans viser précisément, l'étendue de sa zone tactile dépassant largement le cadre de ses différentes incarnations.

À l'inverse, on n'a pas dit assez de bien de l'intégration d'un capteur Touch ID dans le bouton d'allumage. Une fois connecté à sa session, et à condition bien sûr de l'avoir configuré, on peut l'utiliser presque partout où le système demanderait sinon un mot de passe, notamment à la sortie de veille. Il facilite encore les achats en ligne grâce à Apple Pay… ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle (et puis soyons francs : en France du moins, et sur le web en particulier, Apple Pay est encore peu répandu.)

Entre les deux, les choses sont plus… complexes. La Touch Bar casse le paradigme de la manipulation indirecte qui fait la spécificité de la plateforme Mac : l'affichage est sur le plan vertical (mais la Touch Bar est sur le plan horizontal), le clavier et le trackpad travaillent ensemble sur le plan horizontal (mais la Touch Bar entre en concurrence avec les deux). Elle ne demande pas seulement un temps d'adaptation, mais une refonte des modes d'interaction avec macOS.

Or Apple n'a pas (encore ?) mené ce chantier : même en se forçant à l'utiliser, il est souvent difficile de trouver un intérêt concret à la Touch Bar. Quand elle ne duplique pas des raccourcis clavier ou des éléments de la barre d'outils, elle présente des éléments confondants d'inanité, comme les minuscules aperçus faisant office de barre de défilement dans Photos. Ce n'est pas comme si l'écran permettait d'afficher des miniatures de taille raisonnable et le trackpad permettait de défiler rapidement et précisément !

Tout n'est pas à jeter : dans Final Cut ou Logic, ou encore dans Sketch et Affinity Photo, elle montre comment elle pourrait faciliter la manipulation de certains curseurs et objets, ou plus généralement de fonctions cachées dans des sous-menus et/ou innaccessibles par des raccourcis clavier. Mais les utilisateurs de ce genre d'applications ont déjà des habitudes de travail bien établies, et ne sont peut-être pas ceux qui adopteront le plus rapidement la Touch Bar.

Vous me direz qu'elle peut mettre le pied à l'étrier de nouveaux utilisateurs de ces applications complexes, et qu'elle n'est pas tout à fait inutile dans Safari ou le module d'édition de Photos. Vous avez bien raison, mais cela ne me fera pas oublier cette sensation que sur un plan purement conceptuel, Apple a choisi la mauvaise machine pour inaugurer cette technologie, même si elle n'avait sans doute pas d'autre choix sur les plans techniques et tarifaires.

Dans ses propres applications, Apple fait montre d'un manque cruel d'ambition, la Touch Bar fournissant rarement une alternative supérieure à l'interface conventionnelle. Pire : elle fait parfois montre d'une incohérence troublante, lorsque Pages et Notes fournissent deux jeux complètement différents de boutons, ou lorsque les boutons de fermeture apparaissent à droite des boutons plutôt qu'à la place de la touche esc. Cela n'aide pas les utilisateurs à se familiariser avec la Touch Bar, et ne pousse les développeurs tiers à se fouler.

Et puis en tapant vite, on peut changer la luminosité ou le volume par erreur, parce que le gras du doigt effleure la barre en allant chercher un « à » ou un tiret un peu haut. La deuxième ou la troisième révision de la Touch Bar sera peut-être incontournable, mais en attendant, elle n'est pas particulièrement convaincante. Au moins n'est-elle pas une nuisance.

Une machine puissante, mais…

Pour être tout à fait complet sur les composants externes, il faudrait encore mentionner l'écran Retina offrant une résolution de 227 ppp et une luminosité de 500 nits, et prenant en charge l'espace colorimétrique P3 et le codage des couleurs sur 10 bits. Ou la webcam offrant une « qualité HD » passable, occupant la bordure la plus épaisse, ou plutôt la moins fine puisque celles du MacBook Pro sont bien plus discrètes que celles de l'iMac. Ou encore les hauts-parleurs offrant un son étonnamment ample et profond, et surtout un volume suffisant pour sonoriser une pièce.

Les machines utilisées dans les comparaisons suivantes. Cliquer pour agrandir

Mais passons plutôt aux composants internes, comme le processeur Intel Core i7-7820HQ, doté de quatre cœurs cadencés à 2,9 GHz. Comme tous les processeurs Intel Core récents, il prend en charge le Turbo Boost, qui lui permet d'atteindre jusqu'à 3,9 GHz sur un seul cœur. Et comme tous les processeurs Intel Core i7, il prend en charge l'Hyper-Threading, qui « transforme » les quatre cœurs physiques en huit cœurs logiques. Ce n'est pas négligeable, mais ce n'est pas l'alpha et l'oméga non plus.

Pour beaucoup d'applications en effet, même celles qui sont bien adaptées au multi-threading, la fréquence brute importe plus que le nombre de cœurs. Cela explique que l'iMac 27 pouces haut de gamme réalise certaines tâches presque deux fois plus rapidement que le MacBook Pro haut de gamme : son processeur Intel Core i5 quadricœur ne prend certes pas en charge l'Hyper-Threading, mais il est cadencé à 3,8 GHz, et n'est pas limité par les mêmes restrictions énergétiques.

Le test synthétique Geekbench. Cliquer pour agrandir

D'une génération de MacBook Pro à l'autre, les gains sont limités mais pas négligeables, de l'ordre de trois secondes à la minute dans l'exportation d'un clip 5K dans Final Cut. L'apport de la bonne dotation en RAM de série (16 Go, même si l'on peut regretter l'absence d'une option 32 Go, qui serait fort utile dans Final Cut ou Logic) et du SSD capable de débits supérieurs à 3 Go/s (qui peut désormais être soutenu par du stockage Thunderbolt 3 à sa hauteur) dans le confort général d'utilisation est indéniable.

Nos traditionnels tests applicatifs. D'une génération à l'autre, les gains sont limités, mais on n'attendait pas autre chose. La différence entre les 13 et 15 pouces est claire, plus grand nombre de cœurs et meilleure dotation en RAM obligent, mais l'écart avec l'iMac se creuse.Cliquer pour agrandir

Un confort seulement troublé par le ronronnement des ventilateurs : les pales fractionnées inaugurées par le MacBook Pro 15 pouces « accroissent le flux d'air », selon Apple, mais n'empêchent pas la mise en route précoce du système de refroidissement. Au moins est-il efficace, maintenant toujours la température des composants à un niveau raisonnable, et assurant le retour rapide à la température de base.

Les ventilateurs se mettent notamment en route lorsque la carte graphique dédiée, une AMD Radeon Pro 560 à 4 Go de VRAM GDDR5, est mise à contribution. Si elle n'est pas aussi « robuste » que la Radeon Pro 580 à 8 Go de VRAM GDDR5 de l'iMac 27 pouces, seule à même de résister aux workflows 3D et VR les plus exigeants, elle est tout de même fort capable. Entre deux « trucs de pro », vous pourrez jouer à des jeux relativement récents en 1080p entre 40 et 60 i/s, ce qui est toujours ça de pris.

Le test synthétique Valley Benchmark, qui se rapproche du comportement d'un jeu. Cliquer pour agrandir

Si la dernière génération de composants n'est pas beaucoup plus puissante que la précédente, elle est un peu plus économe. Ainsi le MacBook Pro 15 pouces 2017 a tenu 1h41 dans notre test d'autonomie « 100 % », qui consiste à épuiser la batterie le plus rapidement possible, soit un bon quart d'heure de plus que son prédécesseur.

Nos traditionnels tests d'autonomie. Cliquer pour agrandir

L'écart est moins significatif dans notre test plus empirique, qui consiste à utiliser la machine comme nous le ferions pendant une journée de travail typique, mais j'ai été épuisé avant la batterie… après plus de 7h40 d'utilisation. Reste que les MacBook Pro 15 pouces 2014 frôlaient les neuf heures dans le même exercice.

…moins impressionante que par le passé

On ne va pas faire la fine bouche : cette machine est clairement l'ordinateur portable le plus puissant jamais vendu par Apple. Mais avec le repositionnement de la gamme tout-en-un, l'écart entre le MacBook Pro et l'iMac s'est creusé, le premier n'est plus tout à fait une version mobile du deuxième. Or Apple présente le MacBook Pro 15 pouces comme une station de travail transportable, suivant en cela les usages d'une majorité de clients.

Ou du moins, la division « marketing » d'Apple présente le MacBook Pro 15 pouces comme une station de travail. La division « design industriel », elle, voit toutes les machines comme des blocs d'aluminium à raboter. La division « ingénierie » est sans doute très fière de sa « touche de génie », mais elle aurait sans doute pu mieux impliquer la division « logiciels » pour rendre la Touch Bar plus utile. Cette machine est comme disjointe, différents composants l'entrainant dans différentes directions.

Tout cela vous passe au-dessus ? Bien, prenons un argument beaucoup plus prosaïque : alors que le MacBook Pro 17 pouces que j'évoquais en introduction valait 2 499 €, ce MacBook Pro 15 pouces coûte 3 299 €, sans pouvoir se prévaloir de la même domination sur les autres machines du segment. Cela ne l'empêche pas de se vendre, mais c'est sans doute un choix moins évident que par le passé. Ce n'est pas un esquif, ce n'est pas un cuirassé… c'est un vieux grément qui se demande ce qu'il fait là.

3 299 €

Achat recommandé

Les plus :

  • Puissance appréciable
  • Écran magnifique
  • Ensemble clavier/trackpad convaincant

Les moins :

  • Prix
  • Ventilateurs assez présents
  • Touch Bar pas toujours convaincante
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avatar fousfous | 

Ta comparaison du prix avec le 17" ne vaut pas grand chose à cause de l'inflation et de la baisse de l'euro, au bout de 5 ans ça fait une grande différence.
Et puis un 17" ne serait pas plus puissant non plus vu que c'est le processeur mobile le plus puissant qui est mis.

avatar oomu | 

cela ne me convainc pas.

Les prix ont filé. En particulier sur le processeur et les écrans. Mais Apple est elle même sans compromis.

avatar kinon | 

le juge de paix c'est le prix HT aux USA vs France HT
Insinuer que la chute de la valeur de l'€ de 20% vs $ ces deux dernières années (30% en 4 ans) est sans effet sur les prix en France n'est pas sérieux.

avatar C1rc3@0rc | 

@ kinon
Je ne comprend pas ce que tu veux dire.

On peut bien sur evoquer le taux de change pour expliquer dans un sens ou dans un autre le tarif en euro, mais cela ne traite pas du probleme de l'augmentation du tarif des machines a chaque generation.
Et on voit bien que ce n'est pas un facteur conjoncturel mais purement marketing.

De plus si on lit l'article et qu'on comprend ce qu'on lit, il est dit que la difference de prix entre le Macbook Pro 15"(milieu de gamme) et le Macbook Pro 17" (haut de gamme) etait bien plus justifié qu'aujourd'hui par rapport a la difference de fonctionnalité et de puissance.
De meme le tarif du Macbook Pro 17" etait a l'epoque loin du delire actuel.

A l'epoque le 17" etait presenté comme une station de travail mobile, ce qui etait peut etre un peu exageré, mais on etail clairement sur une machine destinée a des usages professionnels exigeants alors que la Macbook Pro 15 Touch Bar, c'est clairement une machine grand public qui ne se distingue pas du reste de la gamme et pire, la Touch Bar s'avere un gadget handicapant dans la majorité des cas. A la limite la Touch Bar sur un portable destiné aux novices, utilisateurs occasionnels ou les utilisateurs d'iPad, ça pourrait peut etre se justifier, mais sur un produit ciblé "pro" par le marketing, on parle de productivité, et rien dans cette machine n'ameliore cette productivité, et surtout pas la TouchBar.

avatar xDave | 

@oomu

Heu dans l'article on compare un MBP2011 qui venait avec 4Go de ram et un HD 5400 tours de 320Go je crois bien.
Donc si on ajoute 8Go (puis 16Go vu que les barrettes de 8 n'existaient pas à sa sortie), puis un HD 7200 rpm puis un SSD de 512Go (pour les mêmes raisons).. on est pas bien loin des 2800/3000€ déjà.
Ensuite 4 ports TB3 vs un port TB1 et du Retina et touchID ... et le reste.

avatar Marco787 | 

@ xDave

Pas nécessairement, car entre 2011 et 2017, le prix des composants a bien sur (et heureusement) beaucoup chuté. Par exemple, combien coutait une RAM de 4Go vs. une de 8 Go de nos jours ?

De plus, en comparant le prix des MBP 2017 (et 2016) 15" vs. 13", il est pour moi peu crédible que le fort écart de prix soit justifié par les différences de composants et matériels.

Apple par exemple vend la RAM a des prix environ 3 fois plus élevés que ce qu'un consommateur peut trouvé sur Amazon (240 euros pour 8 Go, de l'escroquerie !), ce qui signifie qu'Apple les revend a au moins 4 fois si ce n'est 5 fois leur cout (il ne faut pas oublier qu'Apple achète en très gros volume, plus de 15 millions par an, et directement au fabricant, donc sans aucun intermédiaire à rémunérer).

Idem pour les cartes graphiques dédiées, qui restent très bas de gamme, mais vendues au prix moyen haut de gamme.

De plus, si vous comparez les MBP aux PC portables qui ont des performances identiques voire bien meilleures (Dell, Lenovo etc.), les PC sont bien moins chers (bien au delà de ce qui peut être expliqué par la qualité de construction, le design ou le prix de l'OS).

avatar Yohmi | 

Sauf s'il y a eu du changement cette année (je n'en ai pas entendu parler), il me semble que la dalle, bien que couvrant l'espace colorimétrique DCI-P3, ne code pas ses couleurs sur 10 bits malheureusement, mais sur 8… en tout cas, y'a un petit site sans prétention qui en parlait l'année dernière : https://www.macg.co/materiel/2016/11/les-nouveaux-macbook-pro-codent-les-couleurs-sur-8-bits-96485 ?

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Yohmi : je le sais d'autant mieux que je suis l'auteur du papier en question. Mais il y a bien du changement, c'est bien pour cela que je le mentionne.
avatar Yohmi | 

@Anthony

Quelle excellente nouvelle, que je n'ai vue mentionnée nulle part ailleurs ! J'ai bien fait d'attendre ?
Merci pour la précision ?

avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Yohmi : et c'est toujours 8 bits sur les 13, par ailleurs.
avatar youpla77 | 

Et ben, la gamme portable 2017 ne vous ont pas vraiment convaincu, entre le MBP 13 / 15 pouces avec Touch Bar et le macbook, les notes varient entre 6 et 6.5... Il n'y a que la version sans Touch Bar qui s'en sort un peu mieux...

avatar C1rc3@0rc | 

@ youpla77

Ce qui s'explique, vu que la gamme 2017 n'a pas corrigé les principaux problemes de la gamme 2016:
- tarif
- sous dimensionnement de la batterie
- Touch Bar: gadget consommateur, anti-ergonomique, supprimant les touches de fonctions
- track pad: trop grand, pas assez de place pour reposer mains et doigts sans interferrer
- manque de ports...
- refroidissement insuffisant lié a la trop grande finesse
- absence de GPU Nvidia

On pourrait rajouter le manque de puissance du processeur, mais la Apple depend d'Intel et Intel ne reussi pas a abaisser la consommation de ces processeurs mobile avec des frequences de base (la seule a prendre en compte) d'au moins 3.5Ghz.

Et beaucoup de ces problèmes relèvent d'erreurs de conception, donc difficile a résoudre sans revoir totalement la conception.

Il y a la question du sous-dimensionnement de la batterie qui reste sans reponse. Est il possible, malgré la finesse extreme de la machine, d'y installer une batterie suffisante ou cette trop grande finesse exclue totalement de pouvoir disposer d'une batterie cohérente avec la machine?
A priori, entre le maintien de la batterie sous-dimensionnée et les conclusions de l'expertise des Galaxy Note 7, on peut se douter que le design trop fin est incompatible avec une batterie correcte.

Apple aurait tout de meme pu en profiter pour proposer des versions vraiment pro sans Touch Bar et offrir l'option Nvidia et revoir les tarifs a la baisse.
Ça c'etait possible et permettait de positionner les Macbook Pro plus a destination de nombreux usages professionnels.

Concernant la note finale, elle semble genereuse vu les tares qui sont denoncées dans l'article. Bref tant qu'Apple aura pas revu le design et les tarifs de ces machines, elles n'auront aucun interet.

avatar kinon | 

à C1rc3@0rc
Je répondais à oomu qui ne parlait que du prix en doutant de l'impact de cette baisse de l'€ sur le prix qu'indiquait fousfous.
Mais il n'est pas le premier. La baisse de l'€ s'est étalée sur 4 ans environ, en gros il est passé de 1,5€ à près de 1€ aujourd'hui, ce n'est pas rien!
Donc constater que les prix de ce type de matériel importé des USA augmente considérablement est un fait, mais attribuer cela à un appétit insatiable de apple pour la marge est abusif (même si Apple aime la marge on le sait).
Ce type de réaction existe aussi sur tous les matériels importés du Japon par exemple (Photo) qui ont pris des augmentations considérables et particulièrement les nouveautés haut de gamme car les constructeurs essaient de limiter l'impact de lces hausses sur les produits grand public et compenser sur le haut de gamme un peu moins sensible au prix.
Le rapport performance prix vs les produits précédent c'est un autre problème. Mais même là il faut tout de même comparer le comparable c'est à dire le prix de vente HT du nouveau produit aux USA et le prix du produit précédent idem.

avatar Marco787 | 

@ kinon

Attention : les MBP et autres produits Apple ne sont PAS importés des / fabriqués aux US (à part un). Tout est fabriqué en Chine, comme tout le monde le sait (ou devrait le savoir).

avatar kinon | 

La fabrication n'a rien à voir avec la facturation. Les produits Apple sont calculés en dollars par rapport aux prix de vente USA et supportent donc à plein la parité dollar/euro lorsqu'ils sont vendus en Europe.

avatar Marco787 | 

Si Apple facture en référence au $, c'est uniquement parce cela permet de maximiser les profits, contrairement aux autres fabricants qui se content de profits moyens voire très faibles.

Si Apple ne vend aucun portable sour les 1 000 euros, c'est uniquement parce que la marge est trop faible (ce qui est effectivement le cas). Apple n'accepte de vendre que des produits aux marges significatives, à l'inverse de tous les autres fabricants qui se contentent de marges faibles voire nulles.

avatar Marco787 | 

@ C1rc3@0rc

Tout à fait d'accord.

Je rajouterai même que l'auteur est un peu trop généreux sur l'aspect gaming. Considérer que le MBP peut jouer à certains jeux récents en Full HD ne prouve en fait pas grand chose, car il existe de nombreux jeux récents qui n'ont même pas besoin de carte graphique dédiée, voire se contente de carte très bas de gamme.

La carte graphique "haut de gamme" du MPB à 3 300 euros est en fait très entrée de gamme, un peu mieux qu'une GTX 960M, mais moins qu'une GTX 965M !

Cela devrait être dans l'article mentionné comme point négatif clé, surtout au vu des tarifs très élevés, alors que les concurrents PC font bien mieux pour environ moitié moins chers (ex : Dell, Asus, etc.).

avatar oomu | 

je ne vois toujours pas le point de touch bar.

déjà, la touche échappe et autre touches de fonctions perdent en convivialité (faut les viser du regard, alors qu'un clavier physique peut s'apprendre au doigt avec une quasi certitude). C'est le même soucis avec un iPad, sauf que typiquement on a l'ipad sous les yeux. Pas la touch bar.

La vue, la vue ! Vous aurez tous à en souffrir à plus ou moins haute dose ! Prenons le cas le plus passionnant: moi. Et bien oui, je commence à avoir des difficultés pour passer de l'écran à un truc sur le clavier et le lire. Ne parlons pas de miniatures dans une barre, je saurais distinguer qu'une image est un océan et que l'autre est une forêt, ou un ours blanc dans la neige, mais pas plus.

Les manipulations me paraissent hasardeuses. Que ça soit avec Affinity ou autre, trop d'efforts pour un retour quasi nul. Surtout quand on dispose déjà d'un clavier et d'un gigantesque écran collé devant soi.

à mon sens, si vraiment je voulais de la précision subitement avec du tactile, il faudrait alors (gasp!) que ça soit l'_écran_ qui soit tactile.

Par exemple une roue de couleur, un histogramme, l'ordi afficherait une version un peu plus agrandie des contrôles qu'à la souris, et je bougerais directement sur l'écran. Gros, Direct, pour des usages _précis_ et _ponctuels_.

etc, je pourrais continuer sans fin sur cette touch bar.

là où j'suis beaucoup + convaincu par l'ipad, je deviens carrément sceptique et morne face à la touch bar.

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Pour moi, c'est Apple à son pire : elle intègre une techno qu'elle a déjà ailleurs non pas parce que cela fait sens, mais parce qu'elle se sent obligée de décliner une "marque" ou un "produit" pour répondre à de mauvaises attentes du Marché. L'entreprise a résisté (pour d'excellentes raisons) mais a fini par céder avec un demi-produit.

(analystes, geeks, etc disent vouloir du tactile, mais je pense qu'une bonne part de ce public ment, il ne fait que répéter ce qu'il voit ailleurs sans réflexion ou intérêt, il régurgite en attente et désir hypocrite ce qu'il connait déjà, sans extrapoler. Un propos paresseux en somme, facile.)

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il n'y a qu'un seul intérêt à surveiller Touch Bar : ce qui se passe derrière. L'usage d'ARM sous forme d'une mini-plateforme préfigure l'avenir du Mac et des ordinateurs au sens large.

avatar mat 1696 | 

@oomu

Exactement. Un Mac avec uniquement le Trackpad de tactile ne dérange pas. Ou alors qu'Apple développe une api pour que les app détectent s'il y a un clavier avec Touch Bar et adapte le contenu affiché sur l'app en conséquence. Dans ce cas, cela serait bien pratique car cela permettrait de gagner de la place sur l'écran...

avatar xDave | 

@mat 1696

Qu'est-ce que tu racontes?
C'est déjà le cas.
Une Application à une touchBar personnalisée.

À vouloir taper sur Apple on oublie de tester vraiment.
Le défaut éventuel c'est l'aspect tactile comme dit Oomu mais je doute sincèrement qu'il ne faille pas regarder le clavier avec les touches de fonction classique.
Je précise pour certains qu'un appui sur la touche FN affiche les F1/F12, hein. Parce que j'ai lu par ici qu'il n'y en avait plus.

Par ailleurs c'est customizable application par application.
Les vignettes sont ridicules? Virez les et mettez autre chose.

Et enfin, si vous branchez un clavier en mode desktop vous avez le meilleur des deux mondes.

avatar bl@ck warrior_69 | 

Ce qu'il veut surement dire c'est que la plupart du temps ce qui est affiché sur la Touch Bar est aussi affiché dans la fenêtre de l'appli. Ça fait souvent doublon, donc pas vraiment utile.

avatar C1rc3@0rc | 

@bl@ck warrior_69

Effectivement, mais cela s'explique.
La Touch Bar est un gadget tres nouveau et tres peu repandu et qui ne permet que tres rarement une amelioration de l'ergonomie et de l'experience utilisateur.

Les quelques cas ou la Touch Bar est pertinente, c'est sur des controles contextuels permettant de supprimer le controle a l'ecran (genre selecteur de couleurs ou defilement dans une frise) et ou l'on a la possibilité de regarder le clavier sans que cela ne nuise a la productivité... donc ce sont des situations vraiment tres rares et specifiques.

Le reste du temps, la Touch Bar est un gadget encombrant que le developpeur se sent obligé d'integrer, ce qu'il fait en tentant de trouver une utilité a la Touch Bar, ce qui revient a un "raccourci" supplémentaire, donc une duplication de l'existant.

Donc il faut surtout prendre en compte les points suivants:
- la Touch Bar est rare
- son utilité et son maintien a moyen terme sont incertains
- elle introduit une difficulté ergonomique qui demande une importante reflexion

Le développeur devrait donc investir beaucoup de temps pour une fonction rare, tres critiquée et a l'avenir incertain. Ce ne serait ni rationnel ni rentable.

avatar Marco787 | 

@ xDave

La personnalisation de la TouchBar est malheureusement un bien grand mot, car les options sont limitées. Les fonctionnalités qui me sont utiles sur Safari ou le Finder par exemple ne sont pas ou peu disponibles...

avatar Dodo8 | 

@oomu

"je ne vois toujours pas le point de touch bar."

Normal cette expression ne veut rien dire en français ??

avatar oomu | 

je n'arrive toujours pas à faire la mise au point sur Bar Touche
je ne focalise toujours pas ma vue sur wash mar
je ne vois toujours pas le poing des gaulo..
je ne vois toujours pas à quoi bon un point avant touch bar
je ne..

heu. Malgré mes efforts et reflexions (poussée, si, si, je vous le certifie), je n'ai trouvé aucun avantage ni raison d'être à Touch Bar pour l'utilisateur selon moi, et moi c'est beaucoup.

avatar alfatech | 

"Tout cela vous passe au-dessus ? Bien, prenons un argument beaucoup plus prosaïque"

Ça fait un peu croisade contre cet ordinateur je trouve……Quand on regarde les moins ça me conforte dans mon point de vue.

avatar oomu | 

pourquoi une croisade ?

Apple s'éloigne en prix et par des choix arbitraires d'une partie de ses utilisateurs, une partie que MacG représente typiquement (semi-pro et geeks).

Ce n'est ni plus ni moins qu'une revue sceptique de l'évolution de la gamme.
Mais cela, c'est le cas depuis des années sur la quasi totalité des sites pro-apple. Même AppleInsider est sensiblement moins enthousiaste qu'auparavant.

avatar Kaporal5 | 

Ce que je vais dire est purement subjectif mais le MacBook Pro 15" n'est pas beau. Le trackpad est trop grand, trop "collé" au clavier, ce dernier étant alors positionné trop haut, l'ensemble donne une impression de déséquilibre. Quant à ces bandes noires autour de la dalle LCD, il va vraiment falloir qu'ils bossent là-dessus à Cupertino parce que c'est vraiment anachronique en 2017 (comparé à un XPS 15", l'écran du MacBook Pro fait "lourdeau").

A l'usage (testé quelques heures), j'ai eu la même sensation que le rédacteur de l'article, le trackpad est définitivement trop grand et on est clairement face à une faute majeure en terme d'ergonomie.

Après, sur le plan technique, c'est une très bonne machine, performante et relativement silencieuse... mais proposée à un tarif stratosphérique (600/700 euros de trop).

avatar pocketalex | 

@Kaporal

entièrement d'accord avec l'ensemble de ton commentaire

avatar Cornflakes | 

@Kaporal5

Pour ma part je trouve le trackpad d'une taille assez idéale, je ne déborde jamais (ce qui m'arrivait assez régulièrement avec l'ancien), notamment pour le geste de la main éclatée qui permet de dégager les fenêtres du bureaux.
Par contre j'aurais effectivement bien signé pour un écran sans bordures...

Pour la touch bar, je partage le même point de vue qu'oomu, pour la manipuler on est obligé d'avoir les yeux rivés dessus, à part pour la touche esc avec laquelle on prend l'habitude de taper à l'aveugle. Et surtout, aucune prise en charge par d'autres applications que celles d'Apple, ou alors de manière assez médiocre (hormis Photoshop qui peut s'avérer utile si on a pas l'habitude des raccourcis clavier). Ce non-engouement de la part des devs en dit assez long...

avatar Vanton | 

@Cornflakes

Le trackpad déjà très grand des 13" 2016 aurait sans doute suffi. Apple a choisi d'intégrer un modèle encore plus grand sur le 15", ça ne s'imposait sans doute pas vraiment.

avatar xDave | 

@Cornflakes

La prise en charge doit venir des développeurs des applications tu ne crois pas?

Pour le non engouement pas sûr du tout
#1 ils doivent tester et n'ont pas forcément ni le matos ni ça prévu au planning
#2 ce paradigme est un bonus et ne doit pas remplacer un usage classique

avatar NORMAN49 | 

Pour l'utiliser de manière soutenue... pas comme l'auteur de l'article ;-) ma main ne se crispe pas, mon auriculaire n'a pas de crampes et la paume de ma main repose en paix sur le trackpad.
Ces reproches récurrents ne me semblent pas fondés et AUCUN de mes collègues ne s'en plaint peut être bien parce qu'ils ne son pas geek pour un sou ;-))
Par contre, la course du clic est un peu grande mais comme aucun geek n'en parle sur Internet, je me dis que je dois être un specimen rare.
Pourtant, de nature, j'ai plutôt l'esprit critique mais pour le trackpad, là, je ne vous suis pas ;-)))

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

Étonnant cette histoire de ventilos, car les nouveaux processeurs sont sensé chauffer moins, malgré la même finesse de gravure par rapport à la génération précédente. C'est le cas sur les Lenovo et les Dells et même les Surface pro. Ce doit être la carte graphique qui dégage nettement plus de chaleur. Vu l'historique qu'à Apple avec les cartes graphiques qui chauffent des les portables...

avatar pocketalex | 

@rolmeyer

"Étonnant cette histoire de ventilos, car les nouveaux processeurs sont sensé chauffer moins"

Les nouveaux processeurs font des économies d'énergie à gauche à droite pour consommer moins, mais si tu les charges, tu les charges, ils vont chauffer et nécessiter un refroidissement

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

@pocketalex

Euh oui merci je sais bien. Cependant les mesures montrent que cette dernière génération chauffe moins. Que ce soit sur les nouvelles surfaces Pro les Lenovo et les Dells passé de Skylake à Kabylake à refroidissement égal les proc chauffent moins, le refroidissement étant égal par ailleurs, les pc cités sont devenus plus silencieux. Ici l'article semble dire que le proc chauffe plus vs génération précédente.

avatar pocketalex | 

@rolmeyer :

ils disent que les procs chauffent plus vite ? ou que les ventilos démarrent plus tôt ? c'est pas pareil ?

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

@pocketalex

Je comprends de l'article que les ventilos démarrent plus tot, comprendre audible plus tôt vu qu'ils tournent tout le temps.
Personnellement j'ai fait la remarque parce que de mes lectures dans le monde Pc c'était plutôt l'inverse en passant de skylake a kabylake.
D'où ma remarque que le GPU doit chauffer plus et comme dit par certains le ssd. Si certains ssd ne chauffent pas, j'ai des crucials en 2.5 à peine tièdes ces bombes que sont les nouveaux Samsung qui frôlent les 3Gb/s doivent dégager pas mal de chaleur aussi.

avatar pocketalex | 

@rolmeyer

Je t'avoue que j'ai pas testé les MBP 2017 plus de quelques minutes, et il est vrai qu'étant plus fins que les modèles précédent, et avec le GPU qui doit pas mal chauffer, à mon avis le ventilo à gros de boulot, c'est sur

Pour ma part, un ventilo, je sais plus ce que c'est ^^

Au bureau, j'ai une station de travail que j'entends pas trop mais bon, en openspace, avec le bruit ambiant ....
Et sinon, j'alterne entre Macbook et iPad

Et le fanless, une fois qu'on y a gouté...

avatar rolmeyer (non vérifié) | 

@pocketalex

Ben j'ai un MacBook 12 une surface Pro 2017 i5 et des iOS alors je connais le fanless.??
Me rappelle de l'iMac original génération 2 g3 devenu fanless en passant au PowerPC G3 cuivre.
Et bonne nouvelle ma Surface Pro arrive bien à gèrer un i5 série U en fanless ( sans thermal throttle) donc il est possible de dissiper un cpu de 15 watts en passif, alors si Microft y arrive Apple devrait y arriver dans son prochain MacBook 12 et se débarrasser de la série m à 4 watts.

avatar pocketalex | 

@rolmeyer

dieu t'entende ...

avatar docdav | 

@rolmeyer

M'en parle pas...mon 2011 a lâché pour cette raison. Ouf prise en charge par une procédure vice caché (la prise en charge officielle étant terminée). Et je vais justement recevoir un mbp 2017.
Donc devoir acheter des adaptateurs pour les vieux périphériques et revoir la façon d'échanger. Pas fan de la touchbar mais je ne vais pas cracher sur un ordi plus puissant avec un écran génial et un grand trackpad. Plus fin et plus léger.
Faut pas voir que le mal.
C'est vrai que c'est cher et que cette barre se cherche encore.

avatar xDave | 

@docdav

Idem pour mon 2011... et depuis 15 jours jamais entendu ce ventilo si bruyant. Et certainement beaucoup moins que sur mon 2011...
L'auteur a un souci à mon avis

avatar Ugooo | 

@xDave

Salut c'est quoi exactement le vice caché sur le mbp 15 2011?? J'en ai un et ils ont remplacé la batterie et la carte mère/GPU y'a 3 ans (le problème connu) ... comment je fais pour avoir un 2017 de replacement? ?

avatar xDave | 

Le vice caché c'est la CG qui claque et qui fait d'une part des rayures plein l'écran et qui bloc tout le système au final.
Apple m'a fait le changement il y a 2 ans et rebelote.

Pour le 2017 de remplacement, tu fais des économies ou tu braques une banque au choix.

avatar oomu | 

faire bosser un cpu va le faire chauffer. c'est o-bli-ga-toi-reuh

donc

si vous voulez que votre ordinateur fasse beaucoup de calculs, vous n'avez qu'une solution: faire chauffer la machine.

Maintenant, vous savez l'enveloppe thermique de votre processeur SELON L'OCCUPATION de ses unités de calculs et le TEMPS. Vous connaissez les capacités de dissipation de votre chassis: sa ventilation.

Vous pouvez donc décider à quel moment:
- vous déclenchez le refroidissement
- vous restreignez le cpu.

Moins on le restreint, plus la machine sera capable de calculer vite, plus on doit la refroidir, moins on a d'autonomie,

A Apple de trouver le bon équilibre. Si elle échoue je lui crache dessus, oui, je suis du genre compréhensif, humble et amical.

-
de fait, qu'importe les merveilleuses améliorations d'un cpu, les contraintes du boitier obligent à soit brider le processeur tôt ou très tôt ou pas assez tard, soit à activer les ventilateurs.

-
coté chaleurs,
n'oublions pas la mémoire
surtout le SSD (ça chauffe dur ces trucs là, ma prochaine poêle sera un ssd)
et la batterie.

avatar toketapouet | 

Ce type de test me fait toujours sourire.

1. Les comparaisons ancrées dans le passé... Comme on l'a dit, le proc est le plus puissant disponible. Apple n'est pas responsable du fait que les autres marques se sont enfin décidées à sortir des portables puissants eux aussi. La domination du 17 pouces en son temps est une comparaison fallacieuse. On peut reprocher à Intel de ne plus progresser sur les proc portables, à la rigueur : ce serait plus honnête.

2. Un nouveau clavier, un nouveau trackpad, une nouvelle interface tactile, cela demande un temps d'adaptation. Chaque fois qu'apple à sorti un truc du style, j'ai été perturbé initialement dans mes habitudes, puis je n'y ai plus pensé, puis en retouchant mon ancienne machine au bout d'un an ou deux je me suis demandé comment j'avais bien pu m'en contenter. C'est arrivé avec la disparition du CD, c'est arrivé avec le magic trackpad, c'est arrivé avec l'écran géant des iphone plus, c'est arrivé avec la perte de poids des nouveaux Macbooks, c'est arrivé avec chaque changement d'interface dans macos ou ios... Et c'est arrivé avec le clavier butterfly, la touchbar, l'USBC et le trackpad géant. Bref, on en reparle dans deux ans ?

avatar oomu | 

la compréhension est mitigée par les attentes et le PRIX.

avatar Marco787 | 

@ toketapouet

"Ce type de test me fait toujours sourire. Les comparaisons ancrées dans le passé"

Dans ce cas de figure, Apple doit vous faire bien rire.

Dans sa présentation du nouveau MBP fin 2016, et l'une des videos de promotion du MBP (https://www.apple.com/macbook-pro/, film Generations), Apple compare son dernier laptop non seulement à la précédente génération, mais aussi à ceux datant de l'antiquité (les premiers laptops sortis il y a près de 25 ans), rien de moins !

Et comme par hasard aussi, Apple n'a fait aucune comparaison aux autres laptops (PC) vendus au même moment, contrairement au passé où Apple pouvait se vantait de faire les ordi les plus compacts ou puissants.

avatar MacGruber | 

Ah oui ! Vous le dégommez avec votre note ! Moi qui souhaite le prendre en 24 sans frais....

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