Et si les nouveautés Apple de la rentrée étaient accompagnées par une baisse de prix ? Cela parait contre-intuitif tant il a été question de guerre commerciale au mois de mars, mais ce scénario n’est pas à exclure. En effet, la politique de Donald Trump a eu pour conséquence d’affaiblir le dollar ces derniers mois.

En début d’année, un euro s’échangeait environ 1,03 $. À l’heure où nous écrivons ces lignes, le billet vert s’échange désormais à 1,18 $. Autrement dit, l’euro s’est apprécié de plus de 13 % en l’espace de quelques mois. Or, si le bitcoin peut connaître une hausse de cette ampleur en une seule journée, dans le domaine des devises, une telle évolution dans un tel laps de temps est tout sauf anecdotique.
Bien qu’il soit toujours très difficile d’anticiper les évolutions à venir du marché des changes, les observateurs estiment qu’il est assez probable que l’euro dépasse la barre des 1,2 $ prochainement. Certains estiment même que ce n’est qu’une étape et que le phénomène est appelé à se prolonger dans les mois à venir.
Apple a pour habitude de suivre d’assez près l’évolution des taux de change, surtout quand ils évoluent en sa défaveur. Quoi qu’il en soit, la firme de Cupertino fait régulièrement évoluer la tarification de l’App Store en cas de fluctuation importante. D’autre part, elle tend à ajuster ses tarifs lorsqu’elle commercialise de nouveaux produits.

MacBook : jusqu’où Apple ira-t-elle pour casser les prix ?
Autrement dit, si la tendance persiste, on pourrait observer des baisses de prix à la rentrée lors de la présentation de la nouvelle gamme d’iPhone. Il y a cependant deux facteurs qui pourraient annihiler ce mouvement de fond chez Apple.
À l’été dernier, sans doute au moment où sont fixés les prix chez Apple, l’euro s’échangeait dans une fourchette oscillant entre 1,08 $ et 1,12 $. D’autre part, toujours dans ce contexte incertain de guerre commerciale, Apple pourrait être tentée d’accroitre ses marges dans le Vieux Continent en ne faisant que peu évoluer ses prix, de manière à financer en partie la hausse des droits de douane aux États-Unis.