Test de l'iMac 27" Retina 5K Core i5 3,2 GHz "Skylake" (fin 2015)

Florian Innocente |

Exactement un an après le premier exemplaire Retina 5K, tous les iMac 27" sont maintenant équipés de cette dalle. Ce n’est pas la seule évolution récente qu’a connue cette famille il y a quelques jours, mais c’est toujours cet écran qui lui donne sa principale valeur. Le modèle testé est situé en milieu de gamme. C’est probablement vers celui-ci que vont se tourner ceux qui veulent un 27" aux caractéristiques relativement équilibrées. Ainsi qu’on a pu le voir avec le test de l’iMac 21" 4K, Apple sait aussi composer une machine avec d’excellents composants et d’autres bien moins attractifs.

Ce modèle est vendu 2 299 €. Il contient un processeur Intel Core i5 Quad à 3,2 GHz issu de la toute nouvelle génération "Skylake" (jusqu’à 3,6 GHz en Turbo Boost, pas d’Hyperthreading). C’est la première fois qu’Apple utilise cette architecture dans ses Mac. On a 8 Go de RAM répartis sur deux barrettes de 4 Go et deux bancs sont libres pour recevoir deux autres barrettes que l’on peut installer soi-même.

Au centre, le Mac testéCliquer pour agrandir

Même si l’on peut choisir d’emblée 16 Go ou 32 Go à la commande (respectivement 240 € et 720 €) cette possibilité de différer cette mise à jour est une bonne chose. C’est de moins en moins le cas chez Apple — la RAM est soudée dans les 21,5". Au vu du tarif de ces options sur l’Apple Store, on aurait tort de ne pas regarder ailleurs.

La RAM n’est plus cette botte secrète qui peut booster les performances d’une machine qui commencerait à tirer la langue. Mais au moins, on se garde cette possibilité pour l’avenir (màj : comme le fait remarquer à raison un lecteur, les logiciels de virtualisation aiment bien avoir un supplément de RAM. Idem pour une application comme Photoshop). D’autant plus que l’installation est très aisée au moyen de la trappe amovible au dos de l’écran. Il faut veiller à choisir des barrettes SDRM DDR3 à 1 867 MHz (elles étaient de 1 600 MHz sur la gamme précédente) et installer une paire de capacités égales.

Une pression sur le bouton au dessus de la prise permet de désengager la trappe d'accès aux barrettes mémoires
Deux slots mémoire occupés par défaut et deux libres

Le processeur est épaulé par une carte graphique AMD Radeon R9 M390/2 Go. C’est un autre bénéfice de choisir un 27" plutôt qu’un 21,5" puisque ces derniers ont des puces graphiques Intel. Celles-ci sont largement suffisantes pour le tout venant (internet, Photos, Pixelmator, de la vidéo amateur, etc) mais moins costaudes pour qui doit absolument accélérer ses traitements vidéo ou veut profiter de jeux gourmands dans de bonnes conditions visuelles. Ceci étant, Apple met toujours dans ses iMac petits ou grands des composants graphiques destinées en premier lieu aux portables. Ces modèles de la fin 2015 ne font pas exception.

Que gagne-t-on à orienter son choix vers ce modèle plutôt que celui d’entrée de gamme à 2 099 € ? Lequel a le même Core i5 et une carte graphique presque identique ? Le Fusion Drive, tout simplement, présent par défaut. Ce compromis entre le tout disque dur (lent mais de grosse capacité de stockage) et le tout SSD (cher, "faible" capacité mais très grande vitesse). OS X gère les deux en coulisses et ne présente à l’utilisateur qu’un seul volume.

La connectique de cet iMac n’a pas changé : une sortie casque, un lecteur de carte SDXC, quatre ports USB 3, deux Thunderbolt 2 et un Ethernet Gigabit. Le tout est placé au dos de la machine, au seul endroit où il y a encore un peu d'épaisseur… Pas d’USB Type-C comme sur le MacBook et pas encore de Thunderbolt 3. Une disposition a disparu, celle de pouvoir utiliser cet iMac comme écran secondaire d'un autre Mac. Il faudra attendre une prochaine génération de machines équipées en DisplayPort 1.3 (elles sont en 1.2 aujourd'hui) capables de gérer ce 5K.

Le design de cet iMac n’a pas bougé, de même que sa remarquable discrétion sonore. À l'inverse, les enceintes, tout aussi invisibles en façade (elles sortent sous l'écran) sont particulièrement puissantes. On sonorisera aisément une grande chambre dans de bonnes conditions sonores. Quant aux ventilateurs, ils se feront entendre seulement si l’on pousse vraiment la machine (par exemple dans Tomb Raider en montant haut la définition ou avec un test Valley Benchmark). Le souffle est alors bien plus perceptible qu'en temps normal mais sans être agaçant.

Ces iMac sont livrés avec les nouveaux claviers Magic Keyboard et Magic Mouse 2. Tous deux fonctionnent maintenant sur une batterie. Ils sont fournis avec un câble USB/Lightning pour la recharge du clavier (ou d’un appareil iOS quand on en a besoin).
Rien n’empêche d’ailleurs d’utiliser son clavier branché en permanence avec ce câble (à leur sujet, voir la fin de notre test de l’iMac 4K). Si vous préférez le Magic Trackpad 2, ajoutez 60 € et Apple vous en met dans le carton à la place de la souris.

Le Retina comme on l'attendait

On ne s’étendra pas sur l’évolution de cette dalle Retina, nous en avons déjà parlé dans le test de l’iMac 4K. Rappelons brièvement le double avantage de cet affichage. D'abord, le dessin des textes à l’écran est parfaitement lissé et les interfaces des logiciels sont plus belles également. La majorité maintenant ont eu leurs ressources graphiques adaptées pour ces écrans, et nombre de sites web aussi.

Réglages de la définition

L’autre grand avantage, c’est la capacité à étendre son espace de travail en changeant de définition dans les réglages système. Les trois captures suivantes montrent le réglage par défaut suivi des deux définitions plus élevées.

2 560 x 1 440, le réglage par défaut choisi par Apple — Cliquer pour agrandir

On passe d’un affichage avec deux pages web visibles sur leur pleine largeur ainsi que le bout d’une troisième, à un affichage maximal ou les trois fenêtres sont visibles intégralement chacune. Dans ce troisième scénario, on peut trouver que le texte commence à devenir petit. C’est vrai. Au pire on agrandit l’affichage des contenus, par exemple en zoomant dans Safari, sinon on se cale sur le réglage intermédiaire qui concilie surface d’affichage accrue et confort de lecture préservé.

2 880 x 1 620, l’espace agrandi intermédiaire — Cliquer pour agrandir
3 200 x 1 800, l’espace le plus grand — Cliquer pour agrandir

Bonne nouvelle, nous n’avons pas rencontré les problèmes de saccades et de fluidité défaillante qui entachaient l’utilisation des précédents iMac Retina (ils étaient alors sur Yosemite). La circulation entre les bureaux virtuels et les animations de Mission Control se comportent dorénavant comme sur un iMac non Retina. Il peut y avoir un instant d’hésitation du système au début d’une animation, mais ce qui était fréquent auparavant est devenu rare aujourd’hui grâce à El Capitan.

Nous l’avons vérifié en travaillant sur cet iMac uniquement dans sa définition la plus élevée (3 200 x 1 800) et avec un Cinema HD 23" (1920x1200) branché en écran secondaire. Nous avons suffisamment pesté par le passé à propos de ce manque d’optimisation pour se réjouir des progrès enfin accomplis par OS X.

Skylake débute sur Mac

Notre iMac est équipé d’un Core i5-6500 à quatre coeurs de 3,2 GHz, capable de pointes à 3,6 GHz avec le Turbo Boost. Apple a opté pour la toute nouvelle génération "Skylake". Les 21,5" ont la précédente génération "Broadwell", en attendant qu’arrivent des Skylake associés à des puces graphiques Intel. La segmentation qu’opère Apple entre ses 21,5" et ses 27" se fait aussi de cette manière : des puces graphiques intégrées sur les premiers, des cartes graphiques tierces sur les seconds.

Les tests avec Geekbench ont montré un avantage de Skylake sur Broadwell lorsqu’un seul coeur était sollicité mais Broadwell reprend l’avantage en multicoeur. Les résultats restent néanmoins contenus dans un espace assez proche.

Lors des tests applicatifs, les hiérarchies entre les deux générations sont mieux respectées. On observe que cette machine navigue dans les eaux de ses devancières de l’année dernière. Celles dotées de processeurs Core i5 "Haswell" mais dont les fréquences étaient supérieures. La plus proche était l’iMac Fusion Drive de la fin 2014, avec un i5 à 3,5 GHz. Notre iMac à 3,2 GHz est un peu plus rapide sur l’export Aperture, bien plus sur Final Cut Pro (mais ce logiciel a pas mal évolué depuis un an) ainsi que dans GarageBand. Elles font jeu égal sur l’export iPhoto et l’ancien iMac l’emporte sur iMovie.

Export de 500 photos dans iPhotos et Aperture ; export d’un podcast de 30 min dans GarageBand ; export d’une séquence 4K en 1080p dans iMovie ; export 5K vers 1080p dans FCP X ; nombre de pistes lues en simultané dans Logic — Cliquer pour agrandir

Sur tous ces tests, notre Skylake à 3,2 GHz est plus rapide que le Broadwell du nouvel iMac 4K. Mais comme on s’y attendait, les écarts sont tout de même modestes face aux Retina sortis depuis un an, cela n’a rien de nouveau ni d’étonnant.

En revanche, lorsqu’on a un Mac Pro ou un iMac vieux de quelques années, la question de les changer peut se poser au vu de ce qui est offert. Tout dépend de l’importance que l’on accorde au confort procuré par l’affichage Retina, c’est lui avant tout qui peut justifier l’acquisition. Car souvent ces anciennes machines peuvent voir leur vie prolongée à moindre frais. L’ajout d’un SSD va leur donner une vraie bouffée d’oxygène sans grever le compte bancaire. On trouve des capacités de 256 Go ou 512 Go en dessous de 200 €, voire bien moins encore sur des SSD d’entrée de gamme qui feront amplement l’affaire. Auquel cas, peu importe les gains apportés par Broadwell ou Skylake, les gains seront francs pour une dépense très limitée.

Cliquer pour agrandir

Une vraie (petite) carte graphique

Le précédent iMac 5K à cet endroit de la gamme avait une carte AMD Radeon R9 M290X/2 Go (20 unités de calcul et fréquence de 975 MHz). On passe à une R9 M390/2 Go (16 unités de calcul et fréquence de 958 MHz). Il n’y a pas d’autres choix de proposés, ils sont réservés au 27" haut de gamme qui peut remplacer sa R9 M395/2 Go par une R9 M395X/4 Go. Comme toujours, on reste sur des cartes prévues à l’origine pour les portables. C'est toujours mieux que les puces intégrées Intel.

Dans un cas comme dans l’autre ça ne change rien pour un usage très généraliste mais ce sera différent si l’on passe sa vie sur des logiciels de création vidéo, de 3D ou de calcul. Le test OpenCL de Luxmark donne cette carte comme 2,3 fois plus rapide que la puce Intel des 21,5" (score de 976 contre 424). Mais c’est sans commune mesure avec ce que l’on obtient grâce aux FirePro D300 et D700 des Mac Pro : respectivement 1664 et 2471. Un iMac 27" a de quoi répondre à pas mal de besoins en milieu professionnel mais ça n'en fait pas un concurrent systématique au Mac Pro.

Test OpenCL de Luxmark

Dans le test Valley Benchmark avec les réglages graphiques sur Ultra et l’anti-aliasing sur X8, notre 27" est trois fois plus rapide que l’iMac 21,5" 4K, chacun dans leur définition système par défaut. En revenant en 1080p, l’écart se creuse encore. En comparant avec les cartes fournies l’année dernière dans les 27" Retina (Radeon R9 M290 et R9 M290X), on constate que l’on ne gagne rien, on est même un peu en deçà de leurs performances. Cinebench R15 redistribue les cartes dans le test de rendu OpenGL, il place la nouvelle carte au dessus de ses devancières, avec un avantage de 5,7%. Pas de quoi changer grand chose, sinon rien, au quotidien.

Native désigne ici la définition de 2 560 x 1 440

Nous avons jeté un oeil sur Tomb Raider qui propose un mode de test de la carte graphique. La Radeon est bien sûr à genoux lorsqu'on lui donne à gérer la définition native de 5 120 x 2 880. Cela fait de beaux graphismes mais avec des animations à 11,7 images/s. Plus concrètement, nous avons pu jouer dans de bonnes conditions jusqu’en 3 200 x 1 800, avec les réglages graphiques par défaut (élevé pour la qualité, les textures, le niveau de détails, les réflexions). Le bon compromis est de s’en tenir à la définition système par défaut de 2 560 x 1 440.

Tomb Raider réglé sur la définition système par défaut de 2 560 x 1 440 — Cliquer pour agrandir
Idem — Cliquer pour agrandir

Un Fusion Drive allégé

En plus de son écran Retina, l’autre bon point de ce modèle est la présence d’un Fusion Drive en standard (1 To). Le 27" en dessous souffre encore de la présence d’un simple disque dur de 1 To (7 200 t/min) et celui au dessus profite d’un Fusion Drive 2 To.

Avec le Fusion Drive, Apple propose depuis trois ans sur certains iMac et Mac mini un système performant et techniquement simple à appréhender pour l’utilisateur. Sauf qu’avec ces nouveaux iMac, la Pomme s’est ingéniée à le complexifier sur un plan commercial. Il faut maintenant aller lire les détails des configurations de stockage sur l’Apple Store pour savoir exactement ce que l’on achète. Bravo Apple !

La version 1 To n’utilise plus un SSD de 128 Go mais de 24 Go (vingt quatre). Il n’y a plus que le Mac mini qui conserve la capacité originale. À part une mesure d’économie, qu’est-ce qui peut expliquer l’arrivée surprise de ces étranges 24 Go dans un système rodé depuis 2012, et alors que le coût de ces 128 Go va sans cesse en descendant ? Le Fusion Drive de 3 To en revanche conserve ses 128 Go de SSD, tout comme la nouvelle option à 2 To.

En divisant par 5 la capacité du SSD, cela veut dire qu’OS X va se délester davantage sur le disque dur pour stocker des fichiers. Avec comme conséquence, dans l’absolu, des ralentissements ressentis plus souvent lors des manipulations d’applications ou de fichiers. Il faut ajouter que le dossier Système d’OS X pèse à lui seul 8 Go, son dossier Bibliothèque presqu’autant et qu’il y a encore quelques giga-octets pour les applications. OS X ne garde pas tout cela à demeure sur le SSD, qui est de toutes façons trop petit, mais cela donne une idée de l'étroitesse de sa capacité.

Cet impact — peut-être — négatif de ce petit SSD ne pourra se vérifier qu’avec le temps. Pendant les quelques jours où nous avons travaillé sur cet iMac, le confort d’utilisation est resté globalement identique à celui de notre vieil iMac 2011 Core i7 qui nous sert au quotidien et qui lui, se repose uniquement sur un SSD. La première impression reste donc positive.

Un utilitaire comme iStat Menus permet de voir fonctionner séparément le disque dur et le SSD d'un Fusion Drive. Pour savoir qui lit et qui écrit et dans quelles proportions. Lors d'un test d’export avec Photos, les 500 clichés ont été écrits pour l’essentiel sur le disque dur. À l’inverse, c’est sur le SSD qu’iMovie et GarageBand ont stocké leurs fichiers exportés (500 Mo pour le fichier vidéo, 60 Mo pour le fichier audio). Une fois l’opération achevée, OS X a semblé les déplacer sur le disque dur. Quant à la duplication d’un gros dossier de 8,7 Go (nos 500 photos), ils s’est déroulé pour l’essentiel sur le disque dur.

Export d’un fichier audio dans GarageBand, sur toute la durée c’est sur le SSD que sont allées les tâches d’écriture

Dans Quickbench, notre nouvel iMac s’est révélé plus rapide dans quasiment tous les cas de figure que son prédécesseur de 2014 sur Fusion Drive 1 To/128 Go. La différence est visible dans les chiffres mais elle ne devrait pas être sensible outre mesure du côté de l’utilisateur. On a par exemple 889 Mo/s en moyenne pour la lecture de gros fichiers sur le nouvel iMac contre 704 Mo/s sur l’ancien. L’écart n’est plus que de 45 Mo/s en écriture de ces gros fichiers.

Quickbench de petits fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2015
Quickbench de petits fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2014
Quickbench de gros fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2015
Quickbench de gros fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2014

Bref, on reste au même niveau et dans tous les cas, même raboté, un Fusion Drive vaut toutes les solutions basées exclusivement sur un disque dur. L’autre extrême est de choisir un stockage purement SSD. On a le choix entre 256 Go, 512 Go et 1 To (120, 480 et 1080 €). Apple livre maintenant sur cette gamme des SSD jusqu’à 2,5 fois plus rapides que précédemment.

Un bon compromis sur cet iMac de milieu de gamme serait d’opter pour le Fusion Drive 2 To. Dans les faits, cela n’a guère de sens, autant acheter l’iMac haut de gamme ! Cet ajout est facturé 240 €, ce qui porte le tarif de notre iMac milieu de gamme de 2 299 € à 2 539 €. On n’est plus qu’à 60 € de l’iMac haut de gamme, ce n’est même pas le prix d’une Magic Mouse 2…

Options de stockage sur l'iMac de milieu de gamme

Le calcul est vite fait. Si l’on veut du Fusion Drive version "originale", mieux vaut prendre directement le plus gros iMac, on aura par défaut ce Fusion Drive 2 To et un processeur ainsi qu’une carte graphique plus rapides. L’écart de prix est le même si l'on opte à chaque fois pour le Fusion Drive 3 To. Il n’y a que sur l’iMac 27" d’entrée de gamme que l’option 2 To donne un tarif qui reste à distance du milieu de gamme.

Conclusion

Ce modèle d’iMac 27", dans sa configuration par défaut, est plutôt bien équilibré. On a un processeur de dernière génération, une carte graphique que l’on qualifiera de "correcte" sachant que les iMac n’ont jamais la crème de la crème, un Fusion Drive, de la RAM évolutive et surtout un magnifique écran. Une dalle qui n’a pas d’équivalent et encore moins dans ce format d’ordinateur. La machine est silencieuse, la connectique essentielle est là, ainsi que les dernières versions des accessoires clavier et souris.

On ne peut s’empêcher toutefois de trouver bien regrettable cette démarche de Picsou qui consiste à dépiauter soudainement le SSD dans un Fusion Drive dont les caractéristiques n’avaient pas bougé depuis 3 ans. Apple promeut une « nouvelle configuration plus abordable » pour ce Fusion Drive allégé, alors que celui-ci est justement basé sur des éléments dont les prix n’ont cessé de s'effondrer. Si l’on considère les choses du côté du verre plein, on dira que c’est toujours mieux que de vendre un très bel iMac 4K Retina monté par défaut sur un disque dur très poussif.

Cet iMac n'est pas excellent en tout mais il n'a rien de fondamentalement mauvais. Ce qui en fait son principal intérêt — un large écran intégré — est d’une excellente qualité et on en profite enfin grâce aux optimisations d'El Capitan.

— Test de l'iMac 21,5" Retina 4K (fin 2015)

2 299 €

Achat recommandé

Les plus :

  • Écran Retina d’excellente qualité
  • Le Fusion Drive de série
  • L'accès aux logements des barrettes de RAM
  • Le silence de fonctionnement
  • Les nouveaux clavier et souris
  • Le design et la qualité de fabrication

Les moins :

  • La capacité du SSD rognée
  • L'option Fusion Drive 2 To sans aucun intérêt financier
  • Aucun port USB Type-C
Tags
avatar Lopokova Lydia | 

@wildtiger

Très vieille antienne :-)

Tu crois au pouvoir performatif des mots ?

avatar CNNN | 

@florian1003 :
Non non il a totalement raison

avatar oomu | 

@fte

"dotée d'une carte vidéo insuffisante,"

ce n'est pas ce que dit l'article. Mais aussi il est clairement dit que ce n'est pas le top de ce qui est disponible sur le marché.

-
" à la connectique limitée "

en quoi limitée ? TB2 et usb vous permet d'étendre à tout. TB2 EST performant.

-
"aucune possibilité d'évolution future."

la ram par exemple.

avatar Mémoire Cache | 

@fte

+1000

avatar Powerdoc | 

Je ne vois nulle part que l'écran est noté 10 et la machine 2
D'ailleurs la moyenne des 2 ferait une note de 6 et pas de 7.5

La machine est loin d'être totalement dépassée et indigne de l'architecture Skylake.
Par exemple les debits de l'interface PCI express à 4 canaux sont excellents (2 GB /sec en lecture au maxi)
Les autres notes montrent que cette machine est tout a fait correcte

Sa carte graphique est celle d'un portable (mais overclocké) c'est cela le bémol. Remarquons que je ne vois pas comment on pourrait mettre une CG standart dans un format "tout tient dans l'écran"

La RAM est très facile d'accès.
Le port thunderbolt 2 est très performant en permettant des débits allant jusqu'à 1 GB/sec

avatar Strix | 

Petite question sur l'écran :

Existe-t-il encore ces problèmes de "tâches" ?
J'ai un iMac 2008 qui est touché par ce phénomène, et c'est le truc qui me rebute à reprendre un iMac...

avatar fte | 

Si par taches tu penses aux taches des écrans LG des iMac d'il y a environ 5 ans, non, ça ne devrait pas se reproduire.

Si par taches tu penses aux taches des écrans (LG encore sauf erreur) des MacBook Pro de 2 à 4 ans environ, non plus, c'est limité aux portables.

Mais le second défaut est pris en charge, contrairement au premier.

avatar Strix | 

@fte :
Premier cas ;)
Merci pour l'info '

avatar Berechit | 

Le coup du 24 Go de SSD sera dur pour ceux qui vont monter en mémoire... Et ça sert (contrairement à ce qui est dit au début de l'article) par exemple lorsqu'on exploite Fusion ou Parallel. Dans ces cas, la machine virtuelle apprécie l'espace supplémentaire et un Windows 7 sur un bicoeur virtuel est beaucoup plus véloce et laisse pas mal de réserve à la machine porteuse. Lorsqu'on aura ajouté 16Go â la taille d'origine (ce que j'ai fait sur mon iMac 27" de début 2015, le fusion drive ne va plus servir à grand chose pour ladite machine virtuelle :(
Du coup, je suis content d'avoir sauté le pas voilà 10 mois... Pas de Retina ni de Broadwell mais une efficacité meilleure dans mon mode d'utilisation.
J'ai 3 à 4 ans pour voir comment tout cela évoluera (je crains de ne pouvoir booster celui-ci comme son prédécesseur à qui RAM et SSD avaient apporté 3 ans d'usage avant revente).

avatar Florian Innocente | 
Tu as raison, j'ai précisé l'intérêt de pouvoir mettre plus de RAM pour la virtualisation (pour Photoshop également, d'ailleurs)
avatar Lopokova Lydia | 

Pour qui n'a pas de besoins urgent de renouvellement il me semble recommandable d'attendre une itération embrassant réellement les évolutions offerte aujourd'hui par intel

Nous sommes là sur un petit pas intermédiaire.

avatar madaniso | 

La trappe derrière j'ai cru que c'était pour le poser en mode tablette sur une table mais c'est vrai que l'Imac n'est pas tactile :p

avatar Lopokova Lydia | 

@madaniso

"l'Imac n'est pas tactile "

vade retro satanas ;-)

avatar patrick86 | 

"que l'Imac n'est pas tactile "

Des traces de doigts dégeulasses sur mon 27" ? Yuurk !

avatar bugman | 

@patrick86 : Les traces de doigts sur iPad sont plus propres ? ;)

avatar Lopokova Lydia | 

@bugman

C'était un clin d'oeil de notre ami, le vrai problème c'est que le paradigme WIMP et le tactile ne se marie absolument pas, c'est juste une idée à la con :-)

avatar bugman | 

@Lydia :
WIMP ? L'utilisation main levée je suppose (?)
C'est clair.

Edit : A non, c'est icons, souris, menu, blabla...
Faut voir.

avatar Lopokova Lydia | 

@bugman

"Faut voir."

C'est tout vu et largement documenté depuis longtemps

Plus personne ne propose sérieusement des solution tactile sur un paradigme WIMP.

Il y a juste des juxtaposition de deux paradigmes différent dans des approches hybride, ce qui est autre chose ;-)

avatar bugman | 

@Lydia : C'est intéressant (contrairement à toi je suis peu documenté sur le sujet).
Mais c'est pourtant ce que l'on utilise tout les jours que ce soit via un pointeur (de souris) ou un stylet... Pourquoi pas directement au doigt ?

avatar Lopokova Lydia | 

@bugman

Tu as eu de nombreuses tentatives dans ce sens ça ne marche pas c'est lourds ...

C'est d'ailleurs un des grands défi conceptuel de l'époque et personne n'a de réponse satisfaisante.

Le pis-aller reste l'approche de MS avec son OS Janus juxtaposant les deux approches.

C'est très très difficile de créer un paradigme d'IHM, ça arrive très rarement.

Le paradige WIMP date des année 70 et du PARC et il a régné sans concurrence jusqu'à ce que les approches multi-touche le complète sur les système mobile.

La suite ne semble pas vraiment se dessiner hormis les approches hybride qui ne sont intellectuellement pas très satisfaisantes.

avatar patrick86 | 

@bugman :

"Les traces de doigts sur iPad sont plus propres ? ;)"

Oui ^^

c'est-à-dire c'étant donné le peut qu'apporterait, à mon avis, un écran tactile sur l'iMac, qui plus est avec une interface pas adaptée, les traces de doigts me paraitraient plus disgracieuses que sur un iPad. :)

avatar albert-a-l-ouet | 

Franchement, sans vouloir faire le troll avec mon hackintosh, j'ai un geekbench de 3395 en Single-Core Score et 11064 en Multi-Core Score. Avec LuxMark sa grimpe a 2069.

J'ai un i5 de 2012 (200 euro) et un GPU de fin 2013 (180 euro).

Les Macbook pro 13" me font de oeils, j'ai besoin d'un laptop, mais quand je vois les capacités (brute) d'un iMac haut gamme, j'ai vraiment peur de rester sur ma faim.
Utilisation "lourde" : Lightroom / CS6, petite jeux comme Sims City / Age Of Empire.

Je ne suis pas expert (je me trompe certainement) mais ça donne l'impression qu'apple n'arrive pas à franchir ou veut limiter sa capacité de puissance.
Pour une utilisation professionnelle un iMac 5k avec un "R9 M395X/4 Go" sa reste léger pour du montage video/3D/ect..?

Des avis ?

avatar blakken | 

@albert-a-l-ouet C'est quoi comme carte graphique à 180€ qui te donne ce resultat?

avatar albert-a-l-ouet | 

une R9 270x 4Go (un bon report qualité/prix)

avatar oomu | 

vous faites abstraction de tout le reste. (ssd pcie, la carte mère, la ram. et bien sur l'écran)

si la performance brute est votre seule priorité, sans considération pour l'écran 5K, alors NON n'achetez PAS UN IMAC PAR PITIE !

A vous lire, vous ne voulez pas non plus un macbook pro 13".

avatar Lopokova Lydia | 

@albert-a-l-ouet

Si l'objectif est une machine supportant le mieux possible la montée en charge en offrant le plus de performance possible, la réponse est simple et elle n'est pas nouvelle : évitez les solutions all-in-one et les iMac :-)

PS : grillé par Oomu ;-)

avatar albert-a-l-ouet | 

@oomm

J'ai fait abstraction de mes 16GB de RAM et de mon SSD 240GB qui n'est, pas plus performant qu'en PCIe je l'admets, mais beaucoup moins chère.

A vous lire on a l'impression que tous jouent sur le SSD PCIe et la RAM 1 866 MHz.

J'ai juste demandé si on pouvait utiliser un Macbook pro 13" par rapport a mes utilisations.
Je n'ai pas demandé les prédictions de Nostradamus ou l'avocat d'apple...

avatar kelkun | 

Pour du montage vidéo, et les utilisations que vous avez indiquées, l'iMac 5K avec la carte graphique R9 M395X de 4Go sera parfait.

Vos jeux tourneront parfaitement (il est conseillé de les mettre en résolution 2560x1440 pour avoir la meilleure qualité et fluidité), et si vous utilisez des logiciels Adobe ou Final Cut Pro X, vous aurez des performances optimales car il n'y a pas mieux pour cela (à part certains Mac Pro)

avatar Ghaleon111 | 

Oh non pas cette résolution pour les jeux malheureux! Il vaut mieux baisser la résolution en full hd et mettre les graphismes à fond
Une 395x n'est pas assez puissante pour jouer à cette résolution sans baisser la qualité graphique

avatar patrick86 | 

"Pour une utilisation professionnelle un iMac 5k avec un "R9 M395X/4 Go" sa reste léger pour du montage video/3D/ect..?"

Alors le Mac Pro est votre ami.

avatar bugman | 

@albert-a-l-ouet :
Le problème que tu risques de rencontrer si tu fais des taches plutôt lourdes de type 3D, AE... vont plutôt être de l'ordre du thermique. Ma machine calculait sans problème (faut juste être un peu plus patient qu'avec une machine de course) mais elle a fini par lâcher dû certainement aux longues cessions de calculs.

avatar Lopokova Lydia | 

@bugman

La dissipation thermique est le talon d'Achille des All-In-One c'est pourquoi je les déconseille pour les tâches nécessitant de longue montée en charge.

avatar Florian Innocente | 

@dk53 :
Apparemment tu as lu la colonne des plus mais pas celle des moins qui est juste à côté…

avatar dtb06 | 

Il y a toujours des trucs que je trouve obscurs :
1-Pourquoi Broadwell 3,1GHz est-il plus lent que Skylake 3,2GHz ? C'est totalement inattendu. Même si la différence est faible, on devrait avoir un gain de 8 à 10%. Ce test est d'ailleurs confirmé par Mac4ever. Il faudrait tester sous Windows pour voir si c'est pareil. Si c'est le cas, il doit y avoir un problème d'enveloppe thermique.
2-Les bench sous Unigine Valley semblent un peu bizarres. D'une part je trouve le résultat assez faible, mais je trouve que l'écart de performances entre la résolution native et le 1080p sevrait être plus conséquent. A titre de comparaison une 290X de bureau fait plus de 100fps à Valley en 1080p. Même si je sais bien qu'une M290 ou M390 a peu de chose à voir avec une 290X, mais de là à faire 5 fois moins bien...
3-Le SSD de 24Go, je pense que les benchs ne reflètent pas la rapidité du truc. Je ne vois pas comment, avec la lourdeur des systèmes modernes, comment 24Go peuvent servir correctement de cache. D'ailleurs un ordi qui a 16Go de RAM devra à la mise en veille basculer 16Go de données sur le disque. J'imagine qu'à l'usage la partie SSD passe son temps à faire de la réorganisation avec les données du DD, et j'imagine mal comment cela ne pourrait pas amener à de mauvaises performances. De plus les 24Go doivent être écrits et effacés plusieurs fois par jour, ce qui m'amène au point n°4.
4-Quel est le type de ce SSD 24Go ? SLC ? MLC ? TLC ? J'ose espérer que c'est du SLC au niveau de la durée de vie, car si on part sur du 1000 cycles de durée de vie avec un tout petit SSD comme ça il risque de ne pas faire long feu. Quelqu'un a des infos là-dessus ?

avatar kelkun | 

Salut !

Je ne suis pas un ingénieur ni un expert de malade, mais ayant la chance de tester toutes les machines et options, je vais essayer d'apporter quelques éléments.

1/ Etrange en effet. Je n'ai pas de réponse mais je ne serais pas étonné que Intel ait privilégié l'économie d'énergie face aux performances brutes. Pour un iMac ça n'a pas énormément de sens en effet

2/ Pour le 1080P je pense que les résultats sont corrects, ça rejoints à peu près mes tests personnels, les puce Intel n'étant vraiment pas praticables en Full HD pour les gros jeux par exemple. Les AMD Radeon sont beaucoup convaincantes sur les Mac! Je n'ai jamais vu un gros jeu fluide sur les puces Intel, à part sur des résolutions du style 1280 ou 1440 pixels en longueur.

Attention pour le comparatif de la résolution native et du 1080P : les résultats sont en effet erronés dans le sens où ils auraient dû mieux préciser ce qu'ils entendent par résolution native. Si j'ai bien compris, ce n'est pas la résolution native de la dalle qu'ils ont utilisé sur les iMac Rétina, mais la résolution divisée par 2, à savoir 2560 de longueur sur le 27 pouces et 2048 sur le 21 pouces. Tout ça à comparer aux 1920 du 1080P.
Peut être que le rédacteur devrait le préciser un peu plus clairement :)

(EDIT: Florian a fait quelques modifs à ce sujet, merci à lui)

3/ J'étais sceptique, et après différents tests que j'ai réalisé en comparant l'ancien Fusion Drive 1To au nouveau, sur des iMac très proches en config et avec 16Go de Ram chacun, pour être très franc, je n'ai pas constaté de différence de vitesse. Ni sur le boot, ni sur les mises en veilles avec des apps ouvertes dans tous les sens, ni sur le lancement des outils intégrés ou des logiciels que j'ai ajouté.
Il faut dire que 24Go couvrent aisément OS X, ses outils, et même pas mal de logiciels tiers.
Pour le cache et la mise en veille, il semblerait qu'Apple se soit débrouillé autrement. Aucune différence visible, et ça reste bien sûr largement meilleur que les versions disque dur.

4/ Apple n'a jamais communiqué là-dessus, et même si je n'ai pas la réponse, je pense que c'est une technologie maison. Je n'ai jamais vu du "stockage flash Apple" se détériorer, perdre des cellules ou des Go. C'est curieux, mais il est possible qu'ils aient leur propre technologie en interne. En tout cas ça semble être de la qualité, à défaut de connaitre la technologie exacte.
Pourvu que ça dure :)

Voilà, A++

avatar Florian Innocente | 

@kelkun

Exact pour le natif, j'ai revu un peu le passage en question dans le texte et la légende du tableau.

avatar kelkun | 

Merci Florian, c'est sympa!

C'est pas évident pour la légende "Native désigne ici la définition de 2 560 x 1 440" car du coup la résolution "native" peut varier de 2560x1440 sur les 27 Rétina à 2048x1152 pour un 21 Rétina. Et la vraie résolution bien sûr pour les non-Rétina.

Mais c'est déjà plus clair je pense :) CooL

avatar dtb06 | 

Ben c'est important le type de mémoire :
SLC : 10000 cycles
MLC : 3000 cycles
TLC : 1000 cycles.

J'ai regardé sur mon MBP : Redémarré hier, il n'a servi que pour faire du surf sur le web. Pas de mise à jour, rien de spécial, pas de grosses tâches ni de copies de fichiers.
Données lues : 22Go, données écrites : 9Go

Si on utilise un disque cache de 24Go, on peut penser qu'il va faire au moins un cycle par jour. Avec de la TLC le disque est mort en moins de 3 ans.

Il faudrait savoir quelle est le type de mémoire, et tester le nombre d'écritures que subit ce SSD de cache pour pouvoir évaluer sa durée de vie en conditions standards.

avatar Gilnelki | 

"pas d’Hyperthreading"
C'est con ça.
Content d'avoir le 4ghz, R9 M395X/4 Go fusion, 3To car il n'a pas pris une ride :)
D'autant que FCP X et Compressor utilisent à fond cette R9 M395X/4 Go en export.

avatar kelkun | 

Superbe config, je confirme, c'est vraiment du bonheur!

avatar Lopokova Lydia | 

@Gilnelki

""pas d’Hyperthreading"
C'est con ça."

Serais-tu capable d'argumenter ce jugement ?

avatar Sostène Cambrut | 

@Lopokova Lydia

En théorie l'hyperthreading permet de doubler le nombre de coeurs logiques du processeur, de sorte qu'un dualcore hyperthread calcule aussi vite qu'un quadcore monothread. C'est pratique pour un certain type de calcul parallèle et ça fait bien gonfler les benchs en multi.

En pratique, je ne sais pas ce que ça représente comme gain effectif dans la vie de tous les jours, comment ça complique le développement et la portabilité et quelles conséquences ça a sur le proco lui-même (le proco chauffe t-il plus ?)

Je pense que Oomu serait capable de répondre à cette question.

Je remarque juste que c'est une technologie absente de l'architecture ARM, et qui je n'ai pratiquement jamais vu en action sur ma machine (j'ai souvent un œil sur mon moniteur d'activité), sauf au moment d'installer un logiciel ou faire une mise à jour.

avatar Lopokova Lydia | 

@Sostène Cambrut

En pratique, je ne sais pas ce que ça représente comme gain effectif dans la vie de tous les jours, comment ça complique le développement et la portabilité et quelles conséquences ça a sur le proco lui-même (le proco chauffe t-il plus ?)

Aujourd'hui le gain est anecdotique, tant nos machines ont déjà beaucoup de mal à exploiter la multiplication des coeurs ;-)

Ce qui est complexe c'est de développer des application parallélisée, que ce parallélisme soit en suite exploité sur des coeur physique ou logique ne bouleverse pas la donne.

avatar byte_order | 

"Aujourd'hui le gain est anecdotique, tant nos machines ont déjà beaucoup de mal à exploiter la multiplication des coeurs ;-)"

La réactivité est la première bénéficiaire, pourtant.
Le système d'exploitation moderne est de nos jours le logiciel massivement parallélisé (plus ou moins bien, on peut en débattre, toutefois) utilisé par le plus grand nombre.
Et la multiplication des coeurs lui bénéficie directement.

avatar Lopokova Lydia | 

@byte_order

Je ne vois absolument pas en quoi mon propos contredit le mien ?

Je metais en avant qu'avec la capacité d'obtenir du parallélisme avec de vrais coeur complet l'approche de HT perdait beaucoup de son intérêt. ;-)

avatar byte_order | 

"Ce qui est complexe c'est de développer des application parallélisée"

Oui.
Et l'une des techniques utilisées pour simplifier cette complexité sans sacrifier les perfs c'est la multiplication des copies de données.
Ou comment plus de RAM peut aider là où on l'attend pas forcément, traditionnellement parlant.

avatar byte_order | 

"En théorie l'hyperthreading permet de doubler le nombre de coeurs logiques du processeur, de sorte qu'un dualcore hyperthread calcule aussi vite qu'un quadcore monothread. C'est pratique pour un certain type de calcul parallèle et ça fait bien gonfler les benchs en multi."

Parfois plus même, car le cache du core est partagé entre 2 hyperthreads ce qui peut aider dans certains types de calcul. A l'inverse, si l'affinité des threads n'est pas géré ou les données rarement en cache suffisamment, cela n'atteindra pas les mêmes performances que si il y'a avait 2 fois plus de coeurs.

avatar Gilnelki | 

HS:
A propos de Compressor, avez vous remarqué que dans les cas d'un export depuis Fcpx vers Compressor, que ce dernier ne pouvait pas utiliser les "ordinateurs partagés" pour le travail ? (Donc pas de travail de Compressor sur chaque ordi de la maison sur un projet exporté en version finale) (alors que cela fonctionne quand c'est une video ne venait pas de Fcpx)

avatar Sostène Cambrut | 

Je suis presque étonné qu'Apple ait choisi un proco qui ne gère pas l'hyper-threading. Presque parce que l'architecture ARM ne le gère pas non plus, ce qui pourrait signifier qu'Apple prépare subtilement le terrain du changement d'architecture.

avatar Lopokova Lydia | 

@Sostène Cambrut

L'approche SMT est aujourd'hui un héritage de limites obsoléte auquel même intel ne croit plus beaucoup.

Après je ne vois pas trop la pertinence du lien que tu établis avec un éventuel passage à une architecture ARM.

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