Test de l'iMac 27" Retina 5K Core i5 3,2 GHz "Skylake" (fin 2015)

Florian Innocente |

Exactement un an après le premier exemplaire Retina 5K, tous les iMac 27" sont maintenant équipés de cette dalle. Ce n’est pas la seule évolution récente qu’a connue cette famille il y a quelques jours, mais c’est toujours cet écran qui lui donne sa principale valeur. Le modèle testé est situé en milieu de gamme. C’est probablement vers celui-ci que vont se tourner ceux qui veulent un 27" aux caractéristiques relativement équilibrées. Ainsi qu’on a pu le voir avec le test de l’iMac 21" 4K, Apple sait aussi composer une machine avec d’excellents composants et d’autres bien moins attractifs.

Ce modèle est vendu 2 299 €. Il contient un processeur Intel Core i5 Quad à 3,2 GHz issu de la toute nouvelle génération "Skylake" (jusqu’à 3,6 GHz en Turbo Boost, pas d’Hyperthreading). C’est la première fois qu’Apple utilise cette architecture dans ses Mac. On a 8 Go de RAM répartis sur deux barrettes de 4 Go et deux bancs sont libres pour recevoir deux autres barrettes que l’on peut installer soi-même.

Au centre, le Mac testéCliquer pour agrandir

Même si l’on peut choisir d’emblée 16 Go ou 32 Go à la commande (respectivement 240 € et 720 €) cette possibilité de différer cette mise à jour est une bonne chose. C’est de moins en moins le cas chez Apple — la RAM est soudée dans les 21,5". Au vu du tarif de ces options sur l’Apple Store, on aurait tort de ne pas regarder ailleurs.

La RAM n’est plus cette botte secrète qui peut booster les performances d’une machine qui commencerait à tirer la langue. Mais au moins, on se garde cette possibilité pour l’avenir (màj : comme le fait remarquer à raison un lecteur, les logiciels de virtualisation aiment bien avoir un supplément de RAM. Idem pour une application comme Photoshop). D’autant plus que l’installation est très aisée au moyen de la trappe amovible au dos de l’écran. Il faut veiller à choisir des barrettes SDRM DDR3 à 1 867 MHz (elles étaient de 1 600 MHz sur la gamme précédente) et installer une paire de capacités égales.

Une pression sur le bouton au dessus de la prise permet de désengager la trappe d'accès aux barrettes mémoires
Deux slots mémoire occupés par défaut et deux libres

Le processeur est épaulé par une carte graphique AMD Radeon R9 M390/2 Go. C’est un autre bénéfice de choisir un 27" plutôt qu’un 21,5" puisque ces derniers ont des puces graphiques Intel. Celles-ci sont largement suffisantes pour le tout venant (internet, Photos, Pixelmator, de la vidéo amateur, etc) mais moins costaudes pour qui doit absolument accélérer ses traitements vidéo ou veut profiter de jeux gourmands dans de bonnes conditions visuelles. Ceci étant, Apple met toujours dans ses iMac petits ou grands des composants graphiques destinées en premier lieu aux portables. Ces modèles de la fin 2015 ne font pas exception.

Que gagne-t-on à orienter son choix vers ce modèle plutôt que celui d’entrée de gamme à 2 099 € ? Lequel a le même Core i5 et une carte graphique presque identique ? Le Fusion Drive, tout simplement, présent par défaut. Ce compromis entre le tout disque dur (lent mais de grosse capacité de stockage) et le tout SSD (cher, "faible" capacité mais très grande vitesse). OS X gère les deux en coulisses et ne présente à l’utilisateur qu’un seul volume.

La connectique de cet iMac n’a pas changé : une sortie casque, un lecteur de carte SDXC, quatre ports USB 3, deux Thunderbolt 2 et un Ethernet Gigabit. Le tout est placé au dos de la machine, au seul endroit où il y a encore un peu d'épaisseur… Pas d’USB Type-C comme sur le MacBook et pas encore de Thunderbolt 3. Une disposition a disparu, celle de pouvoir utiliser cet iMac comme écran secondaire d'un autre Mac. Il faudra attendre une prochaine génération de machines équipées en DisplayPort 1.3 (elles sont en 1.2 aujourd'hui) capables de gérer ce 5K.

Le design de cet iMac n’a pas bougé, de même que sa remarquable discrétion sonore. À l'inverse, les enceintes, tout aussi invisibles en façade (elles sortent sous l'écran) sont particulièrement puissantes. On sonorisera aisément une grande chambre dans de bonnes conditions sonores. Quant aux ventilateurs, ils se feront entendre seulement si l’on pousse vraiment la machine (par exemple dans Tomb Raider en montant haut la définition ou avec un test Valley Benchmark). Le souffle est alors bien plus perceptible qu'en temps normal mais sans être agaçant.

Ces iMac sont livrés avec les nouveaux claviers Magic Keyboard et Magic Mouse 2. Tous deux fonctionnent maintenant sur une batterie. Ils sont fournis avec un câble USB/Lightning pour la recharge du clavier (ou d’un appareil iOS quand on en a besoin).
Rien n’empêche d’ailleurs d’utiliser son clavier branché en permanence avec ce câble (à leur sujet, voir la fin de notre test de l’iMac 4K). Si vous préférez le Magic Trackpad 2, ajoutez 60 € et Apple vous en met dans le carton à la place de la souris.

Le Retina comme on l'attendait

On ne s’étendra pas sur l’évolution de cette dalle Retina, nous en avons déjà parlé dans le test de l’iMac 4K. Rappelons brièvement le double avantage de cet affichage. D'abord, le dessin des textes à l’écran est parfaitement lissé et les interfaces des logiciels sont plus belles également. La majorité maintenant ont eu leurs ressources graphiques adaptées pour ces écrans, et nombre de sites web aussi.

Réglages de la définition

L’autre grand avantage, c’est la capacité à étendre son espace de travail en changeant de définition dans les réglages système. Les trois captures suivantes montrent le réglage par défaut suivi des deux définitions plus élevées.

2 560 x 1 440, le réglage par défaut choisi par Apple — Cliquer pour agrandir

On passe d’un affichage avec deux pages web visibles sur leur pleine largeur ainsi que le bout d’une troisième, à un affichage maximal ou les trois fenêtres sont visibles intégralement chacune. Dans ce troisième scénario, on peut trouver que le texte commence à devenir petit. C’est vrai. Au pire on agrandit l’affichage des contenus, par exemple en zoomant dans Safari, sinon on se cale sur le réglage intermédiaire qui concilie surface d’affichage accrue et confort de lecture préservé.

2 880 x 1 620, l’espace agrandi intermédiaire — Cliquer pour agrandir
3 200 x 1 800, l’espace le plus grand — Cliquer pour agrandir

Bonne nouvelle, nous n’avons pas rencontré les problèmes de saccades et de fluidité défaillante qui entachaient l’utilisation des précédents iMac Retina (ils étaient alors sur Yosemite). La circulation entre les bureaux virtuels et les animations de Mission Control se comportent dorénavant comme sur un iMac non Retina. Il peut y avoir un instant d’hésitation du système au début d’une animation, mais ce qui était fréquent auparavant est devenu rare aujourd’hui grâce à El Capitan.

Nous l’avons vérifié en travaillant sur cet iMac uniquement dans sa définition la plus élevée (3 200 x 1 800) et avec un Cinema HD 23" (1920x1200) branché en écran secondaire. Nous avons suffisamment pesté par le passé à propos de ce manque d’optimisation pour se réjouir des progrès enfin accomplis par OS X.

Skylake débute sur Mac

Notre iMac est équipé d’un Core i5-6500 à quatre coeurs de 3,2 GHz, capable de pointes à 3,6 GHz avec le Turbo Boost. Apple a opté pour la toute nouvelle génération "Skylake". Les 21,5" ont la précédente génération "Broadwell", en attendant qu’arrivent des Skylake associés à des puces graphiques Intel. La segmentation qu’opère Apple entre ses 21,5" et ses 27" se fait aussi de cette manière : des puces graphiques intégrées sur les premiers, des cartes graphiques tierces sur les seconds.

Les tests avec Geekbench ont montré un avantage de Skylake sur Broadwell lorsqu’un seul coeur était sollicité mais Broadwell reprend l’avantage en multicoeur. Les résultats restent néanmoins contenus dans un espace assez proche.

Lors des tests applicatifs, les hiérarchies entre les deux générations sont mieux respectées. On observe que cette machine navigue dans les eaux de ses devancières de l’année dernière. Celles dotées de processeurs Core i5 "Haswell" mais dont les fréquences étaient supérieures. La plus proche était l’iMac Fusion Drive de la fin 2014, avec un i5 à 3,5 GHz. Notre iMac à 3,2 GHz est un peu plus rapide sur l’export Aperture, bien plus sur Final Cut Pro (mais ce logiciel a pas mal évolué depuis un an) ainsi que dans GarageBand. Elles font jeu égal sur l’export iPhoto et l’ancien iMac l’emporte sur iMovie.

Export de 500 photos dans iPhotos et Aperture ; export d’un podcast de 30 min dans GarageBand ; export d’une séquence 4K en 1080p dans iMovie ; export 5K vers 1080p dans FCP X ; nombre de pistes lues en simultané dans Logic — Cliquer pour agrandir

Sur tous ces tests, notre Skylake à 3,2 GHz est plus rapide que le Broadwell du nouvel iMac 4K. Mais comme on s’y attendait, les écarts sont tout de même modestes face aux Retina sortis depuis un an, cela n’a rien de nouveau ni d’étonnant.

En revanche, lorsqu’on a un Mac Pro ou un iMac vieux de quelques années, la question de les changer peut se poser au vu de ce qui est offert. Tout dépend de l’importance que l’on accorde au confort procuré par l’affichage Retina, c’est lui avant tout qui peut justifier l’acquisition. Car souvent ces anciennes machines peuvent voir leur vie prolongée à moindre frais. L’ajout d’un SSD va leur donner une vraie bouffée d’oxygène sans grever le compte bancaire. On trouve des capacités de 256 Go ou 512 Go en dessous de 200 €, voire bien moins encore sur des SSD d’entrée de gamme qui feront amplement l’affaire. Auquel cas, peu importe les gains apportés par Broadwell ou Skylake, les gains seront francs pour une dépense très limitée.

Cliquer pour agrandir

Une vraie (petite) carte graphique

Le précédent iMac 5K à cet endroit de la gamme avait une carte AMD Radeon R9 M290X/2 Go (20 unités de calcul et fréquence de 975 MHz). On passe à une R9 M390/2 Go (16 unités de calcul et fréquence de 958 MHz). Il n’y a pas d’autres choix de proposés, ils sont réservés au 27" haut de gamme qui peut remplacer sa R9 M395/2 Go par une R9 M395X/4 Go. Comme toujours, on reste sur des cartes prévues à l’origine pour les portables. C'est toujours mieux que les puces intégrées Intel.

Dans un cas comme dans l’autre ça ne change rien pour un usage très généraliste mais ce sera différent si l’on passe sa vie sur des logiciels de création vidéo, de 3D ou de calcul. Le test OpenCL de Luxmark donne cette carte comme 2,3 fois plus rapide que la puce Intel des 21,5" (score de 976 contre 424). Mais c’est sans commune mesure avec ce que l’on obtient grâce aux FirePro D300 et D700 des Mac Pro : respectivement 1664 et 2471. Un iMac 27" a de quoi répondre à pas mal de besoins en milieu professionnel mais ça n'en fait pas un concurrent systématique au Mac Pro.

Test OpenCL de Luxmark

Dans le test Valley Benchmark avec les réglages graphiques sur Ultra et l’anti-aliasing sur X8, notre 27" est trois fois plus rapide que l’iMac 21,5" 4K, chacun dans leur définition système par défaut. En revenant en 1080p, l’écart se creuse encore. En comparant avec les cartes fournies l’année dernière dans les 27" Retina (Radeon R9 M290 et R9 M290X), on constate que l’on ne gagne rien, on est même un peu en deçà de leurs performances. Cinebench R15 redistribue les cartes dans le test de rendu OpenGL, il place la nouvelle carte au dessus de ses devancières, avec un avantage de 5,7%. Pas de quoi changer grand chose, sinon rien, au quotidien.

Native désigne ici la définition de 2 560 x 1 440

Nous avons jeté un oeil sur Tomb Raider qui propose un mode de test de la carte graphique. La Radeon est bien sûr à genoux lorsqu'on lui donne à gérer la définition native de 5 120 x 2 880. Cela fait de beaux graphismes mais avec des animations à 11,7 images/s. Plus concrètement, nous avons pu jouer dans de bonnes conditions jusqu’en 3 200 x 1 800, avec les réglages graphiques par défaut (élevé pour la qualité, les textures, le niveau de détails, les réflexions). Le bon compromis est de s’en tenir à la définition système par défaut de 2 560 x 1 440.

Tomb Raider réglé sur la définition système par défaut de 2 560 x 1 440 — Cliquer pour agrandir
Idem — Cliquer pour agrandir

Un Fusion Drive allégé

En plus de son écran Retina, l’autre bon point de ce modèle est la présence d’un Fusion Drive en standard (1 To). Le 27" en dessous souffre encore de la présence d’un simple disque dur de 1 To (7 200 t/min) et celui au dessus profite d’un Fusion Drive 2 To.

Avec le Fusion Drive, Apple propose depuis trois ans sur certains iMac et Mac mini un système performant et techniquement simple à appréhender pour l’utilisateur. Sauf qu’avec ces nouveaux iMac, la Pomme s’est ingéniée à le complexifier sur un plan commercial. Il faut maintenant aller lire les détails des configurations de stockage sur l’Apple Store pour savoir exactement ce que l’on achète. Bravo Apple !

La version 1 To n’utilise plus un SSD de 128 Go mais de 24 Go (vingt quatre). Il n’y a plus que le Mac mini qui conserve la capacité originale. À part une mesure d’économie, qu’est-ce qui peut expliquer l’arrivée surprise de ces étranges 24 Go dans un système rodé depuis 2012, et alors que le coût de ces 128 Go va sans cesse en descendant ? Le Fusion Drive de 3 To en revanche conserve ses 128 Go de SSD, tout comme la nouvelle option à 2 To.

En divisant par 5 la capacité du SSD, cela veut dire qu’OS X va se délester davantage sur le disque dur pour stocker des fichiers. Avec comme conséquence, dans l’absolu, des ralentissements ressentis plus souvent lors des manipulations d’applications ou de fichiers. Il faut ajouter que le dossier Système d’OS X pèse à lui seul 8 Go, son dossier Bibliothèque presqu’autant et qu’il y a encore quelques giga-octets pour les applications. OS X ne garde pas tout cela à demeure sur le SSD, qui est de toutes façons trop petit, mais cela donne une idée de l'étroitesse de sa capacité.

Cet impact — peut-être — négatif de ce petit SSD ne pourra se vérifier qu’avec le temps. Pendant les quelques jours où nous avons travaillé sur cet iMac, le confort d’utilisation est resté globalement identique à celui de notre vieil iMac 2011 Core i7 qui nous sert au quotidien et qui lui, se repose uniquement sur un SSD. La première impression reste donc positive.

Un utilitaire comme iStat Menus permet de voir fonctionner séparément le disque dur et le SSD d'un Fusion Drive. Pour savoir qui lit et qui écrit et dans quelles proportions. Lors d'un test d’export avec Photos, les 500 clichés ont été écrits pour l’essentiel sur le disque dur. À l’inverse, c’est sur le SSD qu’iMovie et GarageBand ont stocké leurs fichiers exportés (500 Mo pour le fichier vidéo, 60 Mo pour le fichier audio). Une fois l’opération achevée, OS X a semblé les déplacer sur le disque dur. Quant à la duplication d’un gros dossier de 8,7 Go (nos 500 photos), ils s’est déroulé pour l’essentiel sur le disque dur.

Export d’un fichier audio dans GarageBand, sur toute la durée c’est sur le SSD que sont allées les tâches d’écriture

Dans Quickbench, notre nouvel iMac s’est révélé plus rapide dans quasiment tous les cas de figure que son prédécesseur de 2014 sur Fusion Drive 1 To/128 Go. La différence est visible dans les chiffres mais elle ne devrait pas être sensible outre mesure du côté de l’utilisateur. On a par exemple 889 Mo/s en moyenne pour la lecture de gros fichiers sur le nouvel iMac contre 704 Mo/s sur l’ancien. L’écart n’est plus que de 45 Mo/s en écriture de ces gros fichiers.

Quickbench de petits fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2015
Quickbench de petits fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2014
Quickbench de gros fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2015
Quickbench de gros fichiers iMac Fusion Drive 1 To fin 2014

Bref, on reste au même niveau et dans tous les cas, même raboté, un Fusion Drive vaut toutes les solutions basées exclusivement sur un disque dur. L’autre extrême est de choisir un stockage purement SSD. On a le choix entre 256 Go, 512 Go et 1 To (120, 480 et 1080 €). Apple livre maintenant sur cette gamme des SSD jusqu’à 2,5 fois plus rapides que précédemment.

Un bon compromis sur cet iMac de milieu de gamme serait d’opter pour le Fusion Drive 2 To. Dans les faits, cela n’a guère de sens, autant acheter l’iMac haut de gamme ! Cet ajout est facturé 240 €, ce qui porte le tarif de notre iMac milieu de gamme de 2 299 € à 2 539 €. On n’est plus qu’à 60 € de l’iMac haut de gamme, ce n’est même pas le prix d’une Magic Mouse 2…

Options de stockage sur l'iMac de milieu de gamme

Le calcul est vite fait. Si l’on veut du Fusion Drive version "originale", mieux vaut prendre directement le plus gros iMac, on aura par défaut ce Fusion Drive 2 To et un processeur ainsi qu’une carte graphique plus rapides. L’écart de prix est le même si l'on opte à chaque fois pour le Fusion Drive 3 To. Il n’y a que sur l’iMac 27" d’entrée de gamme que l’option 2 To donne un tarif qui reste à distance du milieu de gamme.

Conclusion

Ce modèle d’iMac 27", dans sa configuration par défaut, est plutôt bien équilibré. On a un processeur de dernière génération, une carte graphique que l’on qualifiera de "correcte" sachant que les iMac n’ont jamais la crème de la crème, un Fusion Drive, de la RAM évolutive et surtout un magnifique écran. Une dalle qui n’a pas d’équivalent et encore moins dans ce format d’ordinateur. La machine est silencieuse, la connectique essentielle est là, ainsi que les dernières versions des accessoires clavier et souris.

On ne peut s’empêcher toutefois de trouver bien regrettable cette démarche de Picsou qui consiste à dépiauter soudainement le SSD dans un Fusion Drive dont les caractéristiques n’avaient pas bougé depuis 3 ans. Apple promeut une « nouvelle configuration plus abordable » pour ce Fusion Drive allégé, alors que celui-ci est justement basé sur des éléments dont les prix n’ont cessé de s'effondrer. Si l’on considère les choses du côté du verre plein, on dira que c’est toujours mieux que de vendre un très bel iMac 4K Retina monté par défaut sur un disque dur très poussif.

Cet iMac n'est pas excellent en tout mais il n'a rien de fondamentalement mauvais. Ce qui en fait son principal intérêt — un large écran intégré — est d’une excellente qualité et on en profite enfin grâce aux optimisations d'El Capitan.

— Test de l'iMac 21,5" Retina 4K (fin 2015)

2 299 €

Achat recommandé

Les plus :

  • Écran Retina d’excellente qualité
  • Le Fusion Drive de série
  • L'accès aux logements des barrettes de RAM
  • Le silence de fonctionnement
  • Les nouveaux clavier et souris
  • Le design et la qualité de fabrication

Les moins :

  • La capacité du SSD rognée
  • L'option Fusion Drive 2 To sans aucun intérêt financier
  • Aucun port USB Type-C
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avatar patrick86 | 

"alors que celui-ci est justement basé sur des éléments dont les prix n’ont cessé de s'effondrer."

A un détail près : c'est du SSD PCIe dans cette nouvelle génération.
Ces SSD sont actuellement "légèrement" plus cher sur le marché (pas que chez Apple).

avatar ziggyspider | 

Entre légèrement plus cher et la culbute par 2 ou 3, il y a une légère différence !

avatar HoulaHup | 

"A un détail près : c'est du SSD PCIe dans cette nouvelle génération." : C'est totalement FAUX. Les iMac 2013 étaient déjà tous équipés de SSD PCIe, en 21 ou 27 pouces.

avatar Lucasvolpi | 

@mac allez-vous testé le 27 pouces au de gamme? Avec le i7 est la plus grosse carte graphique

avatar dk53 | 

Donc en fait, passer de 128 Go de SSD à 24 dans les fusion drive, c'est un point positif.

Bravo les gars.

avatar oomu | 

??

avatar Lopokova Lydia | 

@oomu

Il me semble qu'il évoqué le Fusion Drive de base et sa SSD de 24Go

avatar oomu | 

je ne comprends pas son commentaire. En quoi il est dit que c'est un point "positif" ? et pourquoi un "bravo les gars" ironique donc ?

mystère.

avatar Lopokova Lydia | 

@oomu

Au passage je ne me suis jamais sérieusement penché sur le Fusion Drive mais il semblerait qu'Apple est fait un boulot essais sympathique sur cette approche hybride.

Est-il complètement idiot de penser que c'est 24Go de SSD ne sont peut-être pas si insignifiant en usage ?

Est-il idiot de considérer que c'est le fruit d'une analyse fine des usages ?

Et si c'est 24Go n'était que le fruit d'un passage au rasoir d'Ockham ?

avatar byte_order | 

Au rasoir, c'est sûr.
Une analyse fine des usages, je vois mal comment.

Comment Apple peut savoir à l'avance quelle quantité de données est vraiment régulièrement accédé par un utilisateur sans être à sa place ?
Un utilisateur qui va lancer essentiellement que des applications habituelles et accéder à des données dans le cloud n'aura probablement pas besoin de plus de 24Go pour que la partie SSD du FD contiennent l'essentiel des fichiers accédés régulièrement.

Pour un utilisateur qui accède régulièrement à beaucoup plus de données éparses, parce qu'il gère plusieurs projets de clients différents en parallèle par exemple, le passage de 128 à 24Go va peut etre se sentir plus nettement.

C'est le fruit d'une analyse commerciale : ils n'offrent pas d'autre choix de FD, au pire le client paiera plus cher pour un pur SSD là ou avant il payait moins cher car le FD 128 suffisait.

Le vrai rasoir d'Ockham chez Apple est dans les mains du service financier, pas dans le département usages des clients dont chacun sait qu'Apple se contrefout.

avatar Lopokova Lydia | 

@byte_order

Tu prends peut-être un peu trop les équipes de dev d'Apple pour des billes.

avatar fte | 

Résumer cette machine est assez simple : le plus fantastique écran disponible actuellement dans un boitier design à l'esthétique étudiée, branché sur une machine totalement pas exceptionnelle, dotée d'une carte vidéo insuffisante, à la connectique limitée et absolument pas au niveau de l'architecture Skylake, une très faible configurabilité à l'achat et aucune possibilité d'évolution future.

Ma note : écran, 10 / 10, machine, 2 / 10. Moyenne : 6 / 10, avec des points de pénalité car l'écran n'est utilisable que par l'ordi avec lequel il est livré. Bref, 4 / 10.

Moralité : à ne pas conseiller.

avatar florian1003 (non vérifié) | 

@fte :
Je te conseille fortement de relire l'article ...

avatar fte | 

Je l'ai lu. Et ?

Le fond de l'article est détaillé et précis, une bonne synthèse. Cependant je suis en désaccord avec la note finale, beaucoup trop indulgente. Apple proposerait des mises à jour en atelier, du SSD par exemple, à un tarif exorbitant on s'en doute, mais non. Ce sont des iPhone géants. Apple mériterait un bon backslash médiatique et de se prendre quelques commentaires bien saignants.

Utiliser un port M.2, ne serait-ce que vendre le câble SATA spécial de l'iMac (ou mieux, le fournir avec la machine même si elle n'est pas livrée avec un disque dur au départ), nope. Rien de tout ça.

Hier à l'Apple Store on m'a dit directement et sans sous-entendu (échange d'écran d'un MacBook Pro) que si l'écran neuf devait s'altérer aussi ça n'aurait pas d'importance car j'aurai changé de machine d'ici là.

Apple fait des machines jetables, et c'est le message donné à l'Apple Store.

Je ne suis pas d'accord avec cette direction. Je vote avec mon porte-monnaie en n'achetant plus de Mac pour mon usage (personnel et professionnel) depuis plus de 5 ans, en basculant beaucoup de mes activités sur un PC monté selon mes besoins précis. Je n'admets pas qu'une carte mère Skylake d'entrée de gamme ait plus de connectivité que 5 iMac réunis.

Je suis client Apple depuis 30 ans. Je reste cependant critique, et non, ces iMac ne méritent pas une note de 7.5 / 10. L'incroyable écran ne justifie pas tout.

avatar Lopokova Lydia | 

@fte

"Je suis client Apple depuis 30 ans"

Non tu es un ancien client depuis 5 ans :-)

Puisque :

"Je vote avec mon porte-monnaie en n'achetant plus de Mac pour mon usage (personnel et professionnel) depuis plus de 5 ans"

5 années durant lesquels ont peut difficilement prétendre que l'activité Mac d'Apple est descendu en enfer :-)

avatar fte | 

"Non tu es un ancien client depuis 5 ans :-)"

Que je n'ai pas acheté de Mac pour mes besoins propres ne signifie pas que je n'ai pas acheté d'iPhone, iPad, iPod, ou Mac pour ma femme, ma belle maman, mon papa... Ni que je ne vais pas acheter un MacBook Pro lorsqu'équipé d'un USB 3 à 10 Gbps pour remplacer mes antiques Mac évolutifs, eux.

"5 années durant lesquels ont peut difficilement prétendre que l'activité Mac d'Apple est descendu en enfer :-)"

Du temps de la grandeur de Microsoft qui laminait les parts de marché du Mac, "on" disait que ça ne signifiait pas que ce que proposait Microsoft était meilleur. N'est-ce pas ?

Retournons l'argument !

Ce n'est pas parce que l'activité Mac d'Apple résiste à la contraction du marché PC, et qu'il est à plus de 25% en Suisse, que ce que fait Apple est bon. Les machines sont designées pour le look (finition du boitier, écran somptueux) avant tout. C'est un choix qui semble payer.

Ça ne veut pas dire que c'est un bon choix pour les clients.

C'est moi qui doit expliquer à ma famille ou clients que non, leur Mac ne peut pas évoluer et accueillir un SSD plus grand ou plus rapide ou plus de mémoire ou...

avatar Lopokova Lydia | 

@fte

"ne signifie pas que je n'ai pas acheté d'iPhone, iPad, iPod, ou Mac pour ma femme, ma belle maman, mon papa... "

Donc tu es un client d'Apple, honteux :-)

Franchement tu gagnerais à éduquer ton entourage pour qu'il se joigne à toi dans ta croisade, ils te doivent sans doute bien ça ;-)

"Du temps de la grandeur de Microsoft qui laminait les parts de marché du Mac"

Les PDM de MS sur les OS des ordinateurs individuel se serait effondré ?

Cela ma échappé.

Les relatifs pb de MS ne viennent pas d'une perte de PDM sur leurs marché historique mais d'une incapacité à se faire une place sur certains nouveaux marché. Ce n'est donc en rien un pb de clients mécontent étant allé voir ailleurs.

"Retournons l'argument !"

Tu peux retourner l'argument dans tous les sens, tant que la politique d'Apple n'aura pas d'impact négatif visible sur les comptes, cette politique ne peut objectivement qualifiée d'erreur.

Quant aux oracle et aux casandres; il n'est déjà pas simple de faire de la prospective en s'appuyant sur de riches données objectives et de solides connaissances, alors les prévisions basée sur des ressentis, l'observation de ce qui tourne autour de son nombril, ses désirs de voir puni ceux qui ont l'outrecuidance de ne plus pensez à soit ... cela a souvent la même partinence que tous les "arts" divinatoires ;-)

Je ne blâme nullement qu'Apple n'aura pas dans le futur à traverser une nouvelle crise, mais simplement rien de sérieux et d'étayer permet d'envisager cela dans à un horizon raisonnable.

avatar patrick86 | 

"Apple fait des machines jetables"

Je vous invite à revoir la définition de "jetable".

Jetable désigne un produit dont le nombre de cycle de fonctionnement est délibérément et ouvertement limité. Un produit jetable, c'est un appareil photo dont on ne peut changer la pellicule, un stylo à cartouche non rechargeable/remplaçable. À ne pas confondre avec le consommable, qui sont la pellicule et l'encre pour les exemples précédents.

Il n'y a pas de limite arbitraire, déterminée et voulue au nombre de cycle de fonctionnement de l'iMac. Il n'y a aucune limite arbitraire du nombre d'heures de fonctionnement ou du nombre de démarrages. Il n'y a même pas d'élément 'consommable' à l'intérieur.

--

"et c'est le message donné à l'Apple Store."

Faut surtout comprendre que les Genius se forment en grande partie par eux-mêmes et que, bien qu'il y ait un certain nombre de consignent quand à la manière de traiter avec un client, ce qu'ils disent n'est pas toujours le plus pertinent.

Je ne crois pas ce qui vous a été dit au sujet de votre écran soit dans les consignes, car ça ne met clairement pas le client en confiance.

Les Genius ont pour consigne de conseiller l'achat d'un nouveau produit en solution à certains problèmes, mais celui qui vous a dit ça est clairement un boulet.

avatar Lopokova Lydia | 

@patrick86

Je suis assez amusé par ce mouvement rétrograde ne voulant pas voir les réalités de l'époques et des usages les plus largement partagés des ordinateurs individuels.

Nous sommes pourtant aujourd'hui dans une situation où la configuration initiale d'une machine peut sans pb permettre de l'exploiter confortablement durant l'ensemble de son cycle de vie raisonnable et typique.

Après si cette vision ne plait pas il y a des dizaine d'offre sur le marché où l'on peut tout changer même si au final cela n'arrive que sur 1/3 des machines vendues toute plateforme confondue (Et encore ce ratio date)

avatar bugman | 

@patrick86, @Lydia :

"Il n'y a pas de limite arbitraire, déterminée et voulue au nombre de cycle de fonctionnement de l'iMac. Il n'y a aucune limite arbitraire du nombre d'heures de fonctionnement ou du nombre de démarrages. Il n'y a même pas d'élément 'consommable' à l'intérieur."

"Nous sommes pourtant aujourd'hui dans une situation où la configuration initiale d'une machine peut sans pb permettre de l'exploiter confortablement durant l'ensemble de son cycle de vie raisonnable et typique."

Pourquoi Diable, l'utilisateur d'antan profitait alors de la possibilité d'upgrade que proposaient les produits ? Pourquoi était il satisfait de constater "une nouvelle vie" pour sa machine ? Qu'est ce qui m'échappe dans vos réflexions ?

avatar patrick86 | 

@bugman :

"Pourquoi Diable, l'utilisateur d'antan profitait alors de la possibilité d'upgrade que proposaient les produits ? Pourquoi était il satisfait de constater "une nouvelle vie" pour sa machine ? Qu'est ce qui m'échappe dans vos réflexions ?"

Le "besoin" d'upgrade est dû à un intensification de l'usage (en plus avec des données plus lourdes, des contenus plus lourds et complexes, etc.). Mais si cette accroissement d'usage ne se fait plus, l'upgrade devient beaucoup moins utile si on a déjà une machine performante.

La question est donc : est-ce que dans les années à venir, un accroissement des usages courants impliquera qu'un Mac actuel avec un SSD PCIe et 16 Go de RAM ne sera plus suffisant dans quelques années ?

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Remplacer un DD par un SSD dans un Mac de quelques années lui redonne une nouvelle jeunesse et lui permet d'affronter les usages actuels avec plus de facilité. Et après ? DE toute façon leur SATA plafonne à 6 G/s. Les SSD PCIe des Mac actuels écrivent 1 Go/s et lisent 2 Go/s (pour les meilleurs). C'est largement plus rapide que les dits disque durs mécaniques. Ça laisse de la marge pour voir venir la suite. :)

avatar bugman | 

@patrick86 :

"Ça laisse de la marge pour voir venir la suite. :)"
Les utilisateurs qui ont 'updaté' leurs machines se sont certainement dit la même chose lors de leurs achats (quand par exemple ils utilisaient leurs reflex à l'époque... puis ils sont passé au full frame. C'est un exemple). Les besoins évoluent et les technologies demande de la puissance.
On le voit tous les jours et cela est remarquable sur des machines (bien) fermés comme les iPad par exemple. Quand j'utilise mon iPad Air 2 je me dis que j'ai de la marge pour voir venir... un jour il sera pourtant obsolète.

avatar Lopokova Lydia | 

@bugman

Tu as vraiment du mal, comme beaucoup ici à accepter de constater que la donne a changée.

Les constructeurs informatique eux le constatent chaque trimestre dans leur comptes, l'époque bénie où les machines devenait rapidement obsolète est révolue et ce n'est pas parti pour s'arranger.

Mais bon je sais que ce message simple ne sera jamais entendu par beaucoup ici :-)

Les usages où les besoins en ressources évoluent rapidement deviennent très marginaux aujourd'hui, c'est un fait.

"Les besoins évoluent et les technologies demande de la puissance."

C'est aujourd'hui bien moins largement vrai que par le passée.

Désolé mais 16Go de Ram, un SSD PCIe et du TB/USB 3 pour du stockage externe ça tiendra sans soucis 5 ans sur les usages de la plus part des utilisateurs.

avatar bugman | 

@Lydia :

Le constater, je vais bien finir par m'en rendre compte, mais l'accepter...
J'ai beaucoup de mal a comprendre effectivement (comme une impression d'avoir changé de dimension). Et je ne vais pas te mentir ça me fait peur.

Comme si ceux qu'on aime aujourd'hui casé quelque part, perdus entre fanboys et haters (dans leurs petites cases bien définis, donc), ceux qu'on appelle bizarrement 'geeks' dans les commentaires (je dirais plutôt power-users pour ma part), et qui devraient disparaitre parce qu'ils n'ont plus rien a voir avec l'informatique d'aujourd'hui... :musique&paillettes:

Personne ne peut se permettre de juger quels sont mes besoins en ressources à part moi, l'utilisation que je fais de ma machine, personne n'a à me l'imposer. Que certains s'en servent uniquement pour FB, le web et leurs mails, je ne juge pas, je n'impose rien.
Suis je le seul sur cette planète à avoir quelques fois besoins d'optimiser un outil dans le seul but d'un gain de performance (temps) ?

avatar Lopokova Lydia | 

@bugman

"Personne ne peut se permettre de juger quels sont mes besoins en ressources à part moi, l'utilisation que je fais de ma machine, personne n'a à me l'imposer"

Mais personnes ne le fait il y a des offres qui choisissent des cibles, tu n'es plus dans ces cibles rien de plus ;-)$

"Suis je le seul sur cette planète à avoir quelques fois besoins d'optimiser un outil dans le seul but d'un gain de performance (temps) ?"

Absolument pas et ce n'est nullement mon propos (C'est une pratique à laquelle je me suis souvent adonné et à laquelle je continus à m'adonner)

Les tenants de ces pratiques représentent simplement un marché relativement faible qu'Apple a visiblement décidé de ne plus cibler tout comme de nombreuses catégories de cible.

Apple n'a jamais cherché l'hégémonie en adressant absolument toutes les cibles et en proposant toutes les offres.

Elle a passé au contraire son temps à se retirer de nombreux marcher pour se concentrer sur les cibles qui lui semblaient les plus intéressante.

Un des exemple les plus récents est le MacPro 2013 si clivant ;-)

avatar Bigdidou | 

@bugman :
"Suis je le seul sur cette planète à avoir quelques fois besoins d'optimiser un outil dans le seul but d'un gain de performance (temps) ?"

Ben, non.
Mais cette notion peut recouvrir des besoins et des exigences très différentes. J'imagine que pour un graphiste, ou quelqu'un qui va faire des gros calculs avec sa machine, mais pas forcément sur des tâches différentes et/ou répétitives un gain de performance va résulter d'un gain de puissance de calcul, de performances brutes, et pas forcément de la réactivité de la machine.
Pour d'autres comme moi, la puissance brute est beaucoup moins importante, mais le gain de temps va résulter d'un gain de réactivité : chaque seconde gagnée dans le Finder, en sortie de veille, en lançant une application, en passant de l'une à l'autre compte, parce que mon temps est très segmenté.
On va pas du tout avoir la même vision des choses...
Pour moi, l'iMac i7 (histoire d'avoir une carte graphique garantissant une parfaite fluidité et que je soit confortable pour certaines tâche de manipulations d'images parfois lourdes) avec son SSD ultra rapide, c'est juste une machine de rêve.

avatar patrick86 | 

@Bigdidou :

"Pour d'autres comme moi, la puissance brute est beaucoup moins importante, mais le gain de temps va résulter d'un gain de réactivité : chaque seconde gagnée dans le Finder, en sortie de veille, en lançant une application, en passant de l'une à l'autre compte, parce que mon temps est très segmenté.
On va pas du tout avoir la même vision des choses..."

Je suis aussi dans ce cas et mon Mac actuel ne m'inquiète pas quand à sa capacité à m'offrir cette fluidité pour plusieurs années encore.
C'est la fluidité même en faisant plusieurs choses en même temps qui m'est le plus utile.

A mon mais avis, ce qui pourrait mettre les machines dont on parle (bonne dotation en RAM et SSD très rapides) en difficulté dans les années à venir, c'est de nouveaux codecs vidéo qui nécessiteraient de nouveaux GPU pour bien les décoder, ou de la vidéo plus lourde nécessitant plus de puissance brute.

Mais bon. Quand je regarde Big Buck Bunny en 4K (60 fps, H.264) avec QuickTime sur mon MacBook Pro fin 2013 (toutes options), il n'active pas le GPU Nvidia et le CPU monte à peine en charge. Mon écran n'étant pas 4K, j'ai pas l'utilité de regarder dessus des vidéos 8K.

Vraiment, ma machine ne m'inquiète pas.

avatar Lopokova Lydia | 

@patrick86

Ce que je trouve assez surprenant c'est que personne n'évoque le réel soucis de l'époque et le lieu oui se trouve les plus gros potentiel de gain en performance : le logiciel.

La grande majorité des logiciels que nous utilisons, particulièrement dans le cadre d'application professionnelle normande en ressources, sont le fruit d'héritage et de fondation très ancienne qui ne sont absolument plus adaptée au potentiel des machines modernes.

Nos logiciel sous-exploite dans de très grande proportion le potentiels des machines qui les exécutent.

Mais le geek n'a pas accès aux méandre du code des logiciel alors qu'il peut se focaliser sur des caractéristiques techniques. D'un certain point de vue il se trompe de guerre en ce focalisant sur ce qu'il peut facilement percevoir.

L'intelligence d'une architecture logiciel optimisée et pensée à toujours eu la capacité d'offrir bien plus de gain en efficacité que les évolutions du matériel.

On gagne toujours bien plus par l'optimisation du logiciel que par l'évolution du matériel.

Hélas le marché du logiciel professionnel est bien moins porteur que beaucoup ne l'imagine et les remise-à-plat complète sont économiquement inenvisageable, nous sommes donc hélas sur la politique des petits pas et des cautère sur une jambe de bois.

Les logiciels Adobe sous exploite les machines, les logiciel Autodesk sous exploitent les machines, les logiciel Avid sous exploitent les machines, les logiciel Dassault Système sous exploitent les machines ...

avatar patrick86 | 

@Lopokova Lydia :

"Ce que je trouve assez surprenant c'est que personne n'évoque le réel soucis de l'époque et le lieu oui se trouve les plus gros potentiel de gain en performance : le logiciel."

Et j'en ai pourtant un exemple sous les yeux : El Capitan qui est plus fluide que Yosemite et plus réactif sur certaines actions (peut-être même un peu mieux que Mavericks, mais ça remonte à 1 an), sur un matériel qui n'a pas bougé d'un poil.

Il me semble aussi, si je ne dis pas de bêtises, que les systèmes de fichiers actuels (dont HFS+) ne tirent pas pleinement parti des capacités des SSD.

avatar byte_order | 

"les logiciel Dassault Système sous exploitent les machines ..."

ça je confirme.

avatar Lopokova Lydia | 

@byte_order

Pas qu'eux, c'est une situation générale ;-)

avatar Lopokova Lydia | 

@patrick86

"A mon mais avis, ce qui pourrait mettre les machines dont on parle (bonne dotation en RAM et SSD très rapides) en difficulté dans les années à venir, c'est de nouveau codecs vidéo qui nécessiteraient de nouveau GPU pour bien les décoder, ou de la vidéo plus lourde nécessitant plus de puissance brute."

Remarque intéressante.

En premier lieu notons que ces éventuelle limites ne seraient en rien réglée par une augmentation de RAM ou de disque :-)

Il faudrait avoir accès au CPU ou au GPU.

En suite sur l'aspect décodage, qui est l'enjeux du plus grand nombre, le H265 est cette plus vorace mais pas au point de ne pas pouvoir le décoder en temps réel sur d'honnête machine.

C'est l'encodage qui sans être impossible sera un peu long.

Sur ce point ce devant produire du contenu en volume sont des professionnelle, la donne n'est pas la même dans ce cadre.

avatar patrick86 | 

@Lopokova Lydia :

"En premier lieu notons que ces éventuelle limites ne seraient en rien réglée par une augmentation de RAM ou de disque :-)

Il faudrait avoir accès au CPU ou au GPU."

Oui, d'où ma grande interrogation : pourquoi donc les gens restent attachés dur comme fer à la possibilité d'upgrader RAM et stockage de masse, alors que ce sont les usines calculs qu'il faudrait peut-être pouvoir changer ? oO

Par rapport à ce besoin de puissance brute, on pourrait aussi citer les usages scientifiques, mais y'a-il beaucoup de scientifiques qui font du gros calcul sur un iMac ou un MacBook Pro ?
Il me semble qu'ils utilisent de la station de travail, ou du PC/Mac qui ne sert qu'à envoyer les données et instructions de traitement vers un calculateur central et récupérer ensuite le résultat.

avatar patrick86 | 

@bugman :

"(quand par exemple ils utilisaient leurs reflex à l'époque... puis ils sont passé au full frame. C'est un exemple)"

Est-ce que l'évolution de la photo numérique va, dans les années à venir, engendrer un accroissement conséquent du besoin en ressources de calculs ?

"On le voit tous les jours et cela est remarquable sur des machines (bien) fermés comme les iPad par exemple. Quand j'utilise mon iPad Air 2 je me dis que j'ai de la marge pour voir venir... un jour il sera pourtant obsolète."

Les tablettes et smartphones sont encore sur une phase d'évolution rapide, mais qui commence peut-être déjà à montrer un début de ralentissement, qui expliquerait qu'Apple n'ait pas jugé utile de renouveler l'iPad Air 2 cette année.

avatar byte_order | 

L'évolution de la photo numérique c'est la vidéo ;-)
La capture Full HD ou 4k, à 120 fps par exemple.

Et cela génère un peu plus de données à accéder, manipuler et stocker.
Un peu plus, juste un peu plus...

avatar Lopokova Lydia | 

@byte_order

La 4K combien de divisions ? ;-)

avatar Lopokova Lydia | 

@bugman

"Pourquoi Diable, l'utilisateur d'antan profitait alors de la possibilité d'upgrade que proposaient les produits ? "

Tout simplement parce que l'évolution prévisible des besoins en ressource en comparaison avec les ressources offerte n'est plus du tout ce qu'elle était

Une machine de 2015 doté d'un SSD PCIe et de 16Go de RAM ne sera pas obsolète dans 5 ans.

Le passage au SSD et le franchissement de la barre des 8Go en allocation mémoire change considérablement la donne.

C'est d'ailleurs un vrai problème pour l'ensemble des fabriquant d'ordinateur individuel depuis quelques années : les machines ont une obsolescence bien moins rapide, n'incitant pas aussi souvent au renouvellement que dans le passé.

avatar bugman | 

@John (ou Lydia si tu préfères, mais je ne sais pas pourquoi ça me trouble) ;) :

Oui, j'ai un début de réponse juste au dessus (message en réponse à Patrick). Je pourrait également parler de nouvelles technologies qui changent radicalement l'expérience utilisateur (le SSD est un très bon exemple, que tu cites d'ailleurs).

avatar Lopokova Lydia | 

@bugman

Tu as la convergence de plusieurs phénomène :

- L'arrivée des SSD change profondément la donne, le niveau de performance offert fait sauté un goulot d'étranglement certain.
- Le franchisement de la barre des 8Go comme configuration quasi-standard fait que la dotation en mémoire ne relève plus du meilleur compromis acceptable comme par le passé. Il y a enfin une réel adéquation entre les besoins en RAM et les allocations, plus encore avec 16Go qui deviennent assez abordable. Nous avons vécu durant très longtemps dans une situation de compromis, on faisait avec des machines sous dimensionnée en RAM faute de mieux ce n'est plus le cas.
- Les Bus externe offrant de grande bande passante permettant de compléter le stockage sans grand sacrifice de performance ce qui est la encore nouveau

De l'autre côté les CPU sont grandement sous exploité par les logiciels avec des CPU multi-coeur et l'évolution réelle des performances CPU marque nettement le pas.

Les usages standard les plus largement partagé ne voit pas se profiler de révolution à l'horizon.

En résumé nous vécu pendant longtemps dans une situation où les machines n'était que des compromis par rapport à la réalités des besoins théorique en ressources, ce n'est plus le cas pour la majorité des usages.

Et les constructeurs de PC sont tout aussi impact qu'Apple par cette situation.

avatar feefee | 

@bugman :

"Pourquoi Diable, l'utilisateur d'antan profitait alors de la possibilité d'upgrade que proposaient les produits ? Pourquoi était il satisfait de constater "une nouvelle vie" pour sa machine ? Qu'est ce qui m'échappe dans vos réflexions ?"

Simplement parce qu'avant le cycle d'évolutions des machines était très rapide , et chaque génération donnait un coup de boost à son OS et ses logiciels .
Cette époque est belle et bien terminée .

Comme l'a dit LL le hardware a dépassé les capacités nécessaires au software , et je parle bien en général pas de cas particuliers dans le milieu pro (pour éviter les nerveux qui vont me balancer le montage vidéo en 4K où les serveurs avec des bases de données de 100Go...)
D'autant plus que le développement des softs a vu toute une génération de programmeurs ne plus se soucier avec des optimisations software car comblées par la puissance mise à disposition .
Il serait temps de revenir aux fondamentaux avec pour objectif des solutions élégantes et rapides en osmose avec la matériel . Et de ce côté là Apple est en avance sur MS , en sachant très bien que MS doit gérer l'universalité software , et qu'elle ne se sortira jamais de ce boulet qu'elle traîne depuis le début .

avatar byte_order | 

"je parle bien en général pas de cas particuliers dans le milieu pro (pour éviter les nerveux qui vont me balancer le montage vidéo en 4K"

Je ne pense pas que le montage de film de vacances fait en 4k avec le dernier smartphone ou GoPro à la mode relève du cas particulier de milieu pro mais d'un usage assez général pour pas mal de gens dans le futur proche voir même au présent...

Coté optimisation soft, il ne faut quand même pas réver trop non plus, le profiling permet plus souvent de confirmer que le goulot d'étranglement est dans les I/O que dans les algos même non-optimisés, tellement les échelles de performances sont différentes entre les deux.

Sans parler que ce n'est pas forcément qu'un problème de paresse intellectuelle des développeurs mais aussi souvent un coût que le client ne veut pas payer car jugé peu rentable.

avatar Lopokova Lydia | 

@byte_order

Oui ce sont des pratiques qui se développent, mais elles resteront marginales

Le montage video tout court quelques soit le format est une activité très marginale

avatar Lopokova Lydia | 

@patrick86

En d'autre terme une configuration équipée de 16Go de RAM et d'un SSD PCIe ne deviendra pas un veau inutilisable dans 5 ans.

Situation qui était impossible d'envisager dans un passé pas si lointain auquel certains visiblement s'accrochent.

avatar patrick86 | 

@Lopokova Lydia :

"En d'autre terme une configuration équipée de 16Go de RAM et d'un SSD PCIe ne deviendra pas un veau inutilisable dans 5 ans."

C'est bien mon ressenti avec mon Mac actuel.
J'ai pas hésité à prendre le 16 Go de RAM à l'achat pour justement être à l'aise pour quelques années. C'est ce qui se profile.

Ce qui m'étonne le plus, c'est que si les gens savent déjà que dans x années telle capacité de RAM ne leur suffira plus, ils devraient être en mesure d'anticiper ? Partant de là, que pourrait-on reprocher d'autre à Apple que le prix de l'option ?

Sans doute un besoin de certitude sur l'avenir, pour se rassurer.

avatar Lopokova Lydia | 

@patrick86

Le passé laisse des traces beaucoup vivent encore sur une époque où les machines même dans les configurations les plus haut de gamme n'était que des compromis au regards de la réalités des besoins : on faisait avec et on attendait avec impatience la prochaine génération.

Nous ne sommes plus aujourd'hui dans cette phase.

Sur la plus grande part des usages commun, il n'y a rien dans les tuyaux pour alimenter une croissance exponentiel de l'empreinte mémoire à un horizon raisonnable.

En fait nous sommes aujourd'hui dans une situation où le hardware est sous-exploité dans une très grande partie des cas et offre une marge de sécurité très conséquente.

avatar patrick86 | 

@Lopokova Lydia :

Je suis plutôt d'accord là dessus.

A moins de changer de métier ou d'évoluer vers un travail plus lourd et intense, on peut aujourd'hui avoir des machines qui tiendrons facilement plusieurs années.

Mais on en a jams assez. :)

avatar bugman | 

@Patrick86 : Le prix de l'option ! En voila un bon argument !

avatar patrick86 | 

@bugman :

"Le prix de l'option ! En voila un bon argument !"

C'est un argument que je peux comprendre en effet :-)

avatar wildtiger | 

@fte :
+ d'accord avec ton avis. J'aimerai qu'apple se prenne une bonne raclée pour dégonfler leur melon qui est devenu bien grosse.

avatar Bigdidou | 

@wildtiger :
"J'aimerai qu'apple se prenne une bonne raclée pour dégonfler leur melon qui est devenu bien grosse."

Ça n'en prend pas le chemin, et vous m'en voyez ravi.
A titre d'exemple, le délai d'expédition de la machine que j'ai commandée ce soir est passé de 3 jours juste après sa sortie, quand j'ai fait une simulation de commande, à 10 jours aujourd'hui...

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