
On rappellera qu'en la matière, le droit européen diffère du droit américain : en Europe, le code source est protégé par le droit d'auteur, mais pas le fonctionnement d'un logiciel ou de ses APIs (puisque cela reviendrait à protéger des idées). Google a aussi été jugé coupable de copie pure et simple du code et des commentaires d'un fichier Java.
Cette phase sur le copyright passée, le deuxième acte du procès opposant Oracle à Google s'ouvre : le juge William Alsup devrait cette fois trancher sur la violation présumée par Google de deux brevets d'Oracle relatifs aux machines virtuelles. Une phase beaucoup plus technique qui ne devrait pas apporter de nouvelles révélations sur le passé d'Android sur fond de défilé de cadres dirigeants (lire : Google vs Oracle : un feuilleton judiciaire émaillé d'indiscrétions).