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Apple et Nokia ont mis fin à deux ans de bataille judiciaire par le biais d'un accord financier et de licences croisées. La firme de Cupertino avait à l'époque assuré qu'elle n'avait rien lâché sur « les brevets exclusifs de l'iPhone », version que vient contredire ce document : le défilement d'iOS est un élément unique, reconnaissable entre mille (lire : Retour sur l'accord Apple-Nokia).
Ce brevet est d'ailleurs utilisé comme une arme juridique, à l'encontre de Nokia certes, mais aussi contre Samsung et HTC. Cet accord de licence révèle une certaine volonté de négociation à l'amiable de la part d'Apple, loin de la guerre « thermonucléaire » voulue par Steve Jobs. Ainsi, comme l'explique ce document concernant le procès américain entre les deux sociétés, Apple a proposé une licence à Samsung en novembre 2010, sans jamais parvenir à un accord.
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Difficile de connaître les raisons précises de cet échec, qu'Apple ait été trop gourmande ou que Samsung considère que ce brevet soit invalide — et donc qu'elle est dans son bon droit en imitant le défilement d'iOS dans certains de ses appareils. Ces négociations jettent cependant une nouvelle lumière sur les différentes procédures impliquant Apple : on ne peut plus opposer sa radicalité supposée au modèle inverse, celui de Microsoft, société très encline à des accords de licence.