Apple : NeXT racheté pour se préparer à Intel

Florian Innocente |
intelapple

Le rachat de NeXT par Apple en 1996 fut pour partie motivé par la volonté de réaliser la transition depuis le PowerPC vers l'architecture x86 d'Intel. Ce qui ne se produira que neuf ans plus tard sous la direction de Steve Jobs. A l'époque il avait justifié cette bascule par l'incapacité pour le PowerPC de se projeter dans un avenir où la performance des processeurs ne se ferait pas en échange d'une consommation électrique incontrôlée.

Larry Tesler, ancien d'Apple (lire aussi Un membre de l'équipe du Lisa s'exprime sur le défilement naturel de Lion) a raconté lors de la réunion du Churchill Club (lire aussi Jean-Louis Gassée : « Dieu merci, Apple n'a pas acheté BeOS ») qu'Apple avait échoué à engager elle-même cette transition au début des années 1990 (vidéo de cette réunion d'anciennes figures de la Pomme).

«C'est en réalité l'une des raisons qui avaient décidé l'entreprise à racheter NeXT. Nous avions vraiment essayé quelques années auparavant de porter Mac OS sur Intel, mais il y avait encore tellement de code machine à l'intérieur, qu'il était vraiment (vraiment) difficile d'arriver à le faire fonctionner sur les deux [Intel + PowerPC, ndr].

Et donc, on s'est réunis avec quelques responsables parmi les ingénieurs. On a suggéré que l'on commence par moderniser le système d'exploitation, et ensuite qu'on essaie de le faire fonctionner sur Intel. En développant en interne notre propre OS qui au final s'est transformé en l'un de ces projets qui grossissent, grossissent et que l'on ne termine jamais.

On s'est finalement rendu compte que ça ne marcherait jamais et qu'il faudrait que l'on fasse l'acquisition d'un système, que ce soit NeXT ou BeOS, et l'un des points positifs était qu'une fois en sa possession on aurait cette option de faire des machines Intel.
» (lire aussi Jean-Louis Gassée : « Dieu merci, Apple n'a pas acheté BeOS »).

Jobs annonça l'abandon du PowerPC à l'été 2005 lors de la conférence des développeurs, en janvier 2006 il invita le PDG d'Intel à venir faire une déclaration commune sur la réussite de ce projet et Apple inaugura sa nouvelle gamme par un clip qui expliquait que jusqu'à présent les processeurs Intel s'ennuyaient ferme dans les PC, mais qu'avec la même puce "libérée" dans un Mac, l'imagination était maintenant au pouvoir…






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avatar iPadOne | 
ce changement fut pas sans douleurs mais fut vraiment bénéfique a la Pomme, heureusement qu’ils ont pas choisi BeOs ni son créateur sinon on aurai eu des Macs a la Archos
avatar lmouillart | 
@iPadOne : tu veux dire qu'il y aurait eu plus de pilotes ? plus d'ouverture ? des tablettes plus tôt sur BeIA : http://thylmann.net/storage/post-images/beia_webpad.jpg?__SQUARESPACE_CACHEVERSION=1265834176909 plus de logiciels portés etc ?
avatar iPadOne | 
@lmouillart des Mock up du genre y a 50 par jours combien finissent réellement dans nos mains ?? le reste on connais l’histoire, par contre avec Be-Os on la connaîtra jamais et c’est tant mieux, si l”os de JL Gassée avais été si bon pourquoi on le retrouve dans aucune machine ?? a part maintenu par une bande de nostalgique …
avatar lmouillart | 
@iPadOne car Microsoft à fait pression sur un certain nombre de constructeur Toshiba, Sony, NEC pour qu'il ne propose pas BeOS. Be à porter plainte contre Microsoft mais a fait faillite avant que cela ne découle sur quoique ce soit. Be s'est ensuite fait racheté par Palm qui n'en a rien fait, puis par HP qui n'en a rien fait.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
La preuve est donc faite : c'était un complot ! Merci de nous rappeler combien on se fait entuber. Dans 10 ans : les vrais raisons de la création de l'iPhone…
avatar Feroce | 
Par ailleurs, si Apple avait opté pour Be, NeXT serait aussi dans les choux. Ils avaient déjà changé plusieurs fois d'orientation (Machines + OS, OS multiplateforme, framework WebObject, etc), et les finances n'étaient pas franchement reluisantes. C'est l'opportunité qui s'est présentée à eux qui les a sauvés. Ce qui me fait dire qu'un bon produit ne suffit pas pour qu'il se vende, et ça, NeXT, Commodore, Be, ces trois-là le savent mieux que quiconque.
avatar B2G | 
Complot… complot… - -llll Ou Steve Jobs tout simplement visionnaire ??? La vraie raison de la création de l'iPhone ? Peut-être un début d'indice ici : http://9to5mac.com/2011/11/11/mind-controlled-siri-hack-uses-brain-activity-to-initiate-calls-using-only-your-thoughts/
avatar kubernan | 
@ iPadOne : L'histoire de l'informatique est peuplé d'excellent OS qui n'ont pas survécus. C'est plus une histoire de market que de qualité.
avatar Francis Kuntz | 
[quote]Be s'est ensuite fait racheté par Palm qui n'en a rien fait, puis par HP qui n'en a rien fait.[/quote] Donc si Be OS était aussi bon, pourquoi Palm et HP n'en ont rien fait ? Hahaha, ounède !
avatar USB09 | 
@Feroce : Si les gens arrêtaient d'acheter de la m**** peut être que les choses changeraient. Mais elles commencent, Apple a mis la barre très haute.
avatar iPadOne | 
@kubernan , ça ne serait pas plutôt dû a la personnalité de celui qui le propose et sa faculté de fédérer des génie derrière lui ?? du style de B. Gates, M. Zuckerberg, ou iPapy ?? . JL. Gassée une de ses qualités première est de se faire des ennemis dès les premiers instants … mais bon l’histoire on la connais tous après c’est des points de vue
avatar rick75 | 
Dans deux ans, l'histoire va se réécrire avec ARM.
avatar Jimmy_ | 
Avant, Intel c'était le mal, Steve parla et la lumière fut... Pour mémoire, sans Jobs, Apple est passé du 68k au PPC de façon assez élégante.
avatar PA5CAL | 
« A l'époque (Steve Jobs) avait justifié cette bascule par l'incapacité pour le PowerPC de se projeter dans un avenir où la performance des processeurs ne se ferait pas en échange d'une consommation électrique incontrôlée. » Quand on sait qu'à cette époque les PowerPC offraient encore des performances supérieures aux processeurs Intel pour une consommation électrique inférieure, on peut deviner que cela n'était qu'un mauvais prétexte. La raison était beaucoup plus politique.
avatar oomu | 
@iPadOne [12/11/2011 08:33] Parce que sans matériel et un eco système d'applications et développeurs RIEN ne pouvait se vendre face à windows Apple pouvait apporter au moins ce qu'il restait du Mac pour embrayer face à windows. Be os était vraiment bon. Mais il fut racheté par Palm. Comme quasiment toutes les societés informatiques, Palm était mal gérée. Elle a eu un produit phare puis n'a fait que le décliner, vivre de rentes plutôt que de s'en servir pour créer la prochaine étape et ainsi de suite. Bref Be fut mis au placard. Le rachat n'etait que pour les actifs de la boite, pas pour créer des produits intéressants.
avatar oomu | 
@Jimmy_ [12/11/2011 11:39] >Avant, Intel c'était le mal, Steve parla et la lumière fut... je vais essayer d'être clair, attention ça va décoiffer. "intel c'était le mal, blabla stevou", c'est uniquement dans VOTRE tête. le intel 286 était un très bon processeur. le i386 apporta le 32b, le mode protégé à windows 3, etc très astucieux le i486 était performant pour son prix, mais AMD commença à faire mieux le pentium fut mauvais, p60 médiocre, p75 le premier correct, par la suite ça stagna pentium pro, etc itanium, borf. AMD surclassa. IBM avec le powerpc écrasait les pentiums. faut bien réaliser qu'à l'époque des pentioum/pentioums prous, les powerpc de motorola et ibm étaient LARGEMENT supérieur. Par la suite, Motorola déclina (mal géré comme d'hab, produit de rentes, conseil d'administration surpayé pour rien), puis divisé en 2. IBM se désintéressa du marché pc qui ne servait qu'à nourrir microsoft et abandonna le développement de powerpc pour machines de bureaux (par contre coté Mainframe, pas de soucis). bref à partir du intel core , quand intel s'est ressaisi autour de l'économie d'énergie, les cpu intel ont commencé à rattraper les powerpc puis à les dépasser vu la stagnation du powerpc. maintenant c'est clair et net. >Pour mémoire, sans Jobs, Apple est passé du 68k au PPC de façon assez élégante. le PowerPC était binairement compatible motorola 68X00. Ce qui permit à Apple de continuer à utiliser du code 68K sur des machines powerpc pendant des années, avec la perte de performance que cela sous-entendait (et le manque d'utilisation de tous les avantages du PPC). La migration ppc -> intel fut beaucoup plus rapide en comparaison et + efficace pour le client. NeXTstep était portable (comme quasi tout unix) et maintenu en version intel depuis les années 90. Cela aida énormément Apple pour passer au cpu intel "d'un coup" et sortir vite des machines et logiciels optimisés intel.
avatar misterbrown | 
J'ai l'impression que quand Steve est parti pour fonder NeXTstep, il avait qq part dans sa tete l'idée d'un jour l'intégrer aux Macs. Et au vu de toutes les innovations de NeXTstep, ils ne pouvaient pas les oublier de si vite.
avatar nicolas | 
une fois de plus, merci Oomu pour tous ces éclaircissements! un plaisir
avatar tomahawkcochise | 
@misterbrown C'est évident puisque Steve Jobs ne pensait qu'au Mac, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il s'était fait jeter d'Apple...
avatar iPadOne | 
Merci de partager ton savoir … n’oublie pas non plus que Gassée avais pas mal d’ennemi dans la vallée, son grand claquemuche ne plaisait pas a tout le monde quand a son histoire de diamant a l’oreille et blouson en cuir n’a jamais trompé personne
avatar Jimmy_ | 
@oomu : Je connais bien cette histoire. Pour information, pour moi Intel ça n'a jamais été "le Mal". Je n'ai pas de "religion" Apple ou Intel ou Microsoft. C'est juste ridicule de la part d'Apple de tout le temps se confronter à des "ennemis". Hier, c'était Microsoft/Intel, aujourd'hui c'est Google. Il fallait bien démonter du M$ ou du Intel durant les keynotes pour faire applaudir la plèbe dans un jeu du cirque fantoche. Bill, Paul et Steve allant trinquer à la santé de leurs cons de clients pendant ce temps là. Il n'y a que du pragmatique financier là-dedans et rien d'autre.
avatar titusmarco | 
@Jimmy: Tu as la tête dure :-) Pendant un bon moment, le PowerPc était plus performant qu'un Intel (j'utilise encore un G4 700Mhz qui est grosso modo aussi puissant qu'un P4 1700Mhz). Mais ensuite Motorola s'est un peu endormi sur ses lauriers. Steve Jobs cite 2 exemples: pas de 3ghz et impossible d'avoir un portable en G5 alors que du coté d'Intel c'était déjà le cas... Dans un milieu aussi compétitif que l'informatique, un concurrent ne peut être vu que comme un ennemi. Microsoft avec ces PC, Google avec ses mobiles (ChromeOs on oublie ok?) Ce qu'on oublie aussi c'est que Motorola a vu l'avenir du PowerPC dans les consoles de jeux et les traitements parallèles, ce qui rendait leur utilisation plus complexe dans un ordinateur. J'ai été déçu lors de cette annonce (mon pauvre iMac G5 avec ses ventilos à fond en été était triste) mais avec le recul, je pense que c'était un mal nécessaire... Bien vu Steve. Ps: n'oubliez pas non plus que l'on entend de plus en plus parler d'architecture ARM pour les futurs OS (Windows 8 ou Mac X.8) donc l'histoire continue
avatar Almux | 
NextStep, autant son OS que ses machines, était du "super Mac". A l'époque, je n'avais eu qu'à enfiler ma disquette 1.44Mo dans une machine Next pour pouvoir continuer de l'y utiliser et faire mes modifications graphiques. L'interface n'avait rien de déroutant, comparé à Mac OS 7.5... juste 10X plus joli et avec une vitesse incroyable!
avatar pat3 | 
Ridicule de se confronter à un ennemi? C'est une des bases du discours politique! Et si c'était dans le discours d'Apple dans les années 80, depuis le retour de Jobs c'est surtout dans le discours des fans (il est vrai, Jobs l'avait lui-même attisé); Jobs avait quant à lui retenu les leçons de son exil et gagné en pragmatisme. Les dernières keynotes parlaient de la concurrence, ce qui est un fait objectif, et montrait comment Apple comptait se situer par rapport à elle. Intel c'est le mal, c'était du bon story telling… même si ça n'était qu'une manière de justifier des choix industriels. On voit, au choix d'Androïd justifié par des pseudo-arguements raisonnables, que les constructeurs manquent sérieusement de capacités narratives…
avatar Liam128 | 
[quote]bref à partir du intel core , quand intel s'est ressaisi autour de l'économie d'énergie, les cpu intel ont commencé à rattraper les powerpc puis à les dépasser vu la stagnation du powerpc. [/quote] En fait ça a commencé un peu avant, avec l'apparition du Pentium M puis sa déclinaison Dothan, déjà nettement plus performant que le Pentium 4 et très économe en énergie. Tellement convainquant que ce processeur pour appareils mobiles (comme son nom l'indique) a même fini par se retrouver sur quelques machines desktop. Il me semble d'ailleurs que l'architecture Core puis Core2 doit pas mal aux Pentium M (à ne pas confondre avec le Pentium 4M qui était une bouse).
avatar raphaelmermontagne | 
"A l'époque il avait justifié cette bascule par l'incapacité pour le PowerPC de se projeter dans un avenir où la performance des processeurs ne se ferait pas en échange d'une consommation électrique incontrôlée." Gnéé? Triple négation dans la même phrase... Incompréhensible! Leçon d'écriture numéro 1: faire des phrases courtes et simples.
avatar tkclub | 
Euuh... La phrase est peut être longue mais elle est tout à fait claire, non? Les phrases courtes, c'est ce qu'on apprend typiquement lorsque l'on apprend l'anglais. Mais ça m'a toujours semblé être une vaste fumisterie... Pour peu que la phrase est sensée et son sens clair, il n'y a pas de sens de la découper en quatre pour les deux du fond de la classe qui n'arrivent pas à comprendre. Autrement, on n'a qu'à limiter les phrases à 5 mots pour simplifier la vie aux simples d'esprit....ça n'a pas de sens. Après, si la phrase est trop longue et manque de clarté ou de logique, la clairement il vaut mieux la découper en plusieurs phrases plus simples.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
@oomu >le PowerPC était binairement compatible motorola 68X00 Il y a confusion ici. Le PowerPC n'était pas compatible binairement avec la famille 68K de Motorola. C'est Apple qui a fait un formidable travail sur son émulateur 68k pour PowerPC et qui a permis une transition aussi souple pour les usagers (quelques années plus tard la communauté Amiga a fait le même saut et cela a confirmé la qualité du travail réalisé par Apple). Par contre il y a bien un autre processeur de Motorola (Freescale) qui est compatible binairement 68k : c'est le ColdFire mais celui-ci n'a jamais été utilisé par Apple
avatar rom54 | 
@ sylvainperchaud Effectivement le PowerPC n'était pas compatible avec le 68k de Motorola car les jeux d'instructions étaient different dans leurs lexiques mais aussi dans leur approche: Motorola 68k = CISC (comme intel) alors que PowerPC=RISC (comme Acorn devenu maintenant ARM). Par contre, et c'est ce que voulait dire Oomu je pense, le PowerPC était endianness (capable de gérer du big endian et du little endian), ce qui simplifiait les portages au niveau binaire. De meme les performances de l'architecture RISC d'IBM permettaient de faire un emulateur Motorola 68k très performant et écrasaient totalement les processeurs x86 en natif. Si Apple avait du passer du Motorola 68k a l'Intel x86 le travail aurait été colossal et certainement irréaliste dans un temps commercialement raisonnable. D'un autre cote il faut voir aussi qu'Apple a participe activement au développement des PowerPC au sein d'une alliance avec IBM et Motorola... Il faut aussi se souvenir qu'au moment du retour de Jobs au sein d'Apple, Intel avait mauvaise presse a cause d'une série de processeurs qui était buggue a mort au point qu'ils n'étaient pas considère comme fiable (meme avec des algo de correction) pour le calcul scientifique, ainsi que leurs consommation électrique et la dissipation thermique titanesque qui en faisait des grilles pains... Et de plus Intel était coince par Microsoft dans l'étau Wintel qui avait tari tous les développements informatiques a cette époque, et dont les pratiques hégémoniques et anticoncurrentielles avaient fait un carnage dans le paysage informatique... Cette pression de Microsoft empêchait Intel d'explorer d'autres voies innovantes (il y a bien eu les Itaniums, mais ils furent limite aux serveurs)... Donc parier sur Intel qui allait droit dans le mur de la stagnation était suicidaire a cette époque! Apple avait tout donc intérêt a trouver une autre voie que Intel ( Intel = inféode a Microsoft...= mort de MacOS) Seulement, jusqu'au retour de Jobs, les voies d'exploration du développement de MacOS s'étaient focalisées sur les 88k de Motorola (projet Pink) et aussi sur les processeurs MIPS, et ARM... Comme dit Oomu, l'avantage de NeXT c'etait d'avoir une base Unix solide et portable facilement sur n'importe quel processeur. A l'époque ça tournait sur du Motorola 68k, de l'Intel, mais aussi sur du SUN (et quelques autres si je me trompe pas) NeXT permettait donc de ne pas être dependant d'une architecture, tout en offrant un soutien du monde scientifique et industriel conséquent... et offrait une visibilité a long terme du fait de sa portabilite.
avatar Santa Claus | 
Encore une fois, article et commentaires intéressants, voire plutôt instructifs... Vous entrez dans une période rétrospective ? Deux d'affilé, on croirait de la nostalgie, non ?
avatar Dr Troy | 
À noter que les PowerPC sont loin d'avoir dit leurs derniers mots même pour le grand public, ils équipent quand même les 3 consoles de salon actuelles (XBOX360 / Wii / PS3). Même si je pense que c'est une bonne chose d'être passé à Intel, j'ai eu de mauvais souvenirs de la transition, entre certains éditeurs qui n'ont pas joué le jeu (Adobe dans mon cas) et le côté plantogène des premières générations de MB (et encore je ne parle pas de la qualité du matériel, c'est un autre débat). Un mal pour un bien on va dire. @Santa Claus : ça change des débats stériles des néo fan Apple, on ne va pas s'en plaindre :)

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