Et non des moindres, puisqu'il s'agit d'Atari, Electronic Arts, Square-Enix et QuickOffice, les trois premières étant de grands noms de l'industrie du jeu vidéo (EA est le plus gros éditeur mondial), et QuickOffice est le plus gros des développeurs attaqués initialement par Lodsys (les 3 autres n'ont été ajoutées à l'affaire qu'après qu'Apple s'y soit engagées).
L'argument présenté conjointement porte en particulier sur la capacité exclusive d'Apple de démontrer la manière dont le brevet de Lodsys est exploité : « Au vu du besoin crucial des défenderesses de s'appuyer sur l'assistance d'Apple pour démontrer les preuves dans cette affaire, de la volonté d'Apple d'intervenir en tant que partie dans cette action, et du manque manifeste de préjudice pour Lodsys, les défenderesses pressent respectueusement la Cour d'accorder la demande en cour d'intervention volontaire. »
Les quatre sociétés sont représentées par le même cabinet d'avocat, ce qui aura sans doute contribué à cette action concertée. Reste à voir si leur demande sera entendue par la justice.
Les développeurs indépendants, de leur côté, organisent également la riposte (lire Lodsys : les développeurs s'organisent en fourmilière).