Jean-Louis Gassée, qui fut directeur de la division Apple Produits en un autre temps, analyse les derniers résultats de la firme de Cupertino et notamment ceux des Apple Store. Apple a ouvert 44 boutiques en 2010, pour un total de 317 magasins.

Nous avions déjà eu l'occasion d'expliquer que les boutiques d'Apple ont généré en 2010 un chiffre d'affaires de 9,8 milliards de dollars (7,2 milliards d'euros), 15 % du chiffre d'affaires total, l'équivalent d'un petit continent (lire : 10-K : Apple embauche et Steve Jobs voyage). Jean-Louis Gassée, lui, s'intéresse à la marge, son obsession de toujours : « j'ai une vision de paysan français sur le monde : oubliez le chiffre d'affaires, seule compte la marge brute, ce sont les dollars qui vous nourrissent ». On rappelle que la stratégie de Jean-Louis Gassée pour le Mac se résumait par « 55 or die », 55 % de marge sinon rien.
Les Apple Store emploient 26.500 salariés équivalent plein-temps, ce qui donne un ratio de 370.000 $ de chiffre d'affaires par salarié. On connaît aussi la marge brute générale d'Apple, 39,7 % sur l'année. Un petit calcul permet à Gassée d'estimer que la marge brute des Apple Store est de 56 %. 224.000 dollars par employé donc, largement de quoi payer les salaires, les frais et la location des emplacements, et toujours empocher une somme rondelette.
On peut regarder l'évolution de la marge brute par l'autre côté de la lorgnette, celui des produits. Il y a cinq ans, le Mac et ses logiciels représentait la moitié de la marge dégagée par Apple sur les produits, l'autre moitié allant à l'iPod, iTunes et les accessoires. Aujourd'hui, la plateforme Mac OS X représente 22 % de la marge dégagée par Apple sur les produits contre 71 % pour la plateforme iOS. De quoi réaffirmer la spécificité d'Apple, qui gagne de l'argent sur des plateformes intégrant matériel et logiciel.

Nous avions déjà eu l'occasion d'expliquer que les boutiques d'Apple ont généré en 2010 un chiffre d'affaires de 9,8 milliards de dollars (7,2 milliards d'euros), 15 % du chiffre d'affaires total, l'équivalent d'un petit continent (lire : 10-K : Apple embauche et Steve Jobs voyage). Jean-Louis Gassée, lui, s'intéresse à la marge, son obsession de toujours : « j'ai une vision de paysan français sur le monde : oubliez le chiffre d'affaires, seule compte la marge brute, ce sont les dollars qui vous nourrissent ». On rappelle que la stratégie de Jean-Louis Gassée pour le Mac se résumait par « 55 or die », 55 % de marge sinon rien.
Les Apple Store emploient 26.500 salariés équivalent plein-temps, ce qui donne un ratio de 370.000 $ de chiffre d'affaires par salarié. On connaît aussi la marge brute générale d'Apple, 39,7 % sur l'année. Un petit calcul permet à Gassée d'estimer que la marge brute des Apple Store est de 56 %. 224.000 dollars par employé donc, largement de quoi payer les salaires, les frais et la location des emplacements, et toujours empocher une somme rondelette.
On peut regarder l'évolution de la marge brute par l'autre côté de la lorgnette, celui des produits. Il y a cinq ans, le Mac et ses logiciels représentait la moitié de la marge dégagée par Apple sur les produits, l'autre moitié allant à l'iPod, iTunes et les accessoires. Aujourd'hui, la plateforme Mac OS X représente 22 % de la marge dégagée par Apple sur les produits contre 71 % pour la plateforme iOS. De quoi réaffirmer la spécificité d'Apple, qui gagne de l'argent sur des plateformes intégrant matériel et logiciel.