Un peu plus tôt dans la journée, nous nous étonnions de la longueur impressionnante de la liste des changements apportés à Delicious Library 2.5. Dans une interview à Ars, Wil Shipley, créateur de ce logiciel de catalogage de médias, explique que cette mise à jour est essentielle, et est ce que Delicious Library 2.0 aurait dû être.
« Avec la 2.0, nous avons essayé d'en faire trop », explique-t-il : comme c'était une mise à jour majeure, et donc payante, il voulait revoir en profondeur son logiciel. Il a ainsi abandonné le stockage des références dans un fichier XML unique au profit de l'utilisation de CoreData : « les gens avec une collection de plus de 200 objets peuvent ajouter, supprimer ou modifier des références sans que cela prenne 30 secondes — cela prend 0,03 seconde ». En ce jour de keynote, on se dit d'ailleurs qu'Apple serait bien inspirée de faire de même avec son iTunes.
Mais au-delà de l'amélioration des performances, Shipley a voulu rafraîchir les effets d'animation pour lesquels Delicious Library est connu : il a ainsi utilisé CoreAnimation, qui lui a ouvert la porte à de nouvelles animations tout aussi belles, mais aussi plus fluides. Quitte à faire, il s'est dit qu'il valait mieux aller jusqu'au bout du raisonnement et ajouter des choses aussi diverses et variées que de nouvelles catégories de références, l'export iWeb, l'intégration avec une version iPhone depuis disparue, la partage de bibliothèques, etc.
Mais ce syndrome de l'écureuil a ses inconvénients : « 80 % des fonctions marchaient parfaitement, je pensais donc "Bien, j'ai fait du bon boulot, j'ai ajouté un paquet de choses dans la nouvelle version, elle vaut ses 20 $ de mise à jour" » — mais le raisonnement du développeur s'inverse côté utilisateur, et les 20 % de fonctions qui boguent parfois ont fait couler beaucoup d'encre. Shipley a donc engagé un deuxième développeur et a travaillé à l'amélioration de son logiciel : « honnêtement, cela aurait dû être fait depuis longtemps ».
La tâche n'a pourtant pas été simple : il a fallu ainsi travailler quatre ou cinq mois sur l'ajustement de l'algorithme du scanner de code-barres à cause d'un changement de la distance focale de l'iSight des iMac — les écrans étant plus grands, les utilisateurs s'asseyent un peu plus loin. Les 20 % de bogues qui entraînaient 90 % des plaintes étant résolus, Shipley va pouvoir se concentrer sur de nouveaux projets, dont une application iOS permettant de scanner un produit et de l'ajouter à une bibliothèque — son but est plus que transparent…
Sur le même sujet :
- Delicious Library retiré de l'App Store
« Avec la 2.0, nous avons essayé d'en faire trop », explique-t-il : comme c'était une mise à jour majeure, et donc payante, il voulait revoir en profondeur son logiciel. Il a ainsi abandonné le stockage des références dans un fichier XML unique au profit de l'utilisation de CoreData : « les gens avec une collection de plus de 200 objets peuvent ajouter, supprimer ou modifier des références sans que cela prenne 30 secondes — cela prend 0,03 seconde ». En ce jour de keynote, on se dit d'ailleurs qu'Apple serait bien inspirée de faire de même avec son iTunes.
Mais au-delà de l'amélioration des performances, Shipley a voulu rafraîchir les effets d'animation pour lesquels Delicious Library est connu : il a ainsi utilisé CoreAnimation, qui lui a ouvert la porte à de nouvelles animations tout aussi belles, mais aussi plus fluides. Quitte à faire, il s'est dit qu'il valait mieux aller jusqu'au bout du raisonnement et ajouter des choses aussi diverses et variées que de nouvelles catégories de références, l'export iWeb, l'intégration avec une version iPhone depuis disparue, la partage de bibliothèques, etc.
Mais ce syndrome de l'écureuil a ses inconvénients : « 80 % des fonctions marchaient parfaitement, je pensais donc "Bien, j'ai fait du bon boulot, j'ai ajouté un paquet de choses dans la nouvelle version, elle vaut ses 20 $ de mise à jour" » — mais le raisonnement du développeur s'inverse côté utilisateur, et les 20 % de fonctions qui boguent parfois ont fait couler beaucoup d'encre. Shipley a donc engagé un deuxième développeur et a travaillé à l'amélioration de son logiciel : « honnêtement, cela aurait dû être fait depuis longtemps ».
La tâche n'a pourtant pas été simple : il a fallu ainsi travailler quatre ou cinq mois sur l'ajustement de l'algorithme du scanner de code-barres à cause d'un changement de la distance focale de l'iSight des iMac — les écrans étant plus grands, les utilisateurs s'asseyent un peu plus loin. Les 20 % de bogues qui entraînaient 90 % des plaintes étant résolus, Shipley va pouvoir se concentrer sur de nouveaux projets, dont une application iOS permettant de scanner un produit et de l'ajouter à une bibliothèque — son but est plus que transparent…
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