Ces enquêtes sont motivées par les plaintes déposées par l'éditeur norvégien Opera ainsi que par l'association ECIS qui milite pour une plus grande interopérabilité entre les logiciels. Il est reproché à la firme de Redmond d'associer systématiquement son navigateur à Windows et de ne pas communiquer des informations techniques qui permettraient une large interopérabilité. Ces reproches visent avant tout Office et les solutions serveur de Redmond. Rappelons que lors du dernier différend avec la Commission, Microsoft avait été condamnée à régler une amende de 497 millions d'euros pour abus de position dominante.