À chacune des grandes versions annuelles d'iOS, de macOS et des autres, plusieurs utilitaires de développeurs tiers affrontent la concurrence de nouvelles fonctions ou applications signées Apple et intégrées gratuitement à ses systèmes.

iOS, macOS, watchOS ou iPadOS 26 ne dérogent pas à la règle et s'apprêtent à plus ou moins « sherlocker » des logiciels assez variés. Leurs développeurs sont en général philosophes, préférant voir le verre à moitié plein et le possible coup de projecteur placé sur leurs apps. À la manière de Paul Haddad qui développe le gestionnaire de presse-papier Pastebot. Après la présentation du nouveau Spolight dans macOS Tahoe, il écrivait sur Mastodon :
Est-ce que Spotlight, avec l’historique du presse-papier, va sherlocker Pastebot ? Probablement pas. Pastebot aura toujours beaucoup plus de fonctionnalités et de possibilités de personnalisation de l’interface, ce qui est super important pour ce genre d’app. Mais bon, j’espère que ça permettra à plus de gens de découvrir ce que c’est d’avoir un historique de presse-papiers persistant, et que ça leur donnera envie de chercher des versions plus puissantes de cette fonctionnalité. Cela dit, je dis "probablement" parce qu’Apple l’intègre directement, gratuitement, et qu'elle rend la vie de plus en plus difficile aux apps qui ne sont pas les siennes.
Est-ce qu'Apple donnera envie aux utilisateurs du Spotlight de macOS 26 d'aller plus loin ? Ou bien va-t-elle aspirer une partie de la clientèle de ces apps ? C'est l'éternelle question. Une partie de la réponse tient aussi dans la vitesse d'adoption du nouveau système et du nombre de clients qui ne pourront pas l'installer. Il y aura toujours ce public potentiel, mais il est condamné à se réduire.
L'année dernière, Apple a lancé un gestionnaire de mots de passe et une app de journal intime. Les apps concurrentes existantes n'ont pas disparu, mais elles sont d'un autre calibre, solidement installées, tournées en large partie vers l'entreprise et Apple ne met vraiment à jour les siennes qu'une fois l'an. Les acteurs tiers peuvent jouer sur tous ces ressorts.

Sherlocking des apps : jusqu'où peut aller Apple avant d'aller trop loin ?