L’éditeur de sites RapidWeaver abandonne Setapp

Nicolas Furno |

RapidWeaver quitte Setapp, a annoncé son créateur hier. Si vous utilisiez l’éditeur de sites web via ce service d’abonnement, vous pourrez continuer à exploiter la version actuelle de l’app tant qu’elle fonctionnera, mais vous n’aurez plus de mises à jour à l’avenir. Seules les formules d’abonnement à la Sketch proposées sur le site officiel restent désormais proposées, ce qui n’enchante pas les utilisateurs comme on pouvait s’en douter.

Image RapidWeaver.

Pour rappel, Setapp propose depuis quelques années une formule d’abonnement unique qui permet d’accéder à des dizaines d’apps pour le Mac et même quelques-unes pour iOS. Alors que les licences finales disparaissent progressivement de notre monde, cette offre permettait de limiter les coûts en ayant une seule formule pour de nombreuses apps, dont RapidWeaver. L’inconvénient d’une telle offre naturellement, c’est que Setapp ne dispose pas des droits sur les apps et dépend de la volonté des développeurs. Si l’un d’eux veut retirer son app, il n’a pas d’autres choix que de le faire, réduisant l’intérêt de son service.

C’est le cas pour RapidWeaver, qui ne sera plus accessible via le service. L’app restera malgré tout fonctionnelle, mais privée de mises à jour, ce qui implique qu’elle finira sans doute par ne plus fonctionner correctement un jour ou l’autre. Pour simplifier la transition, le développeur propose plus de 50 % de réduction sur ses offres habituelles : 31,6 € au lieu de 79 pour un seul Mac, par exemple. Ces offres sont entre la licence finale et l’abonnement : elles sont accompagnées d’un an de mises à jour, mais permettent d’utiliser la dernière version obtenue sans limite de temps ensuite.

Même si le prix reste bien inférieur à l’abonnement Setapp, on n’a qu’une app en payant directement RapidWeaver. Quelques clients de l’éditeur de sites web ont essayé de connaître les raisons de ce retrait, mais l’entreprise n’a pas communiqué sur le sujet. À noter pour finir qu’il y a quelques étapes à suivre pour faire la transition entre la version Setapp et celle fournie en direct, les détails sont donnés dans l’article d’annonce.

Source
merci Laurent
avatar Kenny31i | 

Quelle merveilleuse époque pour l’informatique quand même 🫠
C’est tellement pratique de ne plus rien posséder.

avatar huexley | 

Et la tendance de fond ne fait que se renforcer malheureusement…

avatar Kenny31i | 

@huexley

Je nuancerais parce que je vois quand même plusieurs applications iOS proposer des licences perpétuelles (au prix fort certes mais je préfère ça).

avatar ech1965 | 

@Kenny31i

Pour le cas des logiciels on les a JAMAIS possédés

avatar levincefr | 

@ech1965

T’as quel âge ? Je te garantis qu’avant on les possédait. Y’avait des rayons pleins de boites dans les magasins.

avatar celebration | 

@levincefr

Avec, glissée à l’intérieure, une licence d’utilisation et non un acte de propriété.

avatar Kenny31i | 

@celebration

Qui nous donnait le loisir de l’utiliser jusqu’à la fin de nos jour (peut importe ce qui est écrit derrière, ça marche).
Perso j’utilise toujours certains logiciels que j’ai en version boîte.

avatar gwen | 

@Kenny31i

Ce problème est arrivé avec internet. Il existait déjà du temps des réseau en grosses entreprise mais se limitait à de très gros logiciels.

En fait, quasiment tous les logiciels vendu au 20e siècle marchent encore sur de vielles machine. Depuis c’est quasiment impossible d’installer certains logiciels car les serveurs d’activations sont mort. C’est le cas de logiciels de renom comme ceux d’adobe par exemple. Pourtant l’entreprise existe encore mais interdit l’installation de ses versions vendues avant d’avoir mis en place l’abonnement.

avatar Kenny31i | 

@gwen

Alors j’aurai aucun scrupule à activer le logiciel autrement.

avatar rikki finefleur | 

@gwen
Ça c'est complètement fou.. Encore si la boîte avait coulé.. Quelle bande d'escrocs

avatar Tibimac | 

@levincefr

On possédait une COPIE avec une licence d'utilisation définissant un cadre dans lequel l'utilisation était autorisée ou non. Par exemple la licence pouvait et peut toujours autoriser un usage personnel mais pas professionnel.
Et donc tu ne POSSEDAIT pas le logiciel, tu acquérais seulement un droit d'utilisation d'une copie.

avatar gwen | 

La license de ce logiciel a toujours été un peu chaotique. Il y a longtemps que je l’ai abandonné.

avatar levincefr | 

Finalement c’est comme à l’époque ! On paye une app et on peut l’utiliser à vie, enfin tant qu’elle fonctionne sur macosx. Les abonnements c’est bien pour la musique. On a tout ou presque. Pour les films c’est pas terrible, je passe plus de temps à chercher ce que je vais regarder qu’à regarder quelque chose finalement. Pour les apps, c’est le prix qui me refroidit. J’en utilise peu de payantes et je préfère les acheter que de les louer.

avatar stefonline | 

@levincefr

Et non, tu possède un droit d’usage et non une propriété du logiciel comme tu semble le penser. C’est pour ça que ça s’appelle une licence.

avatar Kenny31i | 

@stefonline

On s’en fiche de la terminologie à la limite. Le logiciel acheté fonctionnera toujours (sur matériel compatible).

avatar Nouvoul | 

"je passe plus de temps à chercher ce que je vais regarder qu’à regarder quelque chose finalement"
🤣

avatar fredseg | 

@Nouvoul

Je suis dans le même cas. Bon ça reste une manière comme une autre de passer son temps 🙄 blague à part si vous connaissez une source de bonnes recommandations de contenu organisé par plateforme je crois que je serais client :)

avatar hervemac | 

@fredseg

L’app JustWatch

avatar fredseg | 

@hervemac

Merci 🙏

avatar Fredouille14 | 

après tout pourquoi pas si le logiciel reste fonctionnel quelques années, c'est le cas avec mon sketch

avatar Tibimac | 

Realmac Software n'est pas une boîte fiable ni stable. À part RapidWeaver ils ne savent pas maintenir un logiciel correctement et dans le temps. Et RapidWeaver n'est pas forcément mieux qu'un Wordpress.

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