Kiwix (gratuit) est désormais disponible sur le Mac App Store et peut ainsi fonctionner sur tous les Mac, en plus des iPhone et iPad. Cette app est conçue pour télécharger des copies locales d’un grand nombre de ressources, dont tous les articles fournis par l’encyclopédie collaborative Wikipédia. Les Mac n’ayant toujours pas de puce cellulaire, même en option, elle peut avoir son intérêt si vous voulez garder des ressources sous la main, même si vous n’avez pas de Wi-Fi à portée du Mac.

La version macOS de Kiwix est directement dérivée de celle conçue pour l’iPad et elle repose probablement sur Catalyst. Son interface est toutefois parfaitement à l’aise sur les Mac et le développeur a pris soin de gérer les principaux raccourcis clavier attendus, dont le ⌘, qui vous permettra d’accéder à ses réglages et d’activer la version française de Wikipédia (seule l’anglophone est proposée par défaut). Vous pourrez ensuite télécharger le catalogue de toutes les ressources accessibles et en sélectionner une pour la récupérer en local.

Comme sur toutes les plateformes où Kiwix existe, cette nouvelle version est naturellement compatible avec les archives au format zim qui stocke les ressources en local. C’est d’ailleurs dans ce format que vous récupérerez des éléments depuis le catalogue. Ces fichiers sont stockés dans le dossier des téléchargements de macOS par défaut, mais libre à vous de les déplacer à un autre emplacement si vous le souhaitez.

En plus de cette nouvelle app pour le Mac, Kiwix 3 améliore son interface, notamment pour sa bibliothèque interne et la sélection des ressources à télécharger. L’aperçu des articles dans les favoris et dans les résultats de recherche a également été revu. Enfin, les réglages ont été repensés pour qu’ils s’alignent mieux avec la version macOS.

Kiwix est une app non seulement gratuite, mais aussi open-source. Elle n’est pas traduite en français et nécessite macOS 12 ou iOS 14 au minimum. Côté iPhone et iPad, cette version a ajouté la compatibilité avec iOS 16, au détriment d’iOS 13. L’app existe aussi pour les autres plateformes, de Windows à Linux, en passant par Android.